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Quelle reconversion dans la fonction publique?


usul

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Ah qu'on est loin d'être des cas uniques.

je pense sincèrement que la profession est massacrée! Comme mon père dit :" ils nous pressent comme des citrons", pas étonnant qu'on en arrive là.

je pense à changer de métier tous les jours. Malheureusement, j'ai loupé l'inscription aux concours en juin dernier. Ce sera pour l'an prochain. J'ai beau changer de postes tous les ans, je vois bien que je ne suis pas heureuse.

On a peu de choix pour se reconvertir:

-Pour créer sa société, il faut un apport financier...

-Retourner en formation...impossible, comment fait-on sans salaire?on doit payer le loyer...

-Trouver un boulot dans le privée...vu notre parcours en général pour être prof, je ne pense pas qu'une licence en histoire ou en lettres intéressent quelqu'un.

Le dernier recours est la fonction publique.

Je me dis que ce sera moins intéressant mais au moins le soir, on respirera. On fera notre "popotte" sans stresser, on s'endormira sans penser à ce que l'on a pas eu le temps de préparer, sans penser aux élèves... Le week-end sera un vrai moment de bonheur car on vivra paisiblement sans se dire le samedi : "ah non, on est déjà samedi...". Et l'inspection...horrible, j'en stresse depuis deux ans pour l'an prochain.

L'an prochain c'est mission concours pour moi, même le plus bas, tant pis pour la perte de salaire.

Entre nous, je me suis bien renseignée...la perte de salaire ne sera pas si grosse même ayant eu un concours cat C.

Pourquoi? On rajoute notre ancienneté, on gagnera plus, on rajoute également les diverses primes existantes dans la fonction publique. Bref, avec un concours cat C, on peut gagner 1400 euros net. Perdre de l'argent pour gagner un rythme de vie plus confortable, je fonce.

le seul enjeu est maintenant de résister deux ans en attendant. Deux ans c'est pas grand chose mais cela paraît une éternité pour moi et sans doute pour vous aussi.

Courage, courage à toutes!

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D'autres témoignages, d'autres infos ici : reconversion

Capucine, de quel concours catégorie C parles-tu?

Moi, je tente de préparer ADAENES ( Cat A) mais comme je le dis plus haut, je n'arrive pas à réviser + assurer pour l'école en même temps.

Aussi,je pensais peut-être tenter des concours cat B ou C, peut-être plus accessibles ... Je serai donc intéressée de savoir quel concours tu vises.

J'aimerais également savoir si il y en aurait parmi vous qui auraient tenté de contacter les services sociaux de l'IA ; j'y pense mais je me demande si ces gens-là peuvent vraiment nous aider ...?

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Capucine, de quel concours catégorie C parles-tu?

Moi, je tente de préparer ADAENES ( Cat A) mais comme je le dis plus haut, je n'arrive pas à réviser + assurer pour l'école en même temps.

Aussi,je pensais peut-être tenter des concours cat B ou C, peut-être plus accessibles ... Je serai donc intéressée de savoir quel concours tu vises.

J'aimerais également savoir si il y en aurait parmi vous qui auraient tenté de contacter les services sociaux de l'IA ; j'y pense mais je me demande si ces gens-là peuvent vraiment nous aider ...?

Vu vos témoignages, vous allez me trouver "folle" car j'ai fait l'inverse ! J'étais cadre C au trésor public (= agent de recouvrement concours niveau brevet des collèges) et j'ai fait le second concours interne en 1993 pour passer dans l'éducation nationale et JE NE LE REGRETTE PAS ! Je m'éclate dans mon travail depuis 14 ans maintenant, même si je suis consciente des changements plutôt négatifs depuis quelques années...

Je ne supportais plus la routine, les mêmes gestes tous les jours, j'avais l'impression de travailler à la chaîne et surtout, j'en avais assez de toujours me faire eng... par les personnes qui téléphonaient car généralement quand on appelle pour ses impôts, c'est rarement parce qu'on est content !

En fait, je ne m'étais jamais retrouvée sans salaire, condition indispensable quand on a 30 ans et déjà travaillé 5 ans, donc appart et tout ce qui va avec...

J'étais simplement "détachée" du Trésor Public et je pouvais réintégrer à tout moment jusqu'à la titularisation dans l'EN, que je change d'avis ou que je rate le concours. Mais j'avais tellement envie d'y arriver, j'étais tellement motivée que j'ai fini major de promo ! Pour moi, tout sauf retourner dans cette perception... :mad:

Parcours inverse mais qui ressemble aux vôtres. Mais je ne sais absolument pas si la passerelle est la même en sens inverse.

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petite précision importante, lisez bien la note sur l'indemnité de départ volontaire! si on obtient un concours de la fonction publique dans les 5 ans qui suivent la démission, on doit rembourser l'indemnité!! :lol: quelle blague!

je m'ajoute également à la liste des enseignants qui en ont ras le bol qu'on les presse comme des citrons, qui se retrouve sous anti dépresseurs à meme pas 30 ans, et qui en plus va devoir tout reprendre à 0 dans une classe au bout de 8 ans de maître E... :glare:

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je viens partager mon expérience, même si cela ne donne pas beaucoup de solutions ... j'ai fait aussi le parcours inverse, j'étais dans l'administration d'état, en catégorie A, sur un poste d'attachée. J'aimais mon métier, j'étais efficace dans mon boulot, mais je ne voyais pas trop l'utilité d'écrire des circulaires à longueurs de journée. J'ai passé le concours de PE et depuis que je suis en classe, j'ai conscience d'être vraiment utile, mais j'ai beaucoup de mal à gérer le stress. Comme quoi, 29 élèves apportent plus de stress que des réunions devant 25 chefs de service ! A tel point que je n'ai pas démissionné de mon ancien boulot et je me demande toutes les fins de semaine si je ne dois pas renoncer et reprendre mon poste d'attachée. Tout semble en faveur de mon ancien poste : presque le double de salaire, journées longues mais pas de prise de tête de préparations, certes 5 semaines de vacances par an, mais sans penser à une classe. Et puis j'étais à l'aise dans mon boulot après plusieurs années, alors que j'ai du mal à supporter aujourd'hui d'être une instit débutante pas au top pour les élèves. Et pourtant, je sens au fond que ma vraie utilité est devant les élèves, c'est sans doute pour cela que je m'accroche, mais je sais que j'ai souvent envie de baisser les bras, je me dis que je ne suis peut être pas faite pour ça. J'ai lu beaucoup de témoignages d'enseignants qui s'éclatent après plusieurs années, cela m'encourage à persévérer. Mais c'est vrai qu'en plus, les débutants ne sont souvent pas gâtés, moi aussi 29 élèves en double niveau, classe la plus chargée de l'école, des conseillers péda qui disent qu'il faudrait préparer 1 h chaque séance (faisons le calcul, sachant que chaque niveau fait 20 h par semaine de cours spécifiques que je ne fais pas en commun, cela représente juste 40 h de préparation, réaliste ...).

Bref, chaque décision est personnelle, mais on voit dans les messages qu'on n'est pas seul à se poser des questions.

bon courage

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Je voudrais remercier toutes celles qui ont bien voulu apporter leurs témoignages ! Ce forum est super, je me sens moins seule devant toutes les questions que je me pose en ce moment !

Je suis prête à renoncer à beaucoup de choses, quitte à gagner moins , à avoir moins de vacances ; je veux juste me lever le matin et ne pas traîner les pieds pour aller au boulot ( car j'en suis là !! ). J'aimerais avoir un travail que je peux laisser plus facilement "à la porte" quand je rentre chez moi le soir.

Je ne sais pas vous,mais moi, je me sens comme prisonnière , comme prise dans une spirale infernale et j'ai peur de ne pouvoir jamais en sortir!!!

Ave-vous "osé" parler à vos collègues de vos doutes? ( moi,j'ose pas)

Avez-vous trouvé à qui parler de reconversion? ( assistante sociale de l'IA? à qui s'adresser d'ailleurs à l'IA? y'a un service spécial qui s'occupe de ça? )

Je suis de plus en plus perdue et surtout,j'angoisse de reprendre le travail dans .................. 5 jours!!!!!!!!!!!

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Je voudrais remercier toutes celles qui ont bien voulu apporter leurs témoignages ! Ce forum est super, je me sens moins seule devant toutes les questions que je me pose en ce moment !

Je suis prête à renoncer à beaucoup de choses, quitte à gagner moins , à avoir moins de vacances ; je veux juste me lever le matin et ne pas traîner les pieds pour aller au boulot ( car j'en suis là !! ). J'aimerais avoir un travail que je peux laisser plus facilement "à la porte" quand je rentre chez moi le soir. Je ne sais pas vous,mais moi, je me sens comme prisonnière , comme prise dans une spirale infernale et j'ai peur de ne pouvoir jamais en sortir!!!

Ave-vous "osé" parler à vos collègues de vos doutes? ( moi,j'ose pas)

Avez-vous trouvé à qui parler de reconversion? ( assistante sociale de l'IA? à qui s'adresser d'ailleurs à l'IA? y'a un service spécial qui s'occupe de ça? )

Je suis de plus en plus perdue et surtout,j'angoisse de reprendre le travail dans .................. 5 jours!!!!!!!!!!!

:wink: Je me retrouve beaucoup dans ton post , je suis exactement en train de me poser les mêmes questions, je doute, je pleure ... alors que ce métier j'étais tellement contente de l'exercer les premières années .

Je fais le compte à rebours pour la reprise, et je ne m'en sens pas du tout capable pour l'instant , je me demande si je ne vais pas me faire arrêter , je n'ai rien fait parce que je suis trop fatiguée et je suis inspectable cette année alors que j'ai une classe hyper difficile, hétérogène avec deux gosses ingérables et peu de soutien des collègues.

Marre aussi d'être pressée comme un citron, de supporter les remarques " tu as PLEIN de vacances toi et le soir tu finis tôt quelle veinarde "

Oui je finis tôt , mais alors que certains laissent leur boulot à la porte , nous on bosse ENCORE et ces heures là qui les prend en compte ? personne ... Après 12 ans , je bosse encore le midi et quatre heures chez moi le soir en moyenne , sans compter les week ends et une bonne partie des vacances sacrifiés et après ça ... être considérée comme une privilégiée, je ne supporte plus . Marre aussi de sacrifier ma famille pour les gosses des autres, et sans aucune considération ...

Pour ma part, je me renseigne pour enseigner aux enfants malades dans les hôpitaux , ou alors peut-être pour le CNED mais ce ne sont que des pistes, je ne sais si j'irai au bout ... Je ne sais plus ce que je veux faire, juste avoir un salaire décent et pouvoir VIVRE de façon plus zen ...

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eh bien je suis étonnée de trouver une ex attachée chez les instits!!!, il y a tant d'enseignants qui rêvent ne serait-ce que d'être rédacteur, voir adjoint adm!!!

mais peut-etre que c'est dans ce parcours que tu trouves ta motivation, alors tant mieux, continue et cherche un poste qui te convient.A traitement égal tous les postes ne se valent pas.et puis si l'hémorragie continue, l'enseignant va devenir une denrée rare,tant mieux, c'est bien fait, ça fait un moment qu'on tire la sonnette et que tout le monde s'en fout. Enfin courage mais pas de démission intempestive.

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Rebonjour tout le monde!!

Je vois que ce post gagne en ampleur. Cela montre la difficulté du métier et surtout le mal être de ceux et celles qui l'exercent.

J'apporte quelque précisions à ceux qui se demandent quel chemin prendre. Je ne sais pas si ça peut vous aider. Alors:

1- C'est un chemin douloureux. J'avoue que je pleure souvent. Mais les larmes sont nécessaires car finalement on se sonde réellement pour savoir pourquoi on veut partir maintenant? Après tant d'efforts? Courir 1500 mètres à fond la caisse, c'était quand même pas rien!! :blink:

Alors il est important de se sonder pour gagner en détermination. Déterminés, on affronte plus facilement les remarques cinglantes que vous connaissez ou les essais de culpabilisation.

2- En premier lieu, appelez l'assistante sociale de l'IA. Elle saura vous guider vers les personnes adéquates: médecin de prévention, RH...

3- Evitez de contacter votre inspecteur ou inspectrice car ce dernier ou cette dernière essaiera de s'arranger, elle. C'est compréhensible étant donné qu'elle a de sacrés responsabilités vis à vis des parents.

4- En résumé, passez du haut de la hiérarchie vers le bas.

Ensuite, n'hésitez pas à remettre à jour vos cv, et inscrivez-y toutes vos expériences, même courtes. Cela vous permettra de vous valoriser un peu. Même à vos propres yeux. En effet, dans de telles situations, on est perdu, on se dévalorise et on s'enfonce.

Pour l'instant c'est tout je crois.

Pour ceux qui m'ont demandé, je vous dirai plus tard quels entretiens je vais passer. Je suis très superstitieuse (par mon origine) et j'en parlerai plus tard promis.

En tout cas, pour l'instant j'ai la même appréhension que vous concernant la préparation de classe, et j'ai décidé de baisser les bras. Je serai à l'arrêt. Dites vous que la hiérarchie ne vous enverra pas de fleurs si vous finissez à l'hôpital pour dépression ou en prison parce que vous avez donné une claque à un enfant difficile.

Bon j'espère que ça vous aidera. Pour ma part ce n'est pas gagné et j'ai très peur de l'avenir...Peur de me tromper encore...

Bon courage!!

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Alors moi je ne viens pas me plaindre de mon boulot, car pour l'instant je l'aime encore :wub: mais juste mettre mon ressenti.

Oui c'est certain il y a un malaise, comme en témoigne le grand nombre de messages dans ce post. Mais le malaise à mon avis, du moins pour moi, vient du manque de considération. On est souvent vus comme des grosses feignasses "toutes ces vacances!", "bosser 4 jours par semaine" et j'en passe. Les gens ne se rendent pas compte du nombre d'heures de préparation à effectuer pour quelqu'un de consciencieux (et encore beaucoup plus d'heures quand on est perfectionniste!). Les relations sont parfois tendues avec les familles, certaines classes sont difficiles, on ne s'entend pas forcément avec l'équipe pédagogique... C'est une somme de petites choses qui peuvent vite vous empoisonner.

Pour ma part, je suis PE depuis 2002 et toujours ravie de faire ce métier. Il faut dire que j'ai passé 3 ans en congé parental, je reprends à Toussaint. Et je vous assure que j'ai hâte de reprendre, même si en tant que brigade ça ne m'enchante pas plus que ça mais bon...

Si je pouvais donner un conseil à ceux qui se posent des questions, c'est pourquoi pas vous mettre en dispo le temps de réfléchir? ou alors soyez moins perfectionniste, préparez moins. L'important, c'est d'assurer sa classe, certains y arrivent très bien sans faire des tonnes de prép.

Donc voilà, courage et prenez le temps de réfléchir. ce qui est certain, c'est que si on n'aime pas (plus) ce métier, il est difficile de l'exercer convenablement. Et il faut aussi penser à soi et à son épanouissement personnel, et cela passe par un métier où l'on a envie de se lever chaque matin.

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eh bien je suis étonnée de trouver une ex attachée chez les instits!!!, il y a tant d'enseignants qui rêvent ne serait-ce que d'être rédacteur, voir adjoint adm!!!

mais peut-etre que c'est dans ce parcours que tu trouves ta motivation, alors tant mieux, continue et cherche un poste qui te convient.A traitement égal tous les postes ne se valent pas.et puis si l'hémorragie continue, l'enseignant va devenir une denrée rare,tant mieux, c'est bien fait, ça fait un moment qu'on tire la sonnette et que tout le monde s'en fout. Enfin courage mais pas de démission intempestive.

tous les ans il y a des gens qui passent le concours en ayant fait de longues études, des personnes qui avaient des postes que la société considère comme au top, bien payés, la "réussite" quoi (quelle réussite quand on réfléchit ?). Mais je pense que c'est justement tout à l'honneur du métier d'instit. Etre commercial, ingénieur, cadre dans l'administration n'est finalement pas si utile que d'apprendre à des enfants tout ce qu'ils peuvent apprendre à l'école.

Dans ma promo de PE2, il y avait une collègue qui avait fait un doctorat, mais avait renoncé à la recherche après avoir vu trop de guéguerres de publications, de "regardez je suis le meilleur". De même une statisticienne à Paris, marre de servir les intérêts du privé. Et moi de même, je me demandais parfois en réunion à quoi pouvaient servir les usines à gaz de notes, circulaires incompréhensibles. J'étais à fond dans ce schéma pendant 7 ans pour me dire au bout du compte que si je faisais cela toute ma vie, je n'aurais rien fait pour les autres.

Après, même si je ressens clairement l'utilité du métier de PE, je trouve très dur, comme vous, cette vision que les médias et tous ceux qui ne connaissent pas le métier véhicule. Qui dit à un artiste que c'est cool car il ne donne qu'un spectacle par semaine ? Personne, tout le monde se dit qu'il faut répéter avant. Et pour les enseignants, on s'imagine qu'on peut débarquer en classe et tout improviser, comme si notre temps de travail se résumait à notre temps de présence.

Je crois qu'on est capable de donner beaucoup au boulot quand on a de la reconnaissance, mais là il n'y en a de la part de personne, ni reconnaître le temps passé, ni le salaire, ni les conditions de travail. Et c'est vrai que cela fait douter, même des gens comme moi qui ont tout quitté pour ça. Je comprends qu'au bout de quelques années on se sente usé (même au début !), qu'on ait envie d'autre chose pour faire une pause. Et cela fait du bien de se dire qu'on n'est pas un cas isolé, même si je pense qu'on ne peut pas trop en parler aux collègues de son école, il faut vraiment trouver des personnes qui ont la même réflexion au même moment, comme dans ce sujet de forum !

allez, bon courage à toutes et tous

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Bonjour à tous,

Je viens de lire tous les posts sur le sujet et j'avoue me sentir moins seule désormais. Je suis PE2 et j'avoue me sentir complétement débordée par la masse de travail que cela représente. Et je me dis que l'année prochaine ce sera pire avec des élèves à plein temps ... Comme beaucoup d'entre vous j'ai une forte conscience professionnelle et tendance à être perfectionniste alors toutes ces préparations de séances me prennent un temps fou. J'ai toujours eu besoin d'avoir du temps pour moi et pour les autres pour me retrouver, me ressourcer. Là je me sens constamment sous pression entre une classe assez difficile, une grande hétérogénéité qui nécessiterait une différenciation que je n'arrive pas à mettre en place pour le moment, les visites fréquentes en PE2 ... c'est beaucoup. Le métier d'enseignant nous renvoie énormément à nous-même et nous demande beaucoup d'énergie. Or je sens mon équilibre menacé. Alors moi aussi je me remets en question, je me dis que je ne suis peut-être pas fait pour ce métier, que je suis peut-être fainéante, qu'après tout mes collègues à l'IUFM ont l'air de bien mener leur barque ... comment font-ils ? Peut-être faudrait-il que je sois moins exigeante, que je prépare moins ... ou plus rapidement ... c'est peut-être un problème de méthode ... Je suis dans le flou mais je trouve cela inquiétant et décourageant d'être si négative alors que ma carrière commence à peine. Et ce concours si difficile à obtenir, comment ne pas se sentir coupable lorsque l'on songe à partir ... Mais j'y pense moi aussi , à reprendre mes études ou à partir enseigner à l'étranger ...

Voilà je voulais apporter ma pierre à l'édifice car ça m'a fait du bien de vous lire.

Bon courage à tous.

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