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Posté(e)
Il y a 1 heure, montagny a dit :

c'est dingue cette manie chez le snuipp d'essayer de faire des phrases pour remettre une idéologie "tous pareils je ne veux voir qu'une tête" alors que tout montre que le quotidien des directeurs est devenu insupportable (sans nier la souffrance des autres) mais pour une fois et malgré la volonté du snuipp et fo de généraliser à tous les enseignants, les médias, les parents et l'institution sont obligés de voir LA situation des directeurs (et non pas la direction d'école comme le Snuipp et FO aiment à en parler)....

C'est dingue de détourner ce que l'on dit ! Est-ce qu'on a nié la souffrance des directeurs ?

Non .

C'est quoi que t'as pas compris dans : ce n'est pas le statut hiérarchique qui va améliorer les choses? Il ne fera pas apparaître des moyens supplémentaires ou disparaître des tâches inutiles et chronophages. Par contre il instaurera dans les écoles une atmosphère de surveillance, de soumission, de clans, de petite cour dont on ne veut pas.

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il y a 56 minutes, jeanounette a dit :

Il ne fera pas apparaître des moyens supplémentaires

ben si c'est le principe même du statut ; des moyens et des outils décisionnels

 

il y a 56 minutes, jeanounette a dit :

Par contre il instaurera dans les écoles une atmosphère de surveillance, de soumission, de clans, de petite cour dont on ne veut pas.

ah parce que c'est le statut qui décide de cela ?

C'est qui le "on"?

Posté(e)

A croire qu’il faut un drame pour se faire entendre ?

Leur gestion de crise est minable. Ils ne se rendent pas compte qu’il y a le feu dans les Écoles. 

Posté(e)
Il y a 6 heures, montagny a dit :

mais au moins ils ont une position définie dans l'organigramme (juste après le Dasen), une reconnaissance salariale, et surtout du personnel à qui déléguer ; dernièrement on a pu voir le déséquilibre entre le primaire et le secondaire : pour un collège de 250 élèves le principal a un CPE, 4 surveillants, un gestionnaire, des agents techniques alors que pour 300 élèves je suis seul.... Comment palier cela sans revoir complètement la position des directeurs?

Rares sont les écoles ayant suffisamment d'effectifs pour bénéficier d'une décharge complète. Concrètement, l'immense majorité de ces nouveaux directeurs passerait ses journées dans un bureau géographiquement distant des écoles sous leur responsabilité. Ce ne serait qu'un échelon bureaucratique de plus qui accroîtrait le contrôle tatillon exercé sur les enseignants placés en première ligne face aux élèves et aux parents.

Je ne suis pas favorable à un regroupement des petites écoles dans de vastes structures dotées certes de davantage de moyens - mais ne rêvons pas trop, l'État libéral endetté se décharge progressivement de ses responsabilités financières - mais contraintes à un système de ramassage coûteux et polluant, fatiguant pour les enfants. Je souhaite un maintien des écoles de quartier et de village, insérées dans leur proche milieu. Tout enfant devrait pouvoir aller à l'école à pied tel que ça s'est fait durant un siècle d'école républicaine. Il y avait encore, dans les années 60-70, des écoles avec quelques élèves dans les zones rurales et montagneuses. Cela permettrait de redynamiser la vie des quartiers et des villages, de lutter contre l'étalement urbain et la dépendance à l'automobile lors des trajets scolaires. Les petits commerces et les activités proches de l'école, comme je l'ai vécu dans mon enfance des années 60, reprendraient vie. Et pour faire vivre ces petites écoles il n'y a pas besoin d'un directeur à plein temps.

Comme je l'ai dit plus haut, les maux essentiels dont souffre l'école aujourd'hui ne sont pas avant tout la conséquence d'un manque de moyens. Nous souffrons de la surcharge administrative permise par le développement de la communication électronique qui nous vole notre temps jusqu'à l'intérieur de notre domicile, de la dépossession de notre savoir-faire par les pseudo-experts des sciences de l'éducation qui nous font perdre notre temps et celui des élèves, et dilapider notre énergie ; nous souffrons des tâches nouvelles assignées à l'école qui n'en font plus un lieu d'instruction mais un "lieu de vie", où il faut s'adapter à "l'enfant tel qu'il est" et être au service des parents. L'école d'aujourd'hui est ouverte à tous les vents destructeurs qui nous somment de composer avec les pulsions destructrices de  l'éducation libérale des enfants et les comportements libéraux de parents atomisés et asociaux se considérant comme les clients d'une école proposant ses services, telle un commerce.

Dans les années 80, j'ai débuté ma carrière dans une grande école d'agglomération à plus de 10 classes - il y en a toujours eu dans les grandes zones urbaines - sans photocopieuse (et bien sûr sans ordinateur), où le courrier administratif circulait lentement entre les classes dans une chemise. Avant de rentrer en classe, le matin, toutes les classes étaient alignées devant le directeur. Celui-ci lançait un coup de sifflet qui faisait aussitôt taire bavardages et mouvements. Sans un mot échangé dans les rangs parfaitement tenus, en ordre, les classes rentraient les unes après les autres. Il en était de même le soir. Cette école était héritière d'une longue tradition centenaire. Elle fonctionnait très bien et les élèves avaient un niveau d'ensemble bien supérieur à ce que je constate aujourd'hui. Elle n'éprouvait pas le besoin d'une hiérarchie supplémentaire.

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Le truc, c'est que Montagny, ça lui plait bien cette idée de directeur avec un statut de supérieur hiérarchique..... 

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il y a 18 minutes, bdisse a dit :

Le truc, c'est que Montagny, ça lui plait bien cette idée de directeur avec un statut de supérieur hiérarchique..... 

si tu lis mes posts tu verras que j'ai toujours demandé un statu non hiérarchique mais fonctionnel qui reprendrait les données du référentiel métier du directeur.

Rien qu'avec cela la vie serait faciliter...et un peu de sous en plus tout de même pour les responsabilités en jeu.

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il y a 33 minutes, LouisBarthas a dit :

Dans les années 80

mais nous sommes en 2019 et la société a changé (je ne dis pas que c'est positif...) ; doit on former des élèves pour changer la société ou pour qu'ils pissent y vivre??? éternelle question...

 

il y a 35 minutes, LouisBarthas a dit :

mais contraintes à un système de ramassage coûteux et polluant, fatiguant pour les enfants.

quand tu vois des RPI avec la garderie dans un village, la cantine dans un autre et tout cela distant de 10 km....cet argument ne tient pas.

Comme tu le dis, les parents et les &lus veulent une offre éducative globale centralisée : on dépose l'enfant à un endroit et il y a tout sur place. En plus, les enfants peuvent avoir leurs activités sportives ou culturelles directement sur place car l'école est dans un lieu peuplé et équipé.

il y a 37 minutes, LouisBarthas a dit :

a surcharge administrative permise par le développement de la communication électronique qui nous vole notre temps jusqu'à l'intérieur de notre domicile,

+10000

 

Posté(e)
Il y a 6 heures, montagny a dit :

c'est dingue cette manie chez le snuipp d'essayer de faire des phrases pour remettre une idéologie "tous pareils je ne veux voir qu'une tête" alors que tout montre que le quotidien des directeurs est devenu insupportable (sans nier la souffrance des autres) mais pour une fois et malgré la volonté du snuipp et fo de généraliser à tous les enseignants, les médias, les parents et l'institution sont obligés de voir LA situation des directeurs (et non pas la direction d'école comme le Snuipp et FO aiment à en parler)....

Ca, c'est de l'instrumentalisation ! Une directrice se suicide, cela signifierait que les directeurs souffrent et les autres enseignants non. Combien d'adjoints en dépression ? Combien de collègues non directeurs arrêtés ? Tout cela ne compte pas pour certains syndicalistes qui préfèrent s'en tenir à des mesures ultra-catégorielles pour satisfaire une minorité d'enseignants qui, à terme, constituera un nouveau corps où aller glaner des postes en commission paritaire...

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Posté(e)
il y a 56 minutes, montagny a dit :

si tu lis mes posts tu verras que j'ai toujours demandé un statu non hiérarchique mais fonctionnel qui reprendrait les données du référentiel métier du directeur.

Rien qu'avec cela la vie serait faciliter...et un peu de sous en plus tout de même pour les responsabilités en jeu.

Concrètement, qu'est-ce que ça changerait pour un directeur d'avoir un statut non hiérarchique ? j'attends avec impatience tes réponses !

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Posté(e)
Il y a 3 heures, montagny a dit :

ben si c'est le principe même du statut ; des moyens et des outils décisionnels

 

ah parce que c'est le statut qui décide de cela ?

C'est qui le "on"?

Bah non. Si tu crois qu'un statut va t'apporter une aide à la direction, tu es bien naïf. Mais bon, chez les syndicalistes jaunes, il y a toujours eu une grande part de naïveté. On signe puis on voit ce qui se passe.

Posté(e)
il y a 58 minutes, montagny a dit :

si tu lis mes posts tu verras que j'ai toujours demandé un statu non hiérarchique mais fonctionnel qui reprendrait les données du référentiel métier du directeur.

Rien qu'avec cela la vie serait faciliter...et un peu de sous en plus tout de même pour les responsabilités en jeu.

Mais ça, c'est du pipeau. Vous en rêvez. Et un statut non hiérarchique, ça changera encore moins les choses. Encore une fois, vous dupez les collègues.

Posté(e)
il y a 36 minutes, montagny a dit :

quand tu vois des RPI avec la garderie dans un village, la cantine dans un autre et tout cela distant de 10 km....cet argument ne tient pas.

je me suis tapé une paire d'années en RPI et je suis d'accord là-dessus.

il y a 36 minutes, montagny a dit :

Comme tu le dis, les parents et les &lus veulent une offre éducative globale centralisée : on dépose l'enfant à un endroit et il y a tout sur place. En plus, les enfants peuvent avoir leurs activités sportives ou culturelles directement sur place car l'école est dans un lieu peuplé et équipé.

 

les élus ? ça dépend lesquels !!!! j'en ai connu pas mal (quasiment toute ma carrière) et pour être directe, je dirais que la plupart d'entre eux se fichaient éperdument d'une offre globale et centralisée. Ben oui, il aurait fallu se rencontrer et se concerter avec les élus des villages alentours, mutualiser les moyens financiers, se mettre d'accord sur une centaine de questions.... C'est inenvisageable dans mon département ainsi que dans les 3 autres où j'ai travaillé.

La population, -l'électorat- des campagnes est vieillissant quand on s'éloigne des métropoles. Des électeurs d'un certain âge, ça ne pense pas au bon fonctionnement de l'école, mais aux activités proposées aux personnes du 3ème âge, à la propreté des caniveaux, à la tête un peu louche des nouveaux voisins mais aussi de la nouvelle maîtresse qui est un peu trop bronzée pour être honnête (si, si, je l'ai aussi entendu)  etc. je ne mets aucun sarcasme dans mon discours mais c'est un fait que j'ai éprouvé de longues années.

Pour que les choses bougent, il faut que les élus aient une extraordinaire motivation, portée par une volonté forte et engagée des familles qui doivent représenter une grande proportion de la population, et une aide importante des collectivités départementales. 

Tu parles de structures culturelles et sportives locales.... Vaste blague ! exemple ultra concret : l'école où étaient scolarisés mes enfants étaient en RPI. Les élus se sont démenés, ont vendu quasiment tout le foncier communal, et se sont endettés pour construire une école regroupant tous les enfants de 5 villages. Tout cela au prix d'engueulades monumentales, de scission dans les équipes municipales, etc. Mais ça a marché et je salue bien bas l'initiative et la tenacité de ceux qui ont mené le projet. Projet unique dans le département, je précise.

Et bien autour de l'école, rien de plus. Le stade, pourtant situé à côté des locaux, reste presque inutilisé. Pour ce qui est des affaires culturelles, joker. 

L'argument que tu sors ici, c'est de la poudre aux yeux et rien de plus. Ca me met en colère parce que c'est exactement le genre de trucs que j'ai entendu pour faire passer la pilule des regroupements démesurés de RPI (qui n'arrivent jamais à se construire d'ailleurs). C'est même l'argument phare des trois IEN qui sont venus me demander de les aider à encourager des élus pour se lancer dans le projet. C'est un propos romantique d'urbain qui rêve d'avoir un grand jardin avec des poules et une intense vie associative dans son petit village. la réalité est bien moins agréable.

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