ablette Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 Bon ok pour un statut de directeur mais avec une possibilité donnée aux sous-fifres de se plaindre quand ieur directeur dysfonctionne ... Pourquoi pas une évaluation annuelle du directeur par les collègues ?
Hildebert Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 Il y a 9 heures, naatt a dit : Je suis complètement d'accord avec toi, en tant qu'étudiante, on ne m'avait jamais informée du rôle de Directeur d'école et je ne sais pas si c'est évoqué dans la formation actuelle... Mais après 20 ans d'ancienneté, je pense que les collègues qui ne le savent pas, c'est parce qu'elle ne veulent pas le savoir.... Ou le savent très bien, mais se le rappellent quand ça les arrange, moins quand ça les dérange. Et je ne suis certainement pas le plus à plaindre parce que je suis dans une bonne équipe dont la majorité a envie d'avancer de concert.
montagny Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 proposition faite par le GDID lors de la rencontre au MEN (extrait) Si au sein de l’école certaines décisions peuvent être prises dans l’exercice collectif, les responsabilités du Directeur ne peuvent pas légalement se partager, et l’autorité en est un outil indissociable. Les Directrices et Directeurs d’école font partie de la chaine hiérarchique, ils ont une autorité au sein de l’école. Ce statut hiérarchique n’est pas obligatoirement un statut d’évaluateur des enseignants, mais c’est une autorité fonctionnelle. Le statut d’emploi fonctionnel, engagé avec le GrAF en 2014 puis retiré, est une solution efficace adaptée à l’urgence de la situation. Le ministère, en positionnant le Directeur d’école comme tel, permettrait le principe de subsidiarité et installerait une autonomie de terrain qui donnerait corps à son slogan de l’ « école de la confiance ». ... En conclusion de la réunion le GDiD indique toutes les avancées et tous les points techniques pouvant ou devant être mis en place le plus rapidement possible pour répondre à la souffrance des Directeurs. Les décisions qui seront prises dans le cadre de l’agenda social seront considérées comme un gage de confiance, un indicateur essentiel de la place que le ministère cherche à donner au 1er degré et de la considération qu’il porte aux acteurs de terrain que sont les Directrices et Directeurs d’école. Le directeur est un fonctionnaire d’autorité de proximité, il doit être reconnu et renforcé par l’Institution pour le sortir de ce paradoxe mortifère : identifié comme le responsable local par les parents et les élus mais complètement nié par l’Institution, le Directeur d’école ne peut qu’être dans la souffrance professionnelle. Le GDiD demande que des mesures urgentes puissent être appliquées dès la rentrée de septembre 2019, seule façon pour le ministère d’avoir l’écoute des Directrices et Directeurs d’école.
montagny Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 il y a 6 minutes, montagny a dit : proposition faite par le GDID lors de la rencontre au MEN (extrait) Si au sein de l’école certaines décisions peuvent être prises dans l’exercice collectif, les responsabilités du Directeur ne peuvent pas légalement se partager, et l’autorité en est un outil indissociable. Les Directrices et Directeurs d’école font partie de la chaine hiérarchique, ils ont une autorité au sein de l’école. Ce statut hiérarchique n’est pas obligatoirement un statut d’évaluateur des enseignants, mais c’est une autorité fonctionnelle. Le statut d’emploi fonctionnel, engagé avec le GrAF en 2014 puis retiré, est une solution efficace adaptée à l’urgence de la situation. Le ministère, en positionnant le Directeur d’école comme tel, permettrait le principe de subsidiarité et installerait une autonomie de terrain qui donnerait corps à son slogan de l’ « école de la confiance ». ... En conclusion de la réunion le GDiD indique toutes les avancées et tous les points techniques pouvant ou devant être mis en place le plus rapidement possible pour répondre à la souffrance des Directeurs. Les décisions qui seront prises dans le cadre de l’agenda social seront considérées comme un gage de confiance, un indicateur essentiel de la place que le ministère cherche à donner au 1er degré et de la considération qu’il porte aux acteurs de terrain que sont les Directrices et Directeurs d’école. Le directeur est un fonctionnaire d’autorité de proximité, il doit être reconnu et renforcé par l’Institution pour le sortir de ce paradoxe mortifère : identifié comme le responsable local par les parents et les élus mais complètement nié par l’Institution, le Directeur d’école ne peut qu’être dans la souffrance professionnelle. Le GDiD demande que des mesures urgentes puissent être appliquées dès la rentrée de septembre 2019, seule façon pour le ministère d’avoir l’écoute des Directrices et Directeurs d’école. https://legdid.blogspot.com/2019/05/rencontre-au-ministere.html?fbclid=IwAR3OKdOvSECEEM3XgXc7PFUcwaAH9EF7x4_dmzx5kGnLMEtCH4_Ynu6gfHA
pimouss26 Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 Il y a 1 heure, ablette a dit : Bon ok pour un statut de directeur mais avec une possibilité donnée aux sous-fifres de se plaindre quand ieur directeur dysfonctionne ... Pourquoi pas une évaluation annuelle du directeur par les collègues ? euh ça je ne suis pas sûre que ça aille dans le bon sens oui il y a des directeurs qui dysfonctionnent mais il y a aussi des adjoints qui n'assurent pas On n'a pas à s'évaluer entre nous, sur quels critères se feraient ces évaluations? je me sentirais hyper mal à l'aise franchement d'entendre mes collègues dire en fin d'année qu'ils auraient géré ça ou ça de telle façon. Je préfère qu'on en parle tous ensemble au fur et à mesure. Et par ailleurs je vais peut-être me faire huer mais combien d'adjoints sont bien contents qu'un directeur soit présent, fasse le (parfois "sale") boulot... quand je vois que des jeunes PE (T1, T2 , T3...) prennent des directions dans des écoles où ils sont nommés en tant qu'adjoitns car les anciens (c'est leur droit) ne veulent pas et qu'ils se font critiquer et ne sont pas aidés je vois rouge et je les trouve très ingrat (et je ne parle pas que d'un cas ou une situation, c'est quelque chose de récurrent) 1
montagny Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 il y a 14 minutes, dzorkette a dit : Et donc?????? tu ne sais pas lire ?😀
ablette Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 Diviser pour mieux régner : vieux / jeunes directeurs / adjoints ... essayons collectivement de ne pas tomber dans ce piège. Ce que souhaite ce gouvernement ? : "l'écoute des Directeurs et des Directrices d'école". Quelques synonymes d'écouter : exaucer, suivre, boire les paroles, obéir, satisfaire ... Antonymes : désobéir, regimber (résister en refusant) ... Je ne suis pas sûre que les propositions du GDID soient de nature à apaiser la souffrance des directeurs. J'imagine que les "vieux" vont d'autant plus fuir les postes de direction. 1
Goëllette Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 Il y a 9 heures, naatt a dit : Tu as raison j'ai généralisé trop vite et je précise que je suis une enseignante vieillissante qui, j'espère, ne dysfonctionne pas. Itou !
Goëllette Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 Il y a 3 heures, ablette a dit : Pourquoi pas une évaluation annuelle du directeur par les collègues ? Si le directeur n'évalue pas les collègues, pourquoi ceux-ci seraient-ils autorisés à le faire ?
Goëllette Posté(e) 15 mai 2019 Posté(e) 15 mai 2019 Il y a 2 heures, Hildebert a dit : Ou le savent très bien, mais se le rappellent quand ça les arrange, moins quand ça les dérange. C'est ça, et c'est ce qui pose problème !
ablette Posté(e) 16 mai 2019 Posté(e) 16 mai 2019 Il y a 7 heures, Goëllette a dit : Si le directeur n'évalue pas les collègues, pourquoi ceux-ci seraient-ils autorisés à le faire ? Je voulais juste dire que certes il existe des adjoints qui dysfonctionnent mais que malheureusement il existe aussi des directeurs qui dysfonctionent. Que peut-on dire alors auprès de notre hiérarchie sans que cela ne se retourne ccntre nous ? Certes, c'est un peu caricatural, mais dans l'affaire Benalla, personne n'a rien vu ou certains n'ont pas osé parler ? De plus, j'ai le sentiment que l'on veut faire de tous les directeurs des petits chefaillons boucs émissaires qui subiront davantage encore les foudres des uns et des autres. Je ne donnerai qu'un exemple. Qui a, cette année, annoncé à Madame X que son enfant handicapé avait du jour au lendemain moins d'heures d'AVS ? : la directrice. Bien sûr Madame X est allée se plaindre à la MDPH et autres Inspections et comme réponse, elle a eu : "C'est de la faute de la directrice qui a mal géré le problème ... " (vécu personnel cette année). Madame X n' a rien dit parce qu'elle sait très bien que la directrice n'y était pour rien et qu'elle ne voulait pas lui faire de tort. Mais quand le directeur aura son beau statut, madame X croira sincèrement que c'est lui le responsable et elle n'hésitera pas à l'incendier ... MDPH et Inspections seront aux abonnés absents.
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