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Comment avez-vous appris à lire?


Yseult

Par quelle méthode pensez-vous avoir vous-même appris à lire?  

195 membres ont voté

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Pour moi Daniel et Valérie c'est de la syllabique, mais tout dépend de la façon dont l'aborde l'enseignant... Et ma maitresse de CP, c'était du Daniel et Valérie syllabique...

D'ailleurs, pour les nostalgiques : France Loisirs sort une réédition de cette méthode.

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Alors,après enquête: apparemment j'ai appris à lire avec l'ancêtre de ratus: je ne me souviens plus du nom de cette méthode, je me rappelle tout juste des personnages: il ya avait un robo du nom de Tico ou quelque chose comme ça. Il faut dire que je n'ai pas de souvenir de classe fort en cp puisque j'ai appris à lire en grande section avec ma maman. A l'entrée en CP je savais déjà lire :blush::D

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Moi j'ai mis mixte et je n'ai pas vraiment de problèmes avec l'orthographe.

Je ne me rappelle plus du bouquin (y'avait une Magali dedans, c'était en 89-90), mais je me rappelle qu'en plus on travaillait le code à partir des prénoms de la classe et de comptines du type "Tara le petit rat et Bubu la tortue".

Et j'ai su lire assez rapidement, je dévorais oui-oui et emportais mon dictionnaire dans mon cartable pour le lire dans mon lit (tarée la gamine !)

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  • 2 semaines plus tard...

Je ne m'en rappelle pas non plus .... Et franchement, cela ne m'avait pas empêché de vivre jusqu'à présent .... alors globale ou syllabique ??? du moment qu'ils apprennent à lire :P

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Je savais lire et écrire en GS ! Croyez-moi, je n'étais ni surdoué ni un cas isolé ! Tous mes copains dont beaucoup sont instituteurs maintenant, étaient comme moi !

La syllabique nous a servi de tremplin à tous, fils d'ouvriers ou de petits fonctionaires ! Beaucoup d'entre nous ont même fait de longues études supérieures (Bac + 5 pour moi il y a 25 ans).

Heureusement pour nous, Mérieux et les autres pédagogues expérimentateurs ne sévissaient pas encore !!!

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Belluno : j'ignore si P. Meirieu s'est jamais prononcé en faveur de la globale contre la syllabique ou la mixte, mais je crois que tu as dû zapper les 11 pages qui précèdent et même les résultats, certes biaisés vu la taille de de l'échantillon: il apparaît en effet que la globale n'est quasiment pas représentée. Donc, l'impact que je crois comprendre que tu accordes aux "pédagogues" (alors que la relation "pédagogue"/adeptes de la globale n'a jamais été mise en évidence) est semble-t-il limité.

D'autre part, béotienne en la matière, je voudrais savoir ce qu'on entend exactement par pédagogue : je ne suis pas toute jeune, même si je le suis légèrement plus que toi semble-t-il, mais nous sommes sans doute de la même génération, et j'ai eu parmi mes maîtres quelques individus qui s'attachaient à dispenser les savoirs en faisant preuve de pédagogie : ils ne pensaient pas, mais sans doute étaient-ils dans l'erreur, qu'il suffisait d'exposer le savoir pour qu'aussitôt, celui-ci se répande ipso facto dans des cervelles toutes disposées à l'accueillir.

Pour se persuader que le savoir ne dispose pas de l'aura qu'on lui souhaiterait, il suffit de relire ou revisionner par exemple, la guerre des boutons ou encore ce joli poème de J. Prévert :

Le cancre

Il dit non avec la tête

Mais il dit oui avec le coeur

Il dit oui à ce qu'il aime

Il dit non au professeur

Il est debout

On le questionne

Et tous les problèmes sont posés

Soudain le fou rire le prend

Et il efface tout

Les chiffres et les mots

Les dates et les noms

Les phrases et les pièges

Et malgré les menaces du maître

Sous les huées des enfants prodiges

Avec des craies de toutes les couleurs

Sur le tableau noir du malheur

Il dessine le visage du bonheur.

Plus sérieusement, on peut se faire une idée de ce que sous-tend cette hostilité envers les "pédagogues" soupçonnés de faire du pédagogisme, en lisant cet essai de Jacques Nimier :

Finkielkraut et Meirieu

Comparons deux polarités de pensée, représentées par ces personnes; elles ne sont, pour moi ici, que des symboles de positions que nous prenons tous plus ou moins, c'est pourquoi je les nomme par des lettres M et F pour rappeler que nous sommes tous impliqués par ces diverses positionnements.

Ce travail veut montrer que l'opposition entre <<partisants du "savoir" et partisants de la "pédagogie" souvent présentée par les médias est fausse. Elle cache des positions multiples, de chacun d'entre nous, qui peuvent se situées sur au moins trois axes:

* Un axe qui différencie par les représentations du fonctionnement des "personnes"

*Un axe qui différencie, également, par une importance plus ou moins grande accordée aux liens paradigmatiques ou syntagmatiques (ou liens dans le temps et liens dans l'espace)

* Un axe qui différencie, encore, par la pensée d'une dynamique inverse dans le mouvement (idéal-réalité)

La suite est lisible ici :

http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/page56.htm

Bonne lecture et bonnes fêtes à tous...

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Réaction rapide, nette et précise, rien à rajouter Yseult ... Tu as dégainé plus vite que moi :P ...

Ensemble, faisons que le mot "pédagogie" ne devienne pas un gros mot...

Pour ma part, j'ai appris à lire seule (ou plus exactement avec mon frère, on s'était mis en tête d'apprendre le dictionnaire parce qu'il fallait le savoir par coeur pour avoir le bac ...), de façon sans doute assez globale à l'âge de 5 ans. Mes grands-parents enseignants étaient désespérés de ne pouvoir me faire faire un peu de b a ba (il parait que je refusais énergiquement...) et n'ont fini par me laisser tranquille ( en cela ils étaient donc bons pédagogues ...) que lorsqu'il s'est avéré que je lisais très bien en comprenant ... et je ne remercie donc pas la syllabique, pourtant en faveur exclusive à l'époque (et qu'on m'a donc épargnée ...)

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Avec le bon gros géant Dinomir des éditions Midi :wub: ... et surtout avec la fantastique Mme Herlédan et son atsem Cécile :sorcerer:

La maîtresse de GS pratiquait la globale, on était dans un école de quartier très mixte socialement. Des enfants de toutes conditions ont sauté le CP grâce à elle.

Ceux, comme moi, dont les parents ont refusé le saut du CP, se sont envoyés l'année suivante "A l'aube de l'école" en un mois, et pendant que les autres annônaient on enfilait des pétales de fleurs en plastique sur des tiges :P

Alors entre la méthode et la maîtresse, qu'est-ce qui compte ?

Déjà comme quelqu'un l'a dit plus haut , ce qui se fait ensuite jusqu'au CM2 est également primordial, l'environnement familial aussi, mais il y a surtout l'envie non ?

J'ai des élèves comme Paxfra qui vont me faire de bonnes dictées pour la récompense des parents, mais qui font des fautes partout ailleurs parce qu'ils s'en contrefichent.

J'en ai d'autres qui font des dictées bourrrrrrées de fautes mais qui s'envoient des petits mots presque parfaitement orthographiés derrière mon dos :oooh:

Je suis dans l'AIS, et mes deux excellents lecteurs sont ceux qui viennent des familles parmi les plus probématiques... mais ils "en veulent".

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A Cajou et Iseult,

Oui pour moi des pédagogues de "labo" comme Meirieu (désolé j'ai écorché l'orthographe du Dieu pédagogue) refoulent au rang de gros mot, la Pédagogie. J'ai eu des maîtresses et maîtres fabuleux qui elles et eux méritaient ce vocable. Puis des profs fantastiques qui m'ont donné le goût de l'enseignement...

Mais quand je discute avec de jeunes collègues encore sous le charme du Dieu Pédagogie Expérimentale et autre M.A.L.A.P en sciences, je suis très inquiet ! Bien sûr mon coeur penche plus du côté de Finkielkraut et je ne retirerais pas une ligne à l'excellent livre " La fabrique du crétin" ! Mais on en a déjà parlé ici...

Voilà et ce n'est pas parce que l'on ne se soumet pas à la pensée unique que l'on a forcément tord !

Je profite de l'occasion pour saluer Claude Allègre trop vite parti à cause de cette basse politique. Il avait le talent et l'intelligence pour bousculer tout ça !

Faites que vos élèves soient heureux de venir vous rencontrer et pédagogie nouvelle ou pas vous aurez fait 80% du chemin ! Pour les 20 % restants, Meirieu ou pas, votre talent et beaucoup de travail feront la différence !

Je souhaite à tous les collègues mes voeux de bonheur pour 2006 !

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Ni Dieu pédagogue, ni Maître Finkielkraut.

Je pense que la mission de l'Ecole est loin d'être aussi clairement définie qu'elle l'était il y a plusieurs décennies. Chacun y va de son interprétation, de ses envies, de ses lubies. On ne sait plus trop bien pourquoi on devient ou on est enseignant.

Pour instruire, pour éduquer, pour transmettre, pour rendre heureux, pour former un citoyen, pour préparer la main d'oeuvre, les chômeurs, les élites de demain, pour aider à l'esprit critique de se développer tout en préparant à devenir consommateur formaté... C'est toujours tout et son contraire, et de plus en plus vite à l'ère du tout jetable. Tant de contradictions qui sont à résoudre avant de se lancer dans cette passionnante aventure, au lieu de faire confiance à tous les gourous.

Heu...quant à Allègre, désolé, je ne lui ai jamais trouvé aucun talent en tant que grand manitou de l'EN.

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Merci Paxfra,

Tu as tout dit. Même si ton interprétation est à l'opposé de la mienne.

On a la mission de former des citoyens (cf. LAMAP) ! Au secours ! On a vu la faillite de cette formation au mois de novembre dans les banlieues !

Si l'école se résignait à sa mission première, c-a-d : Lire, Ecrire & Compter, tous les problèmes que tu évoques seraient caduques ! L'école se fourvoie et traite des problèmes qui ne constituent pas sa mission première. Au lieu de défricher dans tous les sens, il faudrait peut-être comme dans un travail d'équipe, répartir les tâches ! Les institutions, les parents & les enseignants.

Je rejoins le topic : Faut-il des "flics" dans les établissements scolaire ? La réponse est clairement NON si tout le monde joue son rôle et reste à sa place ! Plus de profs, de surveillants et des parents actifs !

Pour C. Allègre, il n'a pas le charisme d'un Lang, il n'ira jamais dans les talk-show, lui ! Mais il reste un politicien très pointu, spécialiste de l'éducation auprès de L. Jospin en son temps ! De plus c'est un scientifique remarquable ! Les US lui firent un pont d'or pour qu'il délaisse l'IPG à Paris VII et aille enseigner là-bas ! Mais je le concède, il n'a pas la manière !!!

Pas de doute, on peut encore dialoguer, échanger, et n'est-ce pas là l'essence de la démocratie ? Point de terme guerrier comme "dégainer" cf. cajou, même s'il s'agit d'une plume. Les mots tuent plus sûrement que les armes !

Merci et bonnes fêtes.

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