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Agressions de femmes en Allemagne d'ampleur inédite


prof désécol

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Sinon, je viens de lire l'article sur l'explosion du vote FN chez les policiers. J'adore la police républicaine, cela me fait mal quand elle est malmenée par des voyous ou des terroristes. En ce moment elle bénéficie d'un large courant de sympathie, même chez le chanteur Renaud, qui ne ne veut plus les buter mais simplement les embrasser. Peut-être Joey Starr changera d'avis lui aussi ? Tant mieux, sans police on vivrait sous la loi du plus fort.

Comment, tu n'es pas au courant ? Lui a carrément choisi de changer de carrière et de revêtir l'uniforme.

Joey%20Starr.jpg

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Et pendant ce temps-là, haros sur le féminisme, un combat d'arrière-garde venu tout droit des Etats-Unis..... Car, au fond, on en revient toujours à la même chose : la dignité des femmes et le machisme ordinaire, à des degrés bien entendu différents selon les individus.....

http://www.huffingtonpost.fr/muriel-douru/le-feminisme-mais-pour-quoi-faire_b_5633338.html

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Ce qui est aussi très désolant c'est l'omerta de la presse française. Les journaux allemands et surtout anglais ne se gênent pas pour énoncer les faits. En tout cas en ce qui concerne cet évènement.

Des centaines d'hommes en cause, et les victimes décrivent clairement les agresseurs. 379 plaintes. Même méthode d'agression que par exemple sur la place Tahir au Caire.

Le FN ne ferait-il pas moins de ravages dans les consciences si le politiquement correct n'était pas aussi dévastateur ?

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je suis stupéfaite de ce "phénomène" que je ne comprends pas :fear:

et certains commentaires dérivent... pour l'instant (je crois) on n'a pas de certitudes donc indignons-nous des ACTES et nous verrons pour les ACCUSES ensuite...

On a pu lire plusieurs fois ce type de remarques depuis l'ouverture de ce sujet.

Je pose la question : que valent donc alors les témoignages apparemment concordants de toutes ces femmes ? Rien ?

Pour parler crûment : des hommes ont déchiré leurs vêtements, massé leur poitrine, touché leurs parties génitales, les ont parfois traînées par terre.

Et elles n'auraient pas bien vu le visage de leurs agresseurs, entendu leur voix vociférant des insultes ?

Pourquoi ne pas aller directement leur dire qu'elles se trompent peut-être, déforment sûrement, exagèrent sans doute ?

Elles ont inventé bien sûr,il faisait noir...

:fear:

Agaçant oui cette suspicion à l'égard des victimes . Ca me rappelle mon frère qui a été menacé de mort par des petits trafiquants de drogue du kebab d'en face. Ils se garaient devant chez lui et mon frère ne pouvait plus rentrer chez lui. Mon frère leur a demandé de s'en aller . Réponse :on va cramer ta baraque et égorger tes enfants. Sympa. Au commissariat on lui a dit que c'était juste des petits dealers rien de grave il ne faut pas faire le "cow boy". Ils n'ont pas voulu lui prendre sa plainte jusqu'à ce qu'il menace de contacter le procureur. On se sent protégé en tant que victimes... Avec des attitudes pareilles il y a forcément des gens qui vont se diriger vers le tout sécuritaire .

je tiens à dire que je ne remettais absolument pas en cause les témoignages des victimes, loin de moi cette idée.

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Bel article sur le blog de l'avocate Yael Mellul (à lire en entier):

Silence, on viole.

Alors que nous savons désormais que les femmes réfugiées sont massivement victimes de viols et de violences sexuelles dans l’indifférence la plus totale (Note 2), alors que lorsque nous le dénonçons, certaines ONG nous répondent que ce n’est pas « le problème » (Note 3) nous posons la question: par quel miracle ces violeurs sont-ils devenus non seulement aux yeux de la société mais aussi des associations progressistes des intouchables ?

Depuis une semaine, alors que nous dénonçons ces violences, on nous demande à gauche de nous taire, ou de « rester prudentes » afin de ne pas « faire le jeu ». Même réaction que les pouvoirs publics : déni et minimisation. Par ce fait ces victimes comme toutes les victimes du monde entier se voient à nouveau dire qu’elles ne sont pas les bonnes victimes, que leurs agresseurs ont des circonstances atténuantes, qu’elles doivent prendre sur elles. Que n’aurait-on pas entendu si ces femmes avaient été violées par des groupes de skin-heads !
Ce « deux poids deux mesures » dans les dénonciations est proprement insupportable et parfaitement indigne. Notre vocation en tant que féministes et progressistes est d’être aux côtés de toutes les femmes victimes de violence masculine, d’où qu’elle vienne, même des hommes que nous sommes censés défendre.

Oui nous savons que ces agressions sont « récupérées ». Mais les femmes réfugiées comme européennes n’ont pas à subir des viols dans notre indifférence parce que nous avons peur de passer pour racistes auprès de gens qui le sont déjà. La peste brune prospère dans nos silences… Ce qui fait le jeu de l’extrême-droite c’est le déni et le mensonge, ce qui soulève l’indignation et la méfiance des peuples c’est le refus de dire la vérité, c’est de faire taire les victimes et de minimiser l’horreur qu’elles ont subie, voilà ce qui fait le jeu des extrêmes… En nous taisant ou en relativisant nous donnons à l’extrême droite la possibilité de faire croire à son mensonge qu’elle serait la seule à se préoccuper de la sécurité et de l’intégrité des femmes.

Enfin, à propos de ces interminables procès d’intentions qui nous ont été faits ces derniers jours nous répondons que ce qui s’est passé à Cologne et ailleurs, c’est que encore et toujours les victimes se voient dire qu’elles ne sont pas les victimes et que leurs agresseurs ne sont pas les coupables, on nous dit encore et toujours que si on écoute et on laisse parler les femmes, on va faire le « jeu » d’un nouvel agenda : quand nous dénonçons Cantat, nous ferions le jeu de la droite, quand nous dénonçons Tron, nous ferions le jeu de la gauche, quand nous dénonçons DSK, nous ferions le jeu des antisémites, quand nous dénonçons les violences d’hommes racisés, nous ferions le jeu de l’extrême-droite…

Ce qui est certain c’est que les femmes sont éternellement les pions de ce jeu des hommes, ce qui est sûr c’est que cette nuit-là à Cologne et ailleurs des femmes ont été violentées, meurtries et saccagées et que la seule chose qui puisse émouvoir ou compter, c’est le « jeu » des uns et des autres.

Ce qui s’est passé à Cologne et ailleurs c’est que encore et toujours des victimes ont été mal traitées, silenciées et enjointes de se taire parce que les intérêts des uns sont prioritaires sur ceux des autres.

http://yaelmellul.livehost.fr/2016/01/11/silence-on-viole/

A retenir: les événements de Cologne et leurs conséquences, c'est aussi une confrontation entre des blocs politiques aux idéologies divergentes.

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Bel article sur le blog de l'avocate Yael Mellul (à lire en entier):

Silence, on viole.

http://yaelmellul.livehost.fr/2016/01/11/silence-on-viole/

Merci beaucoup pour cet article, Lecavalier. Sur ce forum aussi, le déni est massif, "pour ne pas faire le jeu"...

Le problème, ce sont les actes commis

Ce sont les actes qu'il faut condamner

pour l'instant (je crois) on n'a pas de certitudes donc indignons-nous des ACTES et nous verrons pour les ACCUSES ensuite

La liste qui a été faite des agressions et viols ce soir-là par des migrants (semble-t-il) peut signifier quelque chose. Ou pas.

On pourrait espérer qu'on soit donc un peu plus sensibles aux accusations sans preuves, au mécanisme du bouc émissaire

Par contre aucun rapprochement ne peut être fait avec les migrants.La désignation d'un groupe d'individus de par leur origine comme des barbares assoiffés de sexe est dangereuse

Modifié par prof désécol
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Je n'ai pas lu de déni ici j'ai lu que ces actes étaient graves quel que soit l'agresseur, qu'il n'y a pas de degré de gravité en fonction de l'origine de l'agresseur, que dans tous les cas c'est grave.

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Je n'ai pas lu de déni ici j'ai lu que ces actes étaient graves quel que soit l'agresseur, qu'il n'y a pas de degré de gravité en fonction de l'origine de l'agresseur, que dans tous les cas c'est grave.

Ce qui en pratique a conduit à occulter cette origine pendant plusieurs pages et permettait de rester "prudents" au sens que l'article dénonce...

Modifié par prof désécol
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Je n'ai pas lu de déni ici j'ai lu que ces actes étaient graves quel que soit l'agresseur, qu'il n'y a pas de degré de gravité en fonction de l'origine de l'agresseur, que dans tous les cas c'est grave.

Ce qui permet de taire cette origine en assénant des vérités générales...

Et ?

Peut-être bien que oui, dans ce cas précis, de ce réveillon à Cologne, il s'agit de migrants d'origine nord-africaine. Et après ?

Il est toujours plus facile de systématiquement pointer du doigt le même type de population et de fermer les yeux sur les origines sociales, ethniques, culturelles etc des agresseurs en général. Dans la vraie vie de tous les jours, il n'y a pas que les africains et/ou musulmans qui violent et agressent. Sauf que les autres, on ne les montre pas (à part les Dutroux et affiliés).

Les agresseurs de tous poils ont encore de beaux jours devant eux...

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Peut-être bien que oui, dans ce cas précis, de ce réveillon à Cologne, il s'agit de migrants d'origine nord-africaine. Et après ?

Eh bien, d'abord, en le disant clairement plutôt qu'en dénonçant des agresseurs de manière générale , on prend en compte le témoignage des victimes de Cologne dans son intégralité, plutôt que de le tronquer.

Ensuite, cela pourrait permettre d'envisager des mesures concrètes sur la manière d'éviter que ces violences ayant eu lieu dans des circonstances particulières ne puissent se reproduire. Ce serait déjà pas mal, quand bien même ça ne changerait rien au sort de bien d'autres victimes.

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