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L'évolution des performances en calcul des élèves de CM2 à trente ans d'intervalle (1987-2017)


nonau

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Et malgré ce triste constat, j'ai lu quelque part que l'UNSA souhaitait ... 80% d'une classe d'age au Master !

On va donc continuer à marcher sur la tête !

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Et bien on aura juste des chômeurs très qualifiés. Bon, ensuite on sait qui est presque indépendant et qui est un faux-nez du PS.

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Il y a 21 heures, ronin a dit :

chômeurs très qualifiés

Non pas très qualifiés, seulement diplômés. Ce n'est pas exactement la même chose. Exemple : La bac pro n'a de nom que le bac. Il est l'équivalent d'un CAP (pour la plupart). Et bientôt il y aura des master pro qui auront le niveau bac au mieux BTS et les jeunes ne comprendront pas quand on leur proposera des postes d'ouvriers qualifiés.

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Vieux constat en effet — et on pourrait remonter plus loin : la baisse de niveau était déjà engagée en 1987.  Et ça permettrait de voir si la baisse particulièrement rapide dans les années 90 est ou non liée à la disparition des écoles normales au profit des IUFM...

Cela dit, ce qui m'inquiète presque le plus dans ces données, c'est la quasi-disparition récente des "très bons" — on distingue encore nettement un rebond de la courbe autour de 350 en 2007. C'est l'avenir qu'on a sacrifié.

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Il y a 18 heures, ablette a dit :

Pourtant, autour de moi,  le nombre de surdoués (avec tests de psychologues faisant foi) est juste hallucinant. 😄😄😄

Je ne sais pas si c'est ironique? Censé être drôle? Malgré tout ces enfants existent bel et bien. Mon 2ème qui est en grande section et qui sait lire depuis sa moyenne section sans que je n'ai interféré ou aidé en est un exemple.  Je me fais des noeuds au cerveau tellement il s'ennuie à l'école et ronge son frein.  Et je sais déjà que si je ne vais pas lui faire passer ce test qui va me coûter plus de 300€, alors il va rester en CP à se faire c***r l'an prochain. 

Par conséquent cette réflexion ne me fait personnellement pas rire.

Peut-être qu'il y a longtemps ces enfants qui passent le WISC auraient effectivement simplement été considérés comme de très bons élèves mais aujourd'hui ils font "tâche" dans le décor. Pourtant il faut bien les prendre en charge et les nourrir. Malheureusement encore une fois les programmes actuels et le niveau moyen n'aident pas à les élever non plus...Les voir partir dans des écoles privées spécialisées n'a rien d'étonnant quand on voit le niveau d'enseignement des écoles publiques.

J'ai de plus en plus de mal à faire partie intégrante de ce système que je ne supporte plus.

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il y a 52 minutes, Vinclemel a dit :

Je ne sais pas si c'est ironique? Censé être drôle? Malgré tout ces enfants existent bel et bien.

  Si ironie il y a, elle ne porte pas sur les enfants, mais sur les mots — la novlangue de l'institution et les hyperboles des parents...

il y a 52 minutes, Vinclemel a dit :

Peut-être qu'il y a longtemps ces enfants qui passent le WISC auraient effectivement simplement été considérés comme de très bons élèves

 Probablement, oui. Par définition, un "surdoué", c'est quelqu'un de tout à fait exceptionnel, bien au-delà des simples "doués". Lorsqu'on parle d'un ou plusieurs enfants par classe, on n'est plus dans l'exception.

il y a 52 minutes, Vinclemel a dit :

Malheureusement encore une fois les programmes actuels et le niveau moyen n'aident pas à les élever non plus...

C'est en effet la remarque que je faisais un peu plus haut : le niveau moyen, et donc les exigences, ont tellement baissé que les élèves vraiment doués en viennent à se trouver en total décalage non seulement avec le reste de la classe, mais avec ce qui leur est enseigné.

 

il y a 52 minutes, Vinclemel a dit :

 Pourtant il faut bien les prendre en charge et les nourrir.

Ce sont deux choses différentes. Un gamin qui "se fait des nœuds au cerveau" dans les petites classes a probablement encore des choses à y apprendre en termes de sociabilité et d'intégration à un groupe social où tout ne tourne pas toujours autour de ses besoins personnels, particuliers ou pas. Et je ne suis pas sûr que lui mettre en tête qu'il est exceptionnel, sur-machintruc, et mérite de ce fait que le système s'adapte à lui, plutôt que l'inverse, l'y aide beaucoup.  Être doué est une chose ; être capable de mettre ses dons à profit en est une autre, qui s'apprend aussi.

D'autre part, "nourrir" intellectuellement un gamin doué n'est pas bien difficile : s'il a appris à lire tout seul, il suffit probablement de s'assurer qu'il a toujours à disposition, à la maison en particulier, des livres de qualité, et assez régulièrement un adulte assez patient pour en parler avec lui.

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Il y a 1 heure, Argon a dit :

  Si ironie il y a, elle ne porte pas sur les enfants, mais sur les mots — la novlangue de l'institution et les hyperboles des parents...

 Probablement, oui. Par définition, un "surdoué", c'est quelqu'un de tout à fait exceptionnel, bien au-delà des simples "doués". Lorsqu'on parle d'un ou plusieurs enfants par classe, on n'est plus dans l'exception.

C'est en effet la remarque que je faisais un peu plus haut : le niveau moyen, et donc les exigences, ont tellement baissé que les élèves vraiment doués en viennent à se trouver en total décalage non seulement avec le reste de la classe, mais avec ce qui leur est enseigné.

 

Ce sont deux choses différentes. Un gamin qui "se fait des nœuds au cerveau" dans les petites classes a probablement encore des choses à y apprendre en termes de sociabilité et d'intégration à un groupe social où tout ne tourne pas toujours autour de ses besoins personnels, particuliers ou pas. Et je ne suis pas sûr que lui mettre en tête qu'il est exceptionnel, sur-machintruc, et mérite de ce fait que le système s'adapte à lui, plutôt que l'inverse, l'y aide beaucoup.  Être doué est une chose ; être capable de mettre ses dons à profit en est une autre, qui s'apprend aussi.

D'autre part, "nourrir" intellectuellement un gamin doué n'est pas bien difficile : s'il a appris à lire tout seul, il suffit probablement de s'assurer qu'il a toujours à disposition, à la maison en particulier, des livres de qualité, et assez régulièrement un adulte assez patient pour en parler avec lui.

Je ne parlais pas de surdoués mais d'enfants à haut potentiel. Dès le départ nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde et n'employons pas le même vocabulaire  donc il s'agit de monologues stériles. La suite est du même acabit tant en terme de jugements que de clichés. Si tu fais quelques lectures à leur sujet tu pourras peut-être évoluer dans tes préjugés. 

De toutes façons ce souci des enfants à haut potentiel (car aussi étonnant que cela puisse paraître oui, cela génère plus de soucis qu'autre chose, n'en déplaise)  c'est comme être enseignant, personne ne comprend à part ceux qui en ont/qui en sont. On lit souvent des parents se plaindre du mépris des enseignants mais l'inverse est vrai aussi, certains commentaires en sont la preuve.

 

 

 

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Il y a 3 heures, ronin a dit :

Je suis bien d'accord. Mais c'est une vérité impossible à dire. 

On peut quand même se baser sur les 30 dernières années pour anticiper ...

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Il y a 21 heures, ablette a dit :

Pourtant, autour de moi,  le nombre de surdoués (avec tests de psychologues faisant foi) est juste hallucinant. 😄😄😄

Il y a 2 heures, Vinclemel a dit :

Je ne sais pas si c'est ironique? Censé être drôle? Malgré tout ces enfants existent bel et bien.

il y a 16 minutes, Vinclemel a dit :

Je ne parlais pas de surdoués mais d'enfants à haut potentiel.

 Ah ?  Ca y ressemblait bien, pourtant.

 Pas la peine de monter sur tes grands chevaux si tu ne te souviens pas de ce que tu écrivais toi-même juste avant...

il y a 18 minutes, Vinclemel a dit :

Si tu fais quelques lectures à leur sujet tu pourras peut-être évoluer dans tes préjugés. 

Cadeau pour votre culture personnelle

il y a 19 minutes, Vinclemel a dit :

On lit souvent des parents se plaindre du mépris des enseignants mais l'inverse est vrai aussi

Comme tu dis, et démontres brillamment par l'exemple.

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