papillon2704 Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars Il y a 9 heures, Yuuko a dit : Alors on s'est un peu penché dessus par chez moi (côtes d'Armor) car l'école privée pas très loin a fermé une classe. Cas particulier, c'est une commune sans école publique. Les citoyens ont donc possibilité de s'inscrire sur n'importe quelle commune limitrophe. Du fait de la fermeture, nous avons récupéré plusieurs familles et en effet l'IPS de cette école était plus faible que la nôtre. Mon oncle a enseigné dans le privé dans le Morbihan, c'est assez homogène entre le publique et le privé Par contre en Bretagne aussi, les écarts se creusent dans le secondaire. Si ma fille n'obtient pas de dérogation pour un lycée avec option particulière, nous devrons nous tourner vers le privé (on attend actuellement de savoir si son dossier passe ou s'il va en liste d'attente). Les élèves scolarisés dans le collège privé de la même commune ne sont absolument pas prioritaires, tout est remis à 0 à l'entrée du lycée. Merci de rappeler que dans certaine communes, il n'existe pas d'école publique.
papillon2704 Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars il y a 1 minute, Acetabulum a dit : Vous ignorez volontairement la grande partie de mes propos pour vous donner raison. Pourquoi ne pas discourir devant votre miroir, si c'est pour agir ainsi ? Le privé sous contrat est une volonté de la République, qui a très à cœur de maîtriser toute liberté qui naîtrait hors du cadre qu'elle impose. L'étape suivante, certes conforme à une politique purement maoïste, serait la suppression, l'interdiction et la persécution de toute entité née d'une volonté autre que celle de l'Etat. Peut-être est-ce là votre souhait ? C'est un premier point. Le pot commun, vous semblez l'ignorer volontairement également, n'est certainement pas rempli par ceux que vous qualifiez de "mauvaises herbes". L'IPS le plus faible traduit précisément l'absence à l'emploi des deux parents, quand bien même, vous savez pertinemment qu'il en faut peu pour ne plus être imposable. Quant à vos vœux, qui consistent si je vous lis bien, à mettre ses enfants volontairement avec de "mauvaises herbes", ils sont éloignés de toute réalité et de tout bon sens. Les parents responsables ne jettent pas leurs enfants dans la gueule du loup volontairement. La vérité, c'est qu'en dehors de quelques gens stupides de leurs utopies, quiconque en a les moyens fera en sorte que sa descendance bénéficie du meilleur environnement possible. ...et avec votre esprit 1
nonau Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars (modifié) Il y a 2 heures, papillon2704 a dit : ...et avec votre esprit Il y a 2 heures, Acetabulum a dit : Vous ignorez volontairement la grande partie de mes propos pour vous donner raison. Pourquoi ne pas discourir devant votre miroir, si c'est pour agir ainsi ? Le privé sous contrat est une volonté de la République, qui a très à cœur de maîtriser toute liberté qui naîtrait hors du cadre qu'elle impose. L'étape suivante, certes conforme à une politique purement maoïste, serait la suppression, l'interdiction et la persécution de toute entité née d'une volonté autre que celle de l'Etat. Peut-être est-ce là votre souhait ? C'est un premier point. Le pot commun, vous semblez l'ignorer volontairement également, n'est certainement pas rempli par ceux que vous qualifiez de "mauvaises herbes". L'IPS le plus faible traduit précisément l'absence à l'emploi des deux parents, quand bien même, vous savez pertinemment qu'il en faut peu pour ne plus être imposable. Quant à vos vœux, qui consistent si je vous lis bien, à mettre ses enfants volontairement avec de "mauvaises herbes", ils sont éloignés de toute réalité et de tout bon sens. Les parents responsables ne jettent pas leurs enfants dans la gueule du loup volontairement. La vérité, c'est qu'en dehors de quelques gens stupides de leurs utopies, quiconque en a les moyens fera en sorte que sa descendance bénéficie du meilleur environnement possible. 1/ Le privé sous contrat est une volonté de l'église catholique française. Judaïques et musulmans sont bien contents de cette avancée divine. 2/ Les parents des quartiers populaires paient aussi l'impôt qui rapporte le plus à l'État, la TVA. Et non ce ne sont pas des sous hommes parasites de la société. 3/ La même stratégie est à l'oeuvre dans les hôpitaux public. Ils organisent volontairement la défaillance des services pour créér une défiance des usagers qui se tournent vers les cliniques privées grassement subventionnées. Pareil pour les Ephad. Ce plan ne fonctionne, que parce que une défiance généralisée est organisée et parce qu ces structures sont subventionnées. 4/ 180 milliards d'argent public sont détournés pour subventionner les entreprises privées dans notre pays avec l'excellent résultat que l'on constate. 5/ Organiser sciemment les écoles de l'entre soi d'un côté comme de l'autre, c'est tuer les valeurs de la République une et indivisible. Je ne suis pas contre les écoles privées je suis contre leurs financements par de l'argent public sans les mêmes règles. De plus subventionner des écoles confessionnelles constituent la plus grosse entorse à la laïcité. Parler de voile, d'abaya, de pains au chocolat, de crèches, ça mange pas de pain. Par contre évoquer cette entorse et vous verrez les pseudos républicains qui nous gouvernent devenir rouge de rage. On le voit tout ceci est en train de nous péter à la gueule. Il n'y a plus de Nation, il n'y a que des "communautés". Plus personne ne se croise socialement et culturellement. Modifié 27 mars par nonau 1
Pimouss Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars (modifié) Il y a 2 heures, Acetabulum a dit : Vous ignorez volontairement la grande partie de mes propos pour vous donner raison. Pourquoi ne pas discourir devant votre miroir, si c'est pour agir ainsi ? Le privé sous contrat est une volonté de la République, qui a très à cœur de maîtriser toute liberté qui naîtrait hors du cadre qu'elle impose. L'étape suivante, certes conforme à une politique purement maoïste, serait la suppression, l'interdiction et la persécution de toute entité née d'une volonté autre que celle de l'Etat. Peut-être est-ce là votre souhait ? C'est un premier point. Le pot commun, vous semblez l'ignorer volontairement également, n'est certainement pas rempli par ceux que vous qualifiez de "mauvaises herbes". L'IPS le plus faible traduit précisément l'absence à l'emploi des deux parents, quand bien même, vous savez pertinemment qu'il en faut peu pour ne plus être imposable. Quant à vos vœux, qui consistent si je vous lis bien, à mettre ses enfants volontairement avec de "mauvaises herbes", ils sont éloignés de toute réalité et de tout bon sens. Les parents responsables ne jettent pas leurs enfants dans la gueule du loup volontairement. La vérité, c'est qu'en dehors de quelques gens stupides de leurs utopies, quiconque en a les moyens fera en sorte que sa descendance bénéficie du meilleur environnement possible. La réalité, mon cher monsieur, est que la majorité du privé (pas tous, certains jouent le jeu de l inclusion et de la mixité) n ajoute que très peu de plus value. Papa et maman paient doublement donc suivi +++'à la maison, écrémage des "mauvais éléments" , l Inclusion ? Cela dépend du handicap. Quant aux profs: les collègues sont en général moins payés, moins formés, davantage soumis à la pression hiérarchique. Ils ont choisi le privé soit par conviction religieuse, proximité ou difficultés à envisager d enseigner dans le public. Tout n est qu écran de fumée. La réalité éclatera quand le privé aura supplanté totalement le public. Il y aura les bonnes et mauvaises écoles privés (c est le cas dans les pays anglo-saxons). Les parents viendront pleurer comme c est le cas actuellement pour le manque d enseignants alors que nous sommes nombreux à avoir perdu des jours de salaire pour alerter l opinion. La vraie orientation se fait au post bac. Tous les élèves du public ne réussissent pas (et encore il y aurait beaucoup à dire sur ce qu est la réussite) . Tous ceux du privé non plus. Pour les 1ers, l école est une bouée de sauvetage, pour les 2nds elle est un ghetto de l entre soi où les gamins sortent rincés. Dans certains milieux on vend de la drogue, dans d autres on la consomme. Tout est imbriqué ne vous en déplaise. Que Vive l école publique même si malheureusement je tends à perdre espoir. Cette société consumériste et clienteliste nous perdra. Signé : une mauvaise herbe. Modifié 27 mars par Pimouss 1
B i b Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars (modifié) Il y a 2 heures, Acetabulum a dit : Vous ignorez volontairement la grande partie de mes propos pour vous donner raison. Pourquoi ne pas discourir devant votre miroir, si c'est pour agir ainsi ? Je cite ce que je veux et n'ignore nullement votre message auquel je réponds. Il y a 2 heures, Acetabulum a dit : Le privé sous contrat est une volonté de la République, qui a très à cœur de maîtriser toute liberté qui naîtrait hors du cadre qu'elle impose. L'étape suivante, certes conforme à une politique purement maoïste, serait la suppression, l'interdiction et la persécution de toute entité née d'une volonté autre que celle de l'Etat. Peut-être est-ce là votre souhait ? C'est un premier point. Le privé sous contrat n'a pas grand chose de privé dans ses moyens de fonctionnement puisqu'il a besoin de l'argent public. On ne devrait pas parler d'école privée mais d'école subventionnée. Et elle fonctionne avec plus de moyens que l'école publique et avec moins d'obligations. Cette injustice est bien évidemment ignorée ou tue par tous ceux qui en profitent. Bien sûr, vous n'aimez pas qu'on dise ouvertement que ce système est fondamentalement inéquitable. Vous voulez une école privée libre d'entreprise ? Ma réponse est : qu'elle soit privée de fonds publics. Il y a 2 heures, Acetabulum a dit : Le pot commun, vous semblez l'ignorer volontairement également, n'est certainement pas rempli par ceux que vous qualifiez de "mauvaises herbes". L'IPS le plus faible traduit précisément l'absence à l'emploi des deux parents, quand bien même, vous savez pertinemment qu'il en faut peu pour ne plus être imposable. Le pot commun est essentiellement rempli par les plus nombreux : ceux qui ont des revenus modérés. Un peu par des plus aisés, un peu par des plus modestes. Parmi ces derniers, peu de monde qui peut prétendre accéder à l'école privée. La République française a pour ambition de fédérer, en aidant notamment celles et ceux qui ont le moins de moyens. Et une grande majorité des citoyens souhaite des services publics de qualité et qui servent tout le monde, peu importe leurs moyens. Ça coûte cher. Les gens comme vous veulent de l'argent public pour financer une école privée qui repose sur l'offre et la demande et qui logiquement exclut les revenus les plus modérés. Cette école subventionnée va à l'encontre des principes que la République est censée défendre. Il y a 2 heures, Acetabulum a dit : Quant à vos vœux, qui consistent si je vous lis bien, à mettre ses enfants volontairement avec de "mauvaises herbes", ils sont éloignés de toute réalité et de tout bon sens. Les parents responsables ne jettent pas leurs enfants dans la gueule du loup volontairement. La vérité, c'est qu'en dehors de quelques gens stupides de leurs utopies, quiconque en a les moyens fera en sorte que sa descendance bénéficie du meilleur environnement possible. Que les gens veuillent le meilleur pour leur progéniture, ça me semble sain et logique. Mais cette école subventionnée qui, parce qu'elle peut choisir qui y entre et qui y sort, sépare et contribue à la fracture de la société. Cette école résulte d'une logique politique voulue par ceux qui ne souhaitent pas que tout le monde puisse s'élever à leur niveau car ils savent très bien qu'il n'y a pas de place pour tout le monde. Modifié 27 mars par B i b 2
éowin Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars (modifié) Moins bien formés, aujourd'hui je n'en sais rien. A mon époque c'était le contraire. Mixité, oui, du moins dans les écoles où je suis passée. Certains enfants voyagent beaucoup entre public et privé dans ma verte campagne. Les parents racontent des horreurs sur le public, différenciation inexistante, non respect des PAP, enfants laissés dans leur coin..., ce que vous entendez peut-être aussi. Propos que l'on trouve assez douteux à chaque fois, se révèlent vrais parfois, rarement. Je ne me fais aucune illusion, sur ce qui se passe quand ils empruntent le parcours inverse. Enfants à BEP, classes surchargée, manque de remplaçants, oui Parents défaillants, clients aussi. ( Un peu moins probablement je vous le concède pour le premier cas, beaucoup plus du second ) Pressions hiérarchiques, comme le public je pense, parfois sous une forme différente. Le privé dont vous tracez le portrait existe, mais somme toute, concerne peu d'établissements, malheureusement ceux qui sont les plus visibles. Contrairement aux établissements évoqués ci-dessus, moins de moyens. Moins payés oui, et à la retraite.... encore moins. Les contrôles, les obligations? Inspectés par les mêmes IEN, obligations administratives je ne saurais dire. Ça fait franchement mal d'entendre le discours tenus ici quand tu te décarcasses pour tes élèves. Modifié 27 mars par éowin 1
Pimouss Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars (modifié) il y a 23 minutes, éowin a dit : Moins bien formés, aujourd'hui je n'en sais rien. A mon époque c'était le contraire. Mixité, oui, du moins dans les écoles où je suis passée. Certains enfants voyagent beaucoup entre public et privé dans ma verte campagne. Les parents racontent des horreurs sur le public, différenciation inexistante, non respect des PAP, enfants laissés dans leur coin..., ce que vous entendez peut-être aussi. Propos que l'on trouve assez douteux à chaque fois, se révèlent vrais parfois, rarement. Je ne me fais aucune illusion, sur ce qui se passe quand ils empruntent le parcours inverse. Enfants à BEP, classes surchargée, manque de remplaçants, oui Parents défaillants, clients aussi. ( Un peu moins probablement je vous le concède pour le premier cas, beaucoup plus du second ) Pressions hiérarchiques, comme le public je pense, parfois sous une forme différente. Le privé dont vous tracez le portrait existe, mais somme toute, concerne peu d'établissements, malheureusement ceux qui sont les plus visibles. Contrairement aux établissements évoqués ci-dessus, moins de moyens. Moins payés oui, et à la retraite.... encore moins. Les contrôles, les obligations? Inspectés par les mêmes IEN, obligations administratives je ne saurais dire. Ça fait franchement mal d'entendre le discours tenu ici quand tu te décarcasses pour tes élèves. Ce qui est dénoncé ici est un système: un privé qui sur des critères fallacieux laisse penser que "chez nous c est fantastique". Pas de soucis pour ma part avec les enseignants du privé. Ceux que je connais sont lucides. Modifié 27 mars par Pimouss
B i b Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars il y a 38 minutes, éowin a dit : Ça fait franchement mal d'entendre le discours tenu ici quand tu te décarcasses pour tes élèves. On trouve évidemment des écoles privées avec des enseignants qui se donnent à fond et qui bossent très bien, en accueillant des élèves de tous milieux. Et on trouve aussi des écoles publiques qui dysfonctionnent avec un public d'élèves qui n'est pas très difficile. Ce n'est pas une déclaration de guerre contre les enseignants du privé. Mon discours porte sur un système qui globalement est inéquitable : sur une école dite privée sous contrat mais qui n'en est pas une puisqu'elle est subventionnée, que ce système favorise la non mixité puisqu'il exclut les élèves qui ne lui conviennent pas, que l'argent public qui vous paye manque à l'école publique car la non mixité demande a fortiori plus de moyens pour faire progresser les élèves. 2
papillon2704 Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars (modifié) il y a 17 minutes, B i b a dit : On trouve évidemment des écoles privées avec des enseignants qui se donnent à fond et qui bossent très bien, en accueillant des élèves de tous milieux. Et on trouve aussi des écoles publiques qui dysfonctionnent avec un public d'élèves qui n'est pas très difficile. Ce n'est pas une déclaration de guerre contre les enseignants du privé. Mon discours porte sur un système qui globalement est inéquitable : sur une école dite privée sous contrat mais qui n'en est pas une puisqu'elle est subventionnée, que ce système favorise la non mixité puisqu'il exclut les élèves qui ne lui conviennent pas, que l'argent public qui vous paye manque à l'école publique car la non mixité demande a fortiori plus de moyens pour faire progresser les élèves. Voilà, et un exemple récent dans l'actualité a montré ce que faisaient certaines écoles privées du contrat qui les lie à l'état. En résumé, donnez nous de l'argent public et ne nous demandez aucune contrepartie, laissez nous choisir nos élèves et nos contenus au nom de la liberté. Non, on ne peut pas avoir l'hostie, l'argent de l'hostie et le sourire du curé. Vive l'école publique et laïque gratuite pour tous. Modifié 27 mars par papillon2704 1 3
Acetabulum Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars Blasphémer est plus qu'un droit dirait-on, mais un devoir chez certains. Cette bassesse mêlée à une vision étriquée de l'histoire de France, commençant faut-il croire en 1789, mène à de nombreux contresens, historiques et moraux. La France n'est pas dans son essence totalitaire et son peuple non plus. Quelques éléments, dont nous avons de dignes représentants ici, souhaiteraient poursuivre et parfaire la révolution, jusqu'au plus pur maoïsme, l'égalitarisme est leur religion. Il y a que ces éléments ont réussi à imposer partout leur idéologie et aiment à briser toute volonté contraire, maniant sans vergogne l'inversion accusatoire : le libéral devient ennemi de la liberté, la foi catholique une excroissance monstrueuse. C'est dire s'ils n'aiment pas la France et s'ils ne la connaissent pas. On reconnaît aisément ici le travaille conséquent des falsificateurs. Comme en Chine maoïste, l'histoire et la culture ont été malicieusement tronquées, afin que le peuple dans son ensemble oublie sa propre identité. Le problème n'est pas un régime politique, il y en a tant, mais le terreau de ce dernier. Il existe des dictateurs éclairés et des présidents élus plongés dans les ténèbres. Le problème survient lorsque sont enchaînés les médiocres, qui n'ont d'autre intérêt que d'abrutir leur population pour s'assurer de conserver leur pouvoir relatif; un médiocre étant nécessairement manipulé et au service de plus intelligent que lui. L'école est antérieure à la révolution et était assurée, pas toujours, par les œuvres sociales de l'Eglise. De même pour les hospices, les ordres charitables. C'est une inversion totale que de penser que l'Eglise a souhaiter fonder son école, en plus de celle de la République. Elle n'a fait que conserver un peu, de ce qu'elle avait en abondance. L'Eglise ne levant plus son propre impôt depuis, la possibilité de conserver une éducation sous contrat moyennant subventions, ne représentait que les miettes que la République a bien voulu lui concéder. L'hypocrisie suprême étant que les mêmes républicains s'empressèrent d'y mettre leurs enfants. La liberté enfin semble être votre ennemi commun. C'est tragi-comique, pour ceux qui crient à tout va leur attachement aux valeurs républicaines : liberté, égalité, fraternité. Il y a manifestement un mensonge quelque part, car je ne vois aucunement le goût de la liberté dans ce que je lis ici. Soit, supprimons le privé sous contrat et les subventions. Dans ce cas, ne levez pas l'impôt sur ceux qui décident d'y mettre leurs enfants. Vous demandez justice ? Je vous donne la justice ! Une redevance sur l'impôt : vous fréquentez l'école publique, vous cotisez, si non, vous ne cotisez pas. C'est cela la liberté ! Sauf que ce n'est jamais assez pour les esprits totalitaires. Il faut supprimer, interdire, persécuter. Ceux qui osent être en dehors de leur délire totalitaire doivent payer, payer encore, plus même ! Ils doivent payer leur incrédulité puisqu'ils ne croient pas à l'égalité totale, intégrale, radicale. Finalement, vous vous pensez laïques, mais vous êtes de bien zélés zélotes.
B i b Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars (modifié) il y a 47 minutes, Acetabulum a dit : Blasphémer est plus qu'un droit dirait-on, mais un devoir chez certains. Cette bassesse mêlée à une vision étriquée de l'histoire de France, commençant faut-il croire en 1789, mène à de nombreux contresens, historiques et moraux. La France n'est pas dans son essence totalitaire et son peuple non plus. Quelques éléments, dont nous avons de dignes représentants ici, souhaiteraient poursuivre et parfaire la révolution, jusqu'au plus pur maoïsme, l'égalitarisme est leur religion. Il y a que ces éléments ont réussi à imposer partout leur idéologie et aiment à briser toute volonté contraire, maniant sans vergogne l'inversion accusatoire : le libéral devient ennemi de la liberté, la foi catholique une excroissance monstrueuse. C'est dire s'ils n'aiment pas la France et s'ils ne la connaissent pas. On reconnaît aisément ici le travaille conséquent des falsificateurs. Comme en Chine maoïste, l'histoire et la culture ont été malicieusement tronquées, afin que le peuple dans son ensemble oublie sa propre identité. Le problème n'est pas un régime politique, il y en a tant, mais le terreau de ce dernier. Il existe des dictateurs éclairés et des présidents élus plongés dans les ténèbres. Le problème survient lorsque sont enchaînés les médiocres, qui n'ont d'autre intérêt que d'abrutir leur population pour s'assurer de conserver leur pouvoir relatif; un médiocre étant nécessairement manipulé et au service de plus intelligent que lui. L'école est antérieure à la révolution et était assurée, pas toujours, par les œuvres sociales de l'Eglise. De même pour les hospices, les ordres charitables. C'est une inversion totale que de penser que l'Eglise a souhaiter fonder son école, en plus de celle de la République. Elle n'a fait que conserver un peu, de ce qu'elle avait en abondance. L'Eglise ne levant plus son propre impôt depuis, la possibilité de conserver une éducation sous contrat moyennant subventions, ne représentait que les miettes que la République a bien voulu lui concéder. L'hypocrisie suprême étant que les mêmes républicains s'empressèrent d'y mettre leurs enfants. La liberté enfin semble être votre ennemi commun. C'est tragi-comique, pour ceux qui crient à tout va leur attachement aux valeurs républicaines : liberté, égalité, fraternité. Il y a manifestement un mensonge quelque part, car je ne vois aucunement le goût de la liberté dans ce que je lis ici. Soit, supprimons le privé sous contrat et les subventions. Dans ce cas, ne levez pas l'impôt sur ceux qui décident d'y mettre leurs enfants. Vous demandez justice ? Je vous donne la justice ! Une redevance sur l'impôt : vous fréquentez l'école publique, vous cotisez, si non, vous ne cotisez pas. C'est cela la liberté ! Sauf que ce n'est jamais assez pour les esprits totalitaires. Il faut supprimer, interdire, persécuter. Ceux qui osent être en dehors de leur délire totalitaire doivent payer, payer encore, plus même ! Ils doivent payer leur incrédulité puisqu'ils ne croient pas à l'égalité totale, intégrale, radicale. Finalement, vous vous pensez laïques, mais vous êtes de bien zélés zélotes. Non. Modifié 27 mars par B i b
éowin Posté(e) 27 mars Posté(e) 27 mars Il y a 4 heures, B i b a dit : On trouve évidemment des écoles privées avec des enseignants qui se donnent à fond et qui bossent très bien, en accueillant des élèves de tous milieux. Et on trouve aussi des écoles publiques qui dysfonctionnent avec un public d'élèves qui n'est pas très difficile. Ce n'est pas une déclaration de guerre contre les enseignants du privé. Mon discours porte sur un système qui globalement est inéquitable : sur une école dite privée sous contrat mais qui n'en est pas une puisqu'elle est subventionnée, que ce système favorise la non mixité puisqu'il exclut les élèves qui ne lui conviennent pas, que l'argent public qui vous paye manque à l'école publique car la non mixité demande a fortiori plus de moyens pour faire progresser les élèves. Les enfants scolarisés dans le privé ( hormis Stanislas et compagnie) le seraient dans le public, pas dit que cela rapporterait beaucoup.
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