javanaise Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 Il y a 17 heures, Filounet a dit : Et pourtant, un directeur a essayé de me le faire faire durant le dernier quinquennat. Directeur syndiqué et militant ... On m'avait envoyé dans son école pour remplacer un collègue malade et, comme ses élèves avaient pour la plupart été renvoyés, il a essayé de me faire prendre l'ensemble des élèves présents des collègues grévistes. Ce n'est pas la première fois que j'entends cela..... Mais au total, on parle de combien d'enfants pour un PE? Il n'y a pas une limite légale? Parce que franchement, passé un seuil déraisonnable, cela peut être tout simplement difficile d'assurer la sécurité des enfants, il me semble.
jeanounette Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 Il y a 3 heures, javanaise a dit : Ce n'est pas la première fois que j'entends cela..... Mais au total, on parle de combien d'enfants pour un PE? Il n'y a pas une limite légale? Parce que franchement, passé un seuil déraisonnable, cela peut être tout simplement difficile d'assurer la sécurité des enfants, il me semble. Aucune limite n'est fixée mais il y a maintenant grâce à ce cher Sarko , le SMA. De toute façon comme je l'ai dit plus haut, les collègues non grévistes sont tenus d'accepter les élèves des grévistes, qu'ils soient remplaçants ou titulaires dans l'école. II doit y avoir un arrangement entre eux pour se les répartir (c'est là où il y a eu embrouille visiblement). Je parle bien sûr des élèves qui se présentent à l'école. Il ne s'agit pas que les collègues incitent les enfants à venir.
Filounet Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 Il y a 11 heures, nonau a dit : Syndiqué dans quel syndicat?? Et militant...Je me marre! A un moment il faut arrêter de mettre tout le monde dans le même panier! UNSA. Oui, militant, impliqué pour défendre la réforme des rythmes et, globalement, toutes les réformes du précédent gouvernement. Il y a 7 heures, javanaise a dit : Ce n'est pas la première fois que j'entends cela..... Mais au total, on parle de combien d'enfants pour un PE? Il n'y a pas une limite légale? Parce que franchement, passé un seuil déraisonnable, cela peut être tout simplement difficile d'assurer la sécurité des enfants, il me semble. Il me restait 2 élèves de l'enseignante absente et une quinzaine des collègues grévistes répartis jusqu'alors dans les autres classes à raison de 2 ou 3 chacun. Donc si je prenais cette classe recomposée, je remplaçais bien ... des collègues grévistes, je cassais leur grève, alors que, dans le même temps, comme il y avait 25% d'enseignants grévistes, le SMA était organisé par la commune. Il y a 5 heures, jeanounette a dit : Aucune limite n'est fixée mais il y a maintenant grâce à ce cher Sarko , le SMA. De toute façon comme je l'ai dit plus haut, les collègues non grévistes sont tenus d'accepter les élèves des grévistes, qu'ils soient remplaçants ou titulaires dans l'école. II doit y avoir un arrangement entre eux pour se les répartir (c'est là où il y a eu embrouille visiblement). Je parle bien sûr des élèves qui se présentent à l'école. Il ne s'agit pas que les collègues incitent les enfants à venir. Enfin, quand un SMA est organisé mais qu'autant d'élèves de collègues grévistes se présentent, c'est rarement par hasard ... 1
Filounet Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 Il y a 11 heures, nonau a dit : Quels syndicats ne viennent pas dans ton école? Donne des noms... J'ai pourtant déjà une longue carrière mais, surtout ces 10 dernières années, je n'ai pas souvent vu des déchargés syndicaux venir dans les écoles discuter avec les collègues.
Goëllette Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 Moi non plus ! J'habite et travaille sans doute trop loin de notre "capitale" départementale !
jeanounette Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 Il y a 15 heures, Filounet a dit : J'ai pourtant déjà une longue carrière mais, surtout ces 10 dernières années, je n'ai pas souvent vu des déchargés syndicaux venir dans les écoles discuter avec les collègues. Il y a 11 heures, Goëllette a dit : Moi non plus ! J'habite et travaille sans doute trop loin de notre "capitale" départementale ! Donc il faut tout vous amener sur un plateau ... 1) Certains syndicats n'ont pas de déchargés. 2) Le nombre d'écoles par départements étant énormes et le nombre de militants peu élevés, se posent encore le problème de l'engagement. Faîtes installer des sonnettes reliées direct de vos appartements !
Byza31 Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 Tu veux "rire" Jeanounette ? Une fois j'ai entendu le reproche suivant : "Un jour ils sont passés dans mon école et ils ont discuté avec les collègues dans la salle des maîtres alors que moi j'étais de service et je devais gérer les conflits dans la cour !" => Quitte à y aller, faut se rendre utile et faire le service de récré...
jeanounette Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 il y a 15 minutes, Byza31 a dit : Tu veux "rire" Jeanounette ? Une fois j'ai entendu le reproche suivant : "Un jour ils sont passés dans mon école et ils ont discuté avec les collègues dans la salle des maîtres alors que moi j'étais de service et je devais gérer les conflits dans la cour !" => Quitte à y aller, faut se rendre utile et faire le service de récré...
nonau Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 Il existe aussi des RIS qui sont organisées pour faire remonter les problèmes. Et là pas grand monde... Ensuite arrêter de parler des "syndicats", il y a les majoritaires qui gèrent avec l'administration et les autres! Ici nous n'avons que notre secrétaire qui a une journée de décharge...La première chose à faire l'an prochain c'est d'arrêter de voter toujours pour les mêmes! Ils sont d'ailleurs très forts en période électorale pour faire du racolage téléphonique car beaucoup de temps de décharge! Ensuite je conseille vivement à tous de changer votre "mot de passe pro" (iprof, webmail...) qui est par défaut votre "numen". Lors des dernières élections des magouilles ont été détectées auprès de collègues qui avaient déjà votés au moment où ils ont voulu voter...
jeanounette Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 il y a 22 minutes, nonau a dit : Il existe aussi des RIS qui sont organisées pour faire remonter les problèmes. Et là pas grand monde... Ensuite arrêter de parler des "syndicats", il y a les majoritaires qui gèrent avec l'administration et les autres! Ici nous n'avons que notre secrétaire qui a une journée de décharge...La première chose à faire l'an prochain c'est d'arrêter de voter toujours pour les mêmes! Ils sont d'ailleurs très forts en période électorale pour faire du racolage téléphonique car beaucoup de temps de décharge! Ensuite je conseille vivement à tous de changer votre "mot de passe pro" (iprof, webmail...) qui est par défaut votre "numen". Lors des dernières élections des magouilles ont été détectées auprès de collègues qui avaient déjà votés au moment où ils ont voulu voter... Exact ! Nous l'année dernière nous avons organisé un stage sur le temps de travail "Conditions de travail dans le premier degré", un intitulé assez large afin que chacun puisse trouver un sujet à évoquer, discuter, faire remonter. Nous étions 7 ! Alors que chaque PE a droit comme tout salarié à 10 jours de formation syndicale/an ou 12 même ... Mais les collègues préfèrent visiblement te croiser ou t'appeler individuellement pour te dire "au fait toi qui es au syndicat, tu dois bien savoir si je ou si on ... et pourquoi etc etc "
Goëllette Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 Vous avez raison, il n'y a aucune autre raison à la désaffection des syndicats par les collègues. Nous sommes juste tous des ingrats.
Melendil Posté(e) 19 novembre 2017 Posté(e) 19 novembre 2017 En tant que non syndiqué je reste admiratif des gens qui donnent de leur temps pour les autres et pour nous défendre. Que ce soit en salle des maitres ou sur ce forum on passe notre temps à se plaindre et à critiquer notre situation. Par contre dès qu'il faut agir ou se bouger le c.l bizarrement il n'y a plus grand monde.Tout le monde gueule contre le gel du point d'indice mais pratiquement personne ne fait grève. On ne va pas prendre le risque de perdre une journée de salaire pour rien. On jamais été aussi critique sur notre sort et aussi anesthésié pour ce qui est de l'action. On a juste oublié ce que signifiait " lutter". Comme si le fait de protester ou de se plaindre se suffisait à lui même. On voudrait que les choses changent uniquement par la force de notre parole ou alors sans effort. Aux autres de faire le boulot.On délègue notre responsabilité et on tente de justifier notre inaction. On invente tout plein d'excuses pour masquer notre lâcheté. Pire on critique les courageux qui se battent pour nous ou qui nous défendent (" big up" pour les syndicalistes). On est mécontent de tout le monde , on prend des coups, on proteste mais on choisit de subir. On a vraiment oublié que si l'on voulait se défendre et changer les choses, il fallait lutter. Et que la lutte c'est l'affaire de tous et surtout cela demande des efforts. Faire c'est prendre le risque de se tromper ou d'échouer. Critiquer c'est positif mais ne faire que cela c'est prendre le risque zéro, cela permet de se faire plaisir et de se croire intelligent. En face ils l'ont bien compris, suffit juste d'y aller par petites touches et leurs réformes elles vont passer "crème". Cette année c'est décidé je me prends en main, j'arrête de faire ma feignasse et j'adhère à un syndicat. 1
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