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Posté(e)

@anne claire.Belle et bonne expérience en effet. En l'occurrence il s'agit d'un programme de maternelle avancé chez des enfants de milieu défavorisé en région parisienne. Malgré des résultats concluants, cela n'a pas été reconduit ??????!!!!!!

Que dire quand on prouve que ce n'est pas la bonne manière d'apprendre. A part enterrer pour éviter une révolution.

Peu d'enseignants connaissent cette classe pilote.

Il y a de quoi se remettre en question en tant qu'enseignant mais aussi en tant que parents.

Posté(e)

Comme je le disais, je trouve certes intéressants tous les avis commentaires mais j'aimerais vraiment avoir les avis de gens d'accord ou plutôt d'accord afin de discuter des détails de l'apprentissage plutôt que de rester sur la question pour ou contre.

Posté(e)

En même temps, la plupart des enfants de 2 ans 1/2 ou 3 ans à qui tu parleras de faire l'appel n'écouteront pas plus loin. Fréquentes-tu beaucoup d'enfants de cet âge?

Tu dis que tes cours ne s'adressent pas aux enfants intellectuellement précoces, mais pour moi à 3 ans, il y a beaucoup d'autres choses importantes à faire (et forcément, si on fait la lecture, ça prend du temps sur autre chose). Et beaucoup d'activités préalables à la lecture ne doivent pas être zappées.

Et ne soyons pas si pressés de faire grandir nos petits. On passe sa vie à courir. On presse les enfants tout le temps. A 3 ans, ils ont le droit de rêver, de rester dans un coin à sucer leur pouce et surtout de jouer encore et encore....il y a tellement à faire à cet âge plutôt que de lire!

Je serais moins choquée si tu me disais qu'à 5-6 ans c'est le bon moment, en GS.

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Bonjour,

J'ai croisé dans ma carrière plusieurs enfants qui savaient lire à 3 ans ou 4 ans: ils avaient une sensibilité proche de la précocité qui rendaient leurs sociabilisation délicate, l'énergie qu'ils ne dépensaient pas dans les apprentissages scolaires passait dans cette gestion des émotions, de la frustration, de la compréhension des autres. Ils venaient tous de milieu favorisés culturellement.

Pour la plupart des enfants de 3 ou 4 ans ça seraient complétement irrespectueux de leurs besoins que de vouloir les forcer à apprendre à lire.

Le problème en France n'est pas le programmes mais sa mise en place impossible avec des gros effectifs (souvent 26/27/28/29/30 ou plus) pour apporter un suivi efficace de chacun et surtout des plus fragiles ainsi que des locaux bien souvent trop petits , un manque de matériel de qualité, et des adultes (asem, avs) en nombre insuffisant pour seconder l'enseignant.

Pour en revenir aux programmes: la plupart des élèves de GS de France savent entendre des sons, les associer à une lettre, jouer avec des syllabes... à mon sens c'est le début du savoir "lire" et pousser cela plus loin mettrait de côté les moins matures dès la maternelle au lieu de les aider comme vous l'évoquiez lors de votre premier message. L'expérience de Gennevilliers est plus respectueuse des besoins de l'enfant puisque le but n’est pas que l'enfant sache lire mais bel et bien qu'il se saisisse de l'exploration d'un savoir au moment ou il se sent prêt.

PS: je ne savais pas lire en fin de CP, je n'ai pas redoublé avant le lycée.

Posté(e)

@Sophsoph, je suis tout à fait d'accord pour la grande section. On pourrait en effet dire qu'à 2/3 ans, l'enfant découvre le monde, la vie ensemble etc. À 4/5 ans, et plus, il poursuit cet apprentissage et l'agrémente de lecture, d'acquis qui lui serviront. En nombre d'heures, ce n'est évidemment pas un programme intensif et ça laisse largement la place à la culture, au développement de la motricité etc.

Posté(e)

@anne claire.Belle et bonne expérience en effet. En l'occurrence il s'agit d'un programme de maternelle avancé chez des enfants de milieu défavorisé en région parisienne. Malgré des résultats concluants, cela n'a pas été reconduit ??????!!!!!!

Cela pouvait être reconduit mais l'enseignante qui était avant tout une chercheuse a démissionné car son souhait était d'étendre le dispositif.

Posté(e)

Cloé, êtes vous enseignante ?

Posté(e)

@Lady Oscar. Le problème que -certains- enfants sachant lire à 3/4 ans le vivent mal que vous évoquez disparaît avec la généralisation de cet apprentissage. De plus, oseriez-vous dire qu'un enfant qui apprend à lire à 6 ans n'aura donc jamais aucun problème affectif, personnel etc. ?!

Posté(e)

Je suis d'accord. La France est un des seuls pays où on apprend à lire si tard.

Absolument pas !

Les allemands et les italiens n'entrent à l'école qu'à 6 ans, donc en "CP". Les anglais entrent à l'école (obligatoire du moins) à 5 ans.

Il y a énormément de pays dans lesquels la maternelle n'existe même pas.

Et alors qualifier la maternelle de "garderie"... il faut ne jamais avoir mis les pieds en maternelle pour dire une telle chose. J'ai actuellement une classe de GS-CP, 2 GS/8 savent lire à ce stade de l'année, 2 (voire 4) autres combinent des sons simples

Posté(e)

@Cleo17, je ne suis pas encore enseignante, je suis à la faculté avec en projet une thèse transversale sur la représentation de l'intelligence, de l'intellectualisme en art et dans les médias ainsi que les politiques d'éducation. Cela me passionne depuis longtemps, je suis écrivain de formation littéraire mais j'ai toujours été intéressée par les sciences, les maths, la culture générale et la pédagogie. J'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de donner des cours particuliers ou de garder des enfants avec toujours la même constatation visant leurs capacités. De plus, et ce n'est pas négligeable, je suis une ancienne élève de maternelle! Je savais lire à 3/4 ans, j'ai un bon esprit critique et je sais ce qui est à garder ou pas de ma propre éducation.

Posté(e)

@Quirinus . C'est peut-être le fait d'avoir une classe mélangée qui tire le niveau vers le haut, bien que ce ne soit pas l'idéal. 2/8 d'élèves de GS qui savent lire, c'est bien mais pourquoi s'en contenter.

Posté(e)

@Lady Oscar. Le problème que -certains- enfants sachant lire à 3/4 ans le vivent mal que vous évoquez disparaît avec la généralisation de cet apprentissage. --> non je ne parle pas d'enfants qui vivent mal le fait de savoir lire, je parle d'enfants qui ont développé un savoir en faisant des efforts pour cela (par ex: la lecture) parce qu'en parallèle ils ne sont pas capable de gérer les efforts que demandent les interactions sociales. Au lieu de les pousser à savoir lire encore mieux, ou de pousse rleurs camarades à savoir lire comme eux, il serait plus judicieux de les aider à être mieux dans le peau.

De plus, oseriez-vous dire qu'un enfant qui apprend à lire à 6 ans n'aura donc jamais aucun problème affectif, personnel etc. ?! --> non mais c'est moins fréquent et généralement moins accentué.

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