ronin Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 Les approches constructivistes sont un échec mais chut, elles sont encore défendues par beaucoup. Donc on a qu'à dire que ce n'est la faute que des familles et des écrans et comme cela, ceux qui nous ont formé n'importe comment et fait faire n'importe quoi peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Sans compter les collègues qui ne veulent rien voir et rien comprendre. 1
nonau Posté(e) 31 mars 2019 Auteur Posté(e) 31 mars 2019 Il y a 4 heures, Nao a dit : Et cette tendance ne date pas d'hier, je me souviens des programmes quand j'ai commencé, un vrai berdol qui supprimait toute trace d'entraînement systématique, qui demandait une découverte par les élèves eux même d'une notion. Les inspections cassaient des collègues que l'on traitait de réac. On a également fait croire depuis 20 ans qu'un élève qui ne travaille pas a droit à une 2ème, une 3ème, une 4ème chance et il faut aujourd'hui lui dire que ce qu'il fait, c'est bien. Car, ne l'oublions pas, être bienveillant c'est ne dire que les choses positives voire les inventer un peu. Aujourd'hui nous payons les conséquences de choix calamiteux qui sont bien plus anciens que ne le sont les gouvernements Chirac, Sarkozy et Hollande. Ils ont construit des autoroutes de l'échec, Le gouvernement macron les bitume pour catalyser le phénomène. Tout à fait mais on constatera sur le graphique la baisse tragique intervenue entre 1987 et 1999...La loi d'orientation de 1989 sous Miterrand est une catastrophe également non seulement pour les élèves mais pour notre profession toute entière qui a perdue au passage la retraite à 55 ans et le logement de fonction! 1 2
abel27 Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 Il y a 7 heures, violettine a dit : - Etre habillé correctement (…) Ca je voudrais bien, sérieusement, je voudrais bien. Mais bon, ce n'est pas avec mon salaire que je peux être bien habillée ! Je n'ai quasi que des vieilles fringues ou des fringues d'occas alors ça passe mais c'est quand même pas super super classe. 1
nonau Posté(e) 31 mars 2019 Auteur Posté(e) 31 mars 2019 il y a 1 minute, abel27 a dit : Ca je voudrais bien, sérieusement, je voudrais bien. Mais bon, ce n'est pas avec mon salaire que je peux être bien habillée ! Je n'ai quasi que des vieilles fringues ou des fringues d'occas alors ça passe mais c'est quand même pas super super classe. Il y a un budget fringue dans l'éducation nationale? Un dress code? Remarquez avec l'arrivée des "contractuels" en masse, il va bien falloir leur donner un peu de crédibilité...
nonau Posté(e) 31 mars 2019 Auteur Posté(e) 31 mars 2019 il y a 1 minute, violettine a dit : Je ne parle pas de la marque de nos fringues...mais de ne pas avoir le string qui dépasse, par exemple….(déjà vu avec des jeunes stagiaires qui, visiblement, n'avaient aucune idée de comment s'habiller pour avoir un minimum de crédibilité auprès de leurs élèves..) lol, on recrute des championnes! "If you pay peanuts you get monkeys...", le système récolte ce qu'il sème... 1
coccinutella Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 Pour les fingues, il y a un minimum : la décence ... les nanas qui viennent avec des ultra mini jupes, avec des hauts quasi transparents et ultra décolletés où on voit le soutien gorge, des jeans qui laissent dépasser le string .... Ok pour le weekend, mais pas quand on est prof ... On est libre de s'habiller comme on veut, mais pas n'importe comment Et je suis d'accord avec ce que dis Goelette avant, sur le minimum à faire quand on est prof. Pour exiger des élèves, il faut exiger de soi même
Vinclemel Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 Le 30/03/2019 à 13:23, Goëllette a dit : Parce que ça t'étonne ? Tout ce que les "vieux" enseignants non politisés comme moi constatent et dénoncent depuis des années. Mais jusqu'à il y a peu, chut, il ne fallait pas le dire, et même, on se faisait tacler dès qu'on tentait d'évoquer notre ressenti ... Et la baisse concerne TOUS les élèves, quelle que soit la catégorie socio professionnelle des parents. Mais une fois de plus, on ne va chercher des responsables et des remèdes qu'à l'école, alors que la cause se situe bien évidemment dans l'éducation reçue à la maison (notamment absence de cadre, de contrainte, d'apprentissage du goût de l'effort, du respect des enseignants, ...), que les démagos de tout poil se garderont bien de remettre en cause.. Selon moi la baisse du niveau est aussi à mettre en corrélation avec le manque d'ambition des programmes, le manque d'exigence des institutions. Ma fille est en CE1, elle suivrait aisément en CE2. Sauf que la maîtresse suit les programmes (normal) et donc je constate que mon enfant n'avance pas comme elle le pourrait. Ces programmes sont nocifs aussi pour les bon éléments.
nonau Posté(e) 31 mars 2019 Auteur Posté(e) 31 mars 2019 il y a 1 minute, Vinclemel a dit : Selon moi la baisse du niveau est aussi à mettre en corrélation avec le manque d'ambition des programmes, le manque d'exigence des institutions. Ma fille est en CE1, elle suivrait aisément en CE2. Sauf que la maîtresse suit les programmes (normal) et donc je constate que mon enfant n'avance pas comme elle le pourrait. Ces programmes sont nocifs aussi pour les bon éléments. Le socle commun constitue "les savoirs minimaux" à maitriser en fin de cycle 4. Ensuite les programmes sont effectivement peu ambitieux et ce système de "compétences" voulu par le Medef est une catastrophe.
Vinclemel Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 En ce moment je me prends à penser que si je ne parviens pas à me reconvertir, je vais déscolariser mes gosses pour leur faire l'école à la maison. On ne peut même plus se dire que c'est quand même bien qu'ils se socialisent quand on voit les dégâts que cela occasionne à l'adolescence et les cas dans les classes dès la primaire. Ma grande est encore en train de faire les tables d'addition et n'a même pas commencé la conjugaison. Perso, ça m'affole. Quel manque d'ambition pour nos enfants ...
Goëllette Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 Il y a 2 heures, Pepettebond a dit : info les dys coutent trop chers quand on les dit porteurs de handicap ..... le tiers temps aux examens, les aides orthophonie, lça coute des sous ... Ce qui est dramatique, ce n'est pas tant que les dys ne soient plus considérés comme handicapés, car je pense que beaucoup d'entre eux ne l'ont jamais vraiment été (beaucoup, pas tous), mais qu'on les ait à ce point handicapés qu'ils ne soient pas capables de suivre, malgré l'aide humaine, le temps en plus et la différenciation ! Qu'est-ce que cela va donner une fois adultes ? Quels métiers pourront-ils réellement exercer ? Dans quelles conditions ?. Il y a 2 heures, ronin a dit : Les approches constructivistes sont un échec mais chut, elles sont encore défendues par beaucoup. Donc on a qu'à dire que ce n'est la faute que des familles et des écrans et comme cela, ceux qui nous ont formé n'importe comment et fait faire n'importe quoi peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Sans compter les collègues qui ne veulent rien voir et rien comprendre. Le problème, c'est justement que peu osent évoquer cette responsabilité ! Les théories pédagogiques n'ont été que des excuses pour ne pas responsabiliser les familles ... Il y a 1 heure, nonau a dit : Tout à fait mais on constatera sur le graphique la baisse tragique intervenue entre 1987 et 1999...La loi d'orientation de 1989 sous Miterrand est une catastrophe également non seulement pour les élèves mais pour notre profession toute entière qui a perdue au passage la retraite à 55 ans et le logement de fonction! C'est certain que cette loi, avec le fameux "80% d'une classe d'âge au Bac" a été une vaste fumisterie, mais comme elle émanait d'un gouvernement socialiste, il ne fallait pas en dénoncer les méfaits et les tromperies. 1 1
Goëllette Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 à l’instant, Vinclemel a dit : En ce moment je me prends à penser que si je ne parviens pas à me reconvertir, je vais déscolariser mes gosses pour leur faire l'école a la maison. On ne peut même plus se dire que c'est quand même bien qu'ils se socialisent quand on voit les dégâts que cela occasionne à l'adolescence et les cas dans les classes dès la primaire. Ma grande est encore en train de faire les tables d'addition et n'a même pas commencé la conjugaison. Perso, ça m'affole. Elle a la chance d'avoir une mère PE, donc pour le moment, rien de grave. Il faut juste que tu commences à potasser le programme du collège puis du lycée pour pouvoir bien la suivre ensuite, sans rien laisser passer.
cyrille1 Posté(e) 31 mars 2019 Posté(e) 31 mars 2019 Il y a 2 heures, nonau a dit : Tout à fait mais on constatera sur le graphique la baisse tragique intervenue entre 1987 et 1999...La loi d'orientation de 1989 sous Miterrand est une catastrophe également non seulement pour les élèves mais pour notre profession toute entière qui a perdue au passage la retraite à 55 ans et le logement de fonction! Brissiaud date la baisse des résultats de 1987. La faute à une circulaire parue l'année précédente et demandant l'enseignement du comptage-numérotage. Il égratigne au passage tout le courant ERMEL qui s'est engouffré dans cet enseignement. Et à l'ESPE de Paris, les formateurs ne jurent que par ERMEL.
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