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Un enseignant vulnérable en ASA peut-il sortir dans la foule et refuser la vaccination ?


Scoubinou

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Il y a 18 heures, Goëllette a dit :

Alors moi, je ne lis pas le message de ce collègue comme vous.

Vous ne tenez pas compte du ET mis en majuscule.

Je ne pense pas non plus qu'il ait voulu nous vexer.

Moi aussi, je souffre de pathologies dites invisibles, mais si elles peuvent me faire bénéficier d'une ASA, ce n'est pas pour le fait que je les aies mais pour les risques supplémentaires de complications, par rapport aux personnes en bonne santé, dans le cadre de la circulation du COVID.

Donc si je demande une ASA, c'est pour me protéger, parce que je suis inquiète des risques, et je limite mes sorties.

Si je revendique de pouvoir sortir autant que les autres, aller dans la foule, c'est que je ne suis pas si inquiète que ça sur les risques, donc je ne demande pas d'ASA.

C'est pas si simple. Effectivement la liste n'autorise pas à ne pas travailler ET à sortir mais nombreux sont ceux qui ont plusieurs pathologies.

Exemple personnel (aucune de mes maladie ne se voit si ce n'est à la tonne de médicaments que je prends donc seuls mon médecin, mon pharmacien et mon père sont au courant vraiment de la totale).

Bpco + emphysème pulmonaire : je n'ai pas demandé l'asa puisque ces maladies n'étaient plus sur la liste en septembre mais maintenant je pourrais.

Mais j'ai aussi une autre maladie en ALD qui nécessite que je sorte ou vois du monde.

Je dois donc jongler entre ces deux cas de figure. J'ai fait le choix de continuer à travailler et de ne plus avoir de vie sociale... Résultat ma maladie en ALD est en train de s'aggraver notamment à cause de l'école et de mes élèves. (Chez moi un burn out vire très vite à la dépression sévère).

Le laisser aller (oui les gestes barrières commencent à saturer tout le monde : les élèves auxquels on a dit et répété qu'ils ne risquaient rien et n'était pas contaminants, mais aussi les adultes qui se sentent plus ou moins concernés... Dans ma région faut avoir l'appli stopcovid pour savoir que c'est reparti chez nous, silence radio dans les médias) font que mon angoisse d'être contaminée remonte. (Je vis donc sous anxiolytiques à haute dose).

Si je devais demander l'asa il est évident que je sortirai de chez moi pour les courses, saluer mes potes commerçants sinon je peux toujours avaler directement les boîtes d'antidouleurs (oui je cumule maladie n°4) et en finir avec tout ça. Je vous rassure ce n'est pas mon intention, l'arrêt de travail pour dépression (donc avec sortie libre) arrivera avant.

Bref, il faut se méfier des apparences et ne pas juger. On n'a jamais la totalité des données.

Que les parents se battent pour avoir un remplaçant stable oui bien sûr mais sans mettre le titulaire en cause. Pour lui ce serait double peine. (Du vécu)

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Tu as tort j'ai  été en ASA avec 2 maladies chroniques qui ne se voient pas mais avec un traitement sous immunosuppresseurs et lui m' a permis d'en bénéficier. J'ai fait le choix de retravailler mais arrêter vos jugements attifs...

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il y a une heure, maryl a dit :

C'est pas si simple. Effectivement la liste n'autorise pas à ne pas travailler ET à sortir mais nombreux sont ceux qui ont plusieurs pathologies.

Exemple personnel (aucune de mes maladie ne se voit si ce n'est à la tonne de médicaments que je prends donc seuls mon médecin, mon pharmacien et mon père sont au courant vraiment de la totale).

Bpco + emphysème pulmonaire : je n'ai pas demandé l'asa puisque ces maladies n'étaient plus sur la liste en septembre mais maintenant je pourrais.

Mais j'ai aussi une autre maladie en ALD qui nécessite que je sorte ou vois du monde.

Je dois donc jongler entre ces deux cas de figure. J'ai fait le choix de continuer à travailler et de ne plus avoir de vie sociale... Résultat ma maladie en ALD est en train de s'aggraver notamment à cause de l'école et de mes élèves. (Chez moi un burn out vire très vite à la dépression sévère).

Le laisser aller (oui les gestes barrières commencent à saturer tout le monde : les élèves auxquels on a dit et répété qu'ils ne risquaient rien et n'était pas contaminants, mais aussi les adultes qui se sentent plus ou moins concernés... Dans ma région faut avoir l'appli stopcovid pour savoir que c'est reparti chez nous, silence radio dans les médias) font que mon angoisse d'être contaminée remonte. (Je vis donc sous anxiolytiques à haute dose).

Si je devais demander l'asa il est évident que je sortirai de chez moi pour les courses, saluer mes potes commerçants sinon je peux toujours avaler directement les boîtes d'antidouleurs (oui je cumule maladie n°4) et en finir avec tout ça. Je vous rassure ce n'est pas mon intention, l'arrêt de travail pour dépression (donc avec sortie libre) arrivera avant.

Bref, il faut se méfier des apparences et ne pas juger. On n'a jamais la totalité des données.

Que les parents se battent pour avoir un remplaçant stable oui bien sûr mais sans mettre le titulaire en cause. Pour lui ce serait double peine. (Du vécu)

Je comprends ta situation, mais choper le COVID n'arrangerait rien.

Ensuite, sauf si je n'ai pas compris, la maladie qui nécessite que tu sortes et voies du monde te vaudrait un arrêt maladie, pas une ASA.

Et tu as choisi de continuer à travailler ...

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Il y a 5 heures, Goëllette a dit :

Je comprends ta situation, mais choper le COVID n'arrangerait rien.

Ensuite, sauf si je n'ai pas compris, la maladie qui nécessite que tu sortes et voies du monde te vaudrait un arrêt maladie, pas une ASA.

Et tu as choisi de continuer à travailler ...

Oui tu as compris. J'ai choisi de continuer à travailler malgré une possible asa. Je l'ai fait pour pouvoir continuer à sortir et voir des gens (quitte à risquer le covid) mais j'aurai pu l'accepter et avoir ce besoin toujours d'interactions humaines (certes avec précaution). J'ai pris le risque covid plutôt que dépression.

Je peux comprendre des personnes qui auraient fait le choix inverse.

Quand au vaccin. J'ai décidé de me faire vacciner (un jour car pas prioritaire) malgré le peu de recul mais je peux comprendre ceux que ça effraient.

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il y a 14 minutes, maryl a dit :

Je peux comprendre des personnes qui auraient fait le choix inverse.

A priori, le PE en question a choisi les deux : le bénéfice de l'ASA sans les inconvénients de l'isolement.

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Il y a 4 heures, Goëllette a dit :

A priori, le PE en question a choisi les deux : le bénéfice de l'ASA sans les inconvénients de l'isolement.

Comme tu dis "a priori"... En fait on ne sait pas

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il y a 37 minutes, maryl a dit :

Comme tu dis "a priori"... En fait on ne sait pas

Bah oui ...

Même si le fait qu'il soit régulièrement croisé dans la foule le montre assez clairement.

Après, moi, je ne sais pas qui fréquente les foules ... car je n'y vais pas !

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  • 4 semaines plus tard...
Le 15/01/2021 à 07:38, zozito a dit :

Tu as tort j'ai  été en ASA avec 2 maladies chroniques qui ne se voient pas mais avec un traitement sous immunosuppresseurs et lui m' a permis d'en bénéficier. J'ai fait le choix de retravailler mais arrêter vos jugements attifs...

C'est donc bien le traitement qui vous a valu l'ASA et non les deux maladies chroniques invisibles.

Et si votre médecin juge que travailler est dangereux, sortir dans la foule l'est au moins autant.

Si on le fait quand même, c'est qu'on utilise sa maladie pour ne pas aller travailler. Je trouve cela malhonnête pour ma part.

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Il y beaucoup de profs qui ont fait des études de médecine ici ? Non...

Qui êtes vous pour juger ? Personne.

Avez vous tous les éléments de compréhension pour émettre un jugement objectif? Non.

Respect du secret médical, tout le monde s'arrange avec sa conscience, respect à tous ceux qui vont travailler contre l'avis de leur médecin sans rien dire et sans cracher dans la gamelle du voisin. Solidarité.

La seule lutte qui vaille est celle pour les remplaçants. Le reste, ce n'est que du grain à moudre pour cnews et sud radio.

 

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  • 7 mois plus tard...

Il ne manquerait plus que les TR se mettent en ASA vue la façon dont ils sont traités depuis le début de la pandémie !

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