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Egalité fille/garçon


satin

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Concernant ma façon de transmettre la notion d'égalité entre les deux sexes à la maison, j'ai une fille et un garçon et je ne fais aucune différence entre les deux. Par contre il est clair que eux la font, mon grand avait été demandeur d'une poupee, petit, poupee qu'il a vite abandonnée.. Ma fille par contre est une vraie maman avec ses bébés comme elle les appelle, elle pourrait passer des heures à s'en occuper... Mon grand joue beaucoup aux voitures, la petite joue souvent avec lui aussi, mais beaucoup moins malgré tout.

Ils ont pourtant les mêmes jouets, la même chambre, le même accès aux jeux. Je les laisse jouer avec ce qu'ils veulent.

Mais pour qui as-tu acheté les poupées ?

Lis "du côté des petites filles". La première fois, j'ai été surprise de constater tout ce que je faisais inconsciemment et qui induisait une réponse, une attitude spécifique.

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Concernant ma façon de transmettre la notion d'égalité entre les deux sexes à la maison, j'ai une fille et un garçon et je ne fais aucune différence entre les deux. Par contre il est clair que eux la font, mon grand avait été demandeur d'une poupee, petit, poupee qu'il a vite abandonnée.. Ma fille par contre est une vraie maman avec ses bébés comme elle les appelle, elle pourrait passer des heures à s'en occuper... Mon grand joue beaucoup aux voitures, la petite joue souvent avec lui aussi, mais beaucoup moins malgré tout.

Ils ont pourtant les mêmes jouets, la même chambre, le même accès aux jeux. Je les laisse jouer avec ce qu'ils veulent.

Mais pour qui as-tu acheté les poupées ?

Lis "du côté des petites filles". La première fois, j'ai été surprise de constater tout ce que je faisais inconsciemment et qui induisait une réponse, une attitude spécifique.

Karolina dit avoir acheté la poupée pour son fils aîné quand il était petit.

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La fameuse histoire des poupées de façon générale me dérange un peu, ça ne gêne que les adultes si une fille joue avec une poupée rose ou si un garçon donnait le biberon à son ciccio bello.Les enfants ne se posent pas la question et ne sont pas forcément toujours dans l'imitation.Pourquoi chercher à les mener vers l'un ou l'autre?

L'inégalité est dans le regard de l'autre.

Autre point qui me chiffonne, l'EN veut faire croire que nous enseignants faisons, de fait, des différences sans même le vouloir, tout cela pour mener à bien leur révolution. Je n'accepte pas qu'on fasse croire à mes parents d'élèves ce genre de chose, je ne pense pas faire de différences entre mes élèves, ni dans l'interrogation, ni dans l'attention, ni dans les réprimandes.

Enfin si nous partons sur l'égalité allons faire la guerre au monde de la mode, que nos hypermarchés ne mettent plus "rayons fille 0 - 8 ans" "rayons garçons 8- 12 ans" . De même dans les magasins de jouets , vous verrez "le monde des fille" et " le monde des garçons" affiché clairement au dessus.

Ce qui me dérange c'est qu'on tente de combattre le sexisme là où il est censé en avoir le moins, pisser dans un violon quoi.

Enfin si nous voyons davantage les mamans, c'est tout simplement que les papas travaillent. C'est comme cette histoire de congé parental, à présent les mamans ont droit à 30 mois ( non plus 36 mois) sauf si c'est le papa qui prend les 6 prochains mois, c'est du grand, grand, n'importe quoi, au nom de l'égalité!!

Désolé si j'ai fais du hors sujet mais fallait que ça sorte.

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Et pour répondre clairement au sujet" Où en êtes vous sur l'égalité fille garçon?"

Dans ma classe, dans mon école, je pense qu'on est au clair là dessus, en tout cas on fait le nécessaire.

En tant que maman, je n'ai que des filles mais oui elles ont du rose, des poupées, des cheveux longs et rien ne me gêne dans cela. Je n'ai pas le sentiment de les enfermer dans un carcan, à 15 ans elles deviendront peut être gothiques qui sait. En attendant ,j 'achète ce qu'elles aiment tout simplement sans me poser de questions.

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Pourquoi chercher à les mener vers l'un ou l'autre?

Il ne s'agit pas de les mener vers quoi que ce soit : il s'agit de leur laisser le maximum de choix possible (et même le choix pour une fille d'aimer les Barbie, dans la mesure où il ne s'agirait pas d'un choix par défaut !).

Autre point qui me chiffonne, l'EN veut faire croire que nous enseignants faisons, de fait, des différences sans même le vouloir, tout cela pour mener à bien leur révolution.

L'Education Nationale ne veut pas "faire croire" quoi que ce soit, il ne s'agit pas de croyance mais de résultats d'études, menées par des chercheurs qui ont constaté des différences chiffrables dans le temps d'attention, le type de vocabulaire, l'évaluation que les enseignants font des comportements des filles et des garçons.

Alors sans doute que, pris individuellement, on doit pouvoir trouver des enseignants qui sont totalement équilibrés dans leurs relations aux filles et aux garçons de leurs classes (même si moi, personnellement, élevée par une féministe, je n'oserais pas affirmer que je ne fais aucune différence ; j'aimerais bien m'en persuader, mais je n'en suis pas si sure). Mais si l'école n'est certainement pas le lieu le plus sexiste dans notre société, il est avéré qu'elle contribue à perpétuer des stéréotypes.

Quant à la "révolution" que tu évoques... ?

Enfin si nous partons sur l'égalité allons faire la guerre au monde de la mode, que nos hypermarchés ne mettent plus "rayons fille 0 - 8 ans" "rayons garçons 8- 12 ans" . De même dans les magasins de jouets , vous verrez "le monde des fille" et " le monde des garçons" affiché clairement au dessus.

La mode et le commerce sont des hauts lieux de création de stéréotypes sexistes, personne ne songe à le nier, mais il est simplement plus logique et plus réalisable aussi, pour l'EN, de se réformer elle-même, que de commencer à envisager on ne sait quelle législation susceptible de réguler la couleur des jouets !

(Cela dit, le législateur est d'ores et déjà en train de s'attaquer aux défilés de mini-miss...)

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Mais pour qui as-tu acheté les poupées ?

Lis "du côté des petites filles". La première fois, j'ai été surprise de constater tout ce que je faisais inconsciemment et qui induisait une réponse, une attitude spécifique.

La première poupee que ma fille a eue était celle de son grand frère. Puis j'ai vu qu'elle adorait ça, je ne vais quand même pas lui acheter une voiture alors qu'elle v eut une poupee, car... "C'est trop cliché"!

J'achète ce qui lui fait plaisir et ce avec quoi elle veut jouer. Et je trouve cela normal.

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Il ne s'agit pas de les mener vers quoi que ce soit : il s'agit de leur laisser le maximum de choix possible (et même le choix pour une fille d'aimer les Barbie, dans la mesure où il ne s'agirait pas d'un choix par défaut !).

S'il s'agissait de cela, tout le monde serait d'accord.

« Lutter contre les stéréotypes » en encourageant systématiquement les enfants à penser par eux-mêmes, à explorer leur propre relation au monde en faisant autant que possible preuve d'originalité avant de se "trouver", ce serait un très beau programme. La seule réserve, à mon sens, est qu'il n'aurait pas grand sens avec les tout-petits, qui en sont encore à accumuler les expériences de base. Mais passé ce qu'on appelait jadis "l'âge de raison", banco !

Sauf que ce n'est pas de cela qu'on parle. Tu l'écris toi-même : chacun peut faire ce qu'il lui plaît, « dans la mesure où il ne s'agit pas d'un choix par défaut. » Tout est là. Une liberté sous réserve, "dans la mesure" de l'approbation d'autrui, n'est pas une liberté du tout. Ce type de réserve est sans doute malgré tout inévitable dans un cadre éducatif, mais la question devient alors : qui décide de ce qui relève ou non d'un choix par défaut ? Les parents ? Un pédagogue, en fonction de ce qu'il sait de chaque enfant ? Ou l'autorité politique, via les programmes, par exemple ?

En l'occurrence, la soi-disant lutte contre les stéréotypes n'est pas menée par un « Ministère de l'égalité citoyenne », ou un « Ministère du développement individuel », mais par un « Ministère des droits de la femme ». Qui osera prétendre qu'il ne s'agit pas d'une approche orientée ?

Il ne s'agit donc aucunement d'encourager les enfants à penser par eux-mêmes, mais de décourager certains comportements jugés ""négativement stéréotypés", tout en encourageant a contrario des comportements tout aussi stéréotypés, mais jugés positifs. En d'autres termes : à se soumettre à un canon dont la seule légitimité n'est ni la tradition familiale, ni la tradition nationale, ni la compétence de l'enseignant, mais l'arbitraire ministériel. Il ne s'agit pas de former des citoyens libres, mais des masses dociles.

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Je crois que les enseignants ne doivent pas ignorer que dans beaucoup de familles, on interdit aux garçons de jouer à la poupée. J'ai personnellement déjà vu un papa arracher une poussette des bras de son fils. Et que dire ce ceux qui disent à leur fils de se défendre si on les embête et qui disent à leur fille d'aller prévenir le maître ou la maîtresse ?

Ceci, nous ne pouvons pas l'ignorer. Et c'est pourquoi nous devons être très vigilants dans notre classe :

- Faire attention dans les exercices aux phrases du genre "Papa bricole et maman fait la cuisine".

- Prévoir des jeux divers.

- Interroger les élèves sur les discriminations.

...

Une anecdote qui m'est arrivé en classe récemment. J'ai interrogé mes élèves (cycle 3) sur les métiers. "Y a-t-il des métiers pour les hommes et d'autres pour les femmes ?" Les enfants m'ont répondu que non, qu'il n'y a pas de raison. Je leur ai alors demandé s'il y avait des garçons qui voulaient plus tard faire un métier plutôt exercé par des femmes du type sage femme ou autre, un garçon a levé la main. Deux ou trois élèves se sont alors moqués...

Il y a du travail.

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Je leur ai alors demandé s'il y avait des garçons qui voulaient plus tard faire un métier plutôt exercé par des femmes du type sage femme ou autre, un garçon a levé la main. Deux ou trois élèves se sont alors moqués...

Il y a du travail.

A leur décharge, c'est effectivement assez rigolo, même pour un adulte, de voir un homme se dire sage-femme (ou une femme se dire homme-grenouille, d'ailleurs !). Ca fait partie des petits plaisirs absurdes de la langue française (celle où l'on peux expliquer que le raisin noir est rouge parce qu'il est encore vert...)

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On peut les appeler "maïeuticiens", je crois.

Bon, moi perso je préfère accoucher avec une femme, et d'ailleurs ma gyné est une femme... Je l'ai choisie uniquement sur ce critère. C'est grave, docteur ?

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Moi, ça me choque... Parce que si une femme musulmane fait cette demande, on va dire de cette personne qu'elle n'accepte pas les lois de la République...

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Il y a aussi une différence entre choisir son gynéco de routine selon un critère (c'est important aussi d'être à l'aise avec ce médecin. Homme ou femme moi je m'en fous, mais je comprends qu'on puisse préférer une femme) et demander, imposer un choix à une équipe dans un hôpital quand tu accouches par exemple.

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