abel27 Posté(e) 23 janvier 2019 Posté(e) 23 janvier 2019 Le problème, c'est qu'on a un fonctionnement complètement infantilisant de l'enseignant en France. Et vu le salaire qu'on a, nous sortir des gros mots genre objectifs, missions, blablabla... c'est juste du foutage du gueule. Et surtout le but c'est de faire des économies, pas le bien-être des enfants ou un meilleur enseignement. 1
nonau Posté(e) 23 janvier 2019 Posté(e) 23 janvier 2019 Il y a 3 heures, montagny a dit : c'est le modèle de toutes les écoles françaises à l'étranger : école-collège ou école-collège-lycée sur un même site (ou plusieurs) avec un proviseur chef d'établissement, un adjoint secondaire collège, un adjoint secondaire lycée et un directeur primaire. Tout le personnel est sous l'autorité hiérarchique du chef d'établissement avec délégation d'autorité à chaque adjoint et directeur. L'IEN conseille, sert d'appui et participe à l'évaluation du personnel. Tout ce qui concerne les RH des personnels dépend du chef d'établissement. Pour moi, ce n'est pas un mauvais modèle (pour ce que j'ai connu à l'étranger). L'appliquer en France demandera des aménagements au niveau géographiques. Les contextes de ces établissements à l'étranger sont très différents du contexte métropolitain! Là bas les élèves et leurs familles ne sont pas "usagers" mais "clients" puisque ce sont des établissements payants! Le profil des élèves n'est pas le même et les problématiques non plus. Vouloir copier un modèle simplement pour faire des économies d'échelle et défaire des statuts n'amènera rien de bon! Ce n'est pas de grands ensembles (EPEP, EDS...) dont les enfants ont besoin mais des établissements à taille humaine et bien conçus architecturalement et matériellement (pour le bien être: travail sur le bruit etc...). Quant aux directeurs, on l'a déjà largement évoqué, ce statut n'est qu'un pièce du puzzle dans le démantèlement de la fonction publique d'enseignement. 2
montagny Posté(e) 24 janvier 2019 Posté(e) 24 janvier 2019 Il y a 16 heures, nonau a dit : Les contextes de ces établissements à l'étranger sont très différents du contexte métropolitain! Là bas les élèves et leurs familles ne sont pas "usagers" mais "clients" puisque ce sont des établissements payants! Le profil des élèves n'est pas le même et les problématiques non plus. Vouloir copier un modèle simplement pour faire des économies d'échelle et défaire des statuts n'amènera rien de bon! Ce n'est pas de grands ensembles (EPEP, EDS...) dont les enfants ont besoin mais des établissements à taille humaine et bien conçus architecturalement et matériellement (pour le bien être: travail sur le bruit etc...). Quant aux directeurs, on l'a déjà largement évoqué, ce statut n'est qu'un pièce du puzzle dans le démantèlement de la fonction publique d'enseignement. Mutualiser les moyens et faire des cités scolaires efficaces est toujours possible tout en respectant les conditions de travail. C'est ces conditions de travail qui sont mises en avant dans les cités scolaires en Haute Saöne, que ce soit par les enseignants ou les parents.
Nao Posté(e) 24 janvier 2019 Posté(e) 24 janvier 2019 il y a 27 minutes, montagny a dit : Mutualiser les moyens et faire des cités scolaires efficaces est toujours possible tout en respectant les conditions de travail. C'est ces conditions de travail qui sont mises en avant dans les cités scolaires en Haute Saöne, que ce soit par les enseignants ou les parents. Je vois comment ça se passe pour les communautés de commune par chez moi. Mutualisation à sens unique (par exemple le bus de notre village n'est plus utilisé que par la grande commune de secteur), chaussées dégradées++++ et plus réparées... La com de com devait aider à financer une école neuve par dotation pour compléter l'investissement local. Finalement elle s'est désistée pour pouvoir refaire des classes quasi neuves dans.... la grande commune de secteur. Alors merci bien la mutualisation dans ce sens. la bonne volonté c'est bien mignon mais quand je vois ce qui en est fait par certains acteurs de terrain bien malins....
montagny Posté(e) 24 janvier 2019 Posté(e) 24 janvier 2019 Il y a 1 heure, Nao a dit : Je vois comment ça se passe pour les communautés de commune par chez moi. Mutualisation à sens unique (par exemple le bus de notre village n'est plus utilisé que par la grande commune de secteur), chaussées dégradées++++ et plus réparées... La com de com devait aider à financer une école neuve par dotation pour compléter l'investissement local. Finalement elle s'est désistée pour pouvoir refaire des classes quasi neuves dans.... la grande commune de secteur. Alors merci bien la mutualisation dans ce sens. la bonne volonté c'est bien mignon mais quand je vois ce qui en est fait par certains acteurs de terrain bien malins.... c'est clair que par chez moi, le centralisation des écoles se fait dans les bourgs les plus importants (ex chef lieu de canton) qui ont déjà des locaux de garderie, des gymnases, un bibliothèque; Le but est d'avoir une offre éducative globale et non pas des structures éclatées.
montagny Posté(e) 24 janvier 2019 Posté(e) 24 janvier 2019 Communiqué de presse de la PEEP COMMUNIQUE DE PRESSE Le 23 janvier 2019 Projet de loi pour une école de la confiance : les directeurs d’école primaire sont-ils les grands oubliés ? Alors que l’une des promesses du programme d’Emmanuel Macron pour l’éducation était de « renforcer et encourager l’autonomie des établissements pour favoriser l’adaptation aux besoins de leurs élèves et aux situations locales et stimuler l’innovation », le projet de loi pour une école de la confiance porté par le ministre de l’Education nationale fait l’impasse sur la question du statut de directeur d’école primaire. L’été dernier, la mission « flash » de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, conduite par Mesdames les députées Bazin-Malgras et Rilhac, avait fait le constat que « les directeurs et directrices d’école sont des maîtres qui assurent des responsabilités de directeur en plus de leur fonction d’enseignant et sans réel pouvoir de décision ». Par ailleurs, « la diminution des emplois de vie scolaire, contrats aidés affectés dans les écoles et dédiés à l’aide administrative, et l’augmentation, ces dernières années, des contraintes liées à la sécurité ont accentué un malaise des directeurs, avéré depuis déjà plusieurs années ». Contrairement aux principaux des collèges, les directeurs d’école ne bénéficient pas d’un statut et ne sont pas secondés par un adjoint et un CPE. Ce sont des enseignants ayant une décharge partielle ou totale, selon le nombre de classes, pour exercer de nombreuses responsabilités (fonctionnement de l’école dont la sécurité, l’animation pédagogique, les relations avec la commune et les parents, etc.) sans pour autant détenir l’autorité et la reconnaissance légitimes afin de remplir leur mission. Le projet de loi prétend vouloir accomplir « la double promesse républicaine : l’élévation du niveau général des élèves et la justice sociale. Elle demande une confiance complète et constante de la société en son école ». Or le directeur d’école est le premier vecteur de cette école de la confiance dans le 1er degré. Valoriser la fonction de directeur d’école primaire en lui conférant un véritable statut constituerait un des leviers d’attractivité du métier de professeur comme « voie de promotion, d’ascension et de justice sociale ». La fédération PEEP demande au ministre de l’Education nationale de ne pas oublier, dans son projet de loi, le premier vecteur de l’Ecole de la Confiance : le directeur d’école. http://peep.asso.fr/actu/communiques-de-presse/projet-de-loi-pour-une-ecole-de-la-confiance-les-directeurs-d-ecole-primaire-sont-ils-les-grands-oublies/?fbclid=IwAR1PcSJ-pA4irMWEQg6d32ftcsns-ZgGvrT1o-RNPBRTHDW1PHdMmHUPA0Y 1
nonau Posté(e) 24 janvier 2019 Posté(e) 24 janvier 2019 Il y a 5 heures, montagny a dit : Communiqué de presse de la PEEP COMMUNIQUE DE PRESSE Le 23 janvier 2019 Projet de loi pour une école de la confiance : les directeurs d’école primaire sont-ils les grands oubliés ? Alors que l’une des promesses du programme d’Emmanuel Macron pour l’éducation était de « renforcer et encourager l’autonomie des établissements pour favoriser l’adaptation aux besoins de leurs élèves et aux situations locales et stimuler l’innovation », le projet de loi pour une école de la confiance porté par le ministre de l’Education nationale fait l’impasse sur la question du statut de directeur d’école primaire. L’été dernier, la mission « flash » de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, conduite par Mesdames les députées Bazin-Malgras et Rilhac, avait fait le constat que « les directeurs et directrices d’école sont des maîtres qui assurent des responsabilités de directeur en plus de leur fonction d’enseignant et sans réel pouvoir de décision ». Par ailleurs, « la diminution des emplois de vie scolaire, contrats aidés affectés dans les écoles et dédiés à l’aide administrative, et l’augmentation, ces dernières années, des contraintes liées à la sécurité ont accentué un malaise des directeurs, avéré depuis déjà plusieurs années ». Contrairement aux principaux des collèges, les directeurs d’école ne bénéficient pas d’un statut et ne sont pas secondés par un adjoint et un CPE. Ce sont des enseignants ayant une décharge partielle ou totale, selon le nombre de classes, pour exercer de nombreuses responsabilités (fonctionnement de l’école dont la sécurité, l’animation pédagogique, les relations avec la commune et les parents, etc.) sans pour autant détenir l’autorité et la reconnaissance légitimes afin de remplir leur mission. Le projet de loi prétend vouloir accomplir « la double promesse républicaine : l’élévation du niveau général des élèves et la justice sociale. Elle demande une confiance complète et constante de la société en son école ». Or le directeur d’école est le premier vecteur de cette école de la confiance dans le 1er degré. Valoriser la fonction de directeur d’école primaire en lui conférant un véritable statut constituerait un des leviers d’attractivité du métier de professeur comme « voie de promotion, d’ascension et de justice sociale ». La fédération PEEP demande au ministre de l’Education nationale de ne pas oublier, dans son projet de loi, le premier vecteur de l’Ecole de la Confiance : le directeur d’école. http://peep.asso.fr/actu/communiques-de-presse/projet-de-loi-pour-une-ecole-de-la-confiance-les-directeurs-d-ecole-primaire-sont-ils-les-grands-oublies/?fbclid=IwAR1PcSJ-pA4irMWEQg6d32ftcsns-ZgGvrT1o-RNPBRTHDW1PHdMmHUPA0Y De quoi je me mêle... 3
montagny Posté(e) 31 janvier 2019 Posté(e) 31 janvier 2019 merci les syndicats qui ont tout fait pour qu'un statut des directeurs issus du 1er degré ne voit jamais le jour : Il s'agit de créer des écoles du socle regroupant collège et écoles dans un même établissement dirigé par un principal et un directeur adjoint. Ils sont créés par le représentant de l'Etat sur proposition du département et des communes concernées. On attend de ces structures une taille qui facilite la gestion et la pédagogie. C'est aussi présenté comme une solution au problème des directeurs d'école. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/01/31012019Article636845166082045519.aspx?fbclid=IwAR1wNBVJos7XUI3JPiHKp7lqjlt4T6jSe7kEJPRe2E68zMA_YsTafpLvvCc "Nous autres au GDiD nous l'avions abondamment dit, nous l'avions abondamment écrit, que le danger réel était là. C'est fait, je n'écouterai pas les lamentations."
nonau Posté(e) 31 janvier 2019 Posté(e) 31 janvier 2019 Les écoles du socle sont par essence issues de la loi Refondation qui elle même reprend une vieille volonté... Quant au statut du directeur...Je me marre! L'unsa and co est encore tombée dans le panneau et détourne la faute sur les défenseurs d'une amélioration des conditions de travail des directeurs mais pas pour un statut! C'était couru d'avance ! Tu te rappelles des "chiffons rouges"...Je me marre!
montagny Posté(e) 31 janvier 2019 Posté(e) 31 janvier 2019 Il y a 1 heure, nonau a dit : Les écoles du socle sont par essence issues de la loi Refondation qui elle même reprend une vieille volonté... Quant au statut du directeur...Je me marre! L'unsa and co est encore tombée dans le panneau et détourne la faute sur les défenseurs d'une amélioration des conditions de travail des directeurs mais pas pour un statut! C'était couru d'avance ! Tu te rappelles des "chiffons rouges"...Je me marre! Farce ouvrière et Snoopy qui ont toujours joué le non catégorique vont se pâmer de plaisir en voyant cette usine à gaz arriver et en se mettant dans le bon rôle du défenseur des directeurs sauf que ces derniers vont dispraître au profit de personnel du secondaire ...alors que d'autres dont le SE ont toujours défendu un statut non hiérarchique avec un directeur issu du 1er degré... Les rétrogrades vont la mettre bien profond au 1er degré... Merci FO and co
nonau Posté(e) 31 janvier 2019 Posté(e) 31 janvier 2019 T'as pris des cours à la LREM avec ta communication propagandiste. Tu sais UNsa, FO and co sont morts, le renversement de ce système ne passera pas par les syndicats et la négociation mais par la violence et la révolte populaire. Alors tu peux cracher ta pseudo déception à 2 balles sur FO si ça te fait plaisir mais tu fais fausse route garçon, c'est le système autoritaire dans lequel on est entré qui est à l'origine de tout cela. Ne pas confondre cause et conséquence.
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