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Aujourd'hui, je n'ai pas pu y aller...


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Petit retour sur mon parcours : 54 ans, PES en reconversion après un autre boulot "dans le privé"...

Aujourd'hui, je n'ai pas pu y aller, je vais essayer de voir le médecin cet après-midi. Je pense finalement que je serai une des 1ères démissionnaires de l'année. La gestion de classe est catastrophique. 

Ce2 en Rep, en Ile-de-France. Au début, ça allait à peu près, puis ça s'est dégradé assez vite sur mon temps de classe. Contrairement à d'autres PES qui n'ont "pas le temps" de faire tout ce qu'ils prévoient, je trouve les 6 heures avec une seule classe extrêmement longues, j'ai beau prévoir ceci et cela, et encore hier près d'1h45 étaient "meublées" par le sport. Certains enfants sont turbulents, rigolent, prennent la parole à tort et à travers (3 garçons mais aussi 2 filles). J'ai la voix qui porte et je suis très dynamique (observations de ma tutrice "terrain" quand j'étais en stage dans sa classe), mais je n'arrive pas à les canaliser. Du coup d'autres se mettent aussi à discuter, à se retourner etc. Ils se plaignent constamment les uns des autres. 

J'ai essayé tout ce que les collègues, par ailleurs bienveillants, m'ont conseillé : toujours faire ce que je dis (pas de menace "en l'air"), ne pas répondre si quelqu'un prend la parole sans avoir levé le doigt, mots dans le cahier, expédition de fauteurs de troubles chez des collègues à poigne. On a aussi un "permis de comportement" (mis en place par mon binôme, avec des points à perdre/regagner, compliqué je trouve...)  Ca marche 2 mn puis ça se redégrade.

Le bruit augmente au fur et à mesure de la journée. La dernière heure est ingérable. Du coup, certaines petites filles, voulant bien faire, se mettent à hurler : "Mais taiseeeeeeeeez-vous !!!", ce qui ne fait que dégrader encore les choses.

Ca commence à se voir que ça ne va pas : la directrice est entrée une fois et a emmené une élève, un jour dans l'escalier elle les a menacés d'une punition collective ; hier la PE d'Ulis est entrée 30 sec. pour chercher un de ses élèves qui était venu par erreur dans ma classe, ensuite elle m'a dit : "Il faut les "casser", sinon tu vas y laisser ta peau".

Aujourd'hui, je pense que partir devient une question de santé mentale, non seulement la mienne, mais aussi celle de certains élèves : hier, vu le niveau de bruit, 2 petites filles tremblaient et cachaient leur tête dans leurs bras, se plaignant d'avoir "mal à la tête" ; l'une a pleuré 1/4 d'heure et est sortie à 16h30 en pleurant. Du coup ça fait de l'agitation en +, car leurs copines viennent entourer celles qui vont mal, je dois leur dire de retourner à leur place, que ça "l'étouffe".

Je pense que je souffre aussi de la comparaison avec mon binôme : c'est un mec (un PE de l'école m'a dit que dans "les quartiers", comme on dit, les femmes ont + de mal que les hommes...), avec pas mal de stages en école à son actif, des colos, un ex-boulot de surveillant en collège, et même quelques cours donnés en Segpa. Ca joue clairement en ma défaveur, même si ce même PE m'a dit de ne pas "me comparer à lui".

Je crois que certains ont une autorité naturelle : hier, j'ai emmené la classe au tennis de table, l'instructeur sportif n'élève jamais la voix un regard, une parole sèche, et hop, personne ne moufte. Moi je passe mon temps à crier (contre-productif, j'imagine bien) et ça ne marche pas...

C'est peut-être une question d'âge, mais à l'Inspe avec moi il y a un type de près de 60 ans qui est en Rep + dans une cité dure, et ça a l'air d'aller... Inversement on voit des jeunes qui craquent.

Je n'ai jamais idéalisé l'EN, ayant pas mal de gens de ma famille ou de mes amis dedans, mais je ne pensais pas basculer dans cette situation. Pas à ce point.

Bref, je devais avoir la classe jusqu'aux vacances de la Toussaint, avoir la visite de ma tutrice terrain vendredi, inutile de dire que je ne m'en sens pas capable...

 

Sinon, je précise qu'en 27 ans de vie professionnelle mais avec des adultes, jamais je n'avais posé un arrêt maladie pour échapper à une obligation, je n'étais même jamais malade...

 

  • Triste 3
Posté(e)

Merci pour ce témoignage. Ne culpabilise pas, la situation est très préoccupante. Les DSDEN croulent sous les demandes de ruptures conventionnelles ou de demandes de temps partiels et de dispo...Notre métier a été rendu impossible. C'est un fait, une stratégie pour dégouter les derniers personnels encore motivés.

 

  • J'adhère 5
Posté(e)
il y a une heure, nonau a dit :

Merci pour ce témoignage. Ne culpabilise pas, la situation est très préoccupante. Les DSDEN croulent sous les demandes de ruptures conventionnelles ou de demandes de temps partiels et de dispo...Notre métier a été rendu impossible. C'est un fait, une stratégie pour dégouter les derniers personnels encore motivés.

 

Merci pour ton message. Oui c'est sidérant d'envoyer les gens sur le terrain sans formation, puis avec une formation bidon à mi-temps... 

Par contre pour l'estime de soi c'est désastreux, je ne comprends pas pourquoi certaines filles de l'équipe, T1 ou 2, apparemment réservées voire un peu timides, s'en sortent et pas moi ? Après, c'est vrai que celles auxquelles je pense ont des CP ou CE1 dédoublés, donc 12 seulement...

 

Par contre, côté "stratégie", je ne vois pas l'intérêt pour l'institution ? de toute façon si je pars ils devront payer quelqu'un à ma place, on ne va pas laisser les enfants à mi-temps sans enseignant...

Posté(e)
Il y a 3 heures, FemmeDeRochas a dit :

Petit retour sur mon parcours : 54 ans, PES en reconversion après un autre boulot "dans le privé"...

Aujourd'hui, je n'ai pas pu y aller, je vais essayer de voir le médecin cet après-midi. Je pense finalement que je serai une des 1ères démissionnaires de l'année. La gestion de classe est catastrophique. 

Ce2 en Rep, en Ile-de-France. Au début, ça allait à peu près, puis ça s'est dégradé assez vite sur mon temps de classe. Contrairement à d'autres PES qui n'ont "pas le temps" de faire tout ce qu'ils prévoient, je trouve les 6 heures avec une seule classe extrêmement longues, j'ai beau prévoir ceci et cela, et encore hier près d'1h45 étaient "meublées" par le sport. Certains enfants sont turbulents, rigolent, prennent la parole à tort et à travers (3 garçons mais aussi 2 filles). J'ai la voix qui porte et je suis très dynamique (observations de ma tutrice "terrain" quand j'étais en stage dans sa classe), mais je n'arrive pas à les canaliser. Du coup d'autres se mettent aussi à discuter, à se retourner etc. Ils se plaignent constamment les uns des autres. 

J'ai essayé tout ce que les collègues, par ailleurs bienveillants, m'ont conseillé : toujours faire ce que je dis (pas de menace "en l'air"), ne pas répondre si quelqu'un prend la parole sans avoir levé le doigt, mots dans le cahier, expédition de fauteurs de troubles chez des collègues à poigne. On a aussi un "permis de comportement" (mis en place par mon binôme, avec des points à perdre/regagner, compliqué je trouve...)  Ca marche 2 mn puis ça se redégrade.

Le bruit augmente au fur et à mesure de la journée. La dernière heure est ingérable. Du coup, certaines petites filles, voulant bien faire, se mettent à hurler : "Mais taiseeeeeeeeez-vous !!!", ce qui ne fait que dégrader encore les choses.

Ca commence à se voir que ça ne va pas : la directrice est entrée une fois et a emmené une élève, un jour dans l'escalier elle les a menacés d'une punition collective ; hier la PE d'Ulis est entrée 30 sec. pour chercher un de ses élèves qui était venu par erreur dans ma classe, ensuite elle m'a dit : "Il faut les "casser", sinon tu vas y laisser ta peau".

Aujourd'hui, je pense que partir devient une question de santé mentale, non seulement la mienne, mais aussi celle de certains élèves : hier, vu le niveau de bruit, 2 petites filles tremblaient et cachaient leur tête dans leurs bras, se plaignant d'avoir "mal à la tête" ; l'une a pleuré 1/4 d'heure et est sortie à 16h30 en pleurant. Du coup ça fait de l'agitation en +, car leurs copines viennent entourer celles qui vont mal, je dois leur dire de retourner à leur place, que ça "l'étouffe".

Je pense que je souffre aussi de la comparaison avec mon binôme : c'est un mec (un PE de l'école m'a dit que dans "les quartiers", comme on dit, les femmes ont + de mal que les hommes...), avec pas mal de stages en école à son actif, des colos, un ex-boulot de surveillant en collège, et même quelques cours donnés en Segpa. Ca joue clairement en ma défaveur, même si ce même PE m'a dit de ne pas "me comparer à lui".

Je crois que certains ont une autorité naturelle : hier, j'ai emmené la classe au tennis de table, l'instructeur sportif n'élève jamais la voix un regard, une parole sèche, et hop, personne ne moufte. Moi je passe mon temps à crier (contre-productif, j'imagine bien) et ça ne marche pas...

C'est peut-être une question d'âge, mais à l'Inspe avec moi il y a un type de près de 60 ans qui est en Rep + dans une cité dure, et ça a l'air d'aller... Inversement on voit des jeunes qui craquent.

Je n'ai jamais idéalisé l'EN, ayant pas mal de gens de ma famille ou de mes amis dedans, mais je ne pensais pas basculer dans cette situation. Pas à ce point.

Bref, je devais avoir la classe jusqu'aux vacances de la Toussaint, avoir la visite de ma tutrice terrain vendredi, inutile de dire que je ne m'en sens pas capable...

 

Sinon, je précise qu'en 27 ans de vie professionnelle mais avec des adultes, jamais je n'avais posé un arrêt maladie pour échapper à une obligation, je n'étais même jamais malade...

 

Bonjour,

compte tenu de l'excellente qualité de votre témoignage, syntaxique et orthographique entre autres, vos compétences didactiques me semblent tout à fait au point. Comme le dit Nonau, l'Education nationale va au plus mal en tant qu'organisation actuellement. Il y a une véritable volonté de destruction du service public . Courage et persévérez si vous y croyez, malgré de bien fâcheuses conditions. Je suis optimiste de nature et pense que les choses finiront bien par aller mieux.

Un "vieil" instituteur ( 30 ans de maison).

Posté(e)
il y a 27 minutes, machin-pichou a dit :

Bonjour,

compte tenu de l'excellente qualité de votre témoignage, syntaxique et orthographique entre autres, vos compétences didactiques me semblent tout à fait au point. Comme le dit Nonau, l'Education nationale va au plus mal en tant qu'organisation actuellement. Il y a une véritable volonté de destruction du service public . Courage et persévérez si vous y croyez, malgré de bien fâcheuses conditions. Je suis optimiste de nature et pense que les choses finiront bien par aller mieux.

Un "vieil" instituteur ( 30 ans de maison).

Merci pour la qualité 😉, je travaillais dans la presse dans une vie antérieure. Mon binôme a des soucis en français, mais au moins il tient la classe, comme quoi... On dit souvent que l'année de PES est la + dure, j'aimerais bien continuer si c'est possible... mais là je me vois mal retourner dans cette classe et avec cette configuration. Je ne sais pas si on peut être changée d'école pendant l'année de PES, et surtout, si ça serait différent pour moi ?

Posté(e)

CM1 en rep, 28 élèves très durs, j'ai mis plusieurs semaines à avoir une ambiance calme.

Le premier qui parle sans autorisation copie, de préférence assez long( le réglement , des lignes...)+ Valorisation au max de tous + les motiver, rester calme, leur montrer que ça ne me fait ni chaud ni froid qu'ils copient. Je prends aussi 5mn de récré pour réfléchir à ce qui ne va pas et leur dirre que je crois qu'ils sont capables de mieux faire.

Prendre le temps de rappeler avant chaque activité ce qui est attendu en comportement

prévoir des fiches d'autonomie/lecture

leur faire croiser les bras pendant les explications

courage, ce n'est pas toi, c'est la situation actuelle qui rend l'enseignement si dur... effectif chargé, manque de reconnaissance, taches chronophages...

 

 

 

Posté(e)
Il y a 2 heures, FemmeDeRochas a dit :

Merci pour la qualité 😉, je travaillais dans la presse dans une vie antérieure. Mon binôme a des soucis en français, mais au moins il tient la classe, comme quoi... On dit souvent que l'année de PES est la + dure, j'aimerais bien continuer si c'est possible... mais là je me vois mal retourner dans cette classe et avec cette configuration. Je ne sais pas si on peut être changée d'école pendant l'année de PES, et surtout, si ça serait différent pour moi ?

Pour le changement de classe, je n'ai jamais vu cela pratiqué  même avec des PES en difficulté que j'ai côtoyés. La didactique est une chose mais la pratique vient en...pratiquant.. C'est avec l'expérience que l'on apprend à ne pas tomber dans les panneaux que vous tendent  le métier, les élèves, les parents et in fine l'institution! Et le plaisir d'enseigner est à la clef de cette émancipation. Se rapprocher d'un syndicat pour un éventuel changement de poste, peut faire évoluer les choses. Encore une fois sincères encouragements!

  • J'adhère 1
Posté(e)

Tu peux aussi prévoir des exercices d'application, il en existe de bonnes banques:  Bled, balle aux mots et d'autres certainement. Pendant qu'ils bossent ils ne te mettent pas le souk. Il faut accepter de perdre du temps sur la discipline et les habitudes de classe en début d'année, en particulier avec un public difficile. En plus ils sont en ce2 ils peuvent écrire. Bon courage, ça viendra.

 

Posté(e)

Bonjour,

moi aussi, je suis entrée tardivement dans le métier, et je n'imaginais pas me faire chahuter par des petits bouts, alors que j'en imposais à des amphithéâtres d'adultes. 

Eh bien si. Mes 3 semaines de stage IUFM en maternelle ont été un cauchemar. Après, j'ai adopté le mode "tatie Danièle", et je n'ai plus eu ce soucis.

Dans ce métier, on apprend vite. 😉

Juste une astuce : quand ils copient, ils se tiennent à carreau. 

  • J'aime 1
Posté(e)

Je t'adresse à mon tour tout mon soutien !

Je ne partage pas du tout la vision de certains collègues qui pensent que l'EN cherche à "casser" ses enseignants (quel intérêt ? Il faut bien des profs devant les élèves).

L'année de PES est compliquée, j'en suis passé par là aussi et clairement c'était pas facile. Après en lisant tes messages on voit bien que tu as beaucoup de qualités, j'ai également vu quelques un de tes autres posts, tu as l'air sérieuse dans ton travail je te conseille vraiment de t'accrocher.

Comme les collègues je te conseille de faire copier les élèves, les leçons, exercices etc. Par exemple si tu travailles sur sujet/verbe, au lieu d'imprimer une fiche où ils doivent les souligner/entourer, tu leur demandes de recopier la phrase PUIS de repérer le sujet/verbe. La priorité c'est vraiment que le climat de classe soit apaisé. 

Après pour les sanctions je ne suis pas adepte du "il ne faut rien laisser passer". Je vois très bien à quoi ressemble une classe en désordre, c'est pas possible d'avoir du jour au lendemain une classe qui ne bouge pas une oreille. Bon courage, ne lâche rien, c'est vraiment un métier dans lequel on peut s'épanouir

  • J'aime 1
Posté(e)

Bonsoir, je suis aussi pes en maternelle et ce n'est pas simple tous les jours non plus. Je ne sais pas si ton pemf est bienveillant, mais à la visite du mien, il commence toujours par le positif et ça permet quand même de se rassurer sur ses compétences. Il t'aide à trouver des solutions pour gérer ta classe. As tu eu des contacts avec le tien, même si on se sent observé ça aide vraiment à cibler les points à améliorer pour gérer nos soucis sur le terrain...

Sinon quelques idées qu'une amie pes a mises en place dans sa classe en cm1 : un baromètre du son, un bonus dont ils perdent des parties quand il y a trop de bruit et qu'ils regagnent quand c'est calme avec récompense à la clé (quelques minutes de récréation en plus, le choix de la matière en fin de journée...), ritualiser les changements de matière avec du "claping"...

J'espère que tu trouveras du soutien pour passer ce cap. Même sans être en rep, gérer des enfants c'est pas simple, ne te décourage pas..

Posté(e)

J'ai 1 an de plus que toi, 37 rentrées... et je ne suis pas sûre de faire beaucoup mieux que toi dans les conditions que tu décris.

J'ai l’impression que tu analyses bien la situation : ça fait du bien de "poser par écrit" ce que tu constates, ce que tu perçois. Même si tout n'est pas forcément objectif, parce que tu vois beaucoup de choses en noir (mais c'est normal).

Je pense quand même, qu'avant de prendre une décision radicale pour ton avenir, il y a des choses à essayer 🙂.
Tu dis que tu dois avoir la visite de ta tutrice vendredi. Je comprends que tu ne t'en sentes pas capable... et pourtant !
Un exemple très récent : la 1ère semaine, alors que nos PES étaient tous en binôme en classe, j'ai fait une visite "de courtoisie" (pas de CR, juste un retour oral et des conseils basiques), en leur ayant demandé de prendre la classe un petit moment chacun. Les années précédentes, je me suis rendue compte que ça permettait à certains de corriger de petites choses très rapidement au lieu de s'enferrer.
Je suis allée voir un binôme qui avait un gros problème de gestion de classe. Ils ne savaient pas par quel bout le prendre, ne se rendaient pas compte de ce qui n'allait pas. Nous avons pris un moment pour débriefer : disposition de classe, position du PE dans la classe, "laisser-faire" long avant d'intervenir, discussions en relation duelle pendant que les autres s'agitaient allègrement, crier pour essayer de couvrir le bruit des élèves, ... Bref, plein de petites choses très faciles à éviter et corriger. Je voyais à leur regard qu'ils se disaient "Mais oui, pourquoi n'y a-t-on pas pensé avant ?"

Le soir même, l'un d'eux m'a envoyé un mail en me disant qu'ils avaient mis en place plusieurs petites choses et que c'était le jour et la nuit ! J'ai eu leur Pemf qui y est allée la semaine dernière et qui m'a confirmé la même chose.

Alors, oui, en mode dragon au 1er qui bouge une oreille ! Mais aussi encouragements et félicitations pour les sages et ceux qui font des efforts. Et comme l'ont dit les autres : au travail ! Ils trouvent que ce n'est pas génial ? "Quand vous me montrerez que vous vous comportez comme des élèves, je verrai si je peux vous proposer des choses plus intéressantes."

Il y a 10 heures, FemmeDeRochas a dit :

Certains enfants sont turbulents, rigolent, prennent la parole à tort et à travers

STOP au 1er qui parle sans y avoir été invité : pas au 2ème ! Dès le moment où ils franchissent le seuil de la porte, et même avant dans le rang.

Il y a 10 heures, FemmeDeRochas a dit :

c'est un mec (un PE de l'école m'a dit que dans "les quartiers", comme on dit, les femmes ont + de mal que les hommes...), avec pas mal de stages en école à son actif, des colos, un ex-boulot de surveillant en collège, et même quelques cours donnés en Segpa. Ca joue clairement en ma défaveur,

oui, tu as raison. Du coup, avec toi, ils "décompressent" certainement. Mais ce n'est pas une raison pour l'accepter.

Il y a 10 heures, FemmeDeRochas a dit :

La dernière heure est ingérable

Il te faut prévoir une activité calme et cadrée, certainement pas EPS "occupationnel". Quitte à ce que ce ne soit pas un apprentissage "parfait.

Je pourrais te commenter plusieurs points de ton analyse de la situation. Mais je suis sûre que pour chaque problème que tu soulèves, tu vas trouver une solution ! Et si tu n'en trouves pas, reviens ici, on t'en trouvera 🙂 ! Allez, tu vas y arriver !

  • J'aime 2

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