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Posté(e)
Il y a 21 heures, prof désécol a dit :

:happy:

 

Mais pour l'entretien en tête-à-tête avec la CPC, ne te fais pas trop de films...

 

Ben quand même... J'aurais du apprendre à jouer de la guitare.

😆

  • Haha 1
Posté(e)
Il y a 3 heures, jeanounette a dit :

Réponse dans le livre RETZ Droits, responsabilités, carrière écrit par un juriste et un PE : http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/322/art/doc/1/1e31c4f85b3135373336353539373639383233.pdf

"Le professeur des écoles peut-il refuser la visite d’un conseiller pédagogique? Oui. Le conseiller pédagogique exerce à l’égard des professeurs des écoles une mission d’accompagnement et de conseil. Contrairement aux inspections effectuées par l’inspecteur de l’Éducation nationale, les visites des conseillers pédagogiques ne revêtent pas de caractère obligatoire et peuvent, par conséquent, être refusées par les professeurs des écoles. "

Note de service n° 96-107 du 18 avril 1996 abrogée par la Circulaire n° 2015-114 du 21-7-2015 https://www.education.gouv.fr/bo/15/Hebdo30/MENE1516648C.htm?cid_bo=91512

La situation n'est pas la même.

Ce n'est pas une visite d'un cpc mais une formation obligatoire décidée par l'employeur. Et là tu rentres dans l’obligation de service et donc des demandes d'autorisation d'absence sinon 1/30 en moins pour service non fait....

Posté(e)
il y a 33 minutes, montagny a dit :

Et là tu rentres dans l’obligation de service et donc des demandes d'autorisation d'absence sinon 1/30 en moins pour service non fait....

Des menaces de sanction, peut-être, mais je vois mal comment, présent toute la journée en classe, l'administration pourrait enlever à un collègue 1/30e au titre de "service non fait".

Il faut plutôt s'attendre à des pressions, en particulier sur ceux dont un rendez-vous de carrière approche...

 

Posté(e)
il y a 27 minutes, prof désécol a dit :

Des menaces de sanction, peut-être, mais je vois mal comment, présent toute la journée en classe, l'administration pourrait enlever à un collègue 1/30e au titre de "service non fait".

Il faut plutôt s'attendre à des pressions, en particulier sur ceux dont un rendez-vous de carrière approche...

 

la formation continue est un droit mais aussi un devoir de tout employé et d'un fonctionnaire aussi.

Si le service n'est pas effectué il y aura des sanctions.

C'est l'employeur qui décide du contenu des formations continues.

Posté(e)
Il y a 2 heures, montagny a dit :

C'est l'employeur qui décide du contenu des formations continues.

C'est ce que nous a rappelé notre ex-dasen il y a 2 ans, lorsqu'elle nous a rencontrés pour la 1ère fois (sur un ton :blink:) : ça a jeté un froid dans la salle, mais pourtant...

Posté(e)
Il y a 7 heures, bdisse a dit :

Où donc exactement ? J'ai lu cet article et je n'y trouve nulle part la mention Contrairement aux inspections effectuées par l’inspecteur de l’Éducation nationale, les visites des conseillers pédagogiques ne revêtent pas de caractère obligatoire et peuvent, par conséquent, être refusées par les professeurs des écoles.

Pourtant, ça nous arrangerait bien !

ici page 44 avec la note de service en citation :

Note de service n° 96-107 du 18 avril 1996

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/322/art/doc/1/1e31c4f85b3135373336353539373639383233.pdf

Posté(e)

Avec ces plans étalés sur 6 ans on est purement dans la comm' et l'affichage puisque déjà un truc tout simple : ils n'ont pas les moyens de leurs ambitions. On sait tous que le staff de remplaçants est bien trop faible pour permettre leur réelle mise en place. Le CPC nous l'a dit clairement.  De plus ce temps long exonère d'évaluation ceux qui, dans les hautes sphères, le mettent en place : dans 6 ou 8 ans qui sera en place? Il est fort à parier que tout ça sera oublié mais qu'au passage cela aura changé beaucoup de choses dans les écoles mais pas sur ce sur quoi on veut nous faire croire qu'on va bosser .... Je m'interroge donc sur le véritable but de tout cela. Du saupoudrage qui pourrait (voudrait ?) surtout servir à imposer de nouvelles méthodes de management selon comme le dispositif est utilisé, selon donc la ou les personne chargées du pilotage ? ... Et le fait de savoir que nous dans mon école on aura une marge de manoeuvre plus grande que certains ailleurs (enfin c'est ce qui nous a été dit),  ne me satisfait pas : je réfléchis à ce truc de façon générale et pas à notre simple échelle.
Je n'aime pas la vision de l'éducation qu'ils essaient de nous imposer aussi bien pour nos élèves et que pour nous enseignants. Je n'aime pas leurs évaluations nationales toutes faites et formatées, je n'aime pas qu'on fasse des livrets dès la petite section etc etc ...

Que se passe t-il en fait ? :

On fait reposer l'échec et le creusement des inégalités sur les enseignants : si on en est là c'est parce que leurs pratiques ne sont pas bonnes, qu'ils ne savent pas se remettre en question etc etc . Or l'EN crève avant tout du manque de moyens : des classes surchargées, des locaux inadaptés, du matériel pas donné (même pas un ordi dans la classe en 2020 !!!), des salaires qui démotivent ceux en poste et qui n'attirent plus les jeunes, des injonctions ou des ordres et des contre-ordres incessants au gré des changements de ministres, de la paperasserie, des grilles à remplir, des pourcentages en tout genre. Le problème dépasse même l'EN : le niveau des  enfants que nous accueillons en PS TPS se dégrade d'années en années même en dehors des REP. Beaucoup d'école ont le profil et ne le sont pas. Tout ça va de pair avec l'état général de la société et n'est pas prêt de s'arrêter vues les politiques menées, trop de familles sont dans une précarité financière et intellectuelle qui fait des ravages couplée avec la malbouffe et le lavage de cerveaux par la publicité. Un véritable plan ambitieux sur le plan humain et sur le plan financier pour l'éducation, voilà ce qu'il nous faudrait pour jouer pleinement notre rôle de frein à cette catastrophe. Faire confiance aux enseignants y compris ceux qui ne changent pas leurs pratiques. Si ils sont à l'aise avec, en quoi cela nous gêne t-il ? On a vite fait de cataloguer comme des "branleurs" ceux qui enseignent de la même façon depuis longtemps, je pense que c'est malsain. Je ne sais pas de quelle catégorie je fais partie, et est-on obligé de nous mettre dans une case ... ? Faire tourner une classe en étant un vrai branleur je ne pense pas que ce soit possible. Oui il y a des gens qui en apparence bossent plus que d'autres . Est-ce que cela se mesure à l'épaisseur du classeur de prep ou aux nombres de fichiers enregistrés dans l'ordi, aux nombres de cases cochées, à l'heure à laquelle on quitte sa classe  ? Je ne pense pas. Perso nombre de mes réflexions se passent dans ma tête. Même quand je pars en vacances, j'emmène ma classe car  tout ce que je vis d'une manière ou d'une autre suscite  idées ou un questionnement par rapport à ce que j'appellerais mon  2è lieu de vie. "Tiens ça, ça serait exploitable, ou ça je le partagerais bien avec mes élèves etc etc ..." Mes pratiques ont évolué, en observant les enfants, en échangeant avec des collègues, en fouinant à droite à gauche et aussi parce que je ne peux plus proposer le même type de travail vue l'évolution du profil des enfants accueillis en classe. Je n'aime ni les fichiers ni les méthodes toutes faites, je suis du genre picoreuse et surtout j'aime la liberté que je m'octroie de faire des choses non prévues au gré de mon avancement dans ce que je propose aux élèves. Je n'aime pas être enfermée dans des cases ou des objectifs réducteurs.
De plus avec ces plans on fait encore des maths et du français le must alors que l'épanouissement de nos élèves ne passe pas forcément par là. Des pays nordiques proposent un système où toutes les disciplines sont mises au même plan et ça me semble beaucoup plus intéressant comme modèle à observer.

Je ne suis pas contre l'idée de voir fonctionner des collègues ayant des méthodes spécifiques, si ils veulent partager leur savoir-faire tant mieux  mais imposer des observations entre collègues avec des grilles d'évaluations, des analyses ou des bilans c'est la porte ouverte à des dérives. Je n'ai pas envie d'observer mes collègues (ou qu'on vienne me voir faire) en cochant des cases . On va me dire que c''est réducteur mais concrètement c'est bien ce qui va se passer et ça va de pair avec le fait d'imposer petit à petit des façons de faire comme avec ACE, en présentant une méthode comme scientifiquement miraculeuse . Savoir qu'elle existe, voir sa mise en pratique, oui . L'imposer, non. Et c'est ce qui se passe insidieusement.

L'idéal pour moi serait qu'on soit "plus de maîtres que de classes" pour permettre d'avoir du temps de préparation (seul ou à plusieurs ) , sans qu'on impose des façons de faire en retour ou des obligations de résultats. Bref qu'on nous donne des moyens humains tout en nous faisant confiance :  A a envie d'aller voir fonctionner B qui est d'accord ? Mais ok pas de souci ! Il peut puisqu'on est plus d'enseignants que de classes. L'équipe a envie d'innover en décloisonnant au maximum, why not ? Allez-y foncez !  Bref qu'on puisse fonctionner en équipe dans la confiance les uns envers les autres, sans qu'on nous impose des trucs venus tout droit d'un cerveau qui si ça se trouve n'a jamais mis les pieds dans une classe . Qu'on n'essaie pas de nous imposer des directeurs chefs d'établissements comme ils tentent depuis des années de le faire et comme ils y arriveront tôt ou tard (pourvu que je sois partie avant !)  Qu'on commence par nous mettre un ou 2 PE dans les BCD par exemple pour mener des projets, comme dans le secondaire, ça serait déjà un grand pas vers du mieux pour nos élèves. Je cite cet exemple car ça me tient à coeur. Je ne comprends pas pourquoi on a des profs dans les CDI et personne ou du personnel précaire dans les BCD ...   Bref qu'ils aient de vraies ambitions pour nous et nos élèves ! Mais ça suppose des moyens financiers qu'ils ne veulent pas mettre pour x raisons. Le PDMQDC c'était un bon début même si dans sa mise en application beaucoup de choses m'ont déçue mais c'était au moins l'amorce de quelque chose de positif. Ce genre de chose je sais les reconnaître quand elles se présentent. Je ne peux pas être en phase avec les personnes qui ont balayé le dispositif au lieu de chercher à l'améliorer.

Alors oui je suis méfiante et septique avec ces Plans Français/Maths ...

Je sais qu'on est tous dans une chaîne hiérarchique mais si personne ne dit jamais rien alors que fait-on de notre esprit critique ? J'ai juste pas envie de "collaborer" à quelque chose qui au mieux me parait être un coup d'épée dans l'eau, au pire me parait avoir des objectifs inavouables ...

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Posté(e)
Il y a 3 heures, montagny a dit :

la formation continue est un droit mais aussi un devoir de tout employé et d'un fonctionnaire aussi.

Si le service n'est pas effectué il y aura des sanctions.

C'est l'employeur qui décide du contenu des formations continues.

Les animations pédagogiques rentrent effectivement dans nos 108h à hauteur de 18h me semble-t-il. Là on parle de "formation" qui dépassent allègrement ce quota d'heures qui figurent dans nos ORS. 

Posté(e)

Merci beaucoup jeanounette de ce message qui, au regard de mon propre parcours d'enseignant-désobéisseur sanctionné en 2009, me touche énormément.
Jusqu'à quand allons-nous courber l'échine, avaler des couleuvres et renier l'éthique de nos missions ?
Dans notre école, nous venons d'écrire à l'IEN pour lui signifier notre désaccord avec ce processus de formation chronophage, contraignant, en présentiel (une aberration !) et qui ne correspond pas à nos besoins d'équipe.
 

Posté(e)
il y a 6 minutes, Alain317 a dit :

Merci beaucoup jeanounette de ce message qui, au regard de mon propre parcours d'enseignant-désobéisseur sanctionné en 2009, me touche énormément.
Jusqu'à quand allons-nous courber l'échine, avaler des couleuvres et renier l'éthique de nos missions ?
Dans notre école, nous venons d'écrire à l'IEN pour lui signifier notre désaccord avec ce processus de formation chronophage, contraignant, en présentiel (une aberration !) et qui ne correspond pas à nos besoins d'équipe.
 

Oui je vois qui tu es.

A l'époque j'étais dans les couches, les biberons, le temps partiel ... un peu en dehors du coup ! 😉

Il me semble que votre lutte était partie de la suppression du samedi matin par Sarko pour faire plaisir aux parents , donc de la diminution des heures d'enseignement pour les élèves, diminution colmatée par les heures d'APC qui elles, rallongent le temps de classe journalier de certains élèves et des enseignants et qui aujourd'hui servent de réservoir pour combler les heures sup : "on vous fait cadeau de x heures d'APC pour corriger les évals" ,  "prenez sur les APC pour faire ci ou ça", "les directeurs ont trop de boulot, ok on supprime leur obligation de faire les APC" ... Ce qui nous montre la haute estime que la hiérarchie porte à ce dispositif  !

Personnellement je n'entendais pas les enseignants réclamer cette suppression à l'époque.

Bref depuis les choses ne font qu'empirer mais la profession ne bouge pas ...

 

Posté(e)
il y a 44 minutes, nonau a dit :

Les animations pédagogiques rentrent effectivement dans nos 108h à hauteur de 18h me semble-t-il. Là on parle de "formation" qui dépassent allègrement ce quota d'heures qui figurent dans nos ORS. 

ici les constellations font partie des 18H d'animation pédagogique donc impossible à refuser.

Posté(e)
il y a 7 minutes, montagny a dit :

ici les constellations font partie des 18H d'animation pédagogique donc impossible à refuser.

Sauf les heures en plus. 

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