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Balance ton porc, Balance ta truie et autres...


André Jorge

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Il y a 10 heures, Argon a dit :

pour être bien sûr que, même si Ramadan est finalement jugé non coupable — voire bénéficie d'un non lieu au bénéfice du doute, ce qui est très fréquent dans ce genre d'affaires anciennes "parole contre parole" ! — il ne s'en sorte pas indemne pour autant, que ce soit en termes de réputation, de statut social ou même de santé physique.

L'histoire des prisons regorge de simulateurs et autres manipulateurs qui, pour contourner l'incarcération classique et être admis en service hospitalier -parfois pour se faire la malle plus facilement- tentent de faire croire à une maladie...

On pourrait inverser ton argument : si Tariq Ramadan n'avait pas été un V.I.P., serait-il seulement passer par la case hôpital ? Les urgentistes et les médecins hospitaliers ont peut-être tout aussi bien préféré botter en touche et ne pas prendre le moindre risque face à la pression induite par une personnalité médiatique comme la sienne.

Car si ces médecins l'avaient renvoyé en prison, c'est sans doute eux que certains accuseraient maintenant sans vergogne d'"islamophobie" ou de complices actifs de crimes d’État...

 

Il y a 10 heures, Argon a dit :

 pour être bien sûr que, même si Ramadan est finalement jugé non coupable — voire bénéficie d'un non lieu au bénéfice du doute, ce qui est très fréquent dans ce genre d'affaires anciennes "parole contre parole" ! — il ne s'en sorte pas indemne pour autant, que ce soit en termes de réputation, de statut social ou même de santé physique.

Il a fallu en effet attendre cette affaire pour se rendre compte que ses titres universitaires étaient probablement usurpés.

Cela parait assez d'ailleurs assez incroyable, quand on pense au supposé "acharnement politique" contre lui,  que tout cela ne sorte que maintenant.

http://www.lepoint.fr/societe/tariq-ramadan-aurait-usurpe-ses-titres-universitaires-05-03-2018-2199771_23.php

 

Il y a 10 heures, Argon a dit :

pour être bien sûr que, même si Ramadan est finalement jugé non coupable — voire bénéficie d'un non lieu au bénéfice du doute, ce qui est très fréquent dans ce genre d'affaires anciennes "parole contre parole" ! — il ne s'en sorte pas indemne pour autant, que ce soit en termes de réputation, de statut social ou même de santé physique.

 Si les faits en question devaient s'avérer être jugés comme de simples relations consenties, il est clair que même cela suffirait à décourager ses adeptes à voir encore en lui l'autorité morale qu'il prétendait incarner.

 Mais il n'appartenait qu'à lui de se montrer digne de la confiance que beaucoup lui ont accordée, imaginant sans doute un homme à la rectitude morale conforme au discours d'exigence religieuse prônée à longueur de temps dans ses conférences...

 

Il y a 11 heures, Argon a dit :

 Oui, et alors ? Les droits de l'homme ne seraient-ils universels qu'à l'exception de ceux qui ont des amis puissants ?

 Amusant.

 

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 Prof desecol,pourquoi on ne peut pas mettre un avis sur le contenu des messages?j aimerais bien te mettre un :).

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il y a 18 minutes, clar103 a dit :

 Prof desecol,pourquoi on ne peut pas mettre un avis sur le contenu des messages?j aimerais bien te mettre un :).

Je l'ignore ; mais peu importe : tu viens de le faire, d'une certaine manière.   :)

 

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Il y a 2 heures, clar103 a dit :

 Prof desecol,pourquoi on ne peut pas mettre un avis sur le contenu des messages?j aimerais bien te mettre un :).

+ 1 !!!!

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Il y a 13 heures, prof désécol a dit :

On pourrait inverser ton argument : si Tariq Ramadan n'avait pas été un V.I.P., serait-il seulement passer par la case hôpital ? Les urgentistes et les médecins hospitaliers ont peut-être tout aussi bien préféré botter en touche et ne pas prendre le moindre risque face à la pression induite par une personnalité médiatique comme la sienne.

  Merveilleux.

  Tu me permettras, j'espère, de m'en tenir d'une part à des idées simples — un présumé innocent n'a pas sa place en prison, des praticiens hospitaliers sont réputés agir pour des raisons médicales — et d'autre part à des éléments de base de la méthode scientifiques, comme le fait, entre deux hypothèses (les médecins font leur boulot / participent de je ne sais quel raisonnement à quatre bandes) de préférer la plus simple.

Plus généralement, j'ai beaucoup de mal à comprendre cet acharnement, dont tu participes comme beaucoup d'autres, à imaginer des raisonnements compliqués pour justifier à tout prix, et pour beaucoup (même si je ne pense pas que ce soit ton cas) en toute mauvaise foi, quelque chose d'aussi contraire à nos principes de base que l'emprisonnement d'un présumé innocent. Même si la loi française l'autorise dans certains cas limités (mais jamais assez !) lorsque c'est indispensable à l'enquête, c'est à ceux qui réclament cette mesure dérogatoire de la justifier, non l'inverse !

 

Il y a 13 heures, prof désécol a dit :

Il a fallu en effet attendre cette affaire pour se rendre compte que ses titres universitaires étaient probablement usurpés.

 Je n'étais pas conscient de cette nouvelle polémique, mais elle semble assez dérisoire. Personne ne conteste les titres universitaires de Ramadan — il est docteur, et professeur à Oxford (quoique suspendu pour l'heure).

Qu'il ait apparemment, il y a dix ans, laissé un journaliste le présenter de façon erronée, voire laissé planer une ambiguïté sur ses fonctions précises dans une tribune de presse, est quand même assez loin d'une quelconque "usurpation de titres".  Plus spécifiquement, l'article suggère que se dire "professeur" aurait laissé entendre "dans les banlieues" qu'il avait le grade de professeur d'université, alors qu'il n'était alors que chargé de cours. Comme si public islamiste des banlieues connaissait par cœur la hiérarchie universitaire, et s'attachait à ce genre de nuance !

Il y a 13 heures, prof désécol a dit :

 Si les faits en question devaient s'avérer être jugés comme de simples relations consenties, il est clair que même cela suffirait à décourager ses adeptes à voir encore en lui l'autorité morale qu'il prétendait incarner.

 Mais il n'appartenait qu'à lui de se montrer digne de la confiance que beaucoup lui ont accordée, imaginant sans doute un homme à la rectitude morale conforme au discours d'exigence religieuse prônée à longueur de temps dans ses conférences...

Mouais. Les Frères Musulmans ne sont pas spécialement connus pour leur respect de la femme  (et plus spécifiquement de la femme non mariée). Ce qu'on a appris récemment des mœurs privées de Tariq Ramadan me le rend assez antipathique, mais il ne faut pas confondre islamologie et morale. Ceux qui voyaient en lui un saint ou un gourou n'ont que ce qu'ils méritent.

 

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Son avocat l autre jour disait que son client niait avoir eu des relations sexuelles avec les plaignantes;bizarre comme stratégie de défense.

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Il y a 2 heures, Argon a dit :

  des praticiens hospitaliers sont réputés agir pour des raisons médicales

Un médecin-expert chargé de s'assurer de la compatibilité d'un état de santé avec une détention, tout autant.

 

Il y a 2 heures, Argon a dit :

  Je n'étais pas conscient de cette nouvelle polémique, mais elle semble assez dérisoire. Personne ne conteste les titres universitaires de Ramadan — il est docteur, et professeur à Oxford (quoique suspendu pour l'heure).

La manière dont il obtenu sa thèse est très éclairante sur la valeur de ce titre :

http://www.lepoint.fr/societe/la-verite-sur-la-these-universitaire-de-tariq-ramadan-10-03-2018-2201259_23.php

Citation

[...] Spécialiste de la philosophie arabe médiévale (il a fait sa thèse sur Averroès), Charles Genequand demande en 1994 à Tariq Ramadan d'apporter de multiples corrections à son mémoire de pré-doctorat. Mais ce dernier refuse. Mieux, « il harcèle les membres du jury pour obtenir [sa thèse] au plus vite » (1). L'étudiant va même jusqu'à menacer un autre membre du jury, Ali Merad, professeur émérite à l'université de la Sorbonne Nouvelle Paris-III. Résultat, trois membres du jury démissionnent. Que fait Tariq Ramadan ? Il se lance dans la théorie du complot : c'est parce qu'il est arabe que l'université lui refuserait sa thèse [...]

Face à une mobilisation de la gauche (elle est minoritaire dans le canton, mais majoritaire en ville de Genève), l'université prend peur, elle craint le scandale. La Cité de Calvin n'aime pas les polémiques autour de l'islam, d'autant qu'elle accueille beaucoup de riches Saoudiens, Koweïtiens et Émiratis. En catimini, la faculté décide de constituer un second jury afin de donner « une nouvelle chance » à Tariq Ramadan. [...]

Le jury fait le « job » et accepte la thèse en 1999, mais il ne lui accorde même pas la mention « très honorable », ce qui signifie en langage universitaire que les portes des facultés de Suisse sont fermées à Tariq Ramadan.

Le prédicateur obtient malgré tout la possibilité de présenter un exposé bénévolement une heure par semaine à l'université de Fribourg, ce qui va lui permettre de se présenter comme professeur d'université en France.

 

Il y a 3 heures, Argon a dit :

  Mouais. Les Frères Musulmans ne sont pas spécialement connus pour leur respect de la femme  (et plus spécifiquement de la femme non mariée).

Comme quoi, on aurait tort de s'inquiéter outre mesure pour sa réputation. Certains de ses adeptes verront peut-être même dans ses mœurs une forme de cohérence, après tout.

 

Il y a 3 heures, Argon a dit :

  Ce qu'on a appris récemment des mœurs privées de Tariq Ramadan me le rend assez antipathique, mais il ne faut pas confondre islamologie et morale.

Et d'ailleurs, pour lever toute confusion : dans les chambres d'hôtel, c'était le docteur-professeur en islamologie, pas le prédicateur, bien entendu.

 

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Le 23/3/2018 à 08:11, Argon a dit :

 Ben tiens. On a là un gars qui a été examiné plusieurs fois par le médecin-chef d'une prison centrale, des gens réputés pour être des gogos susceptibles de se laisser berner par des simulateurs, qui l'a envoyé par deux fois à l'hôpital ; des spécialistes hospitaliers qui, par deux fois, l'ont expédié aux urgences ; des urgentistes qui ont trouvé ça assez justifié pour l'y conserver plusieurs jours avant de le renvoyer, non pas en prison, mais dans le service hospitalier correspondant à sa condition. Et puis, une fois, rapidement, par un "expert" mandaté par le juge, qui a en effet considéré que son état de santé "n'était pas établi".

 

Tu apportes toi-même les réponses à ton propre étonnement : pourquoi le délai est-il si long quant à son audition par un juge...

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Le 23/3/2018 à 08:11, Argon a dit :

 Tu as sans doute raison. On a là affaire à un ennemi du pouvoir persécuté pour ses idées politiques, au sens large.

Et bien, on y est: encore une théorie complotiste de plus!

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Le 23/3/2018 à 08:11, Argon a dit :

 Par ailleurs,  à supposer qu'il y ait un "faisceau d'indices concordants" — ce qui, pour le coup, "n'est pas établi", comme tu disais — ce ne serait que cela, des indices, en aucun cas des faits, que seul un jury populaire pourra établir. Mais c'est tellement pratique d'entretenir la confusion : puisque des "faits" l'accablent, il n'y a pas de présomption d'innocence qui tienne !

Ce à quoi on assiste ici, c'est à l'exécution éhontée et anticonstitutionnelle d'une pré-sentence, pour être bien sûr que, même si Ramadan est finalement jugé non coupable — voire bénéficie d'un non lieu au bénéfice du doute, ce qui est très fréquent dans ce genre d'affaires anciennes "parole contre parole" ! — il ne s'en sorte pas indemne pour autant, que ce soit en termes de réputation, de statut social ou même de santé physique.

Il y a surtout des éléments versés au dossier incompatibles avec une remise en liberté... C'est aussi simple que cela. Avec un discours comme le tien, on apporte simplement un argument de plus à ceux qui crachent sur la justice en permanence, et qui ne la respecte plus. Pourquoi la respecter puisqu'elle semble à tes yeux à ce point défaillante? 

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Le 23/3/2018 à 08:11, Argon a dit :

  Comme, de tout temps, l'immense majorité des complices passifs de crimes d'Etat commis en leur nom ? L'argument suivant, lorsque ceux-ci finissent par être établis, est en général "on ne savait pas". Tu n'y auras pas droit dans ce cas particulier.

Si ça te fait plaisir de m'accuser de complicité d'un crime d'état, soit... 

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