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Enseignants de Beziers et fichage


ckms

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Alors je me suis renseignée et, je vais essayer de retrouver le lien, a priori, le maire est venu les saluer pendant le temps de midi, dans leur salle de repas, et le collègue a dit bonjour.

C'est aussi ce que j'ai compris.

Donc je ne vois pas où le collègue a été incorrect.

Je dirais plutôt "discourtois" : c'est le "petit con" de Ménard qui était incorrect. Pour autant, est-il vraiment besoin d'expliquer ce qu'un refus de serrer une main tendue peut avoir de discourtois ?

Il aurait pu mettre réellement en difficulté professionnelle le collègue en encaissant calmement le refus de serrage de main et en se plaignant à l'académie.

Au lieu de ça, il se grille définitivement en l'insultant et évoquant son envie de gifles... c'est clairement choquant pour le collègue, mais sa réaction de frustration illustre bien au fond son absence de réel pouvoir sur les enseignants... pour l'instant.

D'accord avec ça. Plus généralement, l'incident illustre assez bien le niveau du bonhomme, et explique qu'il ne m'inquiète pas en termes de politique nationale. (Je n'en dirais pas autant d'une Marion Maréchal-Le Pen, par exemple ; et ça ne m'empêche pas de compatir avec les Bittérois en général, et les fonctionnaires y exerçant en particulier).

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Si le Maire se trouve dans les locaux scolaires, c'est jusqu'à preuve du contraire avec l'autorisation du directeur, d'ailleurs en charge d'assurer les relations avec les collectivités territoriales. Et un minimum de courtoisie s'impose aux fonctionnaires présents — à l'égard des élus, mais plus généralement de toute personne autorisée.

La courtoisie ? Mais quand R. Ménard s'est-il montré courtois avec les enseignants de sa ville ? Faut-il à nouveau feuilleter le bulletin municipal pour rappeler les attaques envers nos collègues ?

Quel rapport ? L'obligation de courtoisie n'est subordonnée ni à la sympathie qu'on peut avoir pour ses interlocuteurs, ni à l'existence de vieilles rancœurs. Pas même à la réciprocité (enfin, dans certaines limites ; après qu'il l'avait traité de "petit con", le collègue n'était certes plus obligé à serrer la main de Ménard !).

Où irait-on sinon ? Un enseignant se devrait d'être courtois, sauf envers les personnes qu'il estime avoir dit ou écrit des choses désagréable ? Il aurait une obligation de neutralité, sauf bien sûr envers ceux dont il estime les opinions politiques nocives ? Et les obligations de confidentialité, à géométrie variable, aussi ? La violence proscrite, sauf envers les enfants de salauds ? et cetera ad nauseam.

Il a dit bonjour... Il a donc été courtois.

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Robert Ménard, la semaine aurait été de 4 jours, il se serait comporté différemment

Feindre de croire que l'on évoque la question de la durée de la semaine scolaire lorsqu'on mentionne sur ce fil les conséquences de la réforme des rythmes est particulièrement grotesque.

Il aurait été doux comme un agneau avec les enseignants de sa ville... Bien sûr...

A défaut d'être aussi doux qu'un agneau, il est pour l'instant pour eux à peu près aussi inoffensif.

Mais grâce au soutien inconditionnel de certains à une réforme qui ouvre la porte à la territorialisation, le loup va pouvoir entrer dans la bergerie.

Inoffensif pour les collègues bitérois ? Relis ce post, tu as dû manqué des passages. C'est incroyable de dire cela.

C'est bien parce que j'ai lu attentivement ce post que j'emploie cette expression.

Il aurait pu mettre réellement en difficulté professionnelle le collègue en encaissant calmement le refus de serrage de main et en se plaignant à l'académie.

Au lieu de ça, il se grille définitivement en l'insultant et évoquant son envie de gifles... c'est clairement choquant pour le collègue, mais sa réaction de frustration illustre bien au fond son absence de réel pouvoir sur les enseignants... pour l'instant.

En revanche, je reprends une partie de l'article cité plus haut :

http://www.liberation.fr/politiques/2015/04/06/avec-menard-un-an-ferme-pour-beziers_1235904

Nouvel organigramme de la ville. Il est décidé que les fonctionnaires seront promus «selon la règle du mérite» (avec prime à la clé) ; les chefs de service évalueront leurs subordonnés, la guerre à l’absentéisme est déclarée.

A la mairie, les syndicats de fonctionnaires territoriaux s’inquiètent : «Tous les services subissent des coupes budgétaires, sauf la police municipale qui absorbe 60 % du budget formation, assure Yann Nougarède, élu CGT du personnel. Depuis un an, une douzaine de fonctionnaires ont été licenciés pour insuffisance professionnelle, mis au placard, écartés ou non titularisés.»

Voilà ce qui attend à plus ou moins long terme les enseignants lorsqu'ils seront officiellement à la botte des barons locaux.

Il faudra alors se rappeler que cela aura été rendu possible grâce au consentement de certains syndicats et à la protestation de façade de certains autres devant une réforme destructrice.

Ta propension à vouloir écarter de ce sujet la réforme des rythmes laisse penser que tu sens bien au fond la responsabilité que porteront tous ceux qui ne s'y sont pas radicalement opposés, préférant collaborer à des comités de suivi bidons et évoquer une hypothétique réécriture de décret .

Il s'est grillé en l'insultant ? Et le collègue ne risque pas d'avoir des problèmes "grâce" à cette insulte ? Et M. Ménard va être inquiété par la justice pour avoir insulté un agent de la Fonction Publique aussi ? Bien sûr...

Ma propension à vouloir écarter de ce sujet la réforme des rythmes est dû au fait que les actions de M. Ménard ne découlent pas de la réforme des rythmes. Vouloir utiliser les actes anti-républicains de M. Ménard pour faire la publicité de certains syndicats entre dans la logique qui est la vôtre, de vouloir passer pour un syndicat qui défend les salariés alors qu'il ne s'inscrit que dans l'opposition aux autres organisations. Mais là, qui défend le collègue en question ? Le SE, la FSU et Solidaires...

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Alors je me suis renseignée et, je vais essayer de retrouver le lien, a priori, le maire est venu les saluer pendant le temps de midi, dans leur salle de repas, et le collègue a dit bonjour.

C'est aussi ce que j'ai compris.

Donc je ne vois pas où le collègue a été incorrect.

Je dirais plutôt "discourtois" : c'est le "petit con" de Ménard qui était incorrect. Pour autant, est-il vraiment besoin d'expliquer ce qu'un refus de serrer une main tendue peut avoir de discourtois ?

Tu sers la main au cambrioleur qui s'introduit chez toi et te tend la main sinon tu es discourtois ?

Le collègue mangeait avec ses collègues et le Maire s'est imposé. Il a dit bonjour, c'est suffisant.

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Je suis pas arrivé à trouver une information fiable sur le moment où s'est produit cet incident.

Si c'est hors temps scolaire, pendant l'interclasse, même dans un local municipal, le collègue, qui n'est plus dans le cadre de son service, est parfaitement fondé, en tant que citoyen, à refuser de serrer la main de l'élu. Si c'est pendant le temps de travail du fonctionnaire, c'est lui qui est d'abord en tort.

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J'ai retrouvé un des endroits où j'avais lu l'info sur le moment de l'insulte : http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/021015/lettre-ouverte-citoyenne-suite-aux-insultes-du-maire-de-beziers-envers-un-e

Madame la Ministre de l'Éducation Nationale,

A Béziers, le 28 septembre 2015.

Nous sommes enseignants. Hommes et femmes d’horizons différents, d’âges variés et d’opinions parfois divergentes. Tous, nous avons choisi ce métier pour une raison qui nous est propre. Mais tous, nous œuvrons pour la même chose : l’égalité des chances, la réussite de tous nos élèves et la transmission de valeurs républicaines telles que le respect, la solidarité et l’entraide.

Mais aujourd’hui, nous sonnons le signal d’alarme, car trop de circonstances mettent à mal cet objectif. Comment nous positionner au quotidien dans l’exercice de nos fonctions lorsqu’un élu de la République réagit au sein de l’Institution que représente l’Ecole, à l’opposé même de ce que l’on attend de nous ?

Devons-nous toujours interdire tout jeu violent à l’école, quand M. Ménard, maire de Béziers, expose partout aux abords des écoles des affiches faisant l’apologie des armes à feu ?

Devons-nous encore valoriser l’autonomie, la prise d’initiative et un comportement responsable, quand M. le Maire rapporte des propos infantilisants et humiliants à l’égard de plusieurs enseignants ?

Devons-nous toujours défendre précieusement cette valeur hautement fondamentale qu’est la laïcité, quand M. le Maire se vante d’avoir réalisé un fichage ethnique et religieux de nos élèves ?

Devons-nous toujours privilégier des projets en Instruction civique et morale autour de notions telles que la solidarité, l’entraide et le respect d’autrui, quand M. le Maire s’affiche partout en train de mettre dehors des personnes en situation de détresse humanitaire ?

Devons-nous toujours valoriser dans nos classes les débats et apprendre les règles de la communication, quand M. le Maire n’hésite pas à nous couper la parole et à nous dire des propos dégradants et insultants ?

Devons-nous toujours affirmer devant nos élèves que rien ne peut justifier la violence, quand M. le Maire, menace physiquement l’un de nous ?

N’est-il alors pas normal de se sentir désorienté, en tant qu’enseignant, lorsque la République Française ainsi que nos valeurs nous demandent de nous positionner d’une telle manière et qu’un de ses élus fasse l’exact opposé ? Comment ne pas se perdre dans ce fossé creusé un peu plus chaque jour, entre nos convictions professionnelles et les conditions dans lesquelles nous exerçons notre métier ?

La semaine dernière, une dure réalité s’est, une fois de plus, introduite dans notre Ecole : lors de la pause méridienne, et alors que les enseignants de l'école Georges Sand à Béziers partageaient leur déjeuner dans leur salle de repas, M. Ménard, maire de la ville est venu leur rendre visite. Après lui avoir dit : « Bonjour », un des enseignants a refusé de lui serrer la main. M. Ménard l'a alors traité de : « Petit con » et l'a menacé de lui donner deux gifles.

En tant que fonctionnaire, nous avons des droits et des devoirs. Nous avons aussi et surtout une responsabilité. Celle de former des futurs citoyens, autonomes, responsables et curieux d’apprendre. Cet objectif est une mission à long terme. Il inclut tous nos élèves, sans distinction d’origine et de religion, ensemble et non pas les uns contre les autres, réfutant toute haine, clivage, violence et autre « enfermement intellectuel ».

Nous transmettons la politesse bien sûr, mais d’abord le respect et encore plus l’esprit critique. Tous les jours, nous devons faire des choix, afin de mettre en œuvre nos directives, mais surtout de respecter les valeurs républicaines que l’on nous a demandé de transmettre, et que l’on a décidé de défendre.

Qu’en est-il de M. Ménard ? Comment devons-nous faire pour exercer correctement notre métier dans de telles circonstances ?

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(...) Si le Maire se trouve dans les locaux scolaires, c'est jusqu'à preuve du contraire avec l'autorisation du directeur, d'ailleurs en charge d'assurer les relations avec les collectivités territoriales. (...)

Pas très important dans le débat, mais il me semble que, tout comme l'IEN, le Maire n'a pas besoin de l'autorisation du directeur pour entrer dans les locaux scolaires. Réminiscence de mes années d'École Normale et du Code Soleil...

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Merci Goëllette. Effectivement, l'incident semble bien s'être produit hors du temps de travail de l'enseignant. C'est Ménard qui a manqué à ses devoirs d'élu.

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Robert Ménard, la semaine aurait été de 4 jours, il se serait comporté différemment

Feindre de croire que l'on évoque la question de la durée de la semaine scolaire lorsqu'on mentionne sur ce fil les conséquences de la réforme des rythmes est particulièrement grotesque.

Il aurait été doux comme un agneau avec les enseignants de sa ville... Bien sûr...

A défaut d'être aussi doux qu'un agneau, il est pour l'instant pour eux à peu près aussi inoffensif.

Mais grâce au soutien inconditionnel de certains à une réforme qui ouvre la porte à la territorialisation, le loup va pouvoir entrer dans la bergerie.

Inoffensif pour les collègues bitérois ? Relis ce post, tu as dû manqué des passages. C'est incroyable de dire cela.

C'est bien parce que j'ai lu attentivement ce post que j'emploie cette expression.

Il aurait pu mettre réellement en difficulté professionnelle le collègue en encaissant calmement le refus de serrage de main et en se plaignant à l'académie.

Au lieu de ça, il se grille définitivement en l'insultant et évoquant son envie de gifles... c'est clairement choquant pour le collègue, mais sa réaction de frustration illustre bien au fond son absence de réel pouvoir sur les enseignants... pour l'instant.

En revanche, je reprends une partie de l'article cité plus haut :

http://www.liberation.fr/politiques/2015/04/06/avec-menard-un-an-ferme-pour-beziers_1235904

Nouvel organigramme de la ville. Il est décidé que les fonctionnaires seront promus «selon la règle du mérite» (avec prime à la clé) ; les chefs de service évalueront leurs subordonnés, la guerre à l’absentéisme est déclarée.

A la mairie, les syndicats de fonctionnaires territoriaux s’inquiètent : «Tous les services subissent des coupes budgétaires, sauf la police municipale qui absorbe 60 % du budget formation, assure Yann Nougarède, élu CGT du personnel. Depuis un an, une douzaine de fonctionnaires ont été licenciés pour insuffisance professionnelle, mis au placard, écartés ou non titularisés.»

Voilà ce qui attend à plus ou moins long terme les enseignants lorsqu'ils seront officiellement à la botte des barons locaux.

Il faudra alors se rappeler que cela aura été rendu possible grâce au consentement de certains syndicats et à la protestation de façade de certains autres devant une réforme destructrice.

Ta propension à vouloir écarter de ce sujet la réforme des rythmes laisse penser que tu sens bien au fond la responsabilité que porteront tous ceux qui ne s'y sont pas radicalement opposés, préférant collaborer à des comités de suivi bidons et évoquer une hypothétique réécriture de décret .

Il s'est grillé en l'insultant ? Et le collègue ne risque pas d'avoir des problèmes "grâce" à cette insulte ? Et M. Ménard va être inquiété par la justice pour avoir insulté un agent de la Fonction Publique aussi ? Bien sûr...

Ma propension à vouloir écarter de ce sujet la réforme des rythmes est dû au fait que les actions de M. Ménard ne découlent pas de la réforme des rythmes. Vouloir utiliser les actes anti-républicains de M. Ménard pour faire la publicité de certains syndicats entre dans la logique qui est la vôtre, de vouloir passer pour un syndicat qui défend les salariés alors qu'il ne s'inscrit que dans l'opposition aux autres organisations. Mais là, qui défend le collègue en question ? Le SE, la FSU et Solidaires...

Mais bien sûr SE FSU et Solidaires sont des îlots de puretés dans un monde syndical de brute! Je rêve...Et puis si Ménard est un con c'est la faute des autres syndicats! Pathétique! C'est pas l'Unsa qui a applaudi des deux mains un acte digne d'un régime autoritaire, celui de Valls qui s'est assis sur les règles du dialogue social sur le PPCR...Et puis dans mon syndicat aussi on défend les collègues victimes de violences physique ou psy! Je te montrerai les nombreux dossiers qu'on a défendu l'an dernier si tu veux, et tu viendras dire en face à ces collègues qu'on est un syndicat qui ne sert à rien...

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Non mais là, on atteint un summum... Vous expliquez ici que si Ménard se permet ce genre de frasques, c'est à cause de la réforme des rythmes, du SGEN, du SE et de la FSU ! Et ensuite, vous venez jouer les victimes !

Mais rien ne vous arrête !

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Je suis pas arrivé à trouver une information fiable sur le moment où s'est produit cet incident.

Si c'est hors temps scolaire, pendant l'interclasse, même dans un local municipal, le collègue, qui n'est plus dans le cadre de son service, est parfaitement fondé, en tant que citoyen, à refuser de serrer la main de l'élu. Si c'est pendant le temps de travail du fonctionnaire, c'est lui qui est d'abord en tort.

Donc, entre 9 h et 12 h, tu serres la main, après 12 h, tu n'es plus obligé... Un peu ridicule comme façon de voir les choses. En tout cas, très réglementé.

J'imagine un délégué syndical expliquer à un collègue : " Ah bah non, là, désolé, tu es en tort. C'est con, à une minute près, je pouvais te défendre !" :lol:

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Qu'on soit hors ou en temps scolaire, peu importe. L'enseignant a dit bonjour, il est libre de le dire oralement et de ne pas le faire par une poignée de main, que ce soit sur son temps de travail ou non. D'ailleurs, on peut serrer une main avec une mollesse extrême, ou du bout des doigts, ou en écrasant les phalanges de son vis-à-vis, ou en regardant ailleurs par-dessus son épaule et j'en passe, cela est bien plus discourtois qu'un bonjour suivi d'une non poignée de main. La courtoisie n'a rien à faire dans cette histoire. Il s'agit d'une relation entre une personne qui a du pouvoir et une autre qui n'en a pas, un maire qui veut imposer sa puissance et son autorité sur un agent de la fonction publique d'état. Car ce monsieur n'est pas un élu local qui aurait un problème relationnel avec les enseignants des écoles dont il a la charge. C'est un maire qui use des médias au plan national pour véhiculer ses idées et se fait de la publicité dès qu'il le peut. En acceptant de dire bonjour, le collègue a été correct, poli, neutre envers un élu de la République. En refusant la poignée de main, il a montré qu'il n'acceptait pas les valeurs de cet élu, qu'il n'adhérait pas à ses prises de position, qu'il ne se soumettait pas à une autre autorité que la sienne. Il a donc bien fait preuve de neutralité dans l'exercice de ses fonctions. Bravo à lui !

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