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"Je lis, j'écris " éditions les lettres bleues


sevrouneb51

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il y a 18 minutes, Janine R a dit :

Pour les devoirs, la logique de fond tourne autour de la nécessité de faire en sorte que ce soit l'école qui fasse le travail, c'est sa mission.

Je suis en accord avec ceci. Pour autant, les devoirs sont, me semble-t-il, un lien ténu mais nécessaire entre l'école et la maison qu'il est important d'utiliser non pas dans un objectif d'apprentissage pour les élèves mais afin de générer du dialogue entre les membres du triangle parents/enfant/école.

A ce titre, après avoir été perturbée par la présence d'indications pour le professeur sur le manuel et le livret (qui m'ont fait renoncer à leur achat dans un premier temps), je me dis qu'elles peuvent être utiles à ce dialogue.

il y a 22 minutes, Janine R a dit :

Oui, cela est possible dans les mêmes conditions. 

Merci de l'information.

il y a 25 minutes, Janine R a dit :

On peut leur montrer qu'il y a plusieurs tracés qui se valent sur le fond, mais qu'il est raisonnable de s'en tenir à un seul.

Je ne suis pas certaine qu'ils se valent sur le fond. Les tracés de D Dumont sont élaborés d'après une vision particulière du geste d'écriture : ce geste étant cursif, l'écriture en plusieurs temps du N n'est pas logique.

Je me permets ces remarques à "écriture haute", sans intention de vexer mais pour tenter de mieux comprendre pour mettre en œuvre de la manière la plus pertinente possible. Souhaitant être explicite avec mes élèves, je dois d'abord l'être avec moi.

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Dans cette optique, ce lien dont vous parlez me parait intéressant.

Vous avez raison de souhaiter d'être explicite.

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il y a 28 minutes, Janine R a dit :

Dans cette optique, ce lien dont vous parlez me parait intéressant.

Je suppose que vous évoquez les devoirs ?...

 

J'ai reçu les manuels et cahiers. Le travail commence.

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Bonjour

Merci pour tous ces renseignements. Je me questionne beaucoup pour choisir la méthode que j'utiliserai l'an prochain. Le rapport "lire écrire" dont je viens de lire la synthèse apporte beaucoup d'éléments. 

A propos de la méthode "je lis j'écris", voici une de mes questions :

Dans le cahier d'exercices, à partir de la leçon 8, les enfants sont amenés à produire une phrase à partir d'un mot de la leçon. La production d'écrit étant apparemment un levier essentiel des progrès en lecture-écriture (rapport Lire écrire 2016, R Goigoux), j'aimerais avoir de plus amples renseignements sur cette activité.

Si l'enfant veut écrire "La sirène est avec Lili." par exemple, comment procéder avec l'enfant alors que les mots "est" et " avec" ne sont pas encore déchiffrables ? Quel retour sur sa production (qui est aussi apparemment un moment clé pour faire progresser l'élève) ?

Merci d'avance.

 

Modifié par Peanuts
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Le 15/06/2018 à 22:35, chableu a dit :

Je suppose que vous évoquez les devoirs ?.

Oui, c'est à propos des devoirs

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Le 16/06/2018 à 19:19, Peanuts a dit :

Bonjour

Merci pour tous ces renseignements. Je me questionne beaucoup pour choisir la méthode que j'utiliserai l'an prochain. Le rapport "lire écrire" dont je viens de lire la synthèse apporte beaucoup d'éléments. 

A propos de la méthode "je lis j'écris", voici une de mes questions :

Dans le cahier d'exercices, à partir de la leçon 8, les enfants sont amenés à produire une phrase à partir d'un mot de la leçon. La production d'écrit étant apparemment un levier essentiel des progrès en lecture-écriture (rapport Lire écrire 2016, R Goigoux), j'aimerais avoir de plus amples renseignements sur cette activité.

Si l'enfant veut écrire "La sirène est avec Lili." par exemple, comment procéder avec l'enfant alors que les mots "est" et " avec" ne sont pas encore déchiffrables ? Quel retour sur sa production (qui est aussi apparemment un moment clé pour faire progresser l'élève) ?

Merci d'avance.

 

Dans la mesure où avec la syllabique il n'y a pas de mots outils, nous pouvons demander aux enfants d'écrire en s'appuyant sur les mots qu'ils peuvent lire et écrire. On peut même, pendant quelque temps leur demander de chercher, pour écrire, des mots du manuel déjà lus dans les leçons. Cela leur permet de réviser la lecture et l'orthographe, sans brimer leur imagination. Ils vont volontiers vers des écrits surréalistes, drôles, qu'un nombre relativement réduit de mots permet quand même.

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J'ai de nouveau une petite question :

A la leçon 16, on trouve le mot "au" , alors que le graphème n'est vu qu'à la leçon 21. Comment conseillez-vous de faire pour ce cas ? (Il y a également le mot "aussi" dans les premières leçons...)

Merci d'avance

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Hé oui! Vous avez bien vu! Malgré notre vigilance, il reste encore quelques surprises... La syllabique n'est pas simple pour les auteurs!

Des collègues m'ont dit que dans ces cas-là les élèves sont tout contents de pouvoir dire "maitresse, on l'a pas étudié celui-là!!". Cela prouve qu'il ont bien compris le principe de la syllabique. Ca pourrait être intéressant de leur demander de chercher eux-mêmes où est l'erreur. Pourquoi pas, ça peut renvoyer à un bon exercice de lecture.

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Merci beaucoup pour vos réponses.

Autre petite question : Le livre du maître préconise d'avancer au rythme des élèves et de ne passer à la leçon suivante que quand les élèves ont assimilé le graphème en cours. Je suis d'accord avec ce principe mais dans une certaine mesure. Il ne faudrait pas perdre trop de temps non plus. Surtout que les graphèmes appris sont constamment réutilisés dans les leçons suivantes et donc revus en permanence. Il n'est pas précisé dans le guide du maître (enfin je n'ai pas trouvé) qu'il faille afficher des mots repères pour chaque graphème afin qu'un élève qui aurait oublié la prononciation d'une lettre puisse la retrouver facilement sur le mur de la classe. Est-ce envisageable ?

Merci d'avance

Modifié par Peanuts
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Vous avez raison sur le passage à la leçon suivante. Nous avons été un peu "raides", d'autant que comme vous le dites, chaque leçon révise les graphèmes antérieurs. L'idée sous-jacente était d'insister sur la nécessité de ne pas conclure trop tôt à des difficultés de certains élèves qui peuvent trop souvent se retrouver chez l'orthophoniste.

Pourquoi pas des mots repères, à condition qu'ils soient entièrement déchiffrables à chaque fois.

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il y a 43 minutes, Janine R a dit :

Pourquoi pas des mots repères, à condition qu'ils soient entièrement déchiffrables à chaque fois.

Bien sûr.

Merci beaucoup de toutes vos réponses. Pouvoir poser des questions à l'auteur en direct est quand même très appréciable. Merci pour votre disponibilité.

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