Aller au contenu

De la vraie littérature dès le CP


Cloé Belaparte

Messages recommandés

  • Réponses 65
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Cloé Belaparte

    9

  • mra

    7

  • coccinutella

    7

  • montagny

    6

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Tu sors ça de quel étude ??

:devil:

Oui, alors je te propose de faire une séquence structurée sur Balzac au primaire (dès quel âge à ton avis ? ce1 cm1 ? ) ensuite, tu vas la proposer à des instits de la faire dans leur classe. Après avoir essuyé beaucoup de refus de ces instits, tu feras cette séquence dans une classe et tu nous raconteras.

Attention, je ne vais pas te faciliter la tâche, j'aimerais que tu fasses ça dans une classe de quartiers favorisés, et une autre séquence dans un quartier défavorisé, genre une classe de cm2, dont une partie n'est pas francophone, une partie ne sait pas bien lire

Ensuite tu viens nous faire le topo, et on en reparle ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Tu sors ça de quel étude ??

:devil:

Oui, alors je te propose de faire une séquence structurée sur Balzac au primaire (dès quel âge à ton avis ? ce1 cm1 ? ) ensuite, tu vas la proposer à des instits de la faire dans leur classe. Après avoir essuyé beaucoup de refus de ces instits, tu feras cette séquence dans une classe et tu nous raconteras.

Attention, je ne vais pas te faciliter la tâche, j'aimerais que tu fasses ça dans une classe de quartiers favorisés, et une autre séquence dans un quartier défavorisé, genre une classe de cm2, dont une partie n'est pas francophone, une partie ne sait pas bien lire

Ensuite tu viens nous faire le topo, et on en reparle ?

Mon dieu, tu veux lui faire traverser le périph !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Tu sors ça de quel étude ??

:devil:

Oui, alors je te propose de faire une séquence structurée sur Balzac au primaire (dès quel âge à ton avis ? ce1 cm1 ? ) ensuite, tu vas la proposer à des instits de la faire dans leur classe. Après avoir essuyé beaucoup de refus de ces instits, tu feras cette séquence dans une classe et tu nous raconteras.

Attention, je ne vais pas te faciliter la tâche, j'aimerais que tu fasses ça dans une classe de quartiers favorisés, et une autre séquence dans un quartier défavorisé, genre une classe de cm2, dont une partie n'est pas francophone, une partie ne sait pas bien lire

Ensuite tu viens nous faire le topo, et on en reparle ?

Mon dieu, tu veux lui faire traverser le périph !

ouais ! Et j'ai même pas honte !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Tu sors ça de quel étude ??

:devil:

Oui, alors je te propose de faire une séquence structurée sur Balzac au primaire (dès quel âge à ton avis ? ce1 cm1 ? ) ensuite, tu vas la proposer à des instits de la faire dans leur classe. Après avoir essuyé beaucoup de refus de ces instits, tu feras cette séquence dans une classe et tu nous raconteras.

Attention, je ne vais pas te faciliter la tâche, j'aimerais que tu fasses ça dans une classe de quartiers favorisés, et une autre séquence dans un quartier défavorisé, genre une classe de cm2, dont une partie n'est pas francophone, une partie ne sait pas bien lire

Ensuite tu viens nous faire le topo, et on en reparle ?

Mon dieu, tu veux lui faire traverser le périph !

à 3 ans, on sait lire.

à 5 ans, on lit Balzac, non ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Tu sors ça de quel étude ??

:devil:

Oui, alors je te propose de faire une séquence structurée sur Balzac au primaire (dès quel âge à ton avis ? ce1 cm1 ? ) ensuite, tu vas la proposer à des instits de la faire dans leur classe. Après avoir essuyé beaucoup de refus de ces instits, tu feras cette séquence dans une classe et tu nous raconteras.

Attention, je ne vais pas te faciliter la tâche, j'aimerais que tu fasses ça dans une classe de quartiers favorisés, et une autre séquence dans un quartier défavorisé, genre une classe de cm2, dont une partie n'est pas francophone, une partie ne sait pas bien lire

Ensuite tu viens nous faire le topo, et on en reparle ?

Mon dieu, tu veux lui faire traverser le périph !

à 3 ans, on sait lire.

à 5 ans, on lit Balzac, non ?

et à 10 ans ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Tu sors ça de quel étude ??

:devil:

Oui, alors je te propose de faire une séquence structurée sur Balzac au primaire (dès quel âge à ton avis ? ce1 cm1 ? ) ensuite, tu vas la proposer à des instits de la faire dans leur classe. Après avoir essuyé beaucoup de refus de ces instits, tu feras cette séquence dans une classe et tu nous raconteras.

Attention, je ne vais pas te faciliter la tâche, j'aimerais que tu fasses ça dans une classe de quartiers favorisés, et une autre séquence dans un quartier défavorisé, genre une classe de cm2, dont une partie n'est pas francophone, une partie ne sait pas bien lire

Ensuite tu viens nous faire le topo, et on en reparle ?

Mon dieu, tu veux lui faire traverser le périph !

à 3 ans, on sait lire.

à 5 ans, on lit Balzac, non ?

et à 10 ans ?

On écrit du Balzac ...

(désolée pas pu m'en empêcher)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai failli le dire en plus ....

Résultat, dans 30 ans, on aura des dizaines de milliers de balzac miniature ...

Et comme ils seront nombreux, personne n'achètera autant de livre

et personne pour faire du travail manuel ....

Vive le progrès

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

ça me rappelle le début du Cercle des Pouets Disparus (oui, bin oui, .. à l'époque j'étais jeune) bon bref avec un graphique orthonormé pour indiquer bin heu je sais plus quoi .. des critères de vraie littérature, ou quelque chose qui ressemble.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Cette perception de la qualité littéraire t'est personnelle. Je pense que oui une certaine richesse dans le lexique, la qualité syntaxique peut être un signe de style et de talent.

Mais j'admire tout autant et suis heureuse d'avoir pu sur mon chemin aller à la rencontre des auteurs de toutes époques qui avec des mots tout simples, des phrases peu complexes, sans artifice aucun, peuvent atteindre les cœurs et percuter les esprits (Michelangelo di Lodovico Buonarotti, Eluard, Aragon, Rimbaud, Giono, Mauriac, Guillaume de Machaut...)

Quelque part c'est une volupté de fin gourmet que de se mettre en bouche des textes aussi savoureux et digestes que les leurs...(Un peu comme certains cuisiniers qui utilisent juste des bons produits, sont juste vigilants quant à la cuisson et t'épatent beaucoup plus que d'autres avec des plats très élaborés et ratés).

Ensuite je pense qu'il faut lire de tout.

Personnellement je dévorais et mon père me filait une pile de bouquins en début de semaine. Dedans il pouvait y avoir Zola, mais aussi un harlequin, Hume, Tolstoï...

En CM2 je lisais Balzac, je crois que cette année-là je les ai tous lus. J'ai du lire Rousseau aussi...

Et quoi, qui suis-je maintenant?

Je n'aime pas faire de mon expérience une généralité mais il aurait sans doute mieux valu développer les disciplines où j'avais des lacunes. La même année le jeu préféré de mes camarades était de me chronométrer quand je faisais une division.

"Apprendre à se connaître et le premier des soins" disait Jean de La Fontaine dans "Le juge arbitre, l'hospitalier et le Solitaire". Je pense que c'est l'œuvre de toute une vie et qu'elle commence dès le plus jeune âge en se confrontant à des expériences multiples et variées, et sans dénigrer les diverses sources de connaissances.

Cet après-midi j'ai papoté de manière imprévue avec un homme barbu et sa femme voilée, j'ai appris sur le Coran, j'ai appris sur leur perception des choses, on a partagé des idées relatives aux derniers évènements. J'ai vraiment passé un bon moment. Apprendre à se laisser le temps, se poser quelque part et voir venir, c'est aussi important qu'une course effrénée vers le savoir qui peut s'avérer vaine si elle n'est pas étayée, non?

Je parlais tout à l'heure d'aller à la rencontre. Ca prend du temps et ça porte aussi l'espoir que l'imprévu vous apportera aussi de quoi nourrir le quotidien. Pourquoi vouloir tout cadrer et orthonormer. Ca peut être tout aussi anxiogène que le manque de cadres et d'objectifs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne dis pas que l'école actuelle est absolument fermée niveau littérature, je dis qu'elle peut faire encore mieux. Et oui, 1 page de Balzac vaut 300000 Pennac, cela peut être démontré: complexité et qualité de la structure des phrases, richesse et correction du vocabulaire...

Cette perception de la qualité littéraire t'est personnelle. Je pense que oui une certaine richesse dans le lexique, la qualité syntaxique peut être un signe de style et de talent.

Mais j'admire tout autant et suis heureuse d'avoir pu sur mon chemin aller à la rencontre des auteurs de toutes époques qui avec des mots tout simples, des phrases peu complexes, sans artifice aucun, peuvent atteindre les cœurs et percuter les esprits (Michelangelo di Lodovico Buonarotti, Eluard, Aragon, Rimbaud, Giono, Mauriac, Guillaume de Machaut...)

Quelque part c'est une volupté de fin gourmet que de se mettre en bouche des textes aussi savoureux et digestes que les leurs...(Un peu comme certains cuisiniers qui utilisent juste des bons produits, sont juste vigilants quant à la cuisson et t'épatent beaucoup plus que d'autres avec des plats très élaborés et ratés).

Ensuite je pense qu'il faut lire de tout.

Personnellement je dévorais et mon père me filait une pile de bouquins en début de semaine. Dedans il pouvait y avoir Zola, mais aussi un harlequin, Hume, Tolstoï...

En CM2 je lisais Balzac, je crois que cette année-là je les ai tous lus. J'ai du lire Rousseau aussi...

Et quoi, qui suis-je maintenant?

Je n'aime pas faire de mon expérience une généralité mais il aurait sans doute mieux valu développer les disciplines où j'avais des lacunes. La même année le jeu préféré de mes camarades était de me chronométrer quand je faisais une division.

"Apprendre à se connaître et le premier des soins" disait Jean de La Fontaine dans "Le juge arbitre, l'hospitalier et le Solitaire". Je pense que c'est l'œuvre de toute une vie et qu'elle commence dès le plus jeune âge en se confrontant à des expériences multiples et variées, et sans dénigrer les diverses sources de connaissances.

Cet après-midi j'ai papoté de manière imprévue avec un homme barbu et sa femme voilée, j'ai appris sur le Coran, j'ai appris sur leur perception des choses, on a partagé des idées relatives aux derniers évènements. J'ai vraiment passé un bon moment. Apprendre à se laisser le temps, se poser quelque part et voir venir, c'est aussi important qu'une course effrénée vers le savoir qui peut s'avérer vaine si elle n'est pas étayée, non?

Je parlais tout à l'heure d'aller à la rencontre. Ca prend du temps et ça porte aussi l'espoir que l'imprévu vous apportera aussi de quoi nourrir le quotidien. Pourquoi vouloir tout cadrer et orthonormer. Ca peut être tout aussi anxiogène que le manque de cadres et d'objectifs.

merci d'avoir pris le temps de mettre des mots sur ce que je ressens face à des affirmations "orthonormées". :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...