Partir enseigner à l'étranger 2019

[Stroubinette Ici Ela]

Ah voilà! Il faut se dépêcher mais c'est faisable!!!  

[zebulon1726]

Question salaire , car évidemment, il faut y penser quand on part en famille avec 2 enfants ! 

Lorsque je regarde les grilles de salaire, il semble plus avantageux de trouver un contrat local sur place que de passer par l'AEFE, ça me semble hallucinant ! je n'ai pas du tout comprendre

pour moi l'AEFE en tant que résident  : même salaire qu'en France + ISVL + frais scolarité de mes enfants ; sans oublier la prise en compte de l'avancement de carrière 

sinon contrat direct en local sans AEFE : j'ai lu à plusieurs reprises 50 000 $ par an pour un instit à Toronto... est-ce que quelqu'un peut me confirmer cela ??? bon ok je serai en dispo et donc pas de prise en compte pour ma carrière mais ça me fait une sacré différence

Autre question : avion, déménagement et compagnie, on a le droit à une aide ou pas ? 

Merci, j'espère ne pas être trop pénible avec toutes mes questions ! 

[Jeanne777]

Bonjour Maïtena,

 

Quelques petites infos - mais j'imagine que tu sais déjà beaucoup de choses.

Je ne suis pas (encore) partie (mais j'en rêve). J'avais déjà glané l'année dernière plusieurs infos importantes, passé quelques entretiens - qui n'ont, hélas, débouché sur rien. Mais je persévère.

- Tu auras en Amérique du Nord des contrats locaux. Les grilles de salaire sont internes à l'établissement, et tu ne sais ce que tu percevras que lorsque tu auras franchi le cap de l'entretien. Il y a, en général, une clause de confidentialité des salariés qui explique qu'il soit difficile d'avoir sur les forums des infos vraiment précises. Plus tu as de l'expérience ... plus tu coûtes cher : ce sont des bahuts privés, en dépit de leur lien avec l'AEFE ou la MLF. L'âge moyen de recrutement est donc assez bas.

- Pour les USA, pendant deux ans, un accord fiscal France/USA te dispense de payer des impôts, ce qui est très intéressant. Après, il te faut retirer entre 25 et 30 % de ton salaire initial, selon ta situation familiale. Beaucoup partent à ce moment : c'est pourquoi il y a un turnover important. Les exigences des propriétaires pour payer un loyer sont souvent exorbitantes dans les grandes villes, où tu dois avancer parfois plusieurs mois de loyer : cagnotte avant le départ obligatoire. Les aides offertes par les établissements lors de l'installation sont très variables (environ 6000$ au LFNY, 3000 $ au Lycée français de Chicago, 1500 $ à Philadelphie dans mon souvenir, parfois ... rien).

- Attention : les $ américains et canadiens, ce n'est pas la même chose du tout. 1 € = 1,5 $ canadien / 1 € = 1 $ US. Un salaire de 50 000 $ canadien, ce n'est donc pas si formidable que cela pour Toronto, où les loyers sont chers, par exemple. Mais avec deux salaires de ce type, c'est évidemment très bien. Se loger au Canada, et même à Toronto, est aussi un bien plus simple : en principe, on n'a pas le droit de demander plus d'un mois de loyer. Parfois, tu visites un appartement le mardi à 10.00, et tu repars avec les clés (et leur contrat, qu'il faut lire, tout de même : il y a aussi des arnaques, comme partout). Il n'est pas rare que les locataires motivés arrivent avec une enveloppe en cash.

- Les frais de scolarité sont diversement pris en charge pour les enfants des personnels. Souvent à hauteur de 50/60% dans les deux pays. Ensuite, il y a de possibles bourses attribuées par le gouvernement français sur dossier, à déposer selon un calendrier très précis. Mais il peut exister de bons établissement publics à proximité de ces établissements - mais pas toujours... A Toronto, c'est un peu différent. Beaucoup d'écoles "françaises" gratuites, pas toutes homologuées ou alors pour certains niveaux seulement. Tout dépend de l'âge des enfants, du temps que l'on veut passer dans le pays, etc.

J'ai dû/pu faire quelques erreurs - mais j'espère t'avoir un peu aidée malgré tout.

[catlalib]

On 12/2/2018 at 9:12 AM, maitena26 said:

Bonjour

Avec mon conjoint (non enseignant) et nos 2 enfants, nous avons le projet de partir au Canada. 

Je suis professeur des écoles en France et j'ai la direction de l'école maternelle où je travaille depuis 7 ans. 

Mon conjoint a une offre pour Toronto avec son travail. 

Etant donné que nous avions pour projet de partir à l'étranger depuis déjà quelques temps mais que nous n'osions pas passer le cap, nous pensons que c'est le moment d'autant plus que nos enfants de 7 et 10 ans sont aussi motivés. 

J'ai lu sur le site de l'AEFE les différents statuts et compagnie mais c'est assez complexe, j'ai peur de me tromper...

Avez vous des conseils ? Pensez-vous que j'ai des chances d'obtenir un poste ? 

Merci par avance pour votre retour. 

Bonne journée

Maïtena

Bonjour Maitena,

Je ne pense pas ajouter quoi que ce soit de nouveau à ce qui a déjà été dit sur le forum, mais je t'encourage à envoyer ta candidature spontanée pour la rentrée 2019 avec CV et lettre de motivation en expliquant bien ta situation. Que cela ne t'empêche pas de faire de même via MLF ou AEFE le moment venu. Si ta candidature les intéresse, en général, les écoles demandent lettres de recommandation et autres par la suite. Je pense que ces écoles apprécient que les candidats viennent avec un partenaire qui aura un salaire assuré. Ca ne veut pas dire que les portes sont fermées pour les autres. Mais ta famille ne devrait pas être un handicap pour l'école qui te recrutera. Et le contrat local n'empêche pas de faire une demande de détachement. A vérifier donc avec les écoles de Toronto. 

Ensuite, j'ai cru comprendre qu'au Canada, être sur place, (mais ça vaut peut-être surtout pour le Quebec), facilitait bien les choses. Donc, si jamais le poste de ton conjoint se confirmait et que vous aviez la possibilité de partir avec un seul salaire pour commencer, ça peut augmenter tes chances ensuite d'être recrutée.  D'abord comme remplaçante et puis ensuite comme contrat local et ensuite qui sait comme résidente. Ce que je dis vaut pour les USA, sauf qu'il n'y a pas de poste de résident, sauf rares exceptions à SF et Washington je crois. En revanche, je n'ai pas compris pourquoi tu postulais aux USA. Ton conjoint a-t-il aussi prospecté de ce côté ci ?

Quoi qu'il en soit, Canada ou USA, oui, deux salaires nécessaires. Bon courage dans tes démarches.

[Maoria]

Si tu es en contrat local au Canada dans une école qui accueille des résidents tu ne pourras pas demander de détachement. 

Effectivement, le CAD et le USD sont différents (1 USD = 1,33 CAD) et Toronto est une ville très TRÈS chère ! Mais le salaire en niveau 1 à 50 000 $ me semble possible. Parfois les établissements ont sensiblement la même grille salariale que les commissions scolaires de leur zone. Si vous partez en 

L'autre jour avec ma collègue résidente on regardait nos salaire et c'était équivalent entre mon statut de locale et le sien (outre le fait que je n'ai plus d'avancement), mais quand on a un enfant on a une indemnité (que je trouve aberrante d'ailleurs, si l'AEFE voudrait faire des économies qu'elle commence par ça)  pour couvrir les frais de scolarité de ton enfant (car ce n'est pas pris en charge) ... mais rien t"oblige à inscrire ton enfant dans une école AEFE !! 

Je ne sais pas ce qu'il en est pour Toronto, mais pour nous le parcours "classique" est : 

En local : remplacement > contrat à temps partiel > contrat à vocation permanente > contrat permanent.

Ensuite les postes de résidents sont comblés en interne, ce qui libère de facto ... un poste de local ! Donc il n'y a pas d'aide pour le déménagement car dans quasiment la totalité des cas les gens sont déjà sur place. 

As-tu fait les démarches d'immigration ? Vous allez partir avec quel visa ? Car je pense que seul le statut d'expat est géré par l'agence pour les démarches d'immigration. 

[zebulon1726]

il y a 17 minutes, Maoria a dit :

Si tu es en contrat local au Canada dans une école qui accueille des résidents tu ne pourras pas demander de détachement. 

Effectivement, le CAD et le USD sont différents (1 USD = 1,33 CAD) et Toronto est une ville très TRÈS chère ! Mais le salaire en niveau 1 à 50 000 $ me semble possible. Parfois les établissements ont sensiblement la même grille salariale que les commissions scolaires de leur zone. Si vous partez en 

L'autre jour avec ma collègue résidente on regardait nos salaire et c'était équivalent entre mon statut de locale et le sien (outre le fait que je n'ai plus d'avancement), mais quand on a un enfant on a une indemnité (que je trouve aberrante d'ailleurs, si l'AEFE voudrait faire des économies qu'elle commence par ça)  pour couvrir les frais de scolarité de ton enfant (car ce n'est pas pris en charge) ... mais rien t"oblige à inscrire ton enfant dans une école AEFE !! 

Je ne sais pas ce qu'il en est pour Toronto, mais pour nous le parcours "classique" est : 

En local : remplacement > contrat à temps partiel > contrat à vocation permanente > contrat permanent.

Ensuite les postes de résidents sont comblés en interne, ce qui libère de facto ... un poste de local ! Donc il n'y a pas d'aide pour le déménagement car dans quasiment la totalité des cas les gens sont déjà sur place. 

As-tu fait les démarches d'immigration ? Vous allez partir avec quel visa ? Car je pense que seul le statut d'expat est géré par l'agence pour les démarches d'immigration. 

Bonsoir Merci Maori pour les infos 

J'ai l'impression de ne rien savoir, d'avoir 10 000 questions à la seconde et que tout est ultra rapide ! 

On part en couple oui même en famille mais mon conjoint n'est pas dans l'éducation nationale. Néanmoins, le salaire de mon conjoint est en dessous du mien donc difficile de partir qu'avec son seul salaire, il faudra que je trouve quelque chose absolument ! ! ! là c'est difficile tu vois.  

Comment es-tu partie ? car je vois que tu es en poste depuis 2012 ? peut être as-tu suivi ton conjoint ?

Je n'ai fait aucune démarche encore immigration visa et compagnie ... nous n'avons pas encore de date pour mon conjoint même si ce sera très certainement pour septembre 2019... il faut donc que je m'y penche si je comprends bien ... oulala tant de choses à faire et tant d'incertitude, d'inconnu mais aussi beaucoup d'excitations ! 

Je dois finaliser mon CV et ma lettre de motivation qui n'est pas évidente à faire ; as tu des conseils à ce sujet : parler de sa carrière française ? de ses compétences dans l'enseignement ? mais aussi hors enseignement ? sa situation familiale ? le projet d'enseigner à l'étranger ? ses passions ? 

Merci encore pour tes futures réponses

 

[petitpépin]

Catlalib : tu as postulé au LILA ? Je ne me souviens plus...

 

[catlalib]

2 hours ago, petitpépin said:

Catlalib : tu as postulé au LILA ? Je ne me souviens plus...

 

Oui. ISTP à Palo Alto, LILA à LA et SDFAS à San Diego. Les deux 1eres sont les seules à avoir un poste de Lettres modernes susceptible d'être vacant et m'ont dit qu'ils n'avaient pas encore commencé leur recrutement et qu'ils reviendraient vers moi en janvier/février si besoin est. San Diego m'a dit qu'ils n'avaient rien en vue pour moi mais qu'ils conservaient mon dossier. J''attends que San Francisco commence sa campagne de recrutement pour postuler. J'y contacterai FAIS et LFSF. J'ai eu un contact à SD qui m'a dit qu'il y avait peu de turnover en ce moment. J'ai peur que tout se joue pour nous entre deux écoles, ça fait pas beaucoup d'espoir ! J'ai été surprise de voir que le LILA avait pour date limite d'envoi des dossiers le 30 novembre. Les deux années précédentes c'était mi-décembre. Les demandes de détachement se faisant avant le 1er mars à Washington, on nous demande de rendre nos dossiers le 15 février dans mon établissement, date à laquelle nous recevrons nos contrats. Autrement dit, il serait bien que nous soyons fixés d'ici là, jusqu'à début mars, pour dire si nous restons ou pas. Là aussi ça réduit nos possibilités. Le LILA est notre top choice. Nous avons visité l'école en juin. Mon mari a aussi visité le Lycée Français de SF campus d'Ashbury : magnifique !!!! Moi j'ai visité FAIS. Très sympa aussi mais on m'a fait comprendre que peu, très très peu de postes se libéraient dans le département de lettres. Je crois bien que le directeur m'a dit qu'en dix ans il n'avait vu personne partir dans ce département. Le hic dans tout cela ce sont les six années de restriction en détachement. Finis alors les beaux jours où l'on pouvait s'installer dans un pays, une ville ?....

[catlalib]

Je viens de voir que le Lycée Français de LA recrutait aussi pour la rentrée 2019 un prof de Lettres Modernes. Ca ferait trois sur cinq écoles de Cali qui cherchent dans ce domaine. C'est un peu une aubaine...

[catlalib]

On 12/6/2018 at 9:33 AM, Stroubinette Ici Ela said:

Effectivement ce sont les nouvelles règles mises en place pour l'an prochain. Les nouveaux détachements seront d'une durée maximum de 6 ans (9 à titre exceptionnel). Ce sera pour les postes résident ET les postes en contrat local avec détachement. 

Les personnels déjà en poste qui demandent un renouvellement ne sont pas soumis à cette règle (mais ne sont pas forcément assurés d'avoir leur renouvellement). S'ils changent de poste, ils demandent donc un nouveau détachement et seront alors soumis à la nouvelle règle.

La limite de 10 ans est pour les mises en disponibilités pour convenance personnelle: elles ne doivent excéder 10 ans dans une carrière. 

 

Stroubinette, je reviens vers toi au cas où tu en saurais plus. Nous ne sommes en contact avec aucun syndicat et n'avons pas spécialement creusé. Autour de nous les collègues, peut-être parce qu'ils veulent se rassurer, pensent que ces six années ne sont pas forcément une limite pour l'étranger mais une limite pour l'établissement dans lequel ils seraient détachés. Certains veulent comprendre qu'au bout de six ans dans un établissement à l'étranger ils devraient chercher un poste ailleurs mais que cela ne les interdirait pas de se faire recruter dans un autre établissement à l'étranger. Dans le meilleur des cas on pourrait donc faire six ans à Chicago puis six ans à Philadelphie... etc. D'autres, comme moi, pensent que c'est six ans à l'étranger en détachement puis retour en France en participant au mouvement. Tu en penses quoi ?

[Maoria]

Il y a 14 heures, maitena26 a dit :

Bonsoir Merci Maori pour les infos 

J'ai l'impression de ne rien savoir, d'avoir 10 000 questions à la seconde et que tout est ultra rapide ! 

On part en couple oui même en famille mais mon conjoint n'est pas dans l'éducation nationale. Néanmoins, le salaire de mon conjoint est en dessous du mien donc difficile de partir qu'avec son seul salaire, il faudra que je trouve quelque chose absolument ! ! ! là c'est difficile tu vois.  

Comment es-tu partie ? car je vois que tu es en poste depuis 2012 ? peut être as-tu suivi ton conjoint ?

Je n'ai fait aucune démarche encore immigration visa et compagnie ... nous n'avons pas encore de date pour mon conjoint même si ce sera très certainement pour septembre 2019... il faut donc que je m'y penche si je comprends bien ... oulala tant de choses à faire et tant d'incertitude, d'inconnu mais aussi beaucoup d'excitations ! 

Je dois finaliser mon CV et ma lettre de motivation qui n'est pas évidente à faire ; as tu des conseils à ce sujet : parler de sa carrière française ? de ses compétences dans l'enseignement ? mais aussi hors enseignement ? sa situation familiale ? le projet d'enseigner à l'étranger ? ses passions ? 

Merci encore pour tes futures réponses

 

Nous étions résidents permanents lorsque nous sommes partis en 2012, mais mon mari a eu une mobilité par son entreprise : on a eu la chance d'avoir quasiment tout payé (billets d'avion, hôtel, service de relocation, container ...) mais lui a signé un contrat canadien. 

Juste par curiosité : ton conjoint a-t-il eu une offre d'emploi suite aux journées Québec à Paris ? 

Selon moi (mais je ne suis pas une spécialiste en recrutement), le CV doit être clair et précis, pointer précisément les compétences qui te permettront de bien faire ton travail. Donc la situation familial c'est non. Attention car ici il y a des normes dans le CV (pas de photo, pas de date de naissance par exemple). Au Québec je sais qu'il y a des ateliers pour les nouveaux immigrants pour apprendre comment faire un CV. Je sais que pour ma part, on m'a dit que ce qui a fait toute la différence (en plus de mon charisme naturel ahahah ... je rigole hein) c'est que j'avais une expérience dans une école québécoise (j'ai fait mon stage PE2 en responsabilité dans une école à Trois-Rivières) et que j'avais le permis d'enseigner. Ca montrait que je savais comment fonctionne le système local, que je n'étais pas là en "touriste" donc qu'ils pouvaient "investir" en moi. 

[zebulon1726]

Il y a 2 heures, Maoria a dit :

Nous étions résidents permanents lorsque nous sommes partis en 2012, mais mon mari a eu une mobilité par son entreprise : on a eu la chance d'avoir quasiment tout payé (billets d'avion, hôtel, service de relocation, container ...) mais lui a signé un contrat canadien. 

Juste par curiosité : ton conjoint a-t-il eu une offre d'emploi suite aux journées Québec à Paris ? 

Selon moi (mais je ne suis pas une spécialiste en recrutement), le CV doit être clair et précis, pointer précisément les compétences qui te permettront de bien faire ton travail. Donc la situation familial c'est non. Attention car ici il y a des normes dans le CV (pas de photo, pas de date de naissance par exemple). Au Québec je sais qu'il y a des ateliers pour les nouveaux immigrants pour apprendre comment faire un CV. Je sais que pour ma part, on m'a dit que ce qui a fait toute la différence (en plus de mon charisme naturel ahahah ... je rigole hein) c'est que j'avais une expérience dans une école québécoise (j'ai fait mon stage PE2 en responsabilité dans une école à Trois-Rivières) et que j'avais le permis d'enseigner. Ca montrait que je savais comment fonctionne le système local, que je n'étais pas là en "touriste" donc qu'ils pouvaient "investir" en moi. 

Bonjour Maoria

Alors non mon conjoint n'a pas été aux journées Quebéc à Paris ; nous habitons la Drôme et son entreprise a une antenne à Toronto, donc voilà le pourquoi du comment ! 

Je dois faire un CV plutôt canadien même pour postuler dans une école française ? 

Merci pour tous les détails précieux que tu me donnes 

[Stroubinette Ici Ela]

Il y a 16 heures, catlalib a dit :

Stroubinette, je reviens vers toi au cas où tu en saurais plus. Nous ne sommes en contact avec aucun syndicat et n'avons pas spécialement creusé. Autour de nous les collègues, peut-être parce qu'ils veulent se rassurer, pensent que ces six années ne sont pas forcément une limite pour l'étranger mais une limite pour l'établissement dans lequel ils seraient détachés. Certains veulent comprendre qu'au bout de six ans dans un établissement à l'étranger ils devraient chercher un poste ailleurs mais que cela ne les interdirait pas de se faire recruter dans un autre établissement à l'étranger. Dans le meilleur des cas on pourrait donc faire six ans à Chicago puis six ans à Philadelphie... etc. D'autres, comme moi, pensent que c'est six ans à l'étranger en détachement puis retour en France en participant au mouvement. Tu en penses quoi ?

Non, les textes sont clairs et les syndicats aussi: c'est 6 ans de détachement puis retour obligatoire en France. 

http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article685

[Maoria]

Il y a 23 heures, maitena26 a dit :

Bonjour Maoria

Alors non mon conjoint n'a pas été aux journées Quebéc à Paris ; nous habitons la Drôme et son entreprise a une antenne à Toronto, donc voilà le pourquoi du comment ! 

Je dois faire un CV plutôt canadien même pour postuler dans une école française ? 

Merci pour tous les détails précieux que tu me donnes 

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens-pgu/trouver-un-emploi/organiser-sa-recherche-demploi/outils-du-chercheur-demploi/curriculum-vitae/

Il faut mettre en avant ses qualités, la gestion de projets, l'encadrement, la formation (spécialisé, FLE ... ) car on s'entend qu'un prof français a, à la base, la même formation qu'un autre prof français ...

[catlalib]

14 hours ago, Stroubinette Ici Ela said:

Non, les textes sont clairs et les syndicats aussi: c'est 6 ans de détachement puis retour obligatoire en France. 

http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article685

Merci !