Goëllette Posté(e) 24 octobre 2012 Posté(e) 24 octobre 2012 Bonsoir, ce n'est pas vraiment que j'ai déserté, mais certains prennent les choses tellement à coeur, en mode premier degré, difficile donc... le point de départ c'est juste un trombinoscope de la classe du petit dernier. J'ai donc appris que j'étais limite facho parce qu'un déferlement de Djefferson et de Térébenthine m'interpellait. Qui consulter ? La deuxième se mariera avec Wyspiryte, le roi du pinceau ! Caliban je partage ton point de vue et ne comprends pas ces réactions J'ai pourtant des enfants qui portent des prénoms qui ont suscités quelques réactions (et encore aujourd'hui). Mes 2 derniers se prénomment Ismaël et Abel. Ismaël...pour beaucoup c'est un prénom Arabe... et donc quelle idée pour une gauloise comme moi d'appeler son fils d'un prénom arabe Selon la personne que j'ai en face de moi j'explique ou non... (oui certaines personnes sont vraiment limitées à mes yeux et dans ce cas je ne perds pas mon temps ). Du coup Abel est souvent prononcé "Abdel" ben oui son frère à un prénom arabe alors... Ou alors on me prends pour une croyante pratiquante ++++++ car Abel, Ismaël...sont des prénoms bibliques et que j'attends le 6ème (non non je ne connais pas la contraception je prends les enfants que Dieu veut bien m'offrir ). J'en rigole car je me contre-fiche de ce que peuvent penser les gens mais je comprends tout à fait qu'ils puissent penser que je suis croyante pratiquante +++ car oui nous sommes empreints de préjugés et certains prénoms sont connotés "socialement". Tant qu'on ne me juge pas sur des préjugés ça me convient J'assume mes choix Mais que t'es-t-il passé par la tête quand tu as appelé tes aînés Hugo et Lola ? Ils risquent de t'intenter un procès, plus tard ! Préjugés des maîtresses mis à part, j'espère que Djaizone ou Djimmy ne rencontreront pas trop de difficultés pour trouver un boulot dans une banque par exemple... Parce qu'il ne faut pas rêver, les préjugés existent à tous les niveaux dans notre société et, si les prénoms de séries américaines ne sont déjà pas bien connotés, que dire de ceux orthographiés n'importe comment... Alors non, je ne respecte pas le choix de tous les parents. Certains parents font n'importe quoi et j'ai la liberté de le penser, comme eux ont la liberté de léser l'avenir de leur gamin. Il faut être honnête, pour ces cas précis et d'autres du même style comme Dylan ou Bryan, en restant chez les garçons, ils sont nés en général dans des familles assez défavorisées et ils font rarement partie de nos têtes de classe. Je sais qu'actuellement, les Kévin, pour les mêmes raisons, connaissent plus de difficultés, à qualifications égales, à obtenir un rendez-vous quand ils envoient un CV. Ça ne veut pas dire que je cautionne, je précise ...
mra Posté(e) 25 octobre 2012 Posté(e) 25 octobre 2012 Je sais qu'actuellement, les Kévin, pour les mêmes raisons, connaissent plus de difficultés, à qualifications égales,à obtenir un rendez-vous quand ils envoient un CV. Ca ne me surprend pas du tout, mais comment le sais-tu ? Aurais-tu la référence d'un article ? Tiens mon chéri, voilà l'article! Enjoy... http://www.leparisien.fr/une/pas-facile-de-vivre-avec-un-prenom-americain-21-08-2010-1038395.php Pas facile de vivre avec un prénom américain Kevin,Dylan, Shirley…Il y a vingt ans, ces prénoms puisés dans les séries télé fleurissaient en France. Mais les moqueries, voire les discriminations, incitent désormais certains à en changer. 21.08.2010 Ils s'appellent Kevin, Dylan ou Brandon. Elles s'appellent Cindy, Kelly ou Shirley. Ils sont, pour beaucoup d'entre eux, nés entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, quand « Santa Barbara » et « Beverly Hills » triomphaient à la télévision. Aujourd'hui, ils débarquent massivement sur le marché du travail. Et pour eux, plus que pour d'autres, le chemin s'annonce difficile. Peu cultivés, mal élevés, gavés de séries télé… Les sociologues sont formels : en à peine vingt ans, les préjugés associés aux prénoms américains sont devenus monnaie courante, entraînant moqueries, brimades et discriminations. « Ces prénoms ont été plébiscités par les milieux défavorisés, auxquels on associe un faible niveau culturel », résume Jean-François Amadieu, directeur de l'Observatoire des discriminations. Les préjugés apparaissent dès l'école, dans les notes des profs (lire ci-dessous). L'inégalité de traitement se poursuit sur le marché du travail. « A CV égal, un Jordan verra ses chances d'embauche diminuer de 10 à 30% par rapport à un Arthur », poursuit-il. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations n'a pas encore enregistré de plainte, mais elle reconnaît que « ces prénoms, en tant que marqueur de l'origine sociale, pourraient être source de discriminations ». En perte de vitesse Pour éviter ce risque, certains demandent à changer de prénom devant le tribunal. « Apparues il y a quelques mois, ces demandes représentent déjà 10% des dossiers, affirme David Bachalard, avocat membre d'un cabinet spécialisé. Ces jeunes ont peur d'être stigmatisés et ne se reconnaissent pas dans leur prénom, reflet d'une culture qui n'est pas la leur. » Des arguments qui « portent » devant le tribunal. Après un pic dans la première moitié des années 1990, les prénoms estampillés « séries télé » sont aujourd'hui en nette perte de vitesse. « En 2010, environ 500 nouveau-nés s'appelleront Kevin, contre 15000 en 1991 ! » souligne la sociologue Joséphine Besnard. Reste qu'en matière de préjugés le fatalisme n'existe pas, comme le démontrent chaque jour Jordan, Cindy et les autres en réussissant très bien leur vie. Le Parisien Cet article a été publié dans la rubrique A la une
Mirobolande Posté(e) 25 octobre 2012 Posté(e) 25 octobre 2012 Extrait du Parisien (j'ai un problème avec les quotes de cittaion) Ils s'appellent Kevin, Dylan ou Brandon. Ces jeunes ont peur d'être stigmatisés et ne se reconnaissent pas dans leur prénom, reflet d'une culture qui n'est pas la leur. » J'ai tendance à penser que choisir un prénom pour faire original, ça ne donne pas beaucoup de sens à ce prénom; le sens, c'est ce dont la société est en manque. On n'inscrit pas l'enfant dans une histoire familiale, ou dans une culture. Bref, ce manque de sens me gêne, moi. J'aime bien demander aux enfants ce que signifie leur prénom, souvent ils ne le savent pas. C'est toujours intéressant de l'expliquer à ses propres enfants, ce choix (et il y a tellement de choses qui viennent s'y greffer, c'est un choix vraiment très complexe). Donc si le choix porte sur "une série télé", bof..Et sur "l'originalité à tout crin, ça ne me parle pas non plus. Evidemment, en tant que professionnelle, je n'ai rien à dire et pas à remettre en question le choix des parents.
Freepaille Posté(e) 25 octobre 2012 Posté(e) 25 octobre 2012 Les prénoms américains sont déjà connotés, alors que dire des prénoms américains écrits n'importe comment (je n'ose même pas dire mal orthographiés car c'est déformé d'une façon telle qu'on dirait un concours pour trouver l'orthographe la plus ridicule) ? C'est là, je trouve, où l'état civil devrait intervenir...
Goëllette Posté(e) 26 octobre 2012 Posté(e) 26 octobre 2012 Je sais qu'actuellement, les Kévin, pour les mêmes raisons, connaissent plus de difficultés, à qualifications égales,à obtenir un rendez-vous quand ils envoient un CV. Ca ne me surprend pas du tout, mais comment le sais-tu ? Aurais-tu la référence d'un article ? Tiens mon chéri, voilà l'article! Enjoy... http://www.leparisie...010-1038395.php Pas facile de vivre avec un prénom américain Kevin,Dylan, Shirley…Il y a vingt ans, ces prénoms puisés dans les séries télé fleurissaient en France. Mais les moqueries, voire les discriminations, incitent désormais certains à en changer. 21.08.2010 Ils s'appellent Kevin, Dylan ou Brandon. Elles s'appellent Cindy, Kelly ou Shirley. Ils sont, pour beaucoup d'entre eux, nés entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, quand « Santa Barbara » et « Beverly Hills » triomphaient à la télévision. Aujourd'hui, ils débarquent massivement sur le marché du travail. Et pour eux, plus que pour d'autres, le chemin s'annonce difficile. Peu cultivés, mal élevés, gavés de séries télé… Les sociologues sont formels : en à peine vingt ans, les préjugés associés aux prénoms américains sont devenus monnaie courante, entraînant moqueries, brimades et discriminations. « Ces prénoms ont été plébiscités par les milieux défavorisés, auxquels on associe un faible niveau culturel », résume Jean-François Amadieu, directeur de l'Observatoire des discriminations. Les préjugés apparaissent dès l'école, dans les notes des profs (lire ci-dessous). L'inégalité de traitement se poursuit sur le marché du travail. « A CV égal, un Jordan verra ses chances d'embauche diminuer de 10 à 30% par rapport à un Arthur », poursuit-il. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations n'a pas encore enregistré de plainte, mais elle reconnaît que « ces prénoms, en tant que marqueur de l'origine sociale, pourraient être source de discriminations ». En perte de vitesse Pour éviter ce risque, certains demandent à changer de prénom devant le tribunal. « Apparues il y a quelques mois, ces demandes représentent déjà 10% des dossiers, affirme David Bachalard, avocat membre d'un cabinet spécialisé. Ces jeunes ont peur d'être stigmatisés et ne se reconnaissent pas dans leur prénom, reflet d'une culture qui n'est pas la leur. » Des arguments qui « portent » devant le tribunal. Après un pic dans la première moitié des années 1990, les prénoms estampillés « séries télé » sont aujourd'hui en nette perte de vitesse. « En 2010, environ 500 nouveau-nés s'appelleront Kevin, contre 15000 en 1991 ! » souligne la sociologue Joséphine Besnard. Reste qu'en matière de préjugés le fatalisme n'existe pas, comme le démontrent chaque jour Jordan, Cindy et les autres en réussissant très bien leur vie. Le Parisien Cet article a été publié dans la rubrique A la une Merci Mra ! J'avais la flemme de chercher ! Je voulais ajouter aussi que le "80% d'une classe d'âge au bac", qui fait que "presque" tout le monde arrive sur le marché du travail avec un diplôme au nom ronflant a sûrement accentué cela, car avant, on aurait tout autant fait confiance à un Kévin se présentant avec une maîtrise de machinchouette, car elle était inaccessible à qui n'avait pas le niveau requis. Maintenant, beaucoup plus de monde obtient le bac, fortement dévalué, on se perd dans les filières.universitaires et les passerelles et du coup, pour apprécier un cv, les employeurs s'attachent à des détails autrefois secondaires pour faire leur choix, et c'est bien dommage pour certains.
Goëllette Posté(e) 26 octobre 2012 Posté(e) 26 octobre 2012 Mais que t'es-t-il passé par la tête quand tu as appelé tes aînés Hugo et Lola ? Ils risquent de t'intenter un procès, plus tard ! Et Rosalie alors ? Il parait que c'est un prénom de tortue C'est quand même un peu moins courant. Mais c'est vrai que tu aurais dû me consulter avant : Que dis-tu de Rhausally ? Je te suggère de prénommer le prochain Bill !
mra Posté(e) 26 octobre 2012 Posté(e) 26 octobre 2012 Blague à part, c'est une des raisons qui fait que je me mettais hors de moi quand ma fille en maternelle faisait de la reconnaissance correspondance graphie sons à partir des prénoms. Déjà que avec des prénoms traditionnels (Jeanne, Hyppolite, Sarah, Thibault, Chloé, Bertrand) on est loin d'une approche juste et progressive de l'orthographe, mais alors avec des Mathiasse, des Sédric, des Hylhona, ou Fée-Dérique ou Phabrisse et autres, bonjour... Je ne comprends pas trop l'intérêt pour ma part. Limite à regretter que finalemnt ils ne s'appellent pas périphérique, Fleur, tablette (hommage à la modernité ou l'art d'être dans son temps.), tant qu'à faire au moins ça sert aux instits et à l'entrée dans l'écrit.
Goëllette Posté(e) 26 octobre 2012 Posté(e) 26 octobre 2012 C'est une vieille discussion, le "son" des lettres ! Et on commence toujours par le même mensonge : Le A se prononce [a], alors que dans les faits, la plupart du temps, il se prononce autrement ... En ce qui concerne la lecture des prénoms et la maternelle : Avez-vous des élèves turcs dans vos classes ? Leurs prénoms se prononcent souvent très différemment de leur orthographe.
mananclair Posté(e) 26 octobre 2012 Posté(e) 26 octobre 2012 C'est une vieille discussion, le "son" des lettres ! Et on commence toujours par le même mensonge : Le A se prononce [a], alors que dans les faits, la plupart du temps, il se prononce autrement ... En ce qui concerne la lecture des prénoms et la maternelle : Avez-vous des élèves turcs dans vos classes ? Leurs prénoms se prononcent souvent très différemment de leur orthographe. j'aurai toujours à l'esprit ma fille qui rentrant de l'école (à l'époque en GS) m'annonce avec un grand sourire: aujourd'hui à la récré j'ai joué avec Léo et Sabit (faites- le oralement et demandez vous ce que j'ai eu comme réaction et enfin )
mra Posté(e) 26 octobre 2012 Posté(e) 26 octobre 2012 C'est une vieille discussion, le "son" des lettres ! Et on commence toujours par le même mensonge : Le A se prononce [a], alors que dans les faits, la plupart du temps, il se prononce autrement ... En ce qui concerne la lecture des prénoms et la maternelle : Avez-vous des élèves turcs dans vos classes ? Leurs prénoms se prononcent souvent très différemment de leur orthographe. j'aurai toujours à l'esprit ma fille qui rentrant de l'école (à l'époque en GS) m'annonce avec un grand sourire: aujourd'hui à la récré j'ai joué avec Léo et Sabit (faites- le oralement et demandez vous ce que j'ai eu comme réaction et enfin ) Ouais tu m'étonnes, n'empêche elle est drôle!!!! N'empêche, Goëllette sérieux les prémices de la lecture avec les prénoms ça te choque pas?
mincealors Posté(e) 26 octobre 2012 Posté(e) 26 octobre 2012 Anecdote toute fraîche du jour : ce midi à la cantine dans l'école où je suis en remplacement depuis 3 semaines; on est 3 collègues et la secrétaire de mairie et le sujet démarre sur les prénoms "difficiles à porter". On sort les mêmes que ceux cités dans le post, mêmes arguments, et bla et bla. Et moi et ma grande bouche de lancer :"en tout cas, moi l'an dernier mon meilleur élève s'appelait Dylan, c'était l'exception qui confirme la règle". Et la secrétaire de dire : "Pourquoi, ça va pas comme prénom Dylan? C'est le prénom de mon fils et il a eu son bac avec mention TB". J'ai sorti les avirons et nous avons toutes changé de sujet... Les prénoms farfelus c'est un sujet aussi casse-gueule que les strings, avant de critiquer la première chose à faire est de s'informer de la politique adoptée par votre interlocuteur... (j'en parle en connaissance de cause, tant pour les prénoms que pour les strings...).
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