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Avec quel type de manuel avez-vous appris à lire en CP ?  

171 membres ont voté

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Messages recommandés

Posté(e)

Je pense qu'on ne lit de manière syllabique que les mots comme Raskolnikov .

Posté(e)
il y a 16 minutes, azerty a dit :

On a peut etre eu la meme maitresse 😉 Les dates ( vu l'age de la mienne quand je l'ai eue, une décénie plus tôt) et le lieu correspondrait .

Ecole J....... ?

Posté(e)

Les adultes, bons lecteurs ne lisent plus de façon syllabique mais sont capables de le faire si le besoin se fait sentir.

Ils ne lisent pas non plus de façon globale mais il se servent d'indices globaux pour lire

Il n'y a pas de lecture fluide sans aller retour, il n'y a pas de lecture facile ....

 

Liesz ccei :

« Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dnas un mot n’a pas d’ipmrotncae.

La suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire lrtete soenit à la bnnoe pclae.

Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. »

Imrpessnnioant, pas vari ?

Je vuos epxliuqe :

LIRE    ce n'est pas compliqué, mais c'est complexe. Un acte complexe  ne peut pas  se décomposer en actes simples comme on pourrait le faire d'un acte compliqué.

Un acte compliqué se décompose en plusieurs actes simples que l'on accumule selon une procédure plus ou moins simple qui donne à chaque fois le résultat escompté.

Un acte complexe se décompose en actes simples qui sont imbriqués sans qu'une procédure puisse être déterminée  pour obtenir un résultat systématique.

En fait pour lire il faut tout utiliser

déchiffrer, analyser, mémoriser, comprendre , connaissances, recherches , curiosité,rigueur, ...

Un lecteur doit connaitre 80 % du message lu pour pouvoir accéder au sens et s'intéresser de façon durable à la lecture proposée.

Si l'on connait tout le texte par coeur , peu d'intérêt pour le relire

(sauf peut être la poésie)

Si l'on ne connait que très peu le sujet  cela devient vite fastidieux

( - Le théorème des inégalités de Bell (1964) confirme que tous les endroits de l’univers sont reliés instantanément, au-delà du temps et de l’espace grâce à la notion de non-séparabilité de l'univers. Autant par la Théorie des Cordes, que par la théorie de l'Univers interconnecté d'Haramein, tous les physiciens nous montrent que nous devons désormais raisonner selon le paradigme quantique qui impacte chacun de nos actes quotidiens.La matière, qu'elle soit physique ou psychique, n'est qu'une petite partie d'un Tout. Une énergie informationnelle organisée au niveau du vide quantique duplique fractalement des modèles de forme dans l'infiniment grand dans une forme de vaste hologramme multi-dimensionnel. Le principe de la physique quantique est basé sur l'organisation aléatoire des particules, MAIS, mais, pas si aléatoire que ça depuis la mise en évidence de la matière noire et de l'énergie noire en 2007 par les astrophysiciens, car on constate que la matière physique normale est sous-tendue par d'autres forces incluant suffisamment d'information (gravitationnelle et quantique) pour reconnaitre l'obligation qu'un champ de conscience organisé structure l'univers grâce aux principes de non-localité, de non-séparabilité et de vitesse au-delà de la vitesse de la lumière (vitesse supraluminique) qui obligent à admettre la multi-dimensionnalité. Le niveau quantique informationnel est le substrat de l'univers physique.

Si l'on ne connait pas le vocabulaire cela devient laborieux

(Deux particules sont dites dans un état intriqué lorsque l'état des deux particules n'est pas factorisable en un produit tensoriel de deux états à une particule. Cela peut être obtenu par exemple lorsqu'une particule se scinde en deux particules corrélées (Annihilation). Les lois de conservation conduisent à des valeurs identiques ou strictement opposées des propriétés de ces deux particules telles que l'impulsion ou le moment angulaire (l'état de spin). Lorsque l'on effectue une même mesure, par exemple la mesure du spin dans une direction donnée, sur deux particules intriquées on obtient deux résultats corrélés (deux résultats identiques dans le cas de la polarisation d'un photon). En pratique, cela s'appuie sur une série expérimentale répétitive, avec un appareillage bien défini.

20% d inconnu permet de trouver de l'intérêt et suffisamment de repères

https://www.gommeetgribouillages.fr/CAFIPEMF/ARLacomprehensionlecturegiasson.pdf

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1418378364954

Posté(e)

Vers 1976, ma maitresse de CP nous a appris à lire en nous faisant écrire chaque jour de petits textes sur ce que nous voulions. Ceux qui le souhaitaient raconter une petite histoire, nous votions et le texte choisi étaient écrit sur une feuille et affiché dans la classe. Nous observions et je me souviens de codes couleurs qui entouraient des mots, syllabes dans les textes. J'en garde un super souvenir, avec en tête des histoires de chasse aux trésor, de balades pour trouver des champignons, ....J'adore lire, je lis beaucoup, de tout...même de la poésie car elle nous en faisait écrire aussi !

Posté(e)
Il y a 2 heures, Cordelia a dit :

Non, nous adultes, ne lisons pas de façon globale.

Je pense même que je lis globalement la (petite) page de cahier, car j'y jette juste un œil, et les erreurs me sautent aux yeux. J'ai de la chance, car ça me permet de corriger très rapidement.

 

C'est un handicap quand je lis un roman, car je le lis beaucoup trop vite pour en apprécier la beauté.

Posté(e)

Au fait pourquoi mais pourquoi donc des enseignants ont ils voulu autre chose que la méthode syllabique pure des années 1950 ?

Etaient ils masochistes à ce point là?

Un jour on a inventé la fourchette et ma foi depuis personne n'a cherché un autre moyen ... peut être était il adapté et efficace à cent pour cent

Posté(e)
il y a 1 minute, Pepettebond a dit :

Un jour on a inventé la fourchette et ma foi depuis personne n'a cherché un autre moyen ... peut être était il adapté et efficace à cent pour cent

Mais quel plaisir de manger parfois avec les doigts !

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 56 minutes, caro297 a dit :

Ecole J....... ?

Ah bah non

Posté(e)
Il y a 7 heures, chris74 a dit :

Moi aussi! 🙄 (je l'ai même racheté...)
Tu n'as pas lu Bridinette aussi quand même? ou alors on était dans la même école...😀

bridinette-format-album-1176833868_ML.jpg

Non, je n'ai aucun souvenir de ce livre .. 

Posté(e)
Il y a 14 heures, borneo a dit :

Moi, j'ai appris avec Rémi et Aline. 😊

J'en garde le souvenir d'un profond ennui. Je savais déjà lire, et vraiment, ça me gonflait.

Mais par nostalgie, je voudrais bien revoir ce livre. Si l'un de vous ml'a dans le grenier de son école...

 

remi et aline.jpg

 

Jamais entendu parler :

 

Il y a 13 heures, maolecha a dit :

J'ai appris à lire avec "au fil des mots"

image.png.3d12fca8c4648a7c7ab8062be3ce730f.png

C'est classé dans méthode mixte mais je n'ai pas vraiment regardé depuis...La couverture ne me dit rien mais Béatrice, Yves et le petit chat, oh que oui !

Avez-vous trouvé l'anagramme de cette méthode ? .😛😛

 

Il y a 12 heures, GdM a dit :

En effet, je pensais que Ratus serait évoqué plus que ça... 

Je me rappelle de ma prof de français en première année d’IUFM qui le critiquait au moins 1 fois par semaine !

Et pourtant, cette méthode a permis à beaucoup de classes complètes de savoir lire, et particulièrement dans les secteurs difficiles.

 

Il y a 11 heures, borneo a dit :

Mes deux enfants ont appris avec Ratus, dans les années 90. Très bien, d'ailleurs, ils adoraient le rat vert, et les textes étaient bien moins nuls que dans Taoki.

Quand je suis arrivée dans le métier, ne connaissant aucune méthode (malgré une année de PE2), j'ai pris Ratus. J'ai été la honte de la circonscription.....

Aujourd'hui, ça me faudrait un boost de carrière. VDM

😁😁

 

Il y a 10 heures, Pepettebond a dit :

Je n'ai pas appris à lire .....

Mais bon ...

J'ai utilisé pendant 12 ans  RATUS  pour que les élèves d'un quartier pas très reluisant apprennent à lire, certains mettaient 2 années mais tous aimaient ce monde enfantin ... et savaient lire ...

Ce que j'aimais c'est que l'on pouvait  être  méthode phonologie, syllabique, globale, tout était utilisable dans le format de la double page

Il y avait ce vrai texte pour LIRE et savoir que lire ce n'est pas un exercice mais du plaisir ...

image.thumb.png.e94ec43a38754bc2dc733727d28f601a.png

Avec un cahier d'exercices bien conçu, avec des dessins à colorier et la même quantité de travail proposée chaque jour.

 

Il y a 10 heures, Rénatan94 a dit :

Moi, l'absence de majuscules en début de phrases dans le texte me gêne dans cette méthode... :blush: 

C'est son point faible.

 

Il y a 10 heures, Pepettebond a dit :

Dès la page 26  ....  12eme leçon les majuscules sont là ...

Y compris dans les premières versions ?

 

Il y a 10 heures, Rénatan94 a dit :

A voir, mais je ne comprends pas pourquoi ils ne les mettent pas depuis le début... :idontno:

Après la fille de mon ami a appris à lire avec cette méthode, mais avait un peu de mal et sa lecture en fin d'année n'était pas très fluide. En revanche, pour mon frère, ça s'est passé comme une lettre à la poste!

Dans ma classe j'utilise Taoki qui a le même type de présentation et des personnages tout aussi attachants, un petit texte... Et avec moins de global (juste quelques mots outils et les prénoms des personnages); Je suis en REP, et j'ai 100% de lecteurs à la fin de l'année... 

De ce que je connais, les élèves ayant utilisé Ratus passent plus facilement au sens que ceux ayant eu Taoki, qui est très difficile beaucoup plus raidement, avec des exercices trop compliquée.

 

Il y a 9 heures, Crac a dit :

Quand je vois les images des méthodes, je vois d'un coup la moyenne d'âge des forumeurs augmenter :sort:

En revanche, je suis la seule à avoir bénéficié d'une méthode "maison" avec le texte créé par ma maîtresse ?

Non, il y a également moi.

On avait une vie de classe riche, l'enseignante était 'maternante', et transformait nos "aventures" en petit textes, d'où elle sortait un son pour l'étudier.

On appelait ça "la méthode naturelle".

 

Il y a 2 heures, borneo a dit :

Je pense qu'on ne lit de manière syllabique que les mots comme Raskolnikov .

Parce que tu t'amuse à essayer de le lire ?

Posté(e)
Il y a 10 heures, Cordelia a dit :

Je suis d'accord avec toi, mais parler de lecture globale est trompeur, car c'est nier le passage par le décodage que le lecteur expert utilise encore mais d'une manière différente. La lecture globale est associée à la reconnaissance du contour des mots comme une image.

Le passage de Dehaene que j'ai cité met simplement en évidence l'importance du décodage et de l'encodage pour automatiser la lecture, automatisation qui ne se fait pas si on se s'entraine pas de manière intensive, ou si on laisse croire aux élèves qu'on peut apprendre à lire en apprenant "par coeur" des images de mots comme c'est le cas avec les prénoms et les jours de la semaine en maternelle ou avec les fameux mots outils. On leur fait bien apprendre une image du contour des mots, on ne leur apprend pas à les déchiffrer. En donnant à lire aux élèves des mots qu'ils sont incapables de déchiffrer on les pousse à deviner et c'est là que cela pose problème pour devenir un lecteur expert.

Pour ce qui est de l'anglais, c'est une langue plus accentuelle, mais les petits anglais apprennent quand même à lire grâce à des méthodes syllabiques. Ils ont droit à la même guerre syllabique/globale que nous, et les recherches scientifiques ont là encore mis en évidence l'efficacité de la syllabique.

Mais pourquoi penser qu'on lit les mots-outils comme des images ? Mes élèves les lisent de manière orthographique, lettre à lettre et cela concerne très peu de mots avec très peu de lettres dans chaque mot. Même les méthodes syllabiques récentes à départ phonique le font.

Apprendre aux élèves que le graphème es en fin de mot fait le son [é] comme les, des, mes... est bien plus compliqué que de l'apprendre par voie orthographique, "par cœur". D'ailleurs, même les  neurosciences (donc Dehaene) recommandent cette voie pour certains mots-outils. 

Et pour répondre à la question initiale, moi aussi Daniel et Valérie.

Posté(e)
Il y a 9 heures, Pepettebond a dit :

Au fait pourquoi mais pourquoi donc des enseignants ont ils voulu autre chose que la méthode syllabique pure des années 1950 ?

Etaient ils masochistes à ce point là?

Un jour on a inventé la fourchette et ma foi depuis personne n'a cherché un autre moyen ... peut être était il adapté et efficace à cent pour cent

La méthode globale existait déjà au XIXème siècle, disons que la théorie était déjà véhiculée à cette époque. J'ai des livres de lecture des années 40/50 qui commencent par des acquisitions globales sur les 10 premières pages environ, et le terme "globale" est utilisé en introduction. Il faut arrêter de laisser entendre que la "globale" date des années 80/90... J'avais lu un article intéressant (mais malheureusement, je n'ai plus du tout le nom de l'auteur) qui expliquait que les méthodes mixtes devenues populaires dans les années 70/80 et après avaient eu au moins le mérite de dévoiler les enfants dys ou souffrant d'autres pathologies de la lecture, alors qu'avec une méthode purement syllabique, ces enfants accédaient certes au code mais ne comprenaient pas et faisaient illusion.

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