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l’inclusion scolaire ou la destruction de l’enseignement spécialisé


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Il y a 17 heures, LouisBarthas a dit :

Elle ne peut être qu'un lieu d'instruction

j'ai retrouvé la photo de classe de LouisBarthas....:angel_not:

index.jpg

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Le 16/07/2017 à 01:46, LouisBarthas a dit :

Non, l'inclusion nest pas une bonne idée. L'école n'est pas un centre d'accueil, un "lieu de vie" cher à Philippe Meirieu, elle n'est pas non plus un centre de soins. Elle ne peut être qu'un lieu d'instruction. Quand l'instruction devient impossible, elle perd sa raison d'être.

+1

On comprend mieux que ce soit Fillon qui soit à l'origine de cette Loi de 2005...

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  • 2 mois plus tard...

Oui mais le précédent gouvernement s'est fait un plaisir de la mettre en application au pied de la lettre !

Je suis TR et je passe mon temps dans des classes avec des élèves inclus qui y fichent un bazar pas possible et y sont très malheureux !

Mais ça coûte moins cher à l’État et ça fait plaisir aux parents alors, la scolarité des autres enfants et la santé mentale des collègues, tout le monde s'en fiche !

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Le 13/10/2017 à 18:32, Ollinwan a dit :

Oui mais le précédent gouvernement s'est fait un plaisir de la mettre en application au pied de la lettre !

Je suis TR et je passe mon temps dans des classes avec des élèves inclus qui y fichent un bazar pas possible et y sont très malheureux !

Mais ça coûte moins cher à l’État et ça fait plaisir aux parents alors, la scolarité des autres enfants et la santé mentale des collègues, tout le monde s'en fiche !

C'est exactement ça "l'école inclusive", une mauvaise farce! Une conception plein d'humanisme et de bienveillance sur le papier. Pour le côté moins médiatique et concret c'est la continuité dans la destruction de notre école républicaine. Car aucuns moyens supplémentaires dignes de ce nom sont mis en place pour l'accueil de ces élèves.

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  • 1 mois plus tard...

Mais on appâte les collègues avec de bons sentiments, collègues qui sont de plus en plus eux-mêmes parents d'enfants en situation de handicap et qui, sachant le peu de débouchés de l'enseignement spécialisé, font le pressing pour que leurs petits restent dans le circuit classique. :blink:

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Voilà un sujet dont je parlais hier soir en famille.

Mon mari a trois élèves inclus à temps plein dans sa classe cette année ainsi que 2 élèves qui relèvent de la MDPH mais dont les parents ne veulent rien entendre (un enfant sourd, un enfant atteint de problèmes musculaires donc ne tient pas assis, ne voit pas bien, parle difficilement, etc). Sur les trois élèves ULIS, deux devraient être en ITEP, ce que les parents ont refusé car ils voulaient que leur enfant reste dans l'école de leur village.

Sur sa journée de travail, mon mari bosse effectivement 2 heures, au mieux. Pour le reste, il fait la police, gère les problèmes avec les parents, nettoie les cacas (j'ai oublié de vous parler des problèmes d'encoprésie), empêche certains de s'enfuir, d'autres d'attaquer le voisin avec la pointe de son stylo bille. Sa dirlette remplit un rapport d'incident par semaine en moyenne depuis l'année dernière, elle n'a jamais eu de retour de qui que ce soit. Elle bénit les inclusions sauvages, sans aucune aide pour les élèves concernés (ben oui, ULIS = plus d'AVS), avec moins de temps pour les autres qui, eux, souffrent de cette situation.

Je sais que certains parents, même tous les parents d'enfants à besoin spécifique, ont besoin de croire qu'un jour tout ira bien, c'est à dire de la même façon que pour les autres enfants. Ce genre d'inclusion à la débrouille-toi-comme-tu-peux, c'est un mensonge éhonté qu'on leur fait vivre. Un jour, ces gosses auront grandi et se retrouveront confrontés à une réalité bien cruelle à laquelle ils n'auront pas été préparés. Ils n'auront pas les clés de leur autonomie.

C'est juste intenable. Mais c'est l'inclusion telle que l'EN la conçoit.

On vit une époque formidable.

  • Confus 1
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@Nao J'ai saisi le chsct l'l'an dernier par rapport à des problèmes liés à l'accueil d'un élève lourdement handicapé. Ça n'a pas changé le monde mais la DSDEN ne peut pas dire qu'elle n'est pas au courant. Pour l'instant, le discours est que tout se passe bien puisqu'aucun problème n'est remonté... donc faites intervenir le chsct tant qu'il existe encore. Il y a un vrai problème de santé au travail pour les enseignants et Avs quand il y en a.

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il y a une heure, prune2007 a dit :

@Nao J'ai saisi le chsct l'l'an dernier par rapport à des problèmes liés à l'accueil d'un élève lourdement handicapé. Ça n'a pas changé le monde mais la DSDEN ne peut pas dire qu'elle n'est pas au courant. Pour l'instant, le discours est que tout se passe bien puisqu'aucun problème n'est remonté... donc faites intervenir le chsct tant qu'il existe encore. Il y a un vrai problème de santé au travail pour les enseignants et Avs quand il y en a.

Tu devrais demander à un représentant du SE UNSA de te défendre, eux les grands défenseurs de cette fabuleuse évolution!

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Depuis deux ans nous vivons l'inclusion des élèves d'ULIS.  L'équipe de ciro avait profité de ma nomination de directeur et de ma très maigre expérience concernant les classes CLIS pour faire subir à l'équipe (et moi-même ) une pression folle: déplacements des conseillers péda à chaque réunion de cycle, plus venus des conseillers spéciaux ASH, demandes répétées de l'IEN pour savoir où en été les inclusions, les emplois du temps des élèves, inscription obligatoire à des stages d'équipes "inclusion", dossiers de sortie refusés car ne figuraient pas les élèves d'ULIS (ben voyons quand on connaît les mômes concernés, les imaginer une semaine loin des soins, du SESSAD, du CAMPS de leurs parents et sur des ski on rigole!). Depuis, j'ai rencontré des collègues qui eux avaient encore la chance de fonctionner avec une classe ULIS et non pas avec une classe éclatée.

Pour moi dirlo, une surcroît de travail: où sont les élèves, pris en charge ou dans leur classes d'inclusion ou  en ULIS, impossibilité de les faire apparaître dans le LSUN, disparition de la classe au niveau de la mairie et disparition des créneaux EPS et musique avec intervenants. Pour les élèves, ils sont complétement perdus, les parents eux sont contents car pensent que tout va bien et donc refusent ensuite les orientations après le CM2...Ah j'oubliais le respect obligatoire de la sacro sainte règle: pas d'inclusion en fonction du niveau de l'élève  mais en fonction de leur âge.

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il y a une heure, maolecha a dit :

Depuis deux ans nous vivons l'inclusion des élèves d'ULIS.  L'équipe de ciro avait profité de ma nomination de directeur et de ma très maigre expérience concernant les classes CLIS pour faire subir à l'équipe (et moi-même ) une pression folle: déplacements des conseillers péda à chaque réunion de cycle, plus venus des conseillers spéciaux ASH, demandes répétées de l'IEN pour savoir où en été les inclusions, les emplois du temps des élèves, inscription obligatoire à des stages d'équipes "inclusion", dossiers de sortie refusés car ne figuraient pas les élèves d'ULIS (ben voyons quand on connaît les mômes concernés, les imaginer une semaine loin des soins, du SESSAD, du CAMPS de leurs parents et sur des ski on rigole!). Depuis, j'ai rencontré des collègues qui eux avaient encore la chance de fonctionner avec une classe ULIS et non pas avec une classe éclatée.

Pour moi dirlo, une surcroît de travail: où sont les élèves, pris en charge ou dans leur classes d'inclusion ou  en ULIS, impossibilité de les faire apparaître dans le LSUN, disparition de la classe au niveau de la mairie et disparition des créneaux EPS et musique avec intervenants. Pour les élèves, ils sont complétement perdus, les parents eux sont contents car pensent que tout va bien et donc refusent ensuite les orientations après le CM2...Ah j'oubliais le respect obligatoire de la sacro sainte règle: pas d'inclusion en fonction du niveau de l'élève  mais en fonction de leur âge.

je pense que tu es dans une dérive locale. Dans mon école avec 2 Ulis nous n'avons jamais eu ce genre de contraintes. On fonctionne comme avant ; d'ailleurs si tu lis la circulaire tu ce que tu vis n'y figure pas....

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il y a une heure, maolecha a dit :

Depuis deux ans nous vivons l'inclusion des élèves d'ULIS.  L'équipe de ciro avait profité de ma nomination de directeur et de ma très maigre expérience concernant les classes CLIS pour faire subir à l'équipe (et moi-même ) une pression folle: déplacements des conseillers péda à chaque réunion de cycle, plus venus des conseillers spéciaux ASH, demandes répétées de l'IEN pour savoir où en été les inclusions, les emplois du temps des élèves, inscription obligatoire à des stages d'équipes "inclusion", dossiers de sortie refusés car ne figuraient pas les élèves d'ULIS (ben voyons quand on connaît les mômes concernés, les imaginer une semaine loin des soins, du SESSAD, du CAMPS de leurs parents et sur des ski on rigole!). Depuis, j'ai rencontré des collègues qui eux avaient encore la chance de fonctionner avec une classe ULIS et non pas avec une classe éclatée.

Pour moi dirlo, une surcroît de travail: où sont les élèves, pris en charge ou dans leur classes d'inclusion ou  en ULIS, impossibilité de les faire apparaître dans le LSUN, disparition de la classe au niveau de la mairie et disparition des créneaux EPS et musique avec intervenants. Pour les élèves, ils sont complétement perdus, les parents eux sont contents car pensent que tout va bien et donc refusent ensuite les orientations après le CM2...Ah j'oubliais le respect obligatoire de la sacro sainte règle: pas d'inclusion en fonction du niveau de l'élève  mais en fonction de leur âge.

C'est exactement comme ça pour nous aussi... (et je ne suis pas dans l'Est...)

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Il y a 2 heures, montagny a dit :

je pense que tu es dans une dérive locale. Dans mon école avec 2 Ulis nous n'avons jamais eu ce genre de contraintes. On fonctionne comme avant ; d'ailleurs si tu lis la circulaire tu ce que tu vis n'y figure pas....

Ce n'est pas une dérive ces pratiques se généralisent avec une forte pression. Le texte règlementaire est d'ailleurs assez clair à ce sujet. Si tu fais comme avant avec tes 2 ulis alors tu es hors cadre et c'est tant mieux pour tout le monde. Dans mon école aussi nous n'appliquons pas cette loi à la lettre. Mais je ne comprends comment ton syndicat laisse faire ça et défend une inclusion qui relève plus de l'illusion que de l'efficacité. Car l'objectif non avoué est de détruire les ULIS à plus moins long terme.

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