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Direction d'école


poujohel

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Le 02/10/2019 à 18:42, montagny a dit :

Par ailleurs, la députée La République en marche du Val d'Oise, Cécile Rilhac, travaille depuis plusieurs mois à une proposition de loi sur le sujet. Elle préconise la création d'une nouvelle fonction : "On pourrait non plus parler de directeur mais de chef d'établissement du premier degré, ça impliquerait qu'il soit complètement déchargé de leurs missions d'enseignement. Bien mettre le chef d'établissement comme pilote de son école. Et pour pouvoir le faire, il faut qu'il ait le temps." Cécile Rilhac suggère que cette décharge totale d'enseignement concerne tous les directeurs des écoles de plus de 10 classes, contre 13 aujourd'hui.

Je ne vois pas en quoi la création d'un échelon hiérarchique supplémentaire entre les 1er et second degrés permettrait de résoudre les graves problèmes touchant l'école. Les proviseurs et principaux du secondaire sont aussi impuissants que nous à résoudre les graves problèmes induits par la révolution néo-libérale de la gestion et des comportements. À part de libérer un montagny de la tâche ingrate de faire la classe, de lui assurer la jouissance du pouvoir et, bien sûr, d'être mieux payé que ses pairs.

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On remarquera la stratégie de focaliser uniquement la réponse vers les directeurs... Alors que son message est bien plus large et parle de toute une profession...

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Décidément, je ne comprendrais jamais ce que les attaques gratuites envers un pair, quelle que soit sa couleur syndicale, apportent au débat :idontno:

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Il y a 13 heures, LouisBarthas a dit :

Les proviseurs et principaux du secondaire sont aussi impuissants que nous à résoudre les graves problèmes induits par la révolution néo-libérale de la gestion et des comportements.

mais au moins ils ont une position définie dans l'organigramme (juste après le Dasen), une reconnaissance salariale, et surtout du personnel à qui déléguer ; dernièrement on a pu voir le déséquilibre entre le primaire et le secondaire : pour un collège de 250 élèves le principal a un CPE, 4 surveillants, un gestionnaire, des agents techniques alors que pour 300 élèves je suis seul.... Comment palier cela sans revoir complètement la position des directeurs?

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il y a 13 minutes, montagny a dit :

mais au moins ils ont une position définie dans l'organigramme (juste après le Dasen), une reconnaissance salariale, et surtout du personnel à qui déléguer ; dernièrement on a pu voir le déséquilibre entre le primaire et le secondaire : pour un collège de 250 élèves le principal a un CPE, 4 surveillants, un gestionnaire, des agents techniques alors que pour 300 élèves je suis seul.... Comment palier cela sans revoir complètement la position des directeurs?

Ah parce que le statut de chef d'établissement va régler tout ça ? il va nous apporter des surveillants par exemple ? ah mais je ris!

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Il y a 4 heures, nonau a dit :

On remarquera la stratégie de focaliser uniquement la réponse vers les directeurs... Alors que son message est bien plus large et parle de toute une profession...

Oui, comme si les adjoints, remplaçants, PLC ou autres n'étaient pas touchés par le burn-out et le suicide...

C'est dingue cette façon d'utiliser les drames pour faire revenir des mesures idéologiques.

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il y a 26 minutes, Frédo45 a dit :

C'est dingue cette façon d'utiliser les drames pour faire revenir des mesures idéologiques.

c'est dingue cette manie chez le snuipp d'essayer de faire des phrases pour remettre une idéologie "tous pareils je ne veux voir qu'une tête" alors que tout montre que le quotidien des directeurs est devenu insupportable (sans nier la souffrance des autres) mais pour une fois et malgré la volonté du snuipp et fo de généraliser à tous les enseignants, les médias, les parents et l'institution sont obligés de voir LA situation des directeurs (et non pas la direction d'école comme le Snuipp et FO aiment à en parler)....

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