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Enseignants de Beziers et fichage


ckms

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Le devoir de réserve, c'est pour l'armée....

Effectivement, nous avons un devoir de neutralité. Cela dit, une anecdote : les enseignants de l'école où je sévissais encore l'année dernière se sont fait insulter par un élu de la mairie lors du deuxième conseil d'école. Ces enseignants et les parents du CE ont fait un courrier au DASEN et au maire, par mon intermédiaire, pour relater les faits et préciser qu'en l'état actuel des choses, il était hors de question de siéger en présence de ce monsieur. Bien entendu, les uns comme les autres ont parié sur le pourrissement de la situation, et on m'a annoncé, comme si de rien n'était, que le gugusse en question viendrait au dernier CE. Sauf que j'ai précisé que, comme rien n'avait été réglé, il se passerait ce qui avait été annoncé : personne ne siégerait. Bien sûr, l'IEN a (enfin) mis son grain de sel, me disant que je devais accepter ce sinistre personnage, ce à quoi je lui ai répondu que, ok, je suis fonctionnaire, mais aussi citoyenne, et quand on me manque de respect, je n'ai pas l'habitude de tendre l'autre joue. Et c'est là que sa non gestion de conflit lui a sauté à la figure (parce que, in fine, c'était à elle de gérer ça, et bien sûr, elle ne l'a pas fait...)

Alors oui, neutralité. Mais ça ne veut pas dire tout accepter et courber l'échine. C'est ça qui mine le premier degré, cette propension à dire amen à tout et à tout accepter.

Ce même monsieur qui nous a insultés, je l'ai croisé plusieurs fois dans des réunions. Je lui ai dit bonjour. Point. Il m'est aussi arrivée d'avoir des échanges avec l'élu FN du coin, quand bien même je vomis tout ce que ce parti représente. Il faut savoir faire la part des choses, et pour en revenir à l'attitude de ce collègue de Béziers, on peut estimer que ce n'est pas ce qu'il avait de mieux à faire, surtout face à un triste sire comme Ménard, dont la réaction est à la hauteur de sa réputation : il est aisé d'atteindre le point Godwin avec lui en supposant que, durant l'Occupation, il aurait été à sa place parmi les collabos dénonciateurs....

Moralité : il faut prendre ces pourritures en faute, sinon, c'est un retour de bâton en pleine figure. Ils sont calculateurs et manipulateurs, voilà pourquoi il faut relever par écrit tout ce qu'ils disent. Utiliser leurs armes est la seule façon de les contrer.

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Quand je vois les rapports déplorables avec les mairies PS ou communistes vers chez moi, je n'ose imaginer ce que les élus FN ont bien pu concocter pour les enseignants de Béziers...

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Le devoir de réserve, c'est pour l'armée....

Non. Tous les fonctionnaires ont une obligation de réserve. L'interprétation habituelle en est assez large : pour faire simple, elle ne s'applique qu'à l'échelle et dans le contexte où il est susceptible d'avoir une influence significative. Typiquement, sur un enjeu national d'éducation, un PE de base pourra en pratique s'exprimer à sa guise dans la presse (à supposer qu'elle s'intéresse à ce qu'il dit...), alors qu'un Recteur devra millimétrer ses interventions.

En l'occurrence, on parle d'un élu local, dont les parents de l'école forment une part non négligeable de l'électorat, et d'un incident dans une école, là où la visibilité et l'influence du collègue sont maximales. N'importe où ailleurs, c'est un citoyen de base, qui peut dire tout le mal qu'il pense de Ménard et refuser de le saluer. Dans son école, il engage l'institution.

Effectivement, nous avons un devoir de neutralité.

Aussi, mais ce n'est pas ce qui est en cause ici.

Cela dit, une anecdote : les enseignants de l'école où je sévissais encore l'année dernière se sont fait insulter par un élu de la mairie lors du deuxième conseil d'école. Ces enseignants et les parents du CE ont fait un courrier au DASEN et au maire, par mon intermédiaire, pour relater les faits et préciser qu'en l'état actuel des choses, il était hors de question de siéger en présence de ce monsieur.

En l'occurrence, la procédure correcte était de passer par un syndicat qui, lui, pouvait légitiment amorcer une réponse collective.

Alors oui, neutralité. Mais ça ne veut pas dire tout accepter et courber l'échine. C'est ça qui mine le premier degré, cette propension à dire amen à tout et à tout accepter.

(...)

Moralité : il faut prendre ces pourritures en faute, sinon, c'est un retour de bâton en pleine figure. Ils sont calculateurs et manipulateurs, voilà pourquoi il faut relever par écrit tout ce qu'ils disent. Utiliser leurs armes est la seule façon de les contrer.

Absolument d'accord avec ça. En soulignant toutefois que ce sont bien les individus fautifs qu'il faut contrer, en aucun cas l'élu, encore moins la fonction élective elle-même. Même si un maire est, à titre personnel, une pourriture infréquentable, sa fonction n'en mérite pas moins le respect, au moins formel, de tout fonctionnaire.

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Mais que faisait le maire DANS l'école pendant le temps scolaire ?

Parce que je présume que sinon, l'enseignant en question aurait pu juste faire en sorte de l'éviter pour ne pas avoir à lui serrer la main ...

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Béziers : Robert Ménard insulte un enseignant refusant de lui serrer la main 26 Sept. 2015, 21h55 | MAJ : 27 Sept. 2015, 00h25
5129943_reobert-menard_545x460_autocrop.Divergence/Pascal PARROT
Habitué des polémiques ces dernières semaines, notamment à cause d'une vidéo où il expliquait à des réfugiés qu'ils «n'étaient pas les bienvenus» dans sa ville, le maire de Béziers Robert Ménard fait une nouvelle fois parler de lui.

Jeudi, l'élu proche du Front national effectuait une visite dans une école de Béziers lorsqu'un enseignant a refusé de lui serrer la main. Selon Midi Libre, Robert Ménard aurait alors traité l'enseignant de «petit con» et déclaré qu'il mériterait une gifle. Il aurait également ajouté qu'il ferait déplacer l'enseignant de Béziers.

Interrogé par le quotidien régional sur cette altercation à la fin d'une cérémonie d'hommage aux harkis vendredi soir, Robert Ménard n'a pas nié les faits. «Je trouve ça inadmissible d'autant que c'était dans un local municipal et je le lui ai dit, explique le maire de Béziers. C'est même remonté à l'inspecteur d'Académie.»

L'affaire n'a en tout cas pas manqué de faire sortir de ses gonds le syndicat Unsa-Education. Son secrétaire départemental, Sébastien Moreno, affirme «qu'une réaction intersyndicale est en préparation pour saisir les instances et en appeler à la directrice académique, Mme Silho, au préfet de l'Hérault et à Mme la ministre de l'Éducation.» Le syndicat souhaite également que Robert Ménard «présente, à minima, ses excuses à l'enseignant».

«Il lui appartient de porter plainte ou non», juge Sébastien Moréno. «Nous allons être extrêmement vigilants aux pressions que peut subir l'enseignant de la part de la mairie et de l'administration, qui doit se positionner et défendre son fonctionnaire ».

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Exact...Un fonctionnaire est aussi soumis au droit de réserve. Cet acte de l'enseignant est en contradiction avec ce droit de réserve. Maintenant la réaction de Ménard est aussi minable que celle de Sarkozy au salon de l'agriculture.

Le "devoir" de réserve est une notion jurisprudentielle qui s'applique aux fonctionnaires d'autorité principalement en période électorale...

Les IEN l'invoquent mais maintenant, même les instits eux-mêmes le font...

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Tout agent public doit faire preuve de réserve et de mesure dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles.

Cette obligation ne concerne pas le contenu des opinions (la liberté d'opinion est reconnue aux agents publics) mais leur mode d'expression.

L'obligation de réserve s'applique pendant et hors du temps de service.

Application de cette obligation

Le manquement au devoir de réserve est apprécié par l'autorité au cas par cas.

Ce devoir s'applique plus ou moins rigoureusement selon :

  • la place dans la hiérarchie, l'expression des hauts fonctionnaires étant jugée plus sévèrement,
  • les circonstances dans lesquelles un agent s'est exprimé, un responsable syndical agissant dans le cadre de son mandat bénéficie de plus de liberté,
  • la publicité donnée aux propos, si l'agent s'exprime dans un journal local ou dans un important média national,
  • et les formes de l'expression, si l'agent a utilisé ou non des termes injurieux ou outranciers.

Cette obligation impose aussi aux agents publics d'éviter en toutes circonstances les comportements susceptibles de porter atteinte à la considération du service public par les usagers.

Cette obligation continue de s'appliquer aux agents suspendus de leurs fonctions et en disponibilité.

Je ne vois pas bien en quoi le collègue pourrait être attaqué en invoquant le devoir de réserve... Et je peux vous assurer qu'il ne le sera pas. S'il l'est, il pourra envoyer l'administration au tribunal administratif. Par contre, s'il porte plainte contre R. Ménard, il a de bonnes chances de l'emporter car il a été insulté dans l'exercice de ses fonctions.

Constituent un outrage puni de 7 500 € d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie. Lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, l'outrage est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7 500€ d'amende. "
" Lorsqu'il est adressé à une personne chargée d'une mission de service public et que les faits ont été commis à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif ou, à l'occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d'un tel établissement, l'outrage est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende ".

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Je ne vois pas bien en quoi le collègue pourrait être attaqué en invoquant le devoir de réserve...

Ca peut dépendre de ce qu'il a effectivement exprimé lors de son algarade avec Ménard...

S'il s'est contenté de refuser de lui serrer la main, ce n'est en effet pas constitutif d'un manquement au devoir de réserve. Mais ça peut l'être d'autres fautes professionnelles

— manquement à l'obligation de neutralité ;

— défaut d'obéissance, si sa hiérarchie avait explicitement demandé que Ménard soit reçu à l'école (même s'il n'était pas précisé que cette réception devait être courtoise et respectueuse) ;

— comportement incompatible avec une obligation d'exemplarité ;

— plus généralement, manquement à l'obligation générale de respect et de courtoisie...

Cela dit, il serait absurde que cet incident minuscule débouche sur une procédure disciplinaire, a fortiori judiciaire...

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Ce fameux devoir de réserve s"applique, effectivement, aux hauts fonctionnaires, en particuliers lors des échéances électorales. Ma dernière IEN en avait fait sa marotte, jusqu'à l'affaire citée plus haut, où je lui expliquais que, être fonctionnaire, ce n'est pas accepter tout et n'importe quoi sous prétexte que l'on est fonctionnaire. Là encore, point Godwin, lors de son procès, Eichmann ne disait pas autre chose "je n'ai fait qu'obéir à la hiérarchie, j'étais fonctionnaire". C'est ce qu'Hannah Arendt a appelé "la banalisation du mal". Certes, nous n'en sommes pas là, mais enfin, le discours de certains de nos supérieurs hiérarchiques que le pouvoir rend très dangereux, leur fait proférer des mensonges (que la majorité gobe, vu la méconnaissance des textes).

Pour le coup, je partage complètement le point de vue de Fredo45 !

Pour le collègue de Béziers, le fait d'être sur son lieu de travail, sur le temps scolaire, l'obligeait à la neutralité. La réaction de Ménard est, quant à elle, sujette à plainte : insulte à agent de la fonction publique dans l'exercice de ses fonctions..... Si on veut jouer au plus procédurier, Ménard a perdu d'avance. A moins que le DASEN .... A suivre, donc....

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3 mois plus tôt :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/un-pompier-grievement-blesse-l-oeil-lors-d-une-manifestation-grenoble-384691.html

Un pompier grièvement blessé à l'oeil lors d'une manifestation à Grenoble

S'ils ont choisi de manifester devant la préfecture, ce n'est pas un hasard. Ce vendredi matin, le conseil d'administration du Sdis 38 (Service départemental d'incendie et de secours) s'y tenait. Dans les jours précédents, il avait été suspendu à deux reprises pour cause de manifestation alors qu'il se déroulait au conseil général. A l'ordre du jour : le vote du budget 2014 synonyme d'allongement du temps de travail pour les pompiers.

Devant la préfecture pour faire face aux 150 pompiers : 90 policiers dont 70 CRS. Les premiers demandaient a être reçus par le président du Sdis, les seconds étaient là pour les empêcher de d'entrer.

Alors quand les soldats du feu ont voulu forcer le cordon policier en les aspergeant avec une lance à incendie, la réponse s'est faite à coup de flashball et de bombe lacrymogène. Un pompier a dû être hospitalisé après avoir été grièvement blessé à l'oeil. L'opération chirurgicale, réalisée dans l'après-midi à l'hôpital Nord de Grenoble, n'a pas permis de sauver l'oeil de cet homme qui restera hospitalisé encore au moins huit jours.

Une délégation a finalement été reçue alors que le budget 2014 venait d'être voté.

Modifié par prof désécol
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http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/021015/lettre-ouverte-citoyenne-suite-aux-insultes-du-maire-de-beziers-envers-un-e

Lettre ouverte citoyenne suite aux insultes du maire de Béziers envers un enseignant

Lisa Scotto di Fasano et Hélène Penven, professeures des écoles à Béziers écrivent une lettre à la ministre de l'Education nationale pour l'alerter des agissements du maire de Béziers, M. Menard qui a traité un professeur de « Petit con » et l'a menacé de lui donner deux gifles ». Cette lettre a été signée par de nombreux enseignants de cette ville.

Madame la Ministre de l'Éducation Nationale,

A Béziers, le 28 septembre 2015.

Nous sommes enseignants. Hommes et femmes d’horizons différents, d’âges variés et d’opinions parfois divergentes. Tous, nous avons choisi ce métier pour une raison qui nous est propre. Mais tous, nous œuvrons pour la même chose : l’égalité des chances, la réussite de tous nos élèves et la transmission de valeurs républicaines telles que le respect, la solidarité et l’entraide.

Mais aujourd’hui, nous sonnons le signal d’alarme, car trop de circonstances mettent à mal cet objectif. Comment nous positionner au quotidien dans l’exercice de nos fonctions lorsqu’un élu de la République réagit au sein de l’Institution que représente l’Ecole, à l’opposé même de ce que l’on attend de nous ?

Devons-nous toujours interdire tout jeu violent à l’école, quand M. Ménard, maire de Béziers, expose partout aux abords des écoles des affiches faisant l’apologie des armes à feu ?

Devons-nous encore valoriser l’autonomie, la prise d’initiative et un comportement responsable, quand M. le Maire rapporte des propos infantilisants et humiliants à l’égard de plusieurs enseignants ?

Devons-nous toujours défendre précieusement cette valeur hautement fondamentale qu’est la laïcité, quand M. le Maire se vante d’avoir réalisé un fichage ethnique et religieux de nos élèves ?

Devons-nous toujours privilégier des projets en Instruction civique et morale autour de notions telles que la solidarité, l’entraide et le respect d’autrui, quand M. le Maire s’affiche partout en train de mettre dehors des personnes en situation de détresse humanitaire ?

Devons-nous toujours valoriser dans nos classes les débats et apprendre les règles de la communication, quand M. le Maire n’hésite pas à nous couper la parole et à nous dire des propos dégradants et insultants ?

Devons-nous toujours affirmer devant nos élèves que rien ne peut justifier la violence, quand M. le Maire, menace physiquement l’un de nous ?

N’est-il alors pas normal de se sentir désorienté, en tant qu’enseignant, lorsque la République Française ainsi que nos valeurs nous demandent de nous positionner d’une telle manière et qu’un de ses élus fasse l’exact opposé ? Comment ne pas se perdre dans ce fossé creusé un peu plus chaque jour, entre nos convictions professionnelles et les conditions dans lesquelles nous exerçons notre métier ?

La semaine dernière, une dure réalité s’est, une fois de plus, introduite dans notre Ecole : lors de la pause méridienne, et alors que les enseignants de l'école Georges Sand à Béziers partageaient leur déjeuner dans leur salle de repas, M. Ménard, maire de la ville est venu leur rendre visite. Après lui avoir dit : « Bonjour », un des enseignants a refusé de lui serrer la main. M. Ménard l'a alors traité de : « Petit con » et l'a menacé de lui donner deux gifles.

En tant que fonctionnaire, nous avons des droits et des devoirs. Nous avons aussi et surtout une responsabilité. Celle de former des futurs citoyens, autonomes, responsables et curieux d’apprendre. Cet objectif est une mission à long terme. Il inclut tous nos élèves, sans distinction d’origine et de religion, ensemble et non pas les uns contre les autres, réfutant toute haine, clivage, violence et autre « enfermement intellectuel ».

Nous transmettons la politesse bien sûr, mais d’abord le respect et encore plus l’esprit critique. Tous les jours, nous devons faire des choix, afin de mettre en œuvre nos directives, mais surtout de respecter les valeurs républicaines que l’on nous a demandé de transmettre, et que l’on a décidé de défendre.

Qu’en est-il de M. Ménard ? Comment devons-nous faire pour exercer correctement notre métier dans de telles circonstances ?

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