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la maitresse ne corrige rien...


sope

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(...) Des enfants sans difficultés majeures peuvent peut-être se remettre d'une année sans orthographe, des dyslexiques, non.

(...)

Tout parent a des attentes vis à vis de l'école. Le minimum de ces attentes, c'est que les I. O. soient respectées.

Les instits ne sont pas formés pour apprendre l'orthographe à des dyslexiques!!! Les orthophonistes oui, les maitres E oui, mais pas les instits! On peut par formation personnelle mais pas plus. Il ne faut pas tout mélanger! Et ce n'est pas parce que le maître corrigera bien tous les cahiers qu'un gamin dyslexique progressera!

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A défaut d'être spécifiquement formé pour les différents handicaps, on peut se donner la peine de corriger correctement. Cela me semble à la portée d'un instit, justement, sinon d'un prof des écoles.

Je ne vais pas développer à nouveau le pb des dys, pour l'avoir déjà fait, mais corriger est indispensable. Dyslexiques ou pas.

Tout corriger ne fera pas disparaître la dyslexie, mais ne pas corriger l'aggravera.

Quant à la différence privé/public : je suis prof ds le public depuis plus de vingt ans. Mes fils sont un jour passés dans le privé parce que j'en ai eu marre des réponses comme sur ce fil "ça n'est pas si grave, ils peuvent bien supporter, etc".

Mes enfants, nos enfants, n'ont aucune raison valable de "supporter" cela. Hormis notre solidarité avec un collègue. J'ai la faiblesse de faire passer mes enfants avant mes collègues.

Ne nous étonnons pas de la déshérence du public... nous en sommes les acteurs, à cautionner ce type de comportement de la part d'un enseignant.

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Ne nous étonnons pas de la déshérence du public... nous en sommes les acteurs, à cautionner ce type de comportement de la part d'un enseignant.

En Cm1, la copie doit ou devrait être installée... Si un résumé ou une leçon est truffé de fautes, ils doivent être certes corrigés, mais le plus souvent recopiés, pour cause de lisibilité en cas (probable) de futut apprentissage de leçon... Alors, on recopie où ? quand ? Sur quel temps ? Encore des sujets à "embrouille" avec familles, élèves... :wink:

S'il n'y a pas un minimum de coopération de la part de la "clientèle" dans le travail proposé en classe, ça devient dur, dur... Où alors on fournit le résumé photocopié ...

JBB

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Les profs ne sont pas plus sélectionnés dans le privé... mais les élèves, si...

Il n'y a pas de garantie, mais une entreprise. On est en position de client et non d'usager. Ensuite, cela dépend de chaque établissement.

Je n'ai pas cherché une garantie, j'ai essayé et ça a marché, peut-être seulement parce que le directeur avait des objectifs qui rencontraient les miens. Peut-être aussi parce qu'il a su que répondre "mais ce n'est pas grave, vos enfants peuvent bien supporter cela" était une phrase à haut risque quand il s'agit d'enfants en difficulté.

Je crois que c'est ça qui me dérange le plus sur ce fil. "Pas grave, ne faisons pas de vagues".

Je trouve grave que des textes à apprendre ne soient pas corrigés.

D'accord avec JBB : la copie devrait déjà être bien installée, mais... Et si ce n'est pas fait, on a un problème de temps. La distribution d'un résumé photocopié a au moins le mérite de donner aux enfants un support juste.

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Non, ce n'est pas strictement le fric des parents qui fait la sélection.

Par contre les perturbateurs sont virés sans état d'âme, quelle que soit la csp des parents.

Ensuite, l'entrée dans une classe prépa n'est pas toujours le but des parents, d'autant plus quand il s'agit d'enfants en difficulté, la seule stratégie étant de faire en sorte que ça se passe le moins mal possible.

Les enfants d'enseignants sont globalement de bons élèves. Mais ce n'est pas toujours vrai. Les enseignants ont souvent du mal à concevoir le vécu des parents d'un enfant en échec scolaire, ou juste limite.

La correction du cyclope qui n'a pas le moral est plus un lapsus calami qu'une faute d'orthographe ; j'aime beaucoup :) . Personne n'est infaillible...

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Se plaindre à l'IEN, cela a un côté "rapporteur", "cafteur".

D'abord, j'irais lui dire en face, à la collègue, que ça ne va pas, que ça ne peut pas continuer, que cela met en danger les apprentissages de mes enfants. Sans arrondir les angles, sans gentillesses superflues, sans amabilités destinées à faire passer la pilule. Plutôt être cassante en face que dénoncer par derrière à la hiérarchie. Et puis une semaine ou deux après, je ferais monter la pression en en parlant à la directrice, sans minimiser en aucune façon la gravité du problème. Je crois qu'il faut savoir dire les choses sans sourire.

Dans la mesure où la maîtresse refuse de recevoir les parents, entamer un dialogue est difficile...

S'il n'y a pas un minimum de coopération de la part de la "clientèle" dans le travail proposé en classe, ça devient dur, dur... Où alors on fournit le résumé photocopié ...

JBB

Là, on est d'accord: mieux vaut un résumé photocopié (sans erreur! :angel_not: ) qu'une leçon copiée à la main, truffée de fautes et pas corrigée... Ceci dit, quand ils copient, la maîtresse a du temps pour elle... Pour quoi faire d'ailleurs, puisqu'elle ne corrige rien? Elle tricote peut-être? :bleh:

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"Le cyclope est un être sans morale". La prof a barré le "e" de morale... blink.gifblink.gifblink.gif

Le dépression du cyclope n'est pas un sujet à prendre à la légère.

Helly, que j'aimerais avoir du temps pour moi quand ils copient !

En général à ce moment-là, je fais des corrections, je réponds à des mots de parents, je finis de préparer une réunion, je prépare les mots pour le soutien, je massicote des photocopies, je mets en place des affichages, je passe dans les rangs vérifier que ça ne part pas en torchon, je range du matériel dans l'armoire, je reclasse les documents qui viennent de me servir, je remplis des imprimés de sortie scolaire, etc., etc. De toute façon arrivent assez vite les copieurs rapides, le décalage entre élèves peut aller jusqu'à 5-10 minutes selon la longueur de la leçon, donc quand mon dernier copieur arrive, s'il a fait plein de fautes, je laisse en tout les bons copieurs 20mn en autonomie pour que les autres recopient une deuxième fois leur leçon ? Alors qu'en double niveau je laisse déjà bien assez les élèves en autonomie ? Ou alors je déresponsabilise les élèves sans soin en leur donnant systématiquement une photocopie ? (pratique, quand on sait qu'une bonne trace écrite est bâtie en commun avec les élèves, et donc qu'on ne l'a pas préparée à l'avance; le midi j'ai autre chose à faire qu'à taper la trace écrite - parfois je la fais taper par un élève rapide, mais je préfère que ce dernier fasse ses fiches d'autonomie, au bout d'un moment ils en ont marre de faire la secrétaire).

Le tricot ? à la retraite peut-être :rolleyes:

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Si j'ai bien compris, il n'y a pas que dans ma région que l'orthoptie a le vent en poupe... En revanche, chez nous, l'othophonie, c'est un peu moins tendance, ces derniers temps. Et chez vous ?

Nous c'est le contraire...on doit passer par l'orthoptiste pour avoir rdv avec l'ophtalmologiste. :wacko:

Quant à l'orthophonie j'aimerais tant que cela moins tendance chez moi cry.gif

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Le dépression du cyclope n'est pas un sujet à prendre à la légère.

Ah j'adooore !

Mais comment ferait-il pour le garder, le moral, ce pauvre hère ?

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La morale de l'histoire ? Le cyclope s'assied sur un socle, il pédale sur un cycle, à l'aveuglette, et son moral est en berne.

Triste allégorie...

:D:D

Rikki, je t'adore !

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moi je pense que la correction est aussi importante que le fait de copier et d'apprendre. je suis exigente avec mes élèves, je corrige tout et dans les évaluations je souligne toutes les erreurs. Parfois, bien sûr, il m'arrive d'en oublier comme tout le monde. :wink:

Mais je constate tout de même que plus on est soi-même rigoureux, plus les enfants le sont. Je dis aussi bien à mes élèves de faire attention à leur copie (copier doit être sans erreur) que de vérifier si une coquille n'apparaît pas au tableau. Entre deux questions, une erreur arrive même aux maîtres et maîtresses.

J'aime bien quand mes élèves repèrent ça aussi. Je donne mes leçons polycopiées en français et maths pour être sûre qu'ils aient des leçons impeccables. si j'ai fait une erreur de frappe, je peux vous assurer que le lendemain, l'un d'entre eux me le dit. :lol:

Ensuite, les enseignants nuls en orthographe existent aussi : j'ai eu une remplaçante pendant que j'étais en stage (quand il y avait encore des stages..) qui était :glare:. Quand je suis revenue les élèves ont râlé à cause des fautes incessantes. Je ne les ai crus qu'en voyant les corrections des cahiers (une honte pour la maîtresse).

Comme je ne voulais pas la discréditer, j'ai corrigé et fait re-faire les textes de littérature. c'est comme ça.

plus récemment, j'ai été absente une journée. à mon retour mon avs me parle de la remplaçante et d'un verbe qu'elle a conjugué avec les enfants. N'ayant rien osé dire à celle-ci, elle attendait mon retour pour rectifier :

je fais tu fais il fait nous faisons vous faisez ils font..... cherchez l'erreur :bleh: et pas un gamin n'a bronché quand elle leur a fait répéter.

Pour Sope, il est évidemment compliqué de critiquer une collègue mais si vraiment c'est justifié, je pense vraiment qu'il faut lui en reparler. Les autres parents se chargeront aussi de lui dire. Ceci dit, je pense aussi que ta fille DOIT faire plus attention quand elle copie. Après tout, les leçons sont notées au tableau.

je ne suis pas du genre à rouspéter après les instit de mes enfants mais quand il faut éclaircir, j'y vais. Sinon, je ronchonne après mes enfants pour qu'ils soient plus rigoureux !! et qu'ils écoutent leur maître / esse. Après tout, au collège et ensuite, personne ne leur mâchera le travail.

et enfin, juste pour le collège, ma fille a des profs super stricts dans tous les domaines (charte de travail etc) qui vérifient les cahiers et soulignent les erreurs. du français à la techno !! :wink: il y en a aussi des profs rigoureux.

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L'année dernière, avec mes cm, je corrigeais tout et c'était assez fastidieux. Au même titre que les évaluations ( évaluer pour former, ne pas former pour évaluer),je me suis toujours demandé si c'était formateur pour les élèves et quel sens donner véritablement à cette "activité". Évidemment, le recours à la sanction ( positive ou négative) permet d'obtenir des résultats mais on est ici dans le champ de l'évaluation ( t'as fait des fautes ? tu recopies ! tu as bien copié ? champion de copie !). Il faudrait plutôt ENSEIGNER la copie, en tant que moyen pour apprendre, au même titre que la structuration de l'espace chez les petits va leur permettre de bien tenir leur cahiers et de s'y retrouver. C'est au programme de C2 mais rien n'interdit d'y revenir plus tard si on se rend compte que ce n'est pas bien acquis.

On peut entrainer à recopier au tableau avec de moins en moins d'aller retours tableau feuille ou faire recopier au verso le texte au recto...On peut truffer un texte de fautes, en indiquer le nombres et inviter les élèves à recopier le texte sans les fautes, en indiquant au besoin les mots fautifs...On peut corriger avec des codes en ayant au préalable bâti l'outil avec les E et instaurer un moment où les E devront se corriger ( ou en autonomie)...

Quant à la maîtresse qui ne corrige pas, on peut bien sur imaginer qu'il s'agit d'un choix pédagogique bien pratique et confortable pour elle... Entre rien corriger et tout corriger, il y a surement une juste mesure à trouver.

Les "bous de ficelle", ça, par contre, c'est une vraie faute professionnelle. ça peut arriver, ça m'arrive, mais si ça se répète, c'est la crédibilité qui en prend un coup. L'instit est un modèle pour les enfants: il ne dit pas de gros mots, il mange cinq fruits et légumes tous les jours, et il fait zero faute. En tout cas, cette faute interroge sur ce que les enfants ont à recopier: rien ne dit en effet que ce qu'ils aient à copier soit exempt de fautes.

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