Aller au contenu

L'effondrement en cours


lecavalier

Messages recommandés

il y a une heure, Lady Oscar a dit :

et quand on voit les accords commerciaux annoncés hier avec le Brésil qui va nous apporter sur des gros cargos bien polluants ce dont on n'a pas besoin et en plus chimique (OGM, clonage, pesticides...), ça va casser les prix et mettre encore plus en difficulté les producteurs locaux.

Tout ça pour leur envoyer nos voitures encore sur des gros cargos...

Je pense que nous allons devoir radicaliser les actions contre ces incapables corrompus. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, Lady Oscar a dit :

et quand on voit les accords commerciaux annoncés hier avec le Brésil qui va nous apporter sur des gros cargos bien polluants ce dont on n'a pas besoin et en plus chimique (OGM, clonage, pesticides...), ça va casser les prix et mettre encore plus en difficulté les producteurs locaux.

Tout ça pour leur envoyer nos voitures encore sur des gros cargos...

Voilà, de la bonne viande rouge du Brésil ...

J'allais poster cette info ... Et le mec du RN tout à l'heure sur France Inter - S Chenu - qui quand on lui demande de donner un exemple de " terrorisme intellectuel " de gauche répond " Greta Thunberg " 🤐 ... Bref, c'est moi ou on est super mal barrés ?????

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, nonau a dit :

Je pense que nous allons devoir radicaliser les actions contre ces incapables corrompus. 

Insupportable de voir Macron jouer les écolos du mois d'un côté et de l'autre se féliciter de l'accord Europe - Mercosur ..

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, nonau a dit :

Je pense que nous allons devoir radicaliser les actions contre ces incapables corrompus. 

Se radicaliser OK mais il va falloir prendre des vitamines, parce que les flics en face ils ne vont pas nous faire de cadeaux !!! Regarde à Nantes, ils ont chargé des gamins, 12 sont tombés à l'eau et il y en a toujours un qu'on n'a pas retrouvé ... S'il est effectivement tombé dans a Loire alors ça veut dire qu'ils ont tué un jeune de 24 ans, pour une histoire de 30 minutes de musique en trop ... Et quid de tout ce qui ressort maintenant que les GJ c'est terminé ??? Combien d'éborgnés, de blessés graves, de gens matraqués ( l'affaire du Burger King ... à vomir ( l'affaire, pas les burgers ... quoique ... ) ... Les encravatés viennent pleurnicher qu'il y a des black blocks mais ils leur donnent raison tous les jours !!!

  • J'aime 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 30/06/2019 à 09:15, Lady Oscar a dit :

et quand on voit les accords commerciaux annoncés hier avec le Brésil qui va nous apporter sur des gros cargos bien polluants ce dont on n'a pas besoin et en plus chimique (OGM, clonage, pesticides...), ça va casser les prix et mettre encore plus en difficulté les producteurs locaux.

Tout ça pour leur envoyer nos voitures encore sur des gros cargos...

Exact !

Et tous les bien pensants de gauche à qui on a fait peur pendant la campagne des présidentielles, parce que la LFI avait dans son programme un projet de coopération avec l'ALBA, ils en pensent quoi de l'accord avec le Mercosur ?

...

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

Les vignes brûlées dans le Sud ne sont pas une calamité agricole

Ce qui s’est produit dans les vignes du Gard et de l’Hérault vendredi 29 juin, est d’une tout autre nature, d’un tout ordre, ou plus exactement d’un tout autre désordre.

...

À 18 heures, Laurent, mon voisin de vignes avec qui je fais de l’entraide, m’appelle: 

- Là-haut à Pioch Long, les syrah sont brûlées.
- Comment ça brûlées? 
- Oui, brûlées, les feuilles, les raisins, comme si on les avait passé au chalumeau.

J’ai pris ma voiture, et je suis allée dans les vignes. Quand j’ai vu à La Carbonelle, les grenaches, feuilles et grappes brûlées, grillées, par zones, sur la pente du coteau exposée sud-ouest, je n’ai pas pensé à la perte de la récolte. J’ai vu que certaines étaient mortes, que d’autres ne survivraient pas. Il faisait encore très très chaud et j’ai été parcourue de frissons. La pensée m’a traversée que c’était là l’annonce de la fin de l’ère climatique que nous connaissons, la manifestation de la limite de l’hospitalité de la terre. Puis je suis passée sur le plateau de Saint-Christol, là où depuis le XIIe siècle, l’homme a planté des vignes pour qu’elles bénéficient pleinement des bienfaits du soleil et du vent. Et là, à droite, à gauche, j’ai vu des parcelles de vignes brûlées, grillées dans leur quasi totalité.

...

Ce qui s’est produit ce vendredi 29 juin dans les vignes du Midi, est un avertissement, un carton rouge. Ce n’est pas seulement les conséquences d’un phénomène caniculaire isolé doublé d’un vent brûlant, mais la résultante de trois années successives de stress hydrique causé par des chaleurs intenses et de longues périodes de sécheresse qui, année après année, comme nous prenons chaque année des rides, ont affaibli les vignes, touchant ce vendredi 29 juin, celles qui étaient plantées dans ce qui était jusqu’alors considéré comme les meilleurs terroirs. C’est aussi la résultante d’un demi-siècle de pratiques anagronomiques. 

La Carbonelle est plantée de vignes depuis 1578. C’est un mamelon en forme de parallélogramme bien exposé au vent et soleil. Ce qui s’est passé le 29 juin, dit que l’ordre des choses s’est littéralement inversé. Le vent et soleil ne sont plus des alliés de l’homme. La solution de l’irrigation est la prolongation d’un défi prométhéen. On se souviendra qu’il lui arrive quelques bricoles à Prométhée. Cela dit aussi que le changement va plus vite que la science agronomique et ses recherches appliquées, cela nous précipite dans un inconnu. Il nous faut radicalement changer notre rapport à la terre, ne plus nous en considérer comme des maîtres, mais des hôtes, que l’on soit paysan ou citadin. 

...

Ceux qui voudraient circonscrire le phénomène à la viticulture se dupent aussi. La vigne nous accompagne, sur notre territoire, depuis plus de deux millénaires, et l’homme depuis plus de 6000 ans. Sa culture est tout à la fois un pilier et un symbole de notre civilisation. Si la vigne n’a plus sa place dans le Midi, l’homme ne l’aura pas davantage car le soleil et le vent seront brûlure sur sa peau. 

...

Ce que les vignes disent, c’est que notre civilisation elle-même est menacée. 
Les abeilles l’ont aussi dit, avant la vigne. Mais nous ne les avons pas entendues.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-vignes-brulees-dans-le-sud-ne-sont-pas-une-calamite-agricole_fr_5d19d579e4b082e5536c3614

Témoignage d'une vigneronne.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Mais nous ne les avons pas entendues. " Je dirais plutôt "ils" ne l'ont pas entendu, les gens censés gouverner, prévoir dans un souci d'humanité et d'intérêt général. Mais ces caricatures d'hommes d'état sont tout l'inverse et ce sont eux les vrais responsables car ils font sciemment les mauvais choix!

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

Des points d’eau ont été effacés des cartes IGN pour ne pas avoir à les protéger des pesticides

Des sources intermittentes ou petits ruisseaux, autour desquels il est interdit d’épandre des pesticides, ont été gommés à la faveur d’une révision du réseau hydrographique.

Redoutable pour la vie aquatique, dommageable pour la santé des humains et les coûts des unités de production d’eau potable, la contamination généralisée des cours d’eau par les pesticides est aussi embarrassante vis-à-vis de l’Union européenne. La France s’est en effet engagée à restaurer le bon état de ses ressources hydriques. Or non seulement le recours aux produits phytosanitaires ne baisse pas (sauf dans les parcs et jardins), mais il augmente (+ 12 % encore en 2017), essentiellement dans l’agriculture.

Un rapport sur la protection des points d’eau, commandé par le gouvernement en septembre 2018, publié sur le site du Conseil général de l’environnement et du développement durable le 1er juillet, lève une partie du voile sur les mécanismes qui conduisent à cette absence de progrès. Un nouveau moyen de réduire les superficies sans pesticides est en effet récemment apparu : recenser officiellement moins de points ou de cours d’eau.

Depuis 2005, en effet, rivières et ruisseaux sont protégés des pollutions diffuses par une zone d’au moins cinq mètres enherbée ou plantée de haies, exempte de tout pesticide. Actuellement, les autorisations de près de 500 produits exigent une bande sans épandage plus large (de 10, 50, 100 mètres ou plus). Mais les règles sont loin d’être respectées. De plus, à l’occasion d’une mise à jour du réseau hydrographique menée depuis 2015 sous la houlette des préfets, des sources intermittentes, des cours d’eau – même dotés d’un nom –, des rus de fond de parcelle ont été gommés ou requalifiés en fossés – qui eux ne nécessitent qu’une protection d’un mètre, voire de 30 centimètres par endroits.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/06/comment-des-points-d-eau-proteges-des-pesticides-ont-disparu-des-cartes-ign_5485995_3244.html

Changer le nom, de ruisseau en fossé, c'est changer la réalité... ?

"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" Albert Camus

Citation

Des milliers de cours d’eau sont rayés de la carte de France, et s’ouvrent aux pesticides

En l’absence d’un cadre juridique clair, de nombreux cours d’eau sont déclassés sous l’influence de la FNSEA, qui cherche à contourner la loi sur l’eau. Des milliers de ruisseaux sont ainsi en train d’être purement et simplement rayés de la carte de France.

https://reporterre.net/Des-milliers-de-cours-d-eau-sont-rayes-de-la-carte-de-France-et-s-ouvrent-aux

 

Modifié par lecavalier
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 03/07/2019 à 10:04, nonau a dit :

Comment des pesticides interdits en Europe se retrouvent dans nos jus, notre café et nos assiettes via le Brésil

https://www.bastamag.net/Soja-OGM-cafe-orange-pesticides-deforestation-Bresil-Europe-Mercosur-traite-libre-echange

Citation

« On ne va pas s’attaquer au défi climatique en refusant de faire du commerce »

Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée du commerce, défend l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, signé le 28 juin.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/04/cecilia-malmstrom-on-ne-va-pas-s-attaquer-au-defi-climatique-en-refusant-de-faire-du-commerce_5485307_3234.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 28/02/2019 à 15:36, prof désécol a dit :

Une idée qui pourrait se développer durablement ?

https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-par-guillaume-erner-du-jeudi-28-fevrier-2019

Citation

Peut-on encore avoir des enfants ?

Guillaume Erner
 

C’est un discours que l’on entend de plus en plus, hier je l’ai rencontré à trois reprises, jusqu’à croiser un auteur qui propose un permis à enfant — je crois bien d’ailleurs qu’une telle chose avait été instituée jadis en Chine, dans un contexte pas tout à fait démocratique… 

Parce qu’évidemment, c’est l’idée qui vient immédiatement à l’esprit : pour le moment, chaque être dispose d’un droit quasi inaliénable à produire et à se reproduire. Tout le monde peut faire des enfants, autant qu’il le peut, et à peu près autant qu’il le veut, la nature — Tocqueville dirait la providence — s’arrangeant pour que la raison et l’instinct parental veille à la perpétuation de l’espèce dans de bonnes conditions, en utilisant au besoin un peu de sirop contre la toux pour faire dormir le petit dernier, et un écran pour l’occuper. 

Chacun peut faire des enfants, oui mais voilà : et si l’on en faisait trop donc ? Parce qu’après tout, l’enfant n’a pas que des qualités, il pollue, consomme, et peut à son tour, un jour, se reproduire, et c’est lui d’ailleurs qui nous incite à la croissance, parce que précisément c’est pour accueillir ces bouches nouvelles qu’est formulée cette injonction à faire prospérer l’économie. 

Et si l’on arrêtait tout cela ? Alors, l’idée commence à naître, elle passe aujourd’hui pour aussi saugrenue que le véganisme il y a 20 ans, et cependant je suis à peu près certain qu’elle est promise à un bel avenir… Une sorte de malthusianisme nouveau style, l’idée n’étant pas que tout le monde n’a pas sa place au banquet de la nature, mais qu’un banquet surpeuplé détruit la nature… 

Et c’est ainsi que l’enfant jadis paré de nombreuses vertus pourrait devenir un élément de déstabilisation du globe, ce que l’on nomme une externalité. En économie, c’est l’idée qui monte : et si la démographie finissait par menacer la démocratie ? 

 

C'est en effet une idée qu'on trouve exprimée ces derniers temps.

Réponse du journal "La décroissance" dans son numéro 161 de juillet-août 2019 (5 € pour ce numéro double de l'été, à ne pas manquer, il y a un dossier intitulé "Contre la grande confusion"):

 

IMGP3935.JPG

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...