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Sceptique quant aux commentaires de l'instit de PS


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Il y a 1 heure, Maman inquiète a dit :

J'ai rédigé une lettre que je vais envoyer par recommandé parce que je suis pratiquement sur que l'inspectrice et la directrice sont de bonnes copines. Si j'appelle il n'y a aucune preuve directe.

qu'est ce qui vous fait dire ça ? 

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Le fait qu'elle l'appelle sur son numéro personnes et comment elles se sont parlées quand on est partis elles parlaient d'une soirée... 

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Souvent quand votre enfant à la naissance a eu quelques difficultés on a parfois tendance à trop l'écouter ou trop le protéger, ce n'est pas une chose à faire mais parfois c'est que nous les parents. Après la relation entre l'IEN et la maîtresse c'est notre ressenti, on peut avoir tort mais bon... Je peux comprendre c'est vous n'avez qu'un seul son de cloche j'en suis consciente mais je n'ai rien caché de cet histoire car je voulais vraiment de bon conseil et de l'aide avec un oeil extérieur c'est à dire autre que la famille parce que parfois la famille n'est pas objective. Je vous ai étalé un problème de ma vie privée et ma vie de maman. Je suis une jeune maman et je ne fais certainement pas les bons choix encore. Nous avons mis sça en place simplement pour la dernière année scolaire en septembre il ira à l'école toute la journée sans exception mis à part bien sûr quand il sera malade.

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Je crois qu'il faut que vous ayez en tête que le fait qu'un enfant qui est trop souvent absent, ne peut-pas acquérir les notions passées par l'école : nous ne pouvons rien apprendre à des enfants qui ne sont pas là. Et puis aussi le fait que les absences très fréquentes d'un enfant à l'école nous interpelle, nous inquiète et nous préoccupe. Il ne s'agit pas de juger la famille mais bien de ne pas passer à côté d'une situation qui pourrait porter préjudice à l'enfant, parce que ça aussi, ça fait partie de notre métier. Il y a beaucoup de familles qui traversent des phases difficiles, où la maladie, les séparations par exemple sont présentes. L'école est souvent une sorte d'ancrage solide pour les enfants, c'est aussi le lieu dans lequel ils peuvent penser et faire autre chose. 

Comme vous l'ont rappelé des collègues l'inscription de votre enfant à l'école vous engage moralement à ce qu'il la fréquente de manière assidue : c'est votre job de parents.

Sans vouloir tomber dans des histoires de faits divers, nous sommes parfois témoins dans notre métier de situations dangereuses pour nos élèves, et nous préférons nous assurer que tout se passe bien pour eux y compris en nous appuyant sur les services sociaux qui ont accès à des informations confidentielles.

Imaginez-vous de l'autre coté de la barrière. Vous êtes enseignantes, on vous confie un enfant, qui est très souvent absent, les rendez-vous avec la famille ne vous apportent pas de réponses suffisamment rassurantes quant à la manière dont il vit. Qu'elle serait votre réaction ? Vraisemblablement vous aussi vous seriez préoccupée et vous feriez en sorte que quelqu'un s'assure que tout va bien.

Pour ce qui concerne le "copinage" entre l'IEN et la directrice, c'est de l'ordre du privé, et je crois bien que cela ne vous regarde en rien et ne vous donne aucun élément quant à la manière dont la situation va être traitée. Aucun IEN ne sortira de son cadre professionnel même pour une bonne copine, il engage sa responsabilité.

 

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Oui je serais là 1ere à réagir j'étais ATSEM  avant d'être maman et j'ai malheureusement connu ce genre d'histoire. La direction s'en est occupé mais on le remarque quand un enfant est maltraité... après si le rdv peut la rassurer pourquoi pas mais en étant parent qui n'a rien à se reprocher à part les absences, ça fait très mal et après on se remet en question en cause en se disant est ce que je suis une bonne mère?  Quand j'ai dit sur ce site que j'attendais mon 3eme enfant une personne m'a dit pourquoi faire un 3eme enfant quand vous ne savez pas vous occupez de vos 2 premiers...

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Après c'est sur si elles sont amies cela ne me regarde pas après si ça reste professionnel j'accepté.  Je ne veux pas que ça devienne une vendetta contre nous. L'école est très importante, j'ai fait l'erreur de faire passer quelques rdv médicaux pour moi  avant l'école parce que je me suis dit la 1ere année ce n'est pas trop grave, je me rends compte de cette bêtise mais c'est fait je peux pas revenir en arrière. 

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Il y a 4 heures, barbotinne a dit :

En 2 mois ma fille  cumulé varicelle en janvier et grippe en fevrier.... 5 jours d’absence pour un maternelle sur 2 mois d’hiver je trouve ça bien peu.... si je prends les cahiers d´appel de ma collegue qui a les maternelles on a epidemies sur epidemies depuis septembre, et je ne pense pas qu’un seul de ses 27 eleves n’ait tenu moins de 5 jours d’absence sur 2 mois.

5 jours d'absence sur une période de 7 semaines c'est 16% de temps scolaire.

Je répond sur le point en caractère gras car je ne suis pas d'accord avec ces chiffres: la très grande majorité des absences de mes élèves est attribuée à 5 d'entre eux . Plus de la moitié de mes élèves n'a pas eu un seul jour d'absence depuis la rentrée de septembre. Comme on tient des stats sur l'école, je peux dire que les chiffres de ma collègue de PS sont très proches des miens. On a des épidémies aussi, évidemment (grippe et gastro ces derniers temps). Par contre, on demande aux enfants de se laver les mains à chaque récréation/passage aux toilettes (la classe de ma collègue donne sur les toilettes donc dès qu'un enfant est dedans, il est visible par un adulte), avant les repas ils passent tous aux robinets et on insiste sur l'usage du savon. Enfin, les toilettes sont lavées 3 fois par jour. Cela explique peut-être en partie la différence entre ton commentaire et mes chiffres, mais pas complètement. Ma fille, aujourd'hui en GS, n'a manqué en tout et pour tout que 3 jours de classe depuis son entrée en maternelle. Elle était en crèche avant et comme la grande majorité des enfants gardés dans des structures collectives, elle n'est quasi plus malade depuis ses 3 ans.

De ce que je lis ici, il y a quand même un écart considérable du traitement des absences en maternelle en fonction des écoles/des enseignants. Je fais évidemment la différence entre les absences qui sont justifiées par un motif (tel que décrit dans la circulaire), et les autres. On a constaté chez nous, avec le retour aux 4.5 jours une augmentation notable des absences de nos élèves par rapport aux années à 4 jours de classe. La fatigue rendant certains élèves plus propices aux infections, explique partiellement cela. Une vision détériorée de l'école pour d'autres familles nous a alertés.

Notre équipe et notre IEN étant à cheval sur la question, on a mené un travail sur l'assiduité scolaire. Pour donner un exemple, hier, tous les parents de l'école ont eu dans le cahier de correspondance un mot rappelant qu'il n'y avait pas de pont en mai, que l'école aurait lieu le lundi, mercredi et vendredi, et que toute absence devait être justifiée par un motif, en référence à la circulaire. Mes collègues refusent par ailleurs de fournir le travail effectué en l'absence de l'enfant dès lors que ce n'est pas un motif médical (je suis dans une polyvalente). La question de l'assiduité est également abordée chaque année en CE, et nous présentons régulièrement les stats de fréquentation scolaire aux parents élus. Nous indiquons aussi dans les livrets une information sur les absences si elles sont trop nombreuses. Je pense que la posture de l'école sur la question des absences répétées/abusives joue un rôle majeur. Nous avons une inspectrice référente sur l'école maternelle dans une des circonscriptions de mon académie qui est connue pour être particulièrement claire avec les familles sur ce point: résultat, la fréquentation scolaire dans son secteur est particulièrement bonne. Et elle ne le fait pas par abus de pouvoir comme j'ai pu le lire ici, elle le fait car elle défend la qualité de l'école maternelle en ce qu'elle est une vraie école, avec des programmes, des professionnels qualifiés, une organisation et un règlement.

Par ailleurs, du point de vue de l'enseignante, je ne vois pas comment il est possible de proposer une progression des apprentissages qui ait un sens si l'élève vient de façon sporadique/irrégulière en classe. Et c'est encore pire je pense pour les PS car c'est cette année-là que se construit l'image de l'école, de son organisation, de son emploi du temps... Ma collègue travaille énormément sur les temps de la journée, qui sont associés à des apprentissages spécifiques de façon à se que ses élèves se construisent une image mentale du temps mais aussi ce qu'ils apprennent. Elle met en avant des repères répétitifs qui vont leur permettre de trouver leur place d'élève. Par ailleurs, ces temps d'apprentissage se répartissent sur la journée complète: ils ont des ateliers après la sieste. Les enfants qui mangent à la maison reviennent dormir à l'école (ils sont peu), et le réveil échelonné commence vers 14h15 (les demi-pensionnaires étant couchés à 12h15-12h30). En général, à 14h45 ils sont tous levés/habillés (là ce moment de l'année ils ne sont plus que deux ou trois à être prêts aussi tard). Les lundi et jeudis, on a classe jusqu'à 16h30, elle a donc largement le temps de faire des ateliers et fait des apprentissages collectifs également. Les mardis et vendredis, elle fait uniquement des ateliers jusqu'à 15h. L'Atsem est dans le dortoir, ma collègue est en classe et dirige des ateliers dès le premier enfant habillé. Ils s'habillent seuls dans l'espace regroupement et viennent la voir pour fermer les boutons, faire les lacets...Ses élèves ont donc un atelier individuel ou en petit groupe de 25 à 45 minutes environ tous les après-midis.

Je vais essayer d'éclairer mes propos autrement. Lorsque j'enseigne le tracé d'une lettre en classe, mes élèves vont avoir plusieurs temps autour de cet apprentissage: observation/verbalisation du tracé, puis tracé dans la farine, puis sur ardoise, puis sur feuille dans des cases, puis entre deux lignes... Si j'ai un élève absent lors d'une de ces séances, je peux le faire rattraper un matin à l'accueil. Par contre, si les absences se démultiplient, alors il est impossible pour moi de lui donner suffisamment de séances pour qu'il ait le temps d'intégrer le geste et cela va se ressentir sur la qualité de son travail, car il a besoin de la répétition pour acquérir cette compétence. Il en va de même pour les apprentissages mathématiques que je construis sur une situation problème/un jeu de départ. On pourrait dire la même chose des séquences de littérature. (= comment établir des comparaisons entre plusieurs histoires si on n'était présent qu'à la lecture d'une portion réduite d'entre elles). Bref, chaque apprentissage est progressif et repose sur des répétitions régulières avec des modalités qui évoluent. Si un enfant est absent trop souvent ou si trop d'enfants de la classe sont absents régulièrement, il n'est pas possible d’offrir à chacun le temps de la maturation de ces apprentissages.

Ceci étant posé, il est donc très compliqué pour un enfant souvent absent de comprendre l'environnement scolaire car il se trouve plongé de façon irrégulière dans un groupe constitué qui a des habitudes, des repères et des références que lui n'a pas, voire des compétences qu'il n'a que partiellement... Plus l'enfant manque, plus son intégration en classe devient difficile et compliquée pour lui, moins il a envie de venir à l'école... c'est un cercle vicieux.

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Ici on a commencé l’année avec la varicelle qui a tourné sur les 3 classes de l´école via les fratries. On a pu s´en débarasser en novembre.

A la rentrée de la Toussaint, les gastros nous sont tombées dessus, puis en janvier la grippe.

Et deux eleves sur les 27 (actuellement.... même effectif à la même époque l’année derniere, on a fini à 31) viennent de la pauvre petite creche intercommunale disponible pour la vingtaine de villages alors l’immunité ils se la font chez nous :lol: 

Ceci explique peut etre la différence de « statistiques »

Et je ne parle même pas des 55 km qui nous separent de la grande ville pour le moindre rdv un peu specifique qui mobilise les élèves 3 à 4h pour un rendez vous ergo ou psychomotricité....

Bref bravo pour ces statistiques parfaites. Les miennes ( enfin celle de la classe maternelle de mon école rurale ) le sont aussi, puisque ces absences sont justifiées puisque médicales. Mais ici c’est l’hecatombe depuis septembre et on espere bien en voir enfin le bout.

 

Et ici ils ne sont couchés qu’a la reprise. Pas d´Atsem pour s’occuper du dortoir avant. Donc les apres midi d’apprentissage sont « courts » après la sieste et la récréation.

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J'ai peut être mal compris car il y en a long à lire mais pour tenter une explication.... Il me semble avoir lu que vous mettiez votre enfant à l'école vendredi après-midi et si ça se passait bien , vous pourriez poursuivre l'école à la journée les autres jours sauf le jeudi. 

Cela à peut être induit la maitresse à penser que vous choisissiez comme vous en aviez envie (et qui plus est comme votre enfant en avait envie), d'où la réponse de "l'école à la carte" qu'elle vous a retournée. A  3 ans, un enfant n'a pas la capacité de juger de ce qui est bon pour lui ou  non donc il est important de ne pas s'en tenir seulement à son ressenti mais de rester ferme sur certaines choses. Même si une fois, cela se passe ''mal" (dans le sens, pas comme l'enfant l'aurait souhaité), il faut persévérer, cela lui montre ainsi que oui un jour ça ne va pas comme on veut mais que le lendemain, c'est un autre jour et ça peut mieux se passer.  Sinon, l'enfant quitte l'école avec sa mauvaise opinion de l'école et se sent conforté par le fait de ne pas avoir à  y retourner. 

Je reviens à notre sujet... dans votre mot dans le cahier de liaison rédigé le mercredi, avez-vous indiqué que votre enfant faisait un essai à la journée de Vendredi et que vous verriez pour la suite (si ça se passe bien) ou bien avez-vous indiqué qu'il irait désormais à l'école tous les jours sauf le jeudi après midi ? Votre décision ne semble avoir été prise que suite au vendredi après midi. Si c'est la  première solution, l'enseignante a peut être compris juste ce vendredi et ensuite peut être que oui, peut être que non ? 

Ce que je retiens de tout cela, c'est que l'enseignante a eu raison de signaler votre famille puisque là où il semblait impossible de faire bouger les choses avant, les choses avancent dans le bon sens désormais. Cela vous a permis de réaliser l'importance de l'école dès la petite section et surtout vous a permis de trouver des solutions et une organisation qui fait que votre enfant peut aller à l'école à la journée et fera certainement davantage de progrès. Peut être aviez-vous besoin de ce "coup de pouce "peu agréable" certes pour arriver à une scolarisation à la journée de votre enfant et réaliser qu'il n'a peut être pas besoin d'être aussi protégé qu'il semble l'être (aucun jugement de ma part, juste que je me fie à vos propos sur son côté "protégé car fragile en santé). (Votre ego  a pris un gros coup cette fois ci mais quelle mère ne fait pas d'erreur peu importe le sujet d'ailleurs et s'en aperçoit après coup ? L'important est de rectifier. )

Pour ce qui est de la directrice qui a le numéro personnel de l'inspectrice, dans notre secteur, tous les enseignants ont le numéro perso de l'inspectrice, elle le mentionne à l'écrit sur  sa note de  rentrée. J'ai donc la possibilité de la joindre. D'autre part, je ne suis pas amie avec elle mais une de mes ex-collègues est amie avec elle et organise des soirées où nous sommes invitées et nous retrouvons donc avec l'inspectrice. Elle comme moi faisons très bien la part des choses entre ces soirées (hors contexte école) et les réunions à l'école. C'est notre professionnalisme qui prend le dessus, c'est une évidence donc rassurez vous, l'inspectrice ne prendra pas position pour la directrice sous prétexte qu'elles sont amies (si elles le sont) mais étudiera le dossier et jugera selon les faits établis. 

Bon courage pour votre réunion de demain si je ne me trompe pas.  

 

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Il y a 9 heures, natoo a dit :

Et puis aussi le fait que les absences très fréquentes d'un enfant à l'école nous interpelle, nous inquiète et nous préoccupe. 

 

 

Je suis entièrement d’accord... à deux choses prêts !

- il y a absences sans motifs valables et absences avec motifs valables (ou plus ou moins acceptables si le terme valable ne plait pas)

- ce n’est sûrement pas en rompant tout dialogue avec la famille que les choses peuvent évoluer.

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Autre situation : dans mon école un élève de MS (pas scolarisé en PS), parents divorcés. La mère est repartie au 6mois de l’enfant « au pays » et est revenu é ennui septembre. Beaucoup d’absenteisme... papa mis au courant : il fait un courrier au Juge pour enfant (certainement pour récupérer l’enfant...), le juge demande une enquête. L’enquêteur m’appelle !

Et c’est là où je voulais en venir : il savait que l’ecole Était obligatoire qu’a Partir de 6ans et ne savait pas que si il y’a avait inscription à l’ecole Maternelle il y avait obligation d’assiduite !

Et je le répète, par chez moi, j’ai beau faire les courriers Signalement d’absentéisme, ils ne sont ps suivi par la hiérarchie... 

Donc la directrice peut tout aussi bien être de mèche avec sa « copine de soirée » et faire ce qu’elle veut avec les parents d’eleve !

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