nouveau départ Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 Faire passer une depression en accident de travail c'est possible ? Il y a des demarches specifique ou c'est le medecin qui decide lors de la consultation ?
Invité Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 Ni l'un ni l'autre, 90 j de date à date. Exemple: tu es en arrêt le 1er fev 2016, tu remontés jusqu'au 1er février 2015 et tu comptes le NB de jours d'absence. Si plus de 90= mi traitement
nonau Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 Tu peux demander à voir d'urgence le médecin de prévention avec en parallèle une saisie du CHSCT. Je ne sais pas dans quelle région tu es mais rapproche toi d'un syndicat (un vrai...) qui t'aidera dans tes démarches.
pauline519 Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 j'ai vu mon medecin ce matin ( notamment pour mon rhume), j'en ai touché 2 mots, il confirme le burn out.... il m'a dit comme vous " plus j'attends, plus je vais m'enfoncer, plus ca va etre dur de remonter" Or je suis PES prolongée, j'ai le droit à 37 jours d'absence ( j'en suis deja à une quinzaine car bien malade en novembre, j'ai meme été hospitalisée : bronchite asthmatique surinfectée avec saturation à 63%). J'ai dit que je voulais finir l'année et essayer d'etre titulaire, comme ca, en septembre, je prendrai un mi temps et j'assurerai donc un salaire quand meme en parallele je commence ce mois ci ma formation de sophrologue. il faut un salaire pour septembre vu aussi que mon homme est en transition (pied foutu et il était chauffeur de bus donc plus possible de conduire un tel vehicule et toute la journée ) Mais mon docteur a fait la grimace, je lui ai dit que malgré que je vais au boulot a reculons, que je pleure tous les jours, que je suis epuisée, toutes les semaines de faites sont comme une victoire puisque je me dis " et une de faite, j'ai tenu, dans la souffrance certes, mais j'ai tenu " j'ai pas trop le choix, ce sont les finances qui me tiennent, un peu l'honneur de me dire que " peut etre" je serai titularisée ( c'est pas gagné), je pourrai partir alors la tete haute ( meme si je sais que ca sert a rien vu que je veux me reconvertir) je me sens prise au piege, dans une toile d'araignée.... Hier soir, j'ai pleuré dans mon lit en serrant ma fille dans mes bras, sais meme pas pourquoi.... un sentiment de culpabilité de ne pas m'occuper d'elle ( bin oui, quand on part a 7h30 et qu'on rentre à 18h30 et qu'on se couche a 20h et qu'on dort ( enfin s'écroule) à 20h30 ca fait peu de temps, je me rattrape le WE et le mercredi aprem mais ca va trop vite !!!!!) un sentiment de tristresse aussi ( le temps qui passe et passe trop vite et l'impression de louper des étapes de sa vie), un sentiment d'inquietude ( si je pars, si je suis pas titularisée, comment on va faire financierement ? ) mon cerveau est en bouillie.......
gazelle Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 Ni l'un ni l'autre, 90 j de date à date. Exemple: tu es en arrêt le 1er fev 2016, tu remontés jusqu'au 1er février 2015 et tu comptes le NB de jours d'absence. Si plus de 90= mi traitement Merci fraise Pauline je comprends ton dilemme mais sans la santé on ne va pas bien loin.
Invité Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 Cela a surement été dit mais quelles sont les démarches pour le CLM ? Comment on fait quand pas de médecin de prévention dans notre département ?
fillensucre Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 j'ai vu mon medecin ce matin ( notamment pour mon rhume), j'en ai touché 2 mots, il confirme le burn out.... il m'a dit comme vous " plus j'attends, plus je vais m'enfoncer, plus ca va etre dur de remonter" Or je suis PES prolongée, j'ai le droit à 37 jours d'absence ( j'en suis deja à une quinzaine car bien malade en novembre, j'ai meme été hospitalisée : bronchite asthmatique surinfectée avec saturation à 63%). J'ai dit que je voulais finir l'année et essayer d'etre titulaire, comme ca, en septembre, je prendrai un mi temps et j'assurerai donc un salaire quand meme en parallele je commence ce mois ci ma formation de sophrologue. il faut un salaire pour septembre vu aussi que mon homme est en transition (pied foutu et il était chauffeur de bus donc plus possible de conduire un tel vehicule et toute la journée ) Mais mon docteur a fait la grimace, je lui ai dit que malgré que je vais au boulot a reculons, que je pleure tous les jours, que je suis epuisée, toutes les semaines de faites sont comme une victoire puisque je me dis " et une de faite, j'ai tenu, dans la souffrance certes, mais j'ai tenu " j'ai pas trop le choix, ce sont les finances qui me tiennent, un peu l'honneur de me dire que " peut etre" je serai titularisée ( c'est pas gagné), je pourrai partir alors la tete haute ( meme si je sais que ca sert a rien vu que je veux me reconvertir) je me sens prise au piege, dans une toile d'araignée.... Hier soir, j'ai pleuré dans mon lit en serrant ma fille dans mes bras, sais meme pas pourquoi.... un sentiment de culpabilité de ne pas m'occuper d'elle ( bin oui, quand on part a 7h30 et qu'on rentre à 18h30 et qu'on se couche a 20h et qu'on dort ( enfin s'écroule) à 20h30 ca fait peu de temps, je me rattrape le WE et le mercredi aprem mais ca va trop vite !!!!!) un sentiment de tristresse aussi ( le temps qui passe et passe trop vite et l'impression de louper des étapes de sa vie), un sentiment d'inquietude ( si je pars, si je suis pas titularisée, comment on va faire financierement ? ) mon cerveau est en bouillie....... On te sens dans une spirale... ce doit pas être évident pour sûr. Cependant, il faut relativiser au niveau des horaires... beaucoup de personnes partent tôt le matin, et rentrent parfois vers 20h le soir. Peu de temps pour voir leurs enfants (c'est le cas de beaucoup de mes parents d'élèves). JE n'ai peut-être pas tout suivi mais travailles-tu loin de chez toi? Tu culpabilises beaucoup par rapport à ta fille, mais tu as fait le choix de travailler, donc c'est le jeu. Il faut que tu sortes de cette idée fixe de la culpabilisation. Si tu as envie de te reconvertir que tu ne sens pas les choses, il vaut mieux le faire maintenant. Te vois tu 10 ans ou même un an dans ce métier en étant malheureuse? Le débuts sont souvent difficiles mais faire ce boulot pour le salaire n'aide pas à tenir, on ne tient pas le coup comme ça. Je crois que c'est l'envie qui aide à tenir dans les mauvais moments : l'envie d'avoir sa classe à soi, ou un niveau qu'on affectionne le plus, ou une école près de la maison ou autre.... mais si tu n'as plus d'envie par apport au métier de PE, il vaut mieux passer à autre chose. Tu peux par exemple donner des cours particuliers, ou faire des suppléances (dans le privé ils recherchent souvent) et comme ça faire ta reconversion en parallèle, en ayant plus de temps pour ta fille puisque c'est ta priorité. Je te souhaite bon courage en tout cas.
minifred Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 @ fraise : je ne suis pas passée par les médecins du rectorat (une amie a eu une très mauvaise expérience et son dossier a pris un retard considérable). Je suis simplement passée par mon médecin (psy), qui a fait un certif disant que mon état nécessitait un CLM. J'ai envoyé ce certif et une lettre par voie hiérarchique au rectorat. J'ai reçu la démarche : Il t'envoie auprès d'un expert (ce sont eux qui le nomme). Tu dois prendre contact avec l'expert pour un rdv. L'expert après examen, fait un compte-rendu au comité médical qui statue sur Le CLM : 3 mois, 6 mois, ...Après c'est reprise ou prolongation en suivant le protocole inverse . Voilà, ce sont des contraintes et des délais administratifs, mais ça vaut le coup pour avoir le plein traitement et la tranquillité de l'esprit. Bon courage fraise
Invité Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 Merci pour ta réponse ! Je ne suis pas suivie par un psy (délai énorme ici) mais par ma généraliste que je vois tous les 15 jours pour faire le point et parler. DOnc en gros c'est quitte ou double, si l'expert juge qu'on peut reprendre, on ne peut pas rester en CMO ?
minifred Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 C'est le comité médical qui décide. En général, il suit l'avis de l'expert qui s'il juge qu'on peut reprendre, on reprend. Mais il peut proposer une reprise à mi-temps, un poste adapté, bien qu'il n'en ait pas beaucoup, etc. S'il peut communiquer avec ton médecin traitant, il suivra l'avis de ton médecin traitant. Ce sont des humains, pas affiliés à l'EN. C'est pour ça que je ne voulais pas passer par la médecine de prévention. (trop mauvaise réputation chez moi). Il ne faut pas paniquer. Si on n'est pas en état de reprendre, les médecins le voient bien.
Invité Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 C'est le comité médical qui décide. En général, il suit l'avis de l'expert qui s'il juge qu'on peut reprendre, on reprend. Mais il peut proposer une reprise à mi-temps, un poste adapté, bien qu'il n'en ait pas beaucoup, etc. S'il peut communiquer avec ton médecin traitant, il suivra l'avis de ton médecin traitant. Ce sont des humains, pas affiliés à l'EN. C'est pour ça que je ne voulais pas passer par la médecine de prévention. (trop mauvaise réputation chez moi). Il ne faut pas paniquer. Si on n'est pas en état de reprendre, les médecins le voient bien. Merci. J'hésite beaucoup à faire la démarche...peur d'être "cataloguée" , d'être jugée... J'ai encore passé une partie de la nuit à pleurer et le peu que j'ai dormi à cauchemarder du rdv avec mon inspecteur...Y a des jours où ca va, et d'autres où c'est l'enfer... Je cumule en plus des problèmes respiratoires, mais je ne vois mon pneumologue qu'en mai
minifred Posté(e) 30 janvier 2016 Posté(e) 30 janvier 2016 Oui, je comprends, c'est la maladie qui te fait penser ça. C'est la dépression. Je suis passée par les mêmes étapes. J'avais honte, je ne voulais pas sortir de chez moi, j'avais peur de rencontrer des amis, des connaissances, des parents d'élèves qui me poseraient des questions et je n'aurais pas su quoi répondre. Mais les autres personnes en grande majorité comprennent ton désarroi et ne t'en veulent pas. Celles qui ne te comprennent pas, c'est leur problème. Elle n'y connaissent rien. J'avais demandé à mes collègues de ne dire à personne quel était mon problème de santé. Ils ont respecté mon choix. Quand j'ai repris le travail, personne ne m'a rien demandé, à part "ça va mieux?" Si tu as des problèmes respiratoires en plus, la plupart des personnes (collègues, parents) qui te connaissent un peu mettront ton absence sur ce problème de santé et basta. Ils passeront à autre chose, ils seront plus préoccupés par les problèmes de remplacement. Fais ce que tu as à faire, démarches diverses pour l'un ou l'autre de tes projets, et guéris. Des bises de soutien.
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