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Agressions de femmes en Allemagne d'ampleur inédite


prof désécol

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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/01/22/31003-20160122ARTFIG00370-islam-radical-cologne-migrants-accepter-de-voir-les-realites-qui-derangent.php

 

Islam radical, Cologne, migrants : accepter de voir les réalités qui dérangent

 

FIGAROVOX/CHRONIQUE - De la progression de l'islam radical dans les territoires perdus de la République aux agressions de Cologne, Alban Ketelbuters revient sur l'actualité brûlante de ces dernières semaines. Il invite à sortir des faux-semblants.

 

Alban Ketelbuters est doctorant en Histoire et civilisations à l'École des hautes études en sciences sociales, et doctorant en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal.

 

 Pour certains, rien n'a changé. Le quotidien suit son cours. Il ne faut pas se laisser distraire par l'actualité. Les nouvelles sont déprimantes, accablantes, terribles, et l'information en continu sape le moral des foules. Les mots sont mâchés et remâchés jusqu'à ce qu'ils soient vidés de leur sens. Les mêmes phrases, du matin au soir, sont assénées à la population. Mais avons-nous seulement pris le temps de nous arrêter? Et de regarder la réalité en face, froidement, avec la distance nécessaire à la réflexion critique? Il est permis d'en douter.

 

 A-t-on réellement pris la peine de regarder la réalité de l'islamisme en face? Dans certaines villes françaises, le voile islamique est devenu majoritaire ou est en voie de l'être. Ce voile, contrairement à ce que quantité de naïfs continuent de penser et d'affirmer ici ou là n'est pas un bout de tissu anodin. En janvier 2015, l'écrivain Mathias Énard, qui a reçu le prix Goncourt pour son roman Boussole, déclarait dans un entretien à Mediapart que «la laïcité a été pensée par et pour les chrétiens, ce qui laisse peu de place à d'autres façons d'être. D'où les crispations françaises sur le voile, ce symbole innocent à propos duquel on en fait des tonnes!». Cosignataire en mars 2015 d'un texte paru dans Le Monde intitulé «Laissons les filles tranquilles», ayant pour objectif l'abrogation de la loi de 2004 prohibant les signes religieux ostentatoires dans les établissements scolaires, Christine Delphy sommait en juillet 2015 les «féministes blanches» de prendre en compte la culture islamique, cette fois-ci dans The Guardian. Plus récemment, William Marx, professeur de littérature comparée à l'université Paris-Ouest-Nanterre-la Défense, écrivait dans les colonnes du Monde au sujet des Français musulmans: «On les a déjà suffisamment stigmatisés par des discours excessifs contre des coutumes anodines, telles le port du foulard». Les exemples de ce type pleuvent.

 

 Certes, le voile n'est que la face émergée de l'iceberg. Et le relativisme va bon train. Peu importe, au fond, que de jeunes françaises soient assignées à résidence identitaire. Les musulmans n'étant perçus que comme les nouveaux Damnés de la Terre, ceux qui viennent à leur rescousse ne les considèrent ni comme des égaux ni comme des semblables. Ils continuent de voir en eux des anciens colonisés et des victimes. Pire, ils les considèrent comme des mineurs. Ce relativisme, en particulier sur le voile, est profondément, et peut-être inconsciemment, misogyne et paternaliste. Comment ne pourrait-on qualifier de sexiste le fait de relativiser ainsi l'étendard le plus prosélyte de l'inégalité des sexes? D'autre part, au nom de quoi la signification du voile pourrait-elle être démultipliée à l'infini? La kippa et le dastar ont une signification. L'étoile jaune et le triangle rose également. Mais le voile pourrait à la fois signifier tout et son contraire. Certains sont même allés jusqu'à le défendre au nom des droits des femmes, ce qui était le plus mauvais coup que l'on pouvait porter au féminisme.

 

Mais la réalité ne s'arrête bien évidemment pas au voile islamique. Ces derniers mois, les Français ont appris qu'il y avait des mosquées salafistes sur le territoire national, que certains imams prêchaient aux enfants la haine de la culture et des mœurs françaises. Ils ont découvert que certains de leurs concitoyens, animés par l'idéologie de l'islam politique, étaient capables de prendre les armes et de commettre des attentats terroristes sur leur propre sol, contre des blasphémateurs, contre des policiers et des juifs, puis contre l'humanité tout entière. Alain Finkielkraut rappelait récemment que Sayyid Qutb, l'un des principaux doctrinaires des Frères musulmans, était devenu islamiste après un séjour aux Etats-Unis, «non parce qu'il aurait subi l'oppression américaine, déclare-t-il, mais parce qu'il a été dégoûté, écœuré par le mode de vie américain, où il ne voyait que pêché, décadence et débauche sexuelle.» Le philosophe cita l'un des extraits de L'islam en crise de Bernard Lewis, rappelant la description faite par Sayyid Qutb des bals auxquels ils assistait: «La salle de bal se transforme en un tourbillon de talons et de cuisses, de bras étreignant des hanches, de lèvres effleurant les poitrines. L'air s'emplit de lubricité». Et l'auteur de La seule exactitude de conclure qu' «on n'en aura pas fini avec cette violence et ce terrorisme tant que l'islam traitera les femmes comme des êtres subalternes, des êtres de seconde zone. La source du problème, ce n'est pas l'oppression de l'islam par l'Occident. C'est l'oppression des femmes en terres d'islam».

 

 Malheureusement, toute une partie de la gauche refuse de faire sienne cette analyse et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Qu'il s'agisse de l'expansion du voile islamique sur le sol français et européen, de l'expansion d'un islam salafiste dans certains territoires, ou même du terrorisme, cette gauche n'a rien à dire et rien à proposer. La faute au capitalisme, disait-elle hier. La faute au capitalisme, dit-elle aujourd'hui. La faute au capitalisme, dira-t-elle demain. Certes, la critique du modèle capitaliste est cruciale pour tout individu se réclamant de la gauche. Il n'en demeure pas moins que le djihadisme ne trouve pas ses causes dans les inégalités sociales. Même les gauchistes les plus sincères ne peuvent adhérer à un discours aussi simpliste. De surcroît, une étude récente de l'Unité de Coordination de la Lutte Anti-Terroriste nous apprend que 67 % des candidats français au djihad sont issus des classes moyennes, et que 17% sont issus des classes supérieures.

 

Qu'attendre alors de cette gauche à l'image de Clémentine Autain, qui déclarait en 2012 «je ne crois pas qu'il y ait aujourd'hui, en France, une menace pour notre République de terrorisme islamique ou d'intégrisme islamique»? Qu'attendre de cette gauche qui, au lendemain des attentats de janvier 2015, pour s'opposer au climat de «guerre sécuritaire», s'affichait main dans la main avec l'Union des organisations islamiques de France, dont le théologien de référence, Youssef Al-Qaradawi, définit l'homosexualité comme «une dépravation de la virilité et un crime contre les droits de la féminité», «le signe du chaos et de la dégradation des mœurs», et s'interroge en ces termes: «Est-ce que l'on tue l'actif ou le passif? Par quel moyen les tuer? Est-ce avec un sabre ou le feu, ou en les jetant du haut d'un mur? Cette sévérité qui semblerait inhumaine n'est qu'un moyen pour épurer la société islamique de ces êtres nocifs qui ne conduisent qu'à la perte de l'humanité». Ces paroles ne résonnent-elles pas cruellement au moment où l'État islamique revendique une trentaine d'exécutions d'homosexuels syriens et irakiens? Ces alliances ne sont pas seulement contre-nature. Elles sont moralement, intellectuellement et politiquement criminelles.

 

D'un autre côté, qu'attendre de cette droite qui a exercé le pouvoir pendant une décennie, qui était supposée nettoyer nos cités au karcher et ramener un peu d'ordre, celle-là même qui osait déclarer que «l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur», qui a longtemps prêché en faveur d'une «laïcité positive» et fait de l'une des pires théocraties du monde, l'Arabie saoudite, un interlocuteur privilégié?

 

Qu'attendre également des féministes au regard des agressions commises en Allemagne et en Suède? Ce qui s'est passé à Cologne le soir du Nouvel An est insupportable. Mais cette indignation, aussi sincère soit-elle, est un peu embarrassante. En France, près de deux cents femmes sont violées chaque jour, plus d'un million et demi de femmes sont victimes de violences conjugales, à peu près autant subissent le harcèlement sexuel dans l'espace public et une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Tout cela, disons-le, dans l'indifférence la plus totale. L'indignation de circonstance, qui s'exprime uniquement quand les agressions sexuelles sont commises par des foules arabes, a de quoi interpeller. A contrario, le silence assourdissant d'une majorité de féministes et, plus largement, de tous ceux qui n'ont que le mot «domination» à la bouche est inqualifiable. En 2011, quand un homme blanc, riche et puissant était accusé d'avoir agressé sexuellement une femme noire et pauvre, tout le monde était dans la rue. Cinq ans plus tard, quand des réfugiés et des demandeurs d'asile s'en prennent à des allemandes la nuit de la Saint Sylvestre, le silence s'impose au nom de la lutte contre le pêché capital contemporain: l'amalgame.

 

Comme le déclarait Alain Finkielkraut sur les ondes de RCJ: «On sait aujourd'hui que beaucoup d'agresseurs sont des réfugiés, des demandeurs d'asile, à Cologne et dans plusieurs villes allemandes. Puisque les agresseurs sont des réfugiés, tous les réfugiés sont des agresseurs de femmes, c'est le syllogisme raciste par excellence [...] Il faut prendre acte de ce qui arrive, parce que cette violence a à voir avec la situation faite aux femmes dans le monde arabo-musulman. Dans le monde musulman, s'entretient la haine du désir et de celles qui le provoquent. Le voile, comme l'a dit Fethi Benslama, occulte les signes de séduction maléfiques dont le corps féminin est porteur. Il faut aider les musulmans à se défaire de cette oppression».

 

C'est cette réalité que nous devrions prendre le temps de regarder en face, sans passion. Ce n'est certainement pas en laissant à l'extrême droite le monopole des réalités qui dérangent que nous sortirons de l'impasse et de la violence dans laquelle la société française s'est installée.

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Une analyse selon un angle nouveau, par Kamel DAOUD, l'écrivain algérien, dans le Monde (à lire):

"Cologne, lieu de fantasmes"

Sa conclusion:

 

Retour à la question de fond : Cologne est-il le signe qu’il faut fermer les portes ou fermer les yeux ? Ni l’une ni l’autre solution. Fermer les portes conduira, un jour ou l’autre, à tirer par les fenêtres, et cela est un crime contre l’humanité.

Mais fermer les yeux sur le long travail d’accueil et d’aide, et ce que cela signifie comme travail sur soi et sur les autres, est aussi un angélisme qui va tuer. Les réfugiés et les immigrés ne sont pas réductibles à la minorité d’une délinquance, mais cela pose le problème des « valeurs » à partager, à imposer, à défendre et à faire comprendre. Cela pose le problème de la responsabilité après l’accueil et qu’il faut assumer.

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/31/cologne-lieu-de-fantasmes_4856694_3232.html

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http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/13896254

 

20 minutes - Un attentat a été déjoué à Berlin - Monde

www.20minutes.ch, 20 Minutes, 20 Min, www.20min.ch

 

La police allemande a annoncé jeudi trois arrestations lors d'une opération d'envergure visant des Algériens, dont certains vivaient dans des centres de réfugiés, soupçonnés de préparer un attentat à Berlin en lien avec l'organisation Etat islamique.

 

 Un couple d'Algériens, vivant dans un centre de réfugiés à Attendorn (ouest, 80 km de Cologne) a été arrêté sur la base de mandats d'arrêt de leur pays d'origine car ils sont suspectés d'appartenir à l'EI, selon le parquet berlinois. L'époux aurait été formé aux armes en Syrie.

 

Un autre Algérien, arrêté à Berlin, est accusé d'avoir confectionné de faux papiers. Deux autres suspects, également originaires d'Algérie, ont été laissés en liberté.

«Il est reproché aux suspects d'avoir potentiellement préparé une attaque à Berlin», a indiqué à l'AFP Martin Steltner du parquet berlinois.

 

Un porte-parole de la police berlinoise a indiqué à l'AFP que les téléphones et d'autres indices, saisis lors de perquisitions à Berlin, en Rhénanie du Nord-Westphalie et en Basse-Saxe, étaient analysés pour déterminer «si (un attentat) était prévu et quelles étaient les cibles».

 

Selon l'agence DPA, l'un des Algériens aurait eu des contacts avec la mouvance islamiste belge et s'est rendu au moins une fois ces dernières semaines dans le quartier de Molenbeek, à Bruxelles, d'où sont originaires des auteurs des attentats du 13 novembre à Paris.

 

«Ca fait partie des choses que nous vérifions», a dit à l'AFP un porte-parole de la police berlinoise.

 

Plus tôt, la police avait indiqué que le groupe d'Algériens était soupçonné de préparer «un acte grave menaçant la sécurité de l'Etat». Ni armes ni explosifs n'ont été retrouvés lors des perquisitions qui ont mobilisé au total 450 policiers.

 

Outre le foyer d'Attendorn, un autre centre d'accueil de demandeurs d'asile a été perquisitionné à Hanovre (nord).

 

Ces opérations policières interviennent alors qu'ont démarré en fin de matinée les festivités du carnaval dans une grande partie de l'ouest de l'Allemagne, notamment à Cologne, réunissant des dizaines de milliers de personnes.

 

Des mesures de sécurité renforcées ont été déployées dans la région de crainte d'attentats ou de répétition des agressions de masse, notamment sexuelles, enregistrées à Cologne la nuit du Nouvel An. Ces violences avaient été attribuées pour une large part à des ressortissants de pays d'Afrique du Nord.

 

Selon des médias allemands, le principal suspect dans l'opération de jeudi, un homme de 35 ans, est arrivé en Allemagne à l'automne, en empruntant la route des Balkans comme des centaines de milliers de migrants. Il avait été enregistré à son arrivée en Bavière.

 

La police berlinoise a aussi indiqué que certains suspects avaient tenté de se faire passer pour des Syriens. Ceux-ci sont presque sûrs d'obtenir un statut de protection en Allemagne contrairement aux Algériens. [...]

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http://www.lepoint.fr/chroniques/michel-onfray-houellebecq-a-raison-03-02-2016-2015101_2.php

 

Michel Onfray : "Houellebecq a raison"

 

À la veille de la parution de son livre "Penser l'islam" en Italie, le philosophe a accordé un entretien au "Corriere della Sera". Extraits en avant-première.

 

[...] "Je trouve sidérant que notre élite journalistique et mondaine, intellectuelle et parisienne, si prompte à traiter de sexiste quiconque refuse d'écrire professeure ou auteure, n'ait rien à dire au viol de centaines de femmes par des hordes d'émigrés ou d'immigrants, comme on ne dit plus, car le politiquement correct impose migrants", répond-il alors que le journaliste lui demande quelle a été sa réaction aux agressions sexuelles du 31 décembre, à Cologne. "La France a renoncé à l'intelligence et à la raison, à la lucidité et à l'esprit critique. Houellebecq a raison : nous vivons déjà sous le régime de la soumission." [...]

 

Interrogé sur la faiblesse actuelle d'une civilisation occidentale "à bout de force" face à un islam qui progresse en Europe, Michel Onfray répond : "Notre civilisation judéo-chrétienne est épuisée, morte. Après deux mille ans d'existence, elle se complaît dans le nihilisme et la destruction, la pulsion de mort et la haine de soi. Elle ne crée plus rien et ne vit que de ressentiment et de rancoeur. L'islam manifeste ce que Nietzsche appelle une grande santé : il dispose de jeunes soldats prêts à mourir pour lui. Quel occidental est prêt à mourir pour les valeurs de notre civilisation : le supermarché et la vente en ligne, le consumérisme trivial et le narcissisme égotiste, l'hédonisme trivial et la trottinette pour adultes ?"

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  • 2 semaines plus tard...

Cet article avait fait du bruit (une version avait été publiée par le New York Times):

 

Une analyse selon un angle nouveau, par Kamel DAOUD, l'écrivain algérien, dans le Monde (à lire):

"Cologne, lieu de fantasmes"

Sa conclusion:

 

Retour à la question de fond : Cologne est-il le signe qu’il faut fermer les portes ou fermer les yeux ? Ni l’une ni l’autre solution. Fermer les portes conduira, un jour ou l’autre, à tirer par les fenêtres, et cela est un crime contre l’humanité.

Mais fermer les yeux sur le long travail d’accueil et d’aide, et ce que cela signifie comme travail sur soi et sur les autres, est aussi un angélisme qui va tuer. Les réfugiés et les immigrés ne sont pas réductibles à la minorité d’une délinquance, mais cela pose le problème des « valeurs » à partager, à imposer, à défendre et à faire comprendre. Cela pose le problème de la responsabilité après l’accueil et qu’il faut assumer.

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/31/cologne-lieu-de-fantasmes_4856694_3232.html

 

Réaction "contre" publiée par un collectif dans le Monde:

"Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés »"

http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/11/les-fantasmes-de-kamel-daoud_4863096_3232.html

 

 

Bel article de soutien à K DAOUD sur ce blog:

"La Dangereuse Guerre du Silence Faite à Kamel Daoud Sur La Terre de La Liberté d’Expression"

https://journaldunebougnouleeclairee.wordpress.com/2016/02/13/la-dangereuse-guerre-du-silence-faite-a-kamel-daoud-sur-la-terre-de-la-liberte-dexpression/

 

 

Ce qui est passionnant dans cette affaire, ce sont les réactions totalement divergentes à des faits pourtant bien décrits et bien connus. Il n'y a plus de pensée commune, qu'on puisse dire cohérente, logique, raisonnée, ... et qu'on puisse partager. Chaque communauté idéologique suit son propre chemin en empaquetant les faits dans son propre délire. Ça me rappelle ce philosophe qui disait que les gens "n'ont pas" une idéologie, mais au contraire que c'est l'idéologie qui les possède, que les gens sont "possédés" par leur idéologie.

Et le "vivre-ensemble", dans tout ça, on le définit comment ?

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Dans une interview, le procureur de Cologne révèle que sur les 58 suspects, seuls trois sont originaires d’un pays en guerre.

Début janvier, des sources anonymes de la police allemande affirmaient que la plupart des agresseurs de la nuit de la Saint-Sylvestre étaient des réfugiés syriens. Puis, les autorités tempéraient ces propos en indiquant que les suspects étaient « presque exclusivement d'origine immigrée ».

 
 
 

Après avoir interrogé près de 300 personne et visionné 590 heures de vidéos, le procureur de Cologne, Ulrich Bremer, révèle dans une interview à Die Welt que sur 58 agresseurs, 55 n’étaient pas des réfugiés. Les trois restant, eux, sont effectivement originaires de pays en guerre (Syrie et l’Irak) et étaient en Allemagne depuis peu de temps.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021695551065-cologne-55-des-58-agresseurs-netaient-pas-des-refugies-1200013.php?cfwk3Qub3QhZWUqT.99

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Dans une interview, le procureur de Cologne révèle que sur les 58 suspects, seuls trois sont originaires d’un pays en guerre.

Début janvier, des sources anonymes de la police allemande affirmaient que la plupart des agresseurs de la nuit de la Saint-Sylvestre étaient des réfugiés syriens. Puis, les autorités tempéraient ces propos en indiquant que les suspects étaient « presque exclusivement d'origine immigrée ».

 

 

Quelques précisions ici :

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160212.OBS4593/agressions-a-cologne-les-auteurs-n-etaient-pas-des-refugies.html

 

 

[...] De nombreux migrants économiques originaires des pays du Maghreb ayant profité de l'ouverture exceptionnelle des frontières allemandes seraient à l'origine des violences.

 

Selon le procureur de Cologne, Ulrich Bremer, 25 suspects sont Algériens. Les autorités ont également répertorié 21 Marocains, trois Tunisiens, trois Allemands, deux Syriens, un Irakien, un Libyen, un Iranien, et un Monténégrin. Parmi eux figurent plusieurs mineurs.

 

Parfaitement consciente de l'attractivité du pays, l'administration allemande a récemment placé l'Algérie, le Maroc et la Tunisie sur la liste des "pays sûrs". En agissant ainsi l'Allemagne souhaite accélérer l'examen des demandes d'asiles émanant des pays du Maghreb afin d'en favoriser les expulsions. 

 

 En juin dernier, seuls 847 Algériens et 368 Marocains avaient déposé une demande d'asile. Six mois plus tard, ils étaient respectivement 2.296 et 2.896. Avec les accusations du réveillon, l'objectif réduire cet afflux est donc une priorité pour le gouvernement d'Angela Merkel.

 

Depuis le 1er janvier, les autorités ont recensé plus de 1.100 victimes.

 

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Je continue ma série sur Kamel DAOUD et les réactions à son article du Monde:

 

 

Une défense de Kamel DAOUD par Fawzia ZOUARIi ici:

http://www.jeuneafrique.com/mag/304007/societe/polemique-kamel-daoud-a-raison/

"Polémique : pourquoi Kamel Daoud a raison"

Conclusion:

 

Kamel Daoud dérange le confortable angélisme sur l’islam et les musulmans. S’il paraît « essentialiste » aux yeux de certains, il est « essentiel » pour nos sociétés prises au piège du conservatisme et de la bigoterie. Et il ne déteste pas sa culture ni ne souffre d’un déni d’identité, comme l’imaginent ses détracteurs. Non. Il s’inscrit dans une autre lignée de musulmans : celle des écrivains rebelles et des penseurs du doute qui travaillent à desserrer l’étau du dogme et à faire naître l’individu musulman. Celle que nos signataires du Monde viennent d’acculer au silence. Voilà comment on fait de l’islamisme comme Monsieur Jourdain de la prose…

 

Et un article de Marianne:

http://www.marianne.net/fawzia-zouari-kamel-daoud-derange-confortable-angelisme-islam-100240551.html

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"Au nom de Kamel Daoud"

 

La romancière franco-tunisienne Fawzia Zouari prend la défense de l’écrivain algérien Kamel Daoud, et appelle de ses vœux un nouveau discours à gauche affranchi de la peur de l’accusation d’islamophobie. Un discours qui conçoit le fait que les musulmans, comme les chrétiens, puissent aimer ou ne pas aimer leur monde, adhérer ou non à leur religion.

http://www.liberation.fr/debats/2016/02/28/au-nom-de-kamel-daoud_1436364

 

 

 

"Kamel Daoud est victime d'une fatwa laïque" de la gauche, dénonce Fawzia Zouari

 

Après avoir une première fois défendu Kamel Daoud dans "Jeune Afrique" puis dans les colonnes de "Libération", la romancière et journaliste franco-tunisienne Fawzia Zouari était ce mardi 1er mars sur France Inter, où elle a souligné que les attaques d'une certaine gauche contre l'écrivain algérien convergent avec celles qu'il essuie de la part… des islamistes.

http://www.marianne.net/kamel-daoud-est-victime-fatwa-laique-gauche-denonce-fawzia-zouari-100240693.html

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"Kamel Daoud ou la défaite du débat"

 

 

« Nous vivons une époque de sommations. Si on n’est pas d’un côté, on est de l’autre », dénonce Daoud. Cela nous rappelle les mésaventures d’Hugues Lagrange. En 2010, dans son livre Le Déni des cultures (Seuil), le sociologue disait que le mal d’intégration des jeunes des cités n’était pas seulement lié à des raisons économiques (logement, chômage, revenus) mais culturelles (famille, religion, valeurs).

« Une cabale du politiquement correct »

L’affaire Daoud ? « Nos similitudes sont fortes, réagit Hugues Lagrange, que nous avons joint en Inde, où il étudie la cellule familiale. J’ai été, comme lui, victime d’une cabale du politiquement correct. » Il explique : « La majorité des sociologues considèrent les gens étudiés comme des victimes d’un système économique. Ils font une sociologie des états sociaux, dans un climat dominant/dominé. Ils n’ont pas tort mais sont hémiplégiques au sens où ils ignorent la moitié du problème. Je défends aussi, dans la lignée d’Alain Touraine, une sociologie des sujets, où chacun est construit par sa culture, tout en étant acteur de son histoire. Cela suppose que l’on puisse critiquer les autres cultures. Comment, par exemple, ne pas voir avec Daoud que la religion a fait disparaître la mixité de l’espace public du monde arabe et que cela pose problème quand l’homme arabe se retrouve dans un espace public mixte européen ? Ce discours de vérité est très difficile à imposer au motif qu’il ferait le jeu des populismes. »

Difficile à imposer, ajoute la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas (Télérama, 3 février), parce que la gauche, figée dans sa culpabilité coloniale, opère « une scandaleuse hiérarchie des droits, où ceux des femmes sont placés au bas de l’échelle, après les droits des minorités, les droits religieux ou culturels ».

Hugues Lagrange a cette formule : « Le contrôle de soi s’apprend, il n’est pas naturel. » Formule qui résonne avec celle de Daoud, quand il affirme, à propos des migrants, qu’il faut « offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer ». Autrement dit, éduquer. Scandaleux, rétorquent nos sociologues, car c’est une façon d’installer une guerre des civilisations et d’imposer nos valeurs, « à commencer par le respect des femmes ». On ne voit pas en quoi demander à ce que la femme soit respectée est scandaleux. Qui plus est, le droit des femmes n’est pas une valeur de l’Occident mais un droit universel.

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/26/kamel-daoud-ou-la-defaite-du-debat_4872564_3232.html

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