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Guerre en Ukraine


prof désécol

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Il y a 5 heures, jeanounette a dit :

Oui tu as raison d'ailleurs je voulais corriger  Les 13000 morts ne sont pas que des civils (qui seraient environ 3000).

Ce que je voulais dire c'est que la guerre en Ukraine n'a pas commencé il y a 10 jours et que jusqu'à présent l'opinion publique s'en fichait car les médias n'en parlaient quasiment pas, en tout cas pas de manière émotionnelle. 

Civiles ou militaires le constat est là : 13000 morts dans la quasi indifférence générale... 

Des conflits locaux sporadiques il un y en a tellement dans le monde ( y compris en espagne par exemple même si les médias en parlent peu car pas armés) que les médias de masse ne peuvent pas tous se les approprier. Les quotidiens internationaux avaient très sûrement déjà abordé régulièrement la question. BFMTv préfère parler des émissions d'Hanouna ou des voyages du ministre de l'EN. .. 

Néanmoins l'echo de ce conflit sporadique depuis 2014 n'est pas comparables avec ce qu il se passe depuis le 24 février ni en numérique ni en idéologique. C est bien normal. Non? 

Aujourd'hui M. Poutine propose des couloirs humanitaires vers son pays et vers son meilleur allié. Magnifique. Il pousse le bouchon un peu loin dans la provoc' c est pas bon. 

 

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il y a une heure, Vinclemel a dit :

Néanmoins l'echo de ce conflit sporadique depuis 2014 n'est pas comparables avec ce qu il se passe depuis le 24 février ni en numérique ni en idéologique. C est bien normal. Non?

Non. Hurler à la mort parce qu'un conflit a changé d'échelle après s'être soigneusement abstenu de rendre compte des griefs et des avertissements répétés de l'une des parties, par surcroît superpuissance nucléaire, ce n'est pas "normal", c'est hypocrite et irresponsable.

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il y a 40 minutes, Ljubljana a dit :

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c'est drôle, j'avoue que ça m'a fait rire.

Mais ça m'étonnerait ! Lui ses accointances c'est plutôt genre Trump, Le Pen et cie.

Quand il est allé en Russie en 2018, Mélenchon a rencontré son opposant de gauche, celui qui a été emprisonné plusieurs fois. Sergueï Netsov (suis pas sûre pour le nom).

Suis pas étonnée que le Canard en mette une couche encore sur Mélenchon.

 

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il y a 3 minutes, jeanounette a dit :

c'est drôle, j'avoue que ça m'a fait rire.

C'est fait pour 🙂.

 

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Citation

En pleine guerre en Ukraine, le pouvoir et les médias mettent violemment en cause les personnalités soupçonnées de soutenir la Russie. La moindre position pour une désescalade militaire, les questions sur l'intérêt de faire monter davantage la tension ou pire, un mot contre l'impérialisme valent une accusation d'être «poutinolâtre». Pourtant, depuis 2016, c'est bien Macron le principal artisan du rapprochement avec le Régime de Poutine. Collaboration économique, policière, diplomatique : c'est Macron qui n'a pas cessé de faire du pied au pouvoir russe. Aujourd'hui, il se met en scène en «chef de guerre» qui résiste au diable Poutine pour se faire réélire. Quelques rappels contre cette étonnante amnésie.

➡️ 2016 : Macron est encore ministre l’Économie, mais il milite publiquement pour «lever les sanctions économiques contre la Russie». La France «vise la levée l'été prochain des sanctions occidentales à la Russie» déclare-t-il, sanctions prises suite à l'annexion de la Crimée. Soit l'exact opposé des déclarations actuelles.

➡️ Mai 2017 : Macron vient d'être élu président et il met en scène une immense réception diplomatique, en invitant Poutine au Château de Versailles. C'est son premier geste de politique étrangère. Alors que les avions russes continuent de bombarder le peuple Syrien, il déclare qu'il faut «discuter avec l'ensemble des partis en présence […] y compris les représentants de M. Bachar al-Assad». Les deux chefs d’État placentomme «priorité absolue» la lutte contre Daesh. Le droit du peuple Syrien, les droits de l'Homme, l'arrêt de la répression du régime El Assad : tout cela passe au second plan. Macron déclare d'ailleurs que Bachar El Assad, l'allié de Poutine, «n'est pas notre ennemi». À Versailles, Macron annonce «un forum franco-russe des sociétés civiles» baptisé le dialogue du Trianon, sur la «coopération franco-russe».

➡️ Mai 2018 : Macron est l’invité d’honneur du Forum économique de Saint Petersbourg organisé par Poutine. Le Président est satisfait que les sanctions économiques n'empêchent pas la coopération économique entre les entreprises françaises et la Russie, et estime que «les partenaires français ont été les plus résilients». Des patrons français sont alors en contact avec les oligarques Russes. Aucune discussion sur les sanctions.

➡️ Juillet 2018 : coupe du monde, Macron passe par le Kremlin pour une visite amicale, et pour parler cyber-sécurité. Une coopération mise en œuvre en 2020.

➡️ 11 novembre 2018 : Poutine est officiellement invité à Paris par Macron pour commémorer les 100 ans de l’armistice, en présence de Donald Trump.

Mai 2019 : la France fait pression sur le Conseil de l’Europe pour qu’il réintègre pleinement la Russie de Poutine qui en a été exclue suite à l’annexion de la Crimée.

➡️ Août 2019 : Macron souhaite que la Russie puisse rejoindre «à terme» le G8. L'économie prime, encore et toujours. Quelques jours plus tard, le ministre des Affaires Étrangères Le Drian déclare que «la Russie est en Europe» et imagine une défense commune. Ce même été, Poutine est invité au fort de Brégançon. Lors d'une conférence des ambassadeurs, Macron plaide de nouveau pour un rapprochement avec la Russie, et dénonce «l’État profond» qui l'empêcherait au sein du Quai d'Orsay de s'entendre avec Poutine.

➡️ Octobre 2020 : après la collaboration économique, la répression. Darmanin part en Russie voir le ministre de l'Intérieur de Poutine pour une coopération anti-terroriste et contre l'immigration. Il cible notamment les Tchétchènes. Ainsi, la France va expulser les Tchétchènes visés par les services russes. Un opposant au dictateur Tchéchtène Kadyrov, Magomed Gadaïev, est renvoyé de France et «enlevé» peu après son arrivée en Russie.

Un quinquennat de Macron : 5 ans de partenariat économique, sécuritaire et numérique, 5 ans de concessions et de réceptions fastueuses pour Poutine, des liens entre oligarques français et russes. Et aujourd'hui, la guerre.

Via Nantes révoltée

(j'ai pas eu le temps de tout lire pour l'instant, je dois partir)

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Un président de la République est obligé hors conflit d'avoir des relations courtoises avec les autres chefs d'état. Ce n'est pas le cas des membres de l'opposition et pourtant...

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://desk-russie.eu/2021/11/12/melenchon-l-adulateur-des.html&ved=2ahUKEwi7u6fi7rj2AhVCzRoKHdxxADUQFnoECAUQAQ&usg=AOvVaw011U45dXcWKSre7BW1E-4v

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il y a 16 minutes, fleur7 a dit :

Un président de la République est obligé hors conflit d'avoir des relations courtoises avec les autres chefs d'état. Ce n'est pas le cas des membres de l'opposition et pourtant...

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://desk-russie.eu/2021/11/12/melenchon-l-adulateur-des.html&ved=2ahUKEwi7u6fi7rj2AhVCzRoKHdxxADUQFnoECAUQAQ&usg=AOvVaw011U45dXcWKSre7BW1E-4v

oui enfin il était pas obligé de l'accueillir en grande pompe à Versailles ou de l'inviter à Brégançon.

Et moi j'appelle ça du "Service des intérets économiques des copains" plutôt que rôle de chef d'état.

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