B i b Posté(e) 19 mars 2021 Posté(e) 19 mars 2021 Ça part en vrille comme dans toute discussion où l'un des participants au regard de son expérience émet sciemment et sans modération un jugement négatif sur tout un groupe de personnes. 1
bab33 Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Le 14/03/2021 à 17:41, Anna59 a dit : Non ! Pas tous ! C'est vrai que certains, et je trouve de plus en plus, font le strict minimum et s'en vont le plus vite possible sans s'investir pour le collectif, mais ce n'est pas vrai pour tous les enseignants ! C’est peut être à cause des salaires chers amis ? Mais penser cela quand on est directeur c’est faire preuve de peu d’humanité dans une équipe . Voilà pourquoi un collègue directeur ne peut être supérieur. Pour des directeurs qui pensent cela de leur équipe . Car s’il existe des enseignants comme tu les décris, il y a les mêmes dans la catégorie directeur .... 3
nonau Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Ce post est la preuve flagrante de ce qui nous attend avec ce statut hiérarchique... 1
Anna59 Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Il y a 5 heures, bab33 a dit : C’est peut être à cause des salaires chers amis ? Mais penser cela quand on est directeur c’est faire preuve de peu d’humanité dans une équipe . Voilà pourquoi un collègue directeur ne peut être supérieur. Pour des directeurs qui pensent cela de leur équipe . Car s’il existe des enseignants comme tu les décris, il y a les mêmes dans la catégorie directeur .... Je parle des petites choses du quotidien, du bon sens, du savoir vivre qui peuvent te pourrir la vie quand ça s'accumule... Pour moi ça n'a rien à voir avec le salaire mais juste avec la préoccupation du bien commun pour vivre dans un environnement agréable... Par exemple se préoccuper de faire ramasser les papiers dans la cour pour que ce ne soit pas toujours la même collègue qui s'y colle avec ses élèves... Ou de signaler un robinet qui fuit, un banc cassé dans la cour ou le manque de pansements dans l'armoire à pharmacie quand on prend le dernier pour soigner un élève... Et plus largement pour des questions plus essentielles quand on fait les répartitions, de ne pas toujours refiler tous les élèves en grandes difficultés tous dans la même classe de la collègue bonne poire, l'unique cours double de l'école pour l'enseignant nouvel arrivant... Bref penser collectif et pas nombriliste...
Pimouss Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 il y a 44 minutes, Anna59 a dit : Je parle des petites choses du quotidien, du bon sens, du savoir vivre qui peuvent te pourrir la vie quand ça s'accumule... Pour moi ça n'a rien à voir avec le salaire mais juste avec la préoccupation du bien commun pour vivre dans un environnement agréable... Par exemple se préoccuper de faire ramasser les papiers dans la cour pour que ce ne soit pas toujours la même collègue qui s'y colle avec ses élèves... Ou de signaler un robinet qui fuit, un banc cassé dans la cour ou le manque de pansements dans l'armoire à pharmacie quand on prend le dernier pour soigner un élève... Et plus largement pour des questions plus essentielles quand on fait les répartitions, de ne pas toujours refiler tous les élèves en grandes difficultés tous dans la même classe de la collègue bonne poire, l'unique cours double de l'école pour l'enseignant nouvel arrivant... Bref penser collectif et pas nombriliste... Ramasser quoique ce soit dans la cour en période covid je n y pense même plus 😉 Pour le coup, les histoires de répartition, c est une des seule prérogatives de la direction et c est plutôt dans le sens inverse que j aurais à râler pour faire parti de "la bonne poire" ou de la dernière arrivée à laquelle on réserve une classe explosive: vu trop de direction qui au lieu de penser "éleves" pensaient à la paix sociale des collègues/camarades. Je ne ferai toutefois pas de mon expérience une généralité. Dans ma carrière, j ai pu apparaître pas assez "collectif". J en ai souffert. Des écoles avec des réunions de 18h à 20h parce que le collectif avait décidé de faire cantine et que moi non. Des écoles où en tant que jeune maman je ne pouvais pas rester à l ecole jusqu'à point d heure au pied levé. Des écoles où je faisais respecter mon droit au temps partiel et où je n assistais pas à certaines réunions. Il y a des périodes de vie où on ne PEUT pas s investir autant que certains le voudraient. Surtout en tant que femmes et potentiellement mères. Je m inquiète du nombre de collègues qui ne souhaitent pas d enfants à cause de leur métier. Elles savent pertinemment qu elles devront trouver un équilibre que certains pourraient interpréter comme un manque d investissement. C est grave. Il y a des textes réglementaires et à mon sens, on ne peut juger de l investissement de chacun qu à travers ceux ci sous peine d injustices. Je respecte l avis d AJ. Cependant, si en tant que directeur/enseignant on peut arriver à ce ressenti je crains vivement l' arrivée dans le "management" de direction sans aucune expérience dans l enseignement. 2
Goëllette Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Il y a 3 heures, nonau a dit : Ce post est la preuve flagrante de ce qui nous attend avec ce statut hiérarchique... Des collègues se sont battus pendant des années pour un statut non hiérarchique ... donc ceux qui les ont empêchés d'obtenir satisfaction sont responsables, en quelque sorte de ce qui se passe maintenant. Car entre la direction collégiale et le statut hiérarchique, il y a un monde ! 3
FemmeDeRochas Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Il y a 2 heures, Anna59 a dit : Je parle des petites choses du quotidien, du bon sens, du savoir vivre qui peuvent te pourrir la vie quand ça s'accumule... Pour moi ça n'a rien à voir avec le salaire mais juste avec la préoccupation du bien commun pour vivre dans un environnement agréable... Par exemple se préoccuper de faire ramasser les papiers dans la cour pour que ce ne soit pas toujours la même collègue qui s'y colle avec ses élèves... Ou de signaler un robinet qui fuit, un banc cassé dans la cour ou le manque de pansements dans l'armoire à pharmacie quand on prend le dernier pour soigner un élève... Et plus largement pour des questions plus essentielles quand on fait les répartitions, de ne pas toujours refiler tous les élèves en grandes difficultés tous dans la même classe de la collègue bonne poire, l'unique cours double de l'école pour l'enseignant nouvel arrivant... Bref penser collectif et pas nombriliste... Et plus largement pour des questions plus essentielles quand on fait les répartitions, de ne pas toujours refiler tous les élèves en grandes difficultés tous dans la même classe de la collègue bonne poire, Voire dans la classe des 2 PES qui débarquent 😇... Subi par des filles en formation avec moi (avec notamment un élève déjà connu pour ses troubles qui a planté un stylo dans la main d'un autre) 1
FemmeDeRochas Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Il y a 1 heure, pimouss690 a dit : Ramasser quoique ce soit dans la cour en période covid je n y pense même plus 😉 Pour le coup, les histoires de répartition, c est une des seule prérogatives de la direction et c est plutôt dans le sens inverse que j aurais à râler pour faire parti de "la bonne poire" ou de la dernière arrivée à laquelle on réserve une classe explosive: vu trop de direction qui au lieu de penser "éleves" pensaient à la paix sociale des collègues/camarades. Je ne ferai toutefois pas de mon expérience une généralité. Dans ma carrière, j ai pu apparaître pas assez "collectif". J en ai souffert. Des écoles avec des réunions de 18h à 20h parce que le collectif avait décidé de faire cantine et que moi non. Des écoles où en tant que jeune maman je ne pouvais pas rester à l ecole jusqu'à point d heure au pied levé. Des écoles où je faisais respecter mon droit au temps partiel et où je n assistais pas à certaines réunions. Il y a des périodes de vie où on ne PEUT pas s investir autant que certains le voudraient. Surtout en tant que femmes et potentiellement mères. Je m inquiète du nombre de collègues qui ne souhaitent pas d enfants à cause de leur métier. Elles savent pertinemment qu elles devront trouver un équilibre que certains pourraient interpréter comme un manque d investissement. C est grave. Il y a des textes réglementaires et à mon sens, on ne peut juger de l investissement de chacun qu à travers ceux ci sous peine d injustices. Je respecte l avis d AJ. Cependant, si en tant que directeur/enseignant on peut arriver à ce ressenti je crains vivement l' arrivée dans le "management" de direction sans aucune expérience dans l enseignement. Je m inquiète du nombre de collègues qui ne souhaitent pas d enfants à cause de leur métier. Elles savent pertinemment qu elles devront trouver un équilibre que certains pourraient interpréter comme un manque d investissement. C est grave. Il y en a tant que ça ? La plupart des PE rencontrées sont mères de famille (globalement, il y a de toute façon en France très peu de femmes sans enfants par rapport à d'autres pays occidentaux comme l'Allemagne)
Goëllette Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Oui, je n'en connais pas beaucoup ... Il y a 2 heures, FemmeDeRochas a dit : Et plus largement pour des questions plus essentielles quand on fait les répartitions, de ne pas toujours refiler tous les élèves en grandes difficultés tous dans la même classe de la collègue bonne poire, Voire dans la classe des 2 PES qui débarquent 😇... Subi par des filles en formation avec moi (avec notamment un élève déjà connu pour ses troubles qui a planté un stylo dans la main d'un autre) Oui, en général, c'est au dernier arrivé qu'on refile la classe pourrie ... avec toujours d'excellents arguments pédagogiques ! Ca a en effet fait partie, lorsque j'étais directrice, de mes combats (faire des classes équilibrées et dans l'intérêt des élèves et de l'école, pas du confort de certains collègues), en plus de la plupart de ceux énoncés par Torque.
Pimouss Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 Il y a 2 heures, FemmeDeRochas a dit : Je m inquiète du nombre de collègues qui ne souhaitent pas d enfants à cause de leur métier. Elles savent pertinemment qu elles devront trouver un équilibre que certains pourraient interpréter comme un manque d investissement. C est grave. Il y en a tant que ça ? La plupart des PE rencontrées sont mères de famille (globalement, il y a de toute façon en France très peu de femmes sans enfants par rapport à d'autres pays occidentaux comme l'Allemagne) Je ne sais absolument pas ce qu'il en est sur le plan national. C'est un constat autour de moi: les jeunes PE entre 25 et 30 sont plusieurs à s'inquiéter du fait d'avoir des enfants à cause de leur métier..
Torque Posté(e) 20 mars 2021 Posté(e) 20 mars 2021 il y a 28 minutes, Goëllette a dit : Ca a en effet fait partie, lorsque j'étais directrice, de mes combats (faire des classes équilibrées et dans l'intérêt des élèves et de l'école, pas du confort de certains collègues), en plus de la plupart de ceux énoncés par Torque. Pour ça j'avais un truc: procéder aux répartitions avant les attributions. Les collègues participaient à la répartition des élèves dans les futures classes mais comme ils ne savaient pas laquelle leur serait attribuée, ils équilibraient au maximum. 2 3
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