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Enseignants de Beziers et fichage


ckms

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Non mais là, il faut arrêter... De l'attitude anti-républicaine d'un maire et de ses attaques régulières contre les enseignants, on arrive à la réforme des rythmes.

Réforme des rythmes ou non, 4 jours ou 4 jours et demie, R. Ménard reste un sale type.

Robert Ménard a manqué à ses devoirs d'élu, mais l'enseignant aussi a manqué aux siens. Refuser de serrer la main d'un élu dans un cadre institutionnel est aussi une attitude anti-républicaine. Si l'enseignant ne supporte pas son maire - et on peut effectivement le comprendre -, il peut changer de commune ou exprimer son opposition, en tant que citoyen, en dehors du cadre scolaire.

Si les syndicats gouvernementaux soutiennent cet enseignant dans son refus d'une poignée de main à un élu dans le cadre scolaire, alors ils devraient aussi s'élever contre toutes les poignées de mains "sales" données par leurs amis au pouvoir comme, par exemple, celle-ci, il y a deux jours à peine :

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La différence mon cher Frédo c'est que ces politiques là vont prendre encore plus le pouvoir dans les années qui viennent! Ils cogèrent déjà la carte scolaire dans le Cantal et la Haute Loire, on voit poindre la transformation des prérogatives du Directeur en manager à la botte des élus (dans le PPCR il est bien marqué noir sur blanc que les CAPD sont vouées à progressivement disparaître). Avec le Décret sur les rythmes et le coût qu'il impose aux municipalités ces dernières (discours du représentant de l'AMF) demandent à prendre la main sur le versant scolaire (avec en cheval de Troie le PEDT). Donc imagine une telle situation, dans des mairies FN ou pas d'ailleurs...Le cher collègue serait au minimum muté loin, très loin de chez lui!

Donc Ménard se serait comporté de la même manière en 2013 avec les mêmes conséquences, mais en 2020...avec l'évolution de notre métier décrite plus haut???

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Robert Ménard, la semaine aurait été de 4 jours, il se serait comporté différemment

Feindre de croire que l'on évoque la question de la durée de la semaine scolaire lorsqu'on mentionne sur ce fil les conséquences de la réforme des rythmes est particulièrement grotesque.

Il aurait été doux comme un agneau avec les enseignants de sa ville... Bien sûr...

A défaut d'être aussi doux qu'un agneau, il est pour l'instant pour eux à peu près aussi inoffensif.

Mais grâce au soutien inconditionnel de certains à une réforme qui ouvre la porte à la territorialisation, le loup va pouvoir entrer dans la bergerie.

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Pour revenir au sujet initial : les entend-on pour dénoncer les méfaits du maire et défendre les collègues qui s'exposent ?

Et les autres organisations syndicales et politiques ?

Parce que je présume que les actions municipales ne s'arrêtent pas à des descentes dans les écoles et des poignées de mains ...

Communiqué intersyndicale SE-UNSA - SNUipp-FSU - Sud'Educ

Montpellier, le 25/09/2015

A Madame la Directrice Académique

DSDEN de l’Hérault

Objet : Incident survenu à l’école élémentaire George Sand de Béziers le jeudi 24-09-2015

Nous, représentants des personnels 1er degré dans le département de l’Hérault, souhaiterions revenir

sur les évènements survenus à l’école élémentaire Georges Sand, à Béziers, le jeudi 24 septembre à midi.

M Robert Ménard, maire de la ville de Béziers a insulté et menacé un enseignant qui a refusé de lui serrer la

main. L’ensemble de l’équipe enseignante, témoin de la scène, a été choqué par les propos du Maire.

Nous ne pouvons accepter qu’un enseignant de la République, fonctionnaire d’Etat, se fasse injurier par le

premier magistrat de la ville.

Les organisations syndicales représentatives condamnent de tels actes et demandent à l’Institution de prendre

rapidement les dispositions nécessaires pour qu’à l’avenir, une telle situation ne se reproduise plus.

Il nous semble également opportun de rappeler que les personnels de l’Education Nationale ne sont pas les

employés d’un Maire, tout comme il nous parait indispensable que des excuses publiques soient présentées à

l’enseignant en question.

Enfin, nous tenons à rappeler ici que les syndicats enseignants s’opposeront aux pressions et aux menaces qui

pourraient être exercées à l’encontre du professeur des écoles injurié.

Nous vous prions de croire, mesdames et messieurs, en notre profond attachement au service public

d’Education.

Bien !

Espérons qu'ils continueront de le défendre même lorsqu'on ne reparlera plus de cette affaire !

Et son IEN ? L'a-t-il soutenu ?

Non mais là, il faut arrêter... De l'attitude anti-républicaine d'un maire et de ses attaques régulières contre les enseignants, on arrive à la réforme des rythmes.

Réforme des rythmes ou non, 4 jours ou 4 jours et demie, R. Ménard reste un sale type.

Robert Ménard a manqué à ses devoirs d'élu, mais l'enseignant aussi a manqué aux siens. Refuser de serrer la main d'un élu dans un cadre institutionnel est aussi une attitude anti-républicaine. Si l'enseignant ne supporte pas son maire - et on peut effectivement le comprendre -, il peut changer de commune ou exprimer son opposition, en tant que citoyen, en dehors du cadre scolaire.

Si les syndicats gouvernementaux soutiennent cet enseignant dans son refus d'une poignée de main à un élu dans le cadre scolaire, alors ils devraient aussi s'élever contre toutes les poignées de mains "sales" données par leurs amis au pouvoir comme, par exemple, celle-ci, il y a deux jours à peine :

Euh ... C'est le Maire qui s'est invité dans l'école, si j'ai bien compris, et non l'enseignant qui est allé en mairie.

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Euh ... C'est le Maire qui s'est invité dans l'école, si j'ai bien compris, et non l'enseignant qui est allé en mairie

Si le Maire se trouve dans les locaux scolaires, c'est jusqu'à preuve du contraire avec l'autorisation du directeur, d'ailleurs en charge d'assurer les relations avec les collectivités territoriales. Et un minimum de courtoisie s'impose aux fonctionnaires présents — à l'égard des élus, mais plus généralement de toute personne autorisée. Ménard à part, que dirait-on d'un enseignant refusant ostensiblement de serrer la main à un parent d'élève dont les idées politiques (ou la religion, le genre, la couleur, les pratiques sexuelles, ou n'importe quoi d'autre) ne lui reviendraient pas ?

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Non mais là, il faut arrêter... De l'attitude anti-républicaine d'un maire et de ses attaques régulières contre les enseignants, on arrive à la réforme des rythmes.

Réforme des rythmes ou non, 4 jours ou 4 jours et demie, R. Ménard reste un sale type.

Robert Ménard a manqué à ses devoirs d'élu, mais l'enseignant aussi a manqué aux siens. Refuser de serrer la main d'un élu dans un cadre institutionnel est aussi une attitude anti-républicaine. Si l'enseignant ne supporte pas son maire - et on peut effectivement le comprendre -, il peut changer de commune ou exprimer son opposition, en tant que citoyen, en dehors du cadre scolaire.

Si les syndicats gouvernementaux soutiennent cet enseignant dans son refus d'une poignée de main à un élu dans le cadre scolaire, alors ils devraient aussi s'élever contre toutes les poignées de mains "sales" données par leurs amis au pouvoir comme, par exemple, celle-ci, il y a deux jours à peine :

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Ton intervention est parcellaire car tu oublies les attaques subies par les enseignants dans le bulletin municipal et les différentes allocutions de cet énergumène. Tu oublies aussi toutes les provocations envers la République de ce sieur Ménard depuis qu'il s'est installé à la mairie de Béziers. Mais pourquoi s'étonner de ce genre d'omissions ?

Quant à Poutine... Son principal appui en France n'est-il pas le Front National et ses amis ?

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La différence mon cher Frédo c'est que ces politiques là vont prendre encore plus le pouvoir dans les années qui viennent! Ils cogèrent déjà la carte scolaire dans le Cantal et la Haute Loire, on voit poindre la transformation des prérogatives du Directeur en manager à la botte des élus (dans le PPCR il est bien marqué noir sur blanc que les CAPD sont vouées à progressivement disparaître). Avec le Décret sur les rythmes et le coût qu'il impose aux municipalités ces dernières (discours du représentant de l'AMF) demandent à prendre la main sur le versant scolaire (avec en cheval de Troie le PEDT). Donc imagine une telle situation, dans des mairies FN ou pas d'ailleurs...Le cher collègue serait au minimum muté loin, très loin de chez lui!

Donc Ménard se serait comporté de la même manière en 2013 avec les mêmes conséquences, mais en 2020...avec l'évolution de notre métier décrite plus haut???

Oui mais là tu anticipes une évolution, qu'on doit craindre - sur ce point on est d'accord - mais comme tu le dis aussi, Ménard se serait comporté de la même façon sans la réforme des rythmes.

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Robert Ménard, la semaine aurait été de 4 jours, il se serait comporté différemment

Feindre de croire que l'on évoque la question de la durée de la semaine scolaire lorsqu'on mentionne sur ce fil les conséquences de la réforme des rythmes est particulièrement grotesque.

Il aurait été doux comme un agneau avec les enseignants de sa ville... Bien sûr...

A défaut d'être aussi doux qu'un agneau, il est pour l'instant pour eux à peu près aussi inoffensif.

Mais grâce au soutien inconditionnel de certains à une réforme qui ouvre la porte à la territorialisation, le loup va pouvoir entrer dans la bergerie.

Inoffensif pour les collègues bitérois ? Relis ce post, tu as dû manqué des passages. C'est incroyable de dire cela.

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Euh ... C'est le Maire qui s'est invité dans l'école, si j'ai bien compris, et non l'enseignant qui est allé en mairie

Si le Maire se trouve dans les locaux scolaires, c'est jusqu'à preuve du contraire avec l'autorisation du directeur, d'ailleurs en charge d'assurer les relations avec les collectivités territoriales. Et un minimum de courtoisie s'impose aux fonctionnaires présents — à l'égard des élus, mais plus généralement de toute personne autorisée. Ménard à part, que dirait-on d'un enseignant refusant ostensiblement de serrer la main à un parent d'élève dont les idées politiques (ou la religion, le genre, la couleur, les pratiques sexuelles, ou n'importe quoi d'autre) ne lui reviendraient pas ?

La courtoisie ? Mais quand R. Ménard s'est-il montré courtois avec les enseignants de sa ville ? Faut-il à nouveau feuilleter le bulletin municipal pour rappeler les attaques envers nos collègues ?

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Si le Maire se trouve dans les locaux scolaires, c'est jusqu'à preuve du contraire avec l'autorisation du directeur, d'ailleurs en charge d'assurer les relations avec les collectivités territoriales. Et un minimum de courtoisie s'impose aux fonctionnaires présents — à l'égard des élus, mais plus généralement de toute personne autorisée.

La courtoisie ? Mais quand R. Ménard s'est-il montré courtois avec les enseignants de sa ville ? Faut-il à nouveau feuilleter le bulletin municipal pour rappeler les attaques envers nos collègues ?

Quel rapport ? L'obligation de courtoisie n'est subordonnée ni à la sympathie qu'on peut avoir pour ses interlocuteurs, ni à l'existence de vieilles rancœurs. Pas même à la réciprocité (enfin, dans certaines limites ; après qu'il l'avait traité de "petit con", le collègue n'était certes plus obligé à serrer la main de Ménard !).

Où irait-on sinon ? Un enseignant se devrait d'être courtois, sauf envers les personnes qu'il estime avoir dit ou écrit des choses désagréable ? Il aurait une obligation de neutralité, sauf bien sûr envers ceux dont il estime les opinions politiques nocives ? Et les obligations de confidentialité, à géométrie variable, aussi ? La violence proscrite, sauf envers les enfants de salauds ? et cetera ad nauseam.

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Euh ... C'est le Maire qui s'est invité dans l'école, si j'ai bien compris, et non l'enseignant qui est allé en mairie

Si le Maire se trouve dans les locaux scolaires, c'est jusqu'à preuve du contraire avec l'autorisation du directeur, d'ailleurs en charge d'assurer les relations avec les collectivités territoriales. Et un minimum de courtoisie s'impose aux fonctionnaires présents — à l'égard des élus, mais plus généralement de toute personne autorisée. Ménard à part, que dirait-on d'un enseignant refusant ostensiblement de serrer la main à un parent d'élève dont les idées politiques (ou la religion, le genre, la couleur, les pratiques sexuelles, ou n'importe quoi d'autre) ne lui reviendraient pas ?

Alors je me suis renseignée et, je vais essayer de retrouver le lien, a priori, le maire est venu les saluer pendant le temps de midi, dans leur salle de repas, et le collègue a dit bonjour.

Donc je ne vois pas où le collègue a été incorrect.

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Robert Ménard, la semaine aurait été de 4 jours, il se serait comporté différemment

Feindre de croire que l'on évoque la question de la durée de la semaine scolaire lorsqu'on mentionne sur ce fil les conséquences de la réforme des rythmes est particulièrement grotesque.

Il aurait été doux comme un agneau avec les enseignants de sa ville... Bien sûr...

A défaut d'être aussi doux qu'un agneau, il est pour l'instant pour eux à peu près aussi inoffensif.

Mais grâce au soutien inconditionnel de certains à une réforme qui ouvre la porte à la territorialisation, le loup va pouvoir entrer dans la bergerie.

Inoffensif pour les collègues bitérois ? Relis ce post, tu as dû manqué des passages. C'est incroyable de dire cela.

C'est bien parce que j'ai lu attentivement ce post que j'emploie cette expression.

Il aurait pu mettre réellement en difficulté professionnelle le collègue en encaissant calmement le refus de serrage de main et en se plaignant à l'académie.

Au lieu de ça, il se grille définitivement en l'insultant et évoquant son envie de gifles... c'est clairement choquant pour le collègue, mais sa réaction de frustration illustre bien au fond son absence de réel pouvoir sur les enseignants... pour l'instant.

En revanche, je reprends une partie de l'article cité plus haut :

http://www.liberation.fr/politiques/2015/04/06/avec-menard-un-an-ferme-pour-beziers_1235904

Nouvel organigramme de la ville. Il est décidé que les fonctionnaires seront promus «selon la règle du mérite» (avec prime à la clé) ; les chefs de service évalueront leurs subordonnés, la guerre à l’absentéisme est déclarée.

A la mairie, les syndicats de fonctionnaires territoriaux s’inquiètent : «Tous les services subissent des coupes budgétaires, sauf la police municipale qui absorbe 60 % du budget formation, assure Yann Nougarède, élu CGT du personnel. Depuis un an, une douzaine de fonctionnaires ont été licenciés pour insuffisance professionnelle, mis au placard, écartés ou non titularisés.»

Voilà ce qui attend à plus ou moins long terme les enseignants lorsqu'ils seront officiellement à la botte des barons locaux.

Il faudra alors se rappeler que cela aura été rendu possible grâce au consentement de certains syndicats et à la protestation de façade de certains autres devant une réforme destructrice.

Ta propension à vouloir écarter de ce sujet la réforme des rythmes laisse penser que tu sens bien au fond la responsabilité que porteront tous ceux qui ne s'y sont pas radicalement opposés, préférant collaborer à des comités de suivi bidons et évoquer une hypothétique réécriture de décret .

Modifié par prof désécol
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