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Posté(e)

pourquoi les foudres ; chaque lieu a ses spécificités : Paris, les DOM, les écoles à l'étranger, les écoles d'entreprise, les écoles de la MLF, les écoles d'application, les écoles de plus de 14 classes, les écoles de campagne, des villes, de banlieue....

Chaque situation apporte son lot de spécificités et engendre donc un fonctionnement différent

Posté(e)
il y a une heure, Torque a dit :

J'ai longtemps travaillé avec des adjoints furieusement opposés au statut hiérarchique du directeur d'école qui face à toute demande ou remarque répondaient "t'es pas mon chef". Ces collègues affichaient généralement un comportement assez provocateur, du genre ado rebelle, quoi. En vrac et selon le cas, arriver en retard, descendre en dernier en cas de service de surveillance, rendre en dernier les cahiers d'appel quand ils étaient demandés, comme les comptes de coop de classe et autres commandes de fin d'année. Certains s'opposaient systématiquement au choix pourtant collectif d'un spectacle, d'une date de réunion ou de fête d'école et remettaient toujours en cause chaque proposition sans jamais en émettre d'autres. Alors oui, pour ce genre d'enseignant adeptes du "non sec", c'est à dire on conteste tout sans jamais rien proposer, la présence sur place d'une autorité me parait nécessaire, non pour imposer et fliquer, juste pour instaurer le cadre et pouvoir gérer une vraie dynamique constructive.

 

Les collègues que tu décris Torque moi je les appelle des casses c......, toujours contre et pis on a toujours fait comme ça !!!! Je crains que ceux-là existent partout et que le statut de directeur n'y changerait pas grand chose.

Je crois que le statut serait une bonne chose moi aussi, le truc du supérieur hiérarchique pour moi, c'est presque accessoire. Chez nous le dirlo, vient d'une très grosse boite du privé et il manage l'équipe. Je trouve ça vraiment confortable, d'abord parce que ça nous permet de bien anticiper, et de bien gérer les coups pourris qu'on rencontre dans les écoles. Ensuite en fin d'année on fait un bilan de ce qui a marché, pas marché, de ce qu'il faut revoir pour fonctionner mieux l'année suivante. En revanche, tout est discuté en équipe.

Posté(e)
il y a 3 minutes, natoo a dit :

Je crois que le statut serait une bonne chose moi aussi, le truc du supérieur hiérarchique pour moi, c'est presque accessoire. Chez nous le dirlo, vient d'une très grosse boite du privé et il manage l'équipe. Je trouve ça vraiment confortable, d'abord parce que ça nous permet de bien anticiper, et de bien gérer les coups pourris qu'on rencontre dans les écoles. Ensuite en fin d'année on fait un bilan de ce qui a marché, pas marché, de ce qu'il faut revoir pour fonctionner mieux l'année suivante. En revanche, tout est discuté en équipe.

+1

pareil pour moi.

Posté(e)
il y a 3 minutes, natoo a dit :

Chez nous le dirlo, vient d'une très grosse boite du privé et il manage l'équipe. Je trouve ça vraiment confortable, d'abord parce que ça nous permet de bien anticiper, et de bien gérer les coups pourris qu'on rencontre dans les écoles. Ensuite en fin d'année on fait un bilan de ce qui a marché, pas marché, de ce qu'il faut revoir pour fonctionner mieux l'année suivante. En revanche, tout est discuté en équipe.

Voilà. Actuellement les dirlos doivent "animer l'équipe pédagogique", mais pour ce faire il faut à la fois faire autorité (être reconnu dans ses compétences) et avoir l'autorité ( pouvoir décider). J'aime bien la notion de "manager" et le confort et l'efficacité que tu évoques.

Posté(e)
Il y a 1 heure, montagny a dit :

un petit rappel pour la période à venir durant laquelle les directeurs.trices sont mis.es sous pression (sans moussu celle-là malheureusement...)

https://www.charivarialecole.fr/archives/15?fbclid=IwAR2K_N8T2vjhJumigsxUDbsphuGZ5BhAsPdxORbfoZrTHRTQdiqP4lNicts

PS : les directeurs.trices ont bien des attributions et des missions qui sont autres que celles d'un PE et qui constituent un métier à part entière ; ce serait bien que cela soit reconnu par un statut : recrutement, formation, outils, aides.....

Certes, mais j'ai plus de compassion pour le maître qui aura Kevin dans sa classe que pour le directeur. Ce dessin humoristique est une illustration de ce qui ne va pas à mon avis. Ce qui devrait être au coeur de notre reflexion à tous, actuellement,  ce sont les conditions d'enseignement qui se détériorent chaque jour davantage. Un statut n'y changera rien.  Près de chez moi se construit une école privée dans laquelle, par exemple, le maximum d'enfants par classe sera 20  avec dédoublement pour les cours d'anglais (6500 € l'année hors cantine, périscolaire , classe de découverte annuelle ... ). Les parents, qui en auront les moyens,  ne choisiront pas cette école parce que le directeur a un statut mais pour les conditions d'enseignement offertes aux enfants. Et on en ouvre beaucoup de ces écoles, mine de rien. Et nous dans le public, pendant ce temps-là, on se bat pour un statut de directeur. 

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 18 minutes, ablette a dit :

Certes, mais j'ai plus de compassion pour le maître qui aura Kevin dans sa classe que pour le directeur. Ce dessin humoristique est une illustration de ce qui ne va pas à mon avis. Ce qui devrait être au coeur de notre reflexion à tous, actuellement,  ce sont les conditions d'enseignement qui se détériorent chaque jour davantage. Un statut n'y changera rien.  Près de chez moi se construit une école privée dans laquelle, par exemple, le maximum d'enfants par classe sera 20  avec dédoublement pour les cours d'anglais (6500 € l'année hors cantine, périscolaire , classe de découverte annuelle ... ). Les parents, qui en auront les moyens,  ne choisiront pas cette école parce que le directeur a un statut mais pour les conditions d'enseignement offertes aux enfants. Et on en ouvre beaucoup de ces écoles, mine de rien. Et nous dans le public, pendant ce temps-là, on se bat pour un statut de directeur. 

Dans le privé le directeur est CHEF D'ETABLISSEMENT ....

Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, Torque a dit :

Actuellement les dirlos doivent "animer l'équipe pédagogique"

Et tu ne t'es jamais dit que c'est peut-être cette conception -relativement récente- de l'école qui n'a pas de sens ?

L'essentiel pour les élèves se joue dans le quotidien de la classe, avec leur maître ou leur maîtresse.

"Piloter", "manager", animer une équipe, c'est sans doute indispensable à d'autres endroits où celui qui envoie les frites doit être synchro avec celui qui prépare le double-cheese et celle qui met le jouet dans la magic box.

 A l'école, ces notions importées du monde de l'entreprise sont là par idéologie, uniquement pour faire bosser ensemble des gens parce que œuvrer en équipe, c'est le Bien.

 Et comme d'autres l'ont souligné plus haut, le "Projet d'école" en est l'exemple emblématique ; ce fameux projet dont on sent bien que l'aboutissement est finalement secondaire, pour ne pas dire accessoire : l'essentiel étant de réunir l'"équipe" autour d'une table et pour contraindre ses membres à l'élaboration commune d'un machin au vocabulaire obscur et pompeux, rempli d'"objectifs transversaux", de "modalités de mise en œuvre", de "fiches actions", de "régulation" et autre "évaluation".

 Sans doute farcit-on tellement la tête des directeurs que certains finissent même vraiment par croire à son importance pour "la réussite des élèves"...

 

Modifié par prof désécol
Posté(e)

Ah mais je n'ai pas dit que j'étais d'accord avec ça. Juste que, au vu de ce qui est demandé aux écoles, une direction est nécessaire.

Posté(e)
il y a une heure, ablette a dit :

Certes, mais j'ai plus de compassion pour le maître qui aura Kevin dans sa classe que pour le directeur.

[...] Un statut n'y changera rien. 

 Il est en tout cas fort à parier qu'un nouveau statut ne donnera pas une once d'autorité en plus au directeur sur Kevin et face aux parents, alors que c'est par là qu'il faudrait commencer...

 

Posté(e)

Je suis d'accord sur tout avec prof désécol .

Un ou une secrétaire formé pas emploi précaire  dans toutes les écoles pour gérer l'intendance , les mails  , les prises de rendez-vous , les convocations aux équipes , les demandes de travaux mairie ... Pour les relations parents , chaque enseignant se débrouille , si litige réunion avec un ou plusieurs autres enseignants de l'école si encore problème ien , pour les équipes présence du réferent mdph , et oudu psy scolaire  qui anime la réunion et de l'enseignant de l'enfant concerné , nul besoin d'un directeur qui même s'il a entendu parlé de l'enfant ne le vit pas au quotidien . Pour ce qui est du pédagogique , collegial : on s'entend bien on fait des supers projets qui en jettent et font plaisir aux parents , on s'entend pas on se met d'accord sur le minimum .

Pour ce qui est des demandes et autres enquêtes de l'inspection : bilan projet chorale , bilan cycle natation qu'on nous impose, projet d'école imposé lui aussi de par sa forme et autres joyeusetés de l'administration  chacun prend sa part  ou pas .

Pour fliquer le collègue qui ne fait pas apc , qui n'ouvre pas sa bouche au conseil d'école , ou au conseil des maîtres , qui n'est pas bien vu des parents car donne trop ,pas assez de devoirs , ne fait pas de bonnes sorties, crie trop ou pas assez , ben l'ien, ou le ministre .

Posté(e)

C'est curieux chez les "adjoints" (marins) ce besoin de faire des phrases pour parler du boulot des directeurs....

bref, beaucoup de monde non directeurs pour dire tout le mal qu'ils pensent d'un statut alors qu'aucun n'en assume les responsabilités....

Posté(e)

J'ai été 12 ans "chargée d'école". Certes, je n'étais pas directrice.  

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