Le livret de Mélenchon pour l'école

[leene]

je sais bien qu'on a morflé sévère ces dernières années mais vous voyez quoi comme autre solution que celle de faire confiance à Mélenchon ?

Voter pour lui, pour son programme, pour un mieux ne pourra être que mieux que de voter par défaut pour 1 des autres ... et puis lui accorder notre confiance au moment du vote ne veut pas dire le laisser oeuvrer seul ensuite, il faudra effectivement être vigilent , rester sur nos gardes et agir au moment opportun si ça ne tourne pas dans le bon sens ...

après il faut être clair, aucun programme de n'importe quel candidat ne pourra correspondre à 100% aux idées d'une personne , nous faisons partir d'une société et il y a forcément des concessions à faire pour que l'on puisse tous vivre ensemble ... après il faut choisir entre celui qui veut nous faire vivre de manière bienveillante et heureuse et les autres qui veulent encore nous faire vivre d'autres sacrifices ...

[leene]

il y a 2 minutes, prof désécol a dit :

 

En revanche, j'apprécie que M. Saintoul veuille bien essayer de répondre à nos questions et ses réponses m'intéressent beaucoup plus qu'une perspective de consultation ultérieure.

 

c'est là que j'ai du mal à saisir, j'entends(je lis aussi )  plein de collègues qui se plaignent qu'on ne leur demande jamais leur avis, qu'on ne tienne pas compte de leurs idées et là si on vous propose de vous donner la parole vous n'en voulez pas ...j'ai du mal à comprendre !

Pour Mr Saintoul, il m'a dit de lui envoyer et qu'il ferait ce qu'il peut pour me répondre avec son planning très chargé ... il y a visiblement une grosse conférence de presse la semaine prochaine et même s'il ne me répond pas personnellement, peut être y répondra t-il à ces questions à travers cette conférence ?

[Goëllette]

Il y a 4 heures, Veronika2 a dit :

Je regrette que nous n'ayons pas la possibilité de nous réunir sur le temps de classe comme peuvent le faire les enseignants de REP+ qui sont alors remplacés. Nous avons besoin, ponctuellement, de nous retrouver pour discuter projet et surtout de pédagogie. Nos conseils de maître ou de cycle ne sont plus des réunions où nous parlons de nos pratiques ou de pédagogie. 

Oui, c'est intéressant, mais ils sont ces heures car ils ont des réunions avec tous les partenaires mais aussi pas mal de projets à mettre en place. Tout le temps de décharge n'est pas laissé à l'initiative des écoles.

[Goëllette]

Il y a 3 heures, leene a dit :

c'est là que j'ai du mal à saisir, j'entends(je lis aussi )  plein de collègues qui se plaignent qu'on ne leur demande jamais leur avis, qu'on ne tienne pas compte de leurs idées et là si on vous propose de vous donner la parole vous n'en voulez pas ...j'ai du mal à comprendre !

Pour Mr Saintoul, il m'a dit de lui envoyer et qu'il ferait ce qu'il peut pour me répondre avec son planning très chargé ... il y a visiblement une grosse conférence de presse la semaine prochaine et même s'il ne me répond pas personnellement, peut être y répondra t-il à ces questions à travers cette conférence ?

A quelle adresse peut-on lui proposer tout ça ?

Qui est Mr Saintoul ?

[leene]

C'est le co rédacteur et rapporteur du livret éducation. Je communique avec lui via Facebook. 

[montagny]

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-eco/l-edito-eco-10-avril-2017

 

Pas taper ! Je donne juste le lien de ce que j'ai entendu sur la route ce matin...

 

Car derrière le projet, il y a la fin de l’euro. Jean-Luc Mélenchon dit qu’il essaierait d’abord un plan A, obtenir que la Banque Centrale Européenne revienne sous contrôle politique pour financer directement la dette publique. En réalité, le plan B est sûr à 100 % parce que l’indépendance de la banque centrale est dans l’ADN des Allemands depuis le souvenir de l’hyperinflation des années 1930. Le projet Mélenchon se ferait donc sans l’euro. Laisser croire que l’euro est ce qui empêche de raser gratis est le miroir aux alouettes de l’élection 2017.

Le premier c’est la relance. Davantage de dépenses publiques est supposé créer de la croissance et de l’emploi. Mais si c’était la recette miracle et garantie, nous serions les champions d’Europe de la croissance puisque nous sommes déjà les champions d’Europe des dépenses publiques. Ensuite, Mélenchon suppose que la France peut faire ce qu’elle veut.

 

[leene]

je ne tape pas ... mais il est clair et évident que Mélenchon grimpe dans les sondages et qu'il a une vraie chance d'être au second tour et que cela dérange énormément donc forcément les journalistes (pas tout à fait neutre puisque les médias sont détenus par 10 personnes qui roulent pour macron) vont tout faire pour lui taper dessus.

Il a encore ré expliqué sa position par rapport à l'Europe samedi soir à On n'est pas couché , il a re parlé de sa position sur la Russie et Poutine mais malgré toutes ces explications les journalistes ne semblent pas comprendre ....

Dommage !

[orime]

il y a 14 minutes, leene a dit :

Il a encore ré expliqué sa position par rapport à l'Europe samedi soir à On n'est pas couché , il a re parlé de sa position sur la Russie et Poutine mais malgré toutes ces explications les journalistes ne semblent pas comprendre ....

Dommage !

Faut les comprendre les journaleux, il est pas vendeur Méluche. Faut du Macron, de la Le Pen sinon les gens zappent.

Quand il est passé à C à vous (émission que j'aime bien d'habitude), et dans les émissions où il est invité en général, le but était de montrer tous les aspects négatifs du personnage (alors, on va regarder toutes vos colères, tous vos rapprochements avec le programme de Le Pen...).

 

[nonau]

Il y a 5 heures, montagny a dit :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-eco/l-edito-eco-10-avril-2017

 

Pas taper ! Je donne juste le lien de ce que j'ai entendu sur la route ce matin...

 

Car derrière le projet, il y a la fin de l’euro. Jean-Luc Mélenchon dit qu’il essaierait d’abord un plan A, obtenir que la Banque Centrale Européenne revienne sous contrôle politique pour financer directement la dette publique. En réalité, le plan B est sûr à 100 % parce que l’indépendance de la banque centrale est dans l’ADN des Allemands depuis le souvenir de l’hyperinflation des années 1930. Le projet Mélenchon se ferait donc sans l’euro. Laisser croire que l’euro est ce qui empêche de raser gratis est le miroir aux alouettes de l’élection 2017.

Le premier c’est la relance. Davantage de dépenses publiques est supposé créer de la croissance et de l’emploi. Mais si c’était la recette miracle et garantie, nous serions les champions d’Europe de la croissance puisque nous sommes déjà les champions d’Europe des dépenses publiques. Ensuite, Mélenchon suppose que la France peut faire ce qu’elle veut.

 

La France est une grande puissance, sans elle pas d'UE, donc je suis sûr que les Allemands négocieront...

C'est sûr que donner aux pauvres salariés et travailleurs un salaire décent, permettre aux services publics de fonctionner correctement, c'est aberrant! Il vaut mieux le CICE ou le pacte de responsabilité, filer des dizaines de milliards aux copains banquiers ou multinationales pour les résultats que l'on connait...

La dépense publique c'est d'abord les aides illégales données aux multinationales!

D'ailleurs Mélenchon veut en finir notamment avec la défiscalisation des heures de soutien scolaire privées (acadomia et cie: environ 500 millions d'euros chaque année).

 

C'est marrant tous ce pseudos spécialistes qui prônent depuis des décennies un modèle qui va dans la mur, qui a montré ses limites et son inhumanité.

 

[leene]

Charlotte Girard, co-responsable du programme de la France Insoumise vient d'adresser une lettre au SNES en réponse à leurs nombreuses questions , je vous la poste là car ça répond à pas mal de choses ...

http://www.snes.edu/IMG/pdf/20170410_reponse_jean-luc_melecheon.pdf

[Goëllette]

J'aime bien ce passage, même s'il fait fort :

Citation

 

Attaché au principe de laïcité et considérant que l’impôt républicain ne peut
financer que le cadre commun nous ferons advenir le principe « fonds publics
à l’école publique » en abrogeant immédiatement la loi Carle et en revenant
sur la loi Debré dans le cadre d’un plan de transition de cinq ans permettant
aux personnels et élèves du privé de rejoindre, s’ils le souhaitent, le giron de
l’enseignement public. Plus largement nous engagerons un plan de
construction d’établissements publics dans les déserts d’écoles publiques et
abrogerons les dispositions religieuses du Concordat d’Alsace Moselle ainsi
que les divers statuts spécifiques en outre-mer.
 

Et également celui-ci :

Citation

 

Nous voulons renforcer le cadre national, celui des horaires, diplômes,
programmes et statuts des personnels. Les instances au sein de
l’établissements permettent le dialogue entre chef d’établissement et équipe
éducative, mais l’autonomie est synonyme de renforcement des contrôles
hiérarchiques. Nous veillerons ainsi à garantir la liberté pédagogique des
enseignants. Nous reviendrons également sur la distribution locale des IMP en
revenant au principe de décharges statutaires, garantes d’égalité.
Dans le même état d’esprit, nous n’élargirons pas les compétences des
recteurs et travaillerons à harmonisation des règles à l’échelle nationale,
notamment celles du mouvement des personnels. Nous ne transférerons pas
de nouvelles compétences aux collectivités et reprendrons aux communes
celle de l’organisation de ce qui est aujourd’hui le temps périscolaire qu’un
nouveau corps de la fonction publique d’Etat sera chargé de mettre en oeuvre.
 

 

[garba]

Le 02/04/2017 à 08:59, Goëllette a dit :

Les enseignants du primaire ne votent pas QUE pour la libération du mercredi, mais pour qu'on respecte enfin leurs véritables problèmes, et celui-ci en est un des plus importants.

Ma vie a complètement changé depuis cette satanée réforme, et j'ai l'impression de passer ma vie à penser école, avec des élèves épuisés dès le jeudi matin, agressifs, .....

J'arrive après la bataille, mais je commence seulement à lire.

Goëllette, vraiment, il faudrait arrêter de penser que tu parles au nom de tous les PE de France. 

Je ne nie pas que beaucoup sont contre le mercredi,  et je ne peux même pas dire que je suis pour d'ailleurs moi-même.  Après,  que ce soit pour mes enfants ou mes élèves (écoles différentes) je ne constate pas cette fatigue dès le jeudi. (D'ailleurs si j'en crois l'énergie de mon fils, pas de fatigue non plus le vendredi soir.... )

Et le mercredi matin, même si je suis marmotte et que je regrette mon lit, n'a pas bouleversé ma vie du tout au tout. Je ne passe pas plus de temps à penser à l'école, je ne déprime pas, je ne suis pas à bout nerveusement et pas plus fatiguée qu'avant.

Et je suis d'accord avec l'exposé de Leene un peu avant, quand elle explique que garder le mercredi matin, s'il y a les avancées promises à côté, ce ne sera pas une si mauvaise chose.