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COUP DE GUEULE : c'est ballot, les mesures MACRON, je n'ai droit à RIEN !


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Posté(e)
Il y a 2 heures, blacknader a dit :

Oh qu'elle m'a énervé la blonde sur le plateau - et encore une fois, on a l'impression que les profs du primaire en France bosse moins qu'ailleurs.Y'en a marre de ces gens qui n'y connaissent rien et qui mettent tout le monde dans le même bateau.

J'ose une proposition, même si je sais qu'elle ne plaira pas. Est-ce que si les profs dans le secondaire faisait un peu plus d'heures, donc, il y en aurait moins, on n'arrivera pas à augmenter les salaires des PE pour être au même niveau qu'eux ?

Et si on filait pas tous ces milliards aux riches avec l'isf, le cice, l'optimisation fiscale, peut-être qu'on pourrait mieux payer tous les enseignants ?

Et franchement, avec le nombre de conneries que la blonde a sorti sur les PE, nulle doute qu'elle en a dit pas mal aussi sur les profs du secondaire.

Posté(e)
Il y a 20 heures, bab33 a dit :

JOURNAL L'OBS :

En additionnant son traitement et ses primes, cela donne :

- un salaire de 2.635 euros brut soit 2.189 euros nets en moyenne pour un professeur du primaire (1).

- un salaire de 3.076 euros brut mensuels, soit 2490 euros net mensuels en moyenne pour un certifié au collège.

- un salaire moyen de 4.159 brut, soit 3.483 euros net mensuels pour un agrégé au lycée. 

Sans parler des 2.000 professeurs de classes préparatoires, hors-classe, qui émargent à eux, à plus de 5.000 euros brut.

 

Qui est la dernière roue du carrosse ? A croire qu'on est payé en fonction de l'âge de nos élèves !!!

Quel message veut faire passer ce journal en donnant les traitements bruts? (Juste rappeler aussi à ces pseudos journaleux qui nous ne touchons pas un salaire!). Il est dans l'air du temps que les cotisations (donc notre traitement brut) qui servent à payer la sécu, les retraites etc... seraient bien trop élevés et ce système (de cotisation mis en place par les résistants du CNR à la sortie de la guerre) dépassé! Voilà la variable d'ajustement: on vous donne du "pouvoir d'achat" en transférant des cotisations sur votre salaire net...Comme ils font en ce moment pour les salariés du privé.

Très mauvais calcul! Car pour 50 euros en plus sur votre salaire, combien en plus quand vous êtes malade? Combien en moins pour la retraite? Etc...

Il faut dégeler le point d'indice de manière significative!! De l'argent il y en a, le pays n'a jamais créé autant de richesses, les gens ne peuvent pas comprendre que dans le même temps nous subissions le phénomène de paupérisation!

 

Posté(e)

Tout est résumé ici! A faire passer ...

OCDE : une France moyennement investie dans l’éducation

C’est ce que révèlent les chiffres donnés tout au long des 486 pages des Regards sur l’éducation 2018, avec une constante : le primaire français est la 5ème roue du carrosse.

- La France consacre 5,2% de son PIB aux dépenses d’éducation ; c’est à peine au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (5,0%), nettement en dessous de pays comme la Finlande (5,8%), la Corée (5,8%), le Canada (6%) qui brillent dans les classements. Cet indicateur « évalue les dépenses à l’aune de la richesse nationale pour montrer la priorité accordée à l’éducation en fonction des ressources du pays ». La priorité accordée par la France à son école est donc très relative.

- Dans le détail, on constate que le primaire est le parent pauvre de l’école française : 1,2% du PIB consacré au primaire, contre 1,5% en moyenne dans l’OCDE, seules l’Italie, la Hongrie, la République Slovaque, la Turquie, la République Tchèque et l’Autriche font moins bien (notons que ces pays sont tous nettement moins bien classés que la France à PISA). A contrario, le Canada et la Norvège dépensent 2,1% de leur PIB pour le primaire, la Corée 1,7%... La France consacre 15% de moins au primaire que la moyenne de l’OCDE, 7 400 USD contre 8 630 USD dans l’OCDE sont dépensés chaque année pour un élève du primaire (la Finlande 9 300 USD, la Corée 11 000 USD, la Norvège 13 200 USD…). Sur l’ensemble de l’école primaire, les dépenses cumulées pour un élève français sont de 36 977 USD contre 51 145 USD en moyenne ; près de 40% d’écart !

- La part des dépenses d’éducation dans les dépenses publiques est en moyenne de 11% dans l’OCDE (13% pour la Corée, 12% pour le Canada, 10% pour la Finlande). En France on est très en deçà puisque les dépenses d’éducation représentent seulement 8% des dépenses publiques. Une nouvelle fois c’est l’école primaire qui trinque : les dépenses d’éducation pour le primaire représentent 2% des dépenses publiques en France alors que la moyenne est de 3,5 % dans l’OCDE, quasiment le double. Si on veut faire des économies budgétaires en France, ce n'est pas à l'école qu’il faut faire des coupes.

- En France, seuls 58% des dépenses d’éducation vont aux enseignants, contre 63% dans l’OCDE. 22% vont aux autres personnels en France, contre 15% en moyenne dans l’OCDE. Si on veut faire des économies à l’EN, ce n’est certainement pas par les profs qu’il faut commencer.

- Entre 2005 et 2017, le salaire des enseignants de l’OCDE ont augmenté de 8% en moyenne dans le primaire. Tous les pays ont augmenté leurs enseignants, sauf trois où leur salaire a diminué sur cette période : l’Angleterre (-4%, mais ils viennent d'être augmentés de 3,5%), la Grèce (-16%) et la France (-10%).

- En France le cout salarial des enseignants par élève dans le primaire (1 827 USD par an) est 60% moins élevé que la moyenne de l’OCDE (2 936 USD). Une nouvelle fois, la France se retrouve dans un groupe de pays tels que la Turquie, la Hongrie, la République Tchèque, le Chili, le Mexique… Des pays tous classés très en-deçà de la France à PISA 2016. En pourcentage du PIB, le cout salarial des enseignants français est de 4,4% pour le primaire, contre 6,9% en moyenne dans l’OCDE.

- Ironie, l’OCDE explique que « les pays où le salaire des enseignants est plus élevé tendent à être ceux où la taille des classes est plus élevée ». La France est la seule à combiner taille de classes plus élevée que la moyenne (23 élèves en primaire contre 21) et salaire des profs nettement en-dessous de la moyenne !

- Le taux d’encadrement, qui « décrit le niveau de ressources pédagogiques disponibles dans un pays », est de 19 élèves par enseignant en France, nettement au-dessus de la moyenne OCDE (15), seuls le Mexique et le Chili font pire. Supprimer des postes d’enseignants comme le fait JM Blanquer ne va pas arranger les choses, contrairement à ce qu'il annonce.

- en début de carrière, un instit touche 29 500 USD contre 32 200 USD en moyenne dans l’OCDE (56 500 USD en Allemagne). Après 15 ans de carrière, c’est 35 900 USD en France, 45 000 USD en moyenne dans l’OCDE (70 000 en Allemagne, 60 000 en Irlande, aux E-U…). Pourtant un instit français travaille 900 heures par an devant élèves, contre 784 en moyenne dans l’OCDE… et travaille statutairement 1607 heures annuelles, soit autant que la moyenne OCDE (1622 h).

Résumons. La France n’investit pas plus que la moyenne des autres pays de l’OCDE dans l’éducation, souvent moins (notons au passage que ses élèves se classent néanmoins 26ème sur 70 pays à PISA 2016…), elle dépense particulièrement peu dans son école primaire. Elle investit notoirement moins que les autres dans le salaire de ses professeurs, surtout ceux du primaire. Le ministre a beau afficher « la priorité au primaire », on voit que le budget 2019 est très loin du compte. Le ministre a beau assurer être « en capacité d’augmenter le pouvoir d’achat des professeurs, puisque tout le monde dit bien aujourd’hui que le problème, c’est l’attractivité du métier de professeur », il n’a pas les sous pour le faire. Il a annoncé la création d’un « observatoire du pouvoir d'achat des professeurs pour nourrir le dialogue social et avoir une vision à l'échelle du quinquennat des augmentations que nous allons faire », c’est gentil mais ce n’est pas la peine de jeter l’argent par les fenêtres : une simple observation du tableau D3.1a des Regards sur l’éducation 2018 (celui qui compare les salaires dans l’OCDE) devrait normalement suffire à augmenter illico les enseignants français. Normalement.

https://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2018/09/30/pourquoi-le-budget-de-lecole-pour-2019-nest-pas-a-la-hauteur-des-besoins.html

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Posté(e)
Il y a 15 heures, blacknader a dit :

J'ose une proposition, même si je sais qu'elle ne plaira pas. Est-ce que si les profs dans le secondaire faisait un peu plus d'heures, donc, il y en aurait moins, on n'arrivera pas à augmenter les salaires des PE pour être au même niveau qu'eux ?

Vraiment n importe quoi : honteux ! Pourquoi ne pas réduire notre temps à 18h  comme le secondaire ? Vraiment pas besoin de politiques pour nous enfoncer on le fait très bien entre nous. Niveller par le bac, tu ferais une piètre négociatrice ...

Posté(e)

Ils doivent bien se marrer à la Dgrh s'ils nous lisent.

Posté(e)
il y a une heure, Adan a dit :

Vraiment n importe quoi : honteux ! Pourquoi ne pas réduire notre temps à 18h  comme le secondaire ? Vraiment pas besoin de politiques pour nous enfoncer on le fait très bien entre nous. Niveller par le bac, tu ferais une piètre négociatrice ...

Merci pour ce gentil commentaire

Donc en fait on ne peut rien proposer c'est ça ? T'es pas d'accord avec cette proposition, soit. Mais, ne me qualifie pas de négociatrice, je n'en ai jamais émis le souhait. Et je ne vois pas en quoi cette proposition nivelle vers le bas. On souhaiterait tous que les plus riches donnent plus aux pauvres, je réduis mon raisonnement au sein de l'éducation nationale, pourquoi les mieux lotis n'aideraient pas les moins bien ?

Posté(e)

Donc si on applique ton raisonnement les PE de cycle 1 doivent faire plus d'heures puisque moins de corrections ? 

Posté(e)

Je comprends Ronin, ce n'est pas du côté des professeurs du second degré qu'il faut regarder. Si les décideurs politiques augmentent le temps de travail de ces enseignants que se passera-t-il? Serons nous mieux payés, nous dans le 1er degré? Non, on a bien vu que les pertes d'avantages pour les uns ne sont pas synonymes de gains pour les autres! Bien au contraire! Si les professeurs du 2nd degré passent à 24 heures pour sûr ils nous feront passer à 28, 29 ou 30 heures par semaine ou avec une diminution conséquente des vacances...

Ces gens-là n'ont plus peur de rien! A part des GJ peut-être...

 

 

Posté(e)
il y a 46 minutes, blacknader a dit :

pourquoi les mieux lotis n'aideraient pas les moins bien ?

Pas au détriment des autres. On ne déshabille pas Paul pour habiller Pierre. A nous de nous battre pour avoir le traitement mais je me rends compte que nous sommes mal barrés. Bientôt on travaillera gratuitement oups c’est déjà fait ...

Posté(e)
il y a 11 minutes, nonau a dit :

part des GJ peut-être...

Et des menaces /grèves des forces de l ordre. Je vois comment les stylos rouges tentent de s organiser. Ben Macron n a pas à s inquiéter : autant d action que de volontaires pour les manifs. 

Posté(e)

Je ne suis pas venu sue EDP pendant les vacances, vraiment besoin de décrocher de ce job qui ne me permets pas de vivre convenablement et qui bouffe moralement, j'ai un peu entendu parler des SR dans les média, je me suis dis "tient ça peut bouger"...Finalement, je ne crois pas... Alors, oui, plus de rab le boulot, tout le boulot mais rien que le boulot. Plus de bénévolat, j'avais deux engagements, je vais faire puis, c'est fini.

Posté(e)
il y a 41 minutes, chableu a dit :

Je ne suis pas venu sue EDP pendant les vacances, vraiment besoin de décrocher de ce job qui ne me permets pas de vivre convenablement et qui bouffe moralement, j'ai un peu entendu parler des SR dans les média, je me suis dis "tient ça peut bouger"...Finalement, je ne crois pas... Alors, oui, plus de rab le boulot, tout le boulot mais rien que le boulot. Plus de bénévolat, j'avais deux engagements, je vais faire puis, c'est fini.

Non, au contraire ça bouge. Mais contrairement aux GJ, les médias ne peuvent pas dire qu'il n'y a pas vraiment de revendication claire. C'est en ne faisant que les heures obligatoires et rien que celles-ci que l'on pourra dérégler la machine ministérielle. Eh oui, comment vont-ils faire sans leurs sondages, leurs évaluations, leurs bilans divers et variés, leurs compte-rendus etc. Comment vont-ils répondre aux parents qui ne pourront plus savoir ce que font leurs enfants (certains s'y intéressent). 

Tout simplement (en attendant d'autres actions communes), j'ai déjà préparé un mot aux parents expliquant que, comme les heures qui me sont allouées aux rdv sont déjà épuisées, je ne les recevrais qu'au cas par cas, car il s'agit de bénévolat de ma part. Ca aura le mérite de faire parler! S'ils se plaignent, je leur expliquerais simplement que je me conforme aux instructions officielles

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