Aller au contenu

Journée théorie du genre à l'école ?


Gianna

Messages recommandés

Quelqu'un a-t-il le texte du SMS d'origine ?

Je suis sacrément curieux d'en faire la lecture...

Voici le texto

ATTENTION: Le 24 janvier 2014 journée de Retrait de l' Ecole.

Le choix est simple soit on accepte la théorie du genre (ils vont enseigner à nos enfants qu'ils ne naissent pas fille ou garçon, comme Dieu l'a voulu, mais qu'ils choisissent de le devenir!!!Sans parler de l'éducation sexuelle prévue en maternelle a la rentrée 2014 avec démonstration... Walya3oudhou billah) soit on défend l'avenir de nos enfants.

Nos enfants n'iront pas à l'école, simplement marquer sur le carnet "mon fils/fille n'est pas venue à l'école pour participer a la campagne pour l'interdiction de la théorie du genre dans les établissements scolaires" Plus d'info sur http://jre2014.fr

Faites diffusez à tous et pensez à la phrase de L.Rossignol sénatrice PS: " les enfants n'appartiennent pas à leurs parents mais à l'Etat..."

.... et les parents ont été dociles et ont tout bien marqué comme ils le disent sur le cahier de correspondance....Au moins ils avaient pour une fois un mot "d'excuse' pour leur absence....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Reçu du SNUIPP 13:

« Journée de Retrait de l'école »

contre une pseudo « théorie du genre »

le SNUipp-FSU intervient auprès du Ministère

Depuis quelques jours, des messages (tractages, sms, courriels notamment du texte en PJ) circulent en direction des parents d'élèves afin de les inciter à ne pas mettre leurs enfants à l'école une journée par mois (récemment vendredi 24 janvier ou lundi 27), afin de marquer leur refus de la « théorie du genre » !

Au risque de nous répéter, cette théorie n'existe pas ! Ceux qui s'élèvent contre le « genre » sont ceux qui en réalité en sont les défenseurs zélés ! Ils tentent d’instrumentaliser les parents d’élèves pour protester contre les actions pédagogiques de sensibilisation à l’égalité fille-garçon, les ABCD de l’égalité

, mises en place depuis septembre 2013 dans certaines académies.

Cette action est lancée par Farida Belghoul et « égalité et réconciliation », le mouvement d’Alain Soral (ancien conseiller de Marine Le Pen, inspirateur de Dieudonné…). Les dates ne sont d’ailleurs pas choisies au hasard, puisque de nombreuses organisations d'extrême-droite et des mouvements religieux radicaux ont appelé à un « jour de colère » dimanche 26 janvier (avec manifestation à Paris).

Nous vous proposons ci-après des réponses et des arguments, notamment à destination de parents peu ou mal informés qui pourraient se laisser convaincre par ces discours mensongers.

Le SNUipp-FSU est intervenu auprès du Ministère afin que soit rappelée la place (déjà ancienne) de ces apprentissages dans les programmes et que ces questions cessent de troubler l’indispensable sérénité dont ont besoin enseignants, élèves et parents au sein de l’école.

Le SNUipp-FSU 13 est intervenu dans le même sens auprès de l'IA.

En réponse, le ministère a décidé de lancer une alerte auprès des Recteurs et des DASEN. Ils ont reçu pour mission de transmettre aux écoles des outils d'informations à distribuer aux familles.

Une enquête est entamée sur la manière dont les auteurs de ces campagnes ont pu se procurer les adresses ou les numéros de téléphone.

Quelques réponses pour les parents

Si l'école travaille sur les stéréotypes filles-garçons, c'est pour qu'ils ne soient pas un carcan pour les enfants, et qu'ils ne limitent pas leur épanouissement personnel de filles ou de garçons. On ne met pas dans la tête des enfants qu'ils pourraient choisir leur sexe ! Leur identité ne sera pas brouillée, ils pourront au contraire mieux s'affirmer individuellement : on leur montre qu'être fille ou garçon ne doit pas forcément conditionner leurs choix de loisirs, de lectures, de sports, de métiers...

Chaque fille, chaque garçon est un être unique. Il n'existe pas de particularités de goût, de caractère ou d'aptitude qui seraient partagées par toutes les filles ou par tous les garçons.

L'éducation à l'égalité et l'éducation à la sexualité existent depuis longtemps à l'école, il n'y a rien de nouveau. Il ne s'agit pas de parler de pratiques sexuelles, encore moins de faire des démonstrations ! C'est une éducation au respect entre les sexes, afin de prévenir et d'empêcher les violences sexistes et les abus sexuels, doublés de quelques notions de science sur la reproduction animale et humaine.

Quant à faire la promotion de l'homosexualité, cela ne tient pas : on ne choisit pas d'être homosexuel-le, ni hétérosexuel-le d'ailleurs. Donc parler de couples homosexuels, c'est parler d'amour, d'affection (et non de pratiques, là encore), et cela n'aura pas de conséquences sur l'orientation sexuelle des enfants. En revanche, cela peut éviter des suicides pour celles et ceux qui se découvriront homosexuel-les à l’adolescence.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai dû faire remonter les chiffres d'absence d'hier à mon inspecteur pour cette journée de théorie du genre !

un seul parent avait entendu parler de cette histoire

pfffft

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Reçu du SNUIPP 13:

« Journée de Retrait de l'école »

contre une pseudo « théorie du genre »

le SNUipp-FSU intervient auprès du Ministère

Depuis quelques jours, des messages (tractages, sms, courriels notamment du texte en PJ) circulent en direction des parents d'élèves afin de les inciter à ne pas mettre leurs enfants à l'école une journée par mois (récemment vendredi 24 janvier ou lundi 27), afin de marquer leur refus de la « théorie du genre » !

Au risque de nous répéter, cette théorie n'existe pas ! Ceux qui s'élèvent contre le « genre » sont ceux qui en réalité en sont les défenseurs zélés ! Ils tentent d’instrumentaliser les parents d’élèves pour protester contre les actions pédagogiques de sensibilisation à l’égalité fille-garçon, les ABCD de l’égalité

, mises en place depuis septembre 2013 dans certaines académies.

Cette action est lancée par Farida Belghoul et « égalité et réconciliation », le mouvement d’Alain Soral (ancien conseiller de Marine Le Pen, inspirateur de Dieudonné…). Les dates ne sont d’ailleurs pas choisies au hasard, puisque de nombreuses organisations d'extrême-droite et des mouvements religieux radicaux ont appelé à un « jour de colère » dimanche 26 janvier (avec manifestation à Paris).

Nous vous proposons ci-après des réponses et des arguments, notamment à destination de parents peu ou mal informés qui pourraient se laisser convaincre par ces discours mensongers.

Le SNUipp-FSU est intervenu auprès du Ministère afin que soit rappelée la place (déjà ancienne) de ces apprentissages dans les programmes et que ces questions cessent de troubler l’indispensable sérénité dont ont besoin enseignants, élèves et parents au sein de l’école.

Pourquoi alors en refaire un cheval de bataille si tout cela est inscrit dans les programmes ( comme je le dis plus haut dans le programme d'instruction civique sur la devise républicaine, les droits du citoyen, etc..) ?

Le SNUipp-FSU 13 est intervenu dans le même sens auprès de l'IA.

En réponse, le ministère a décidé de lancer une alerte auprès des Recteurs et des DASEN. Ils ont reçu pour mission de transmettre aux écoles des outils d'informations à distribuer aux familles.

Une enquête est entamée sur la manière dont les auteurs de ces campagnes ont pu se procurer les adresses ou les numéros de téléphone.

Quelques réponses pour les parents

Si l'école travaille sur les stéréotypes filles-garçons, c'est pour qu'ils ne soient pas un carcan pour les enfants, et qu'ils ne limitent pas leur épanouissement personnel de filles ou de garçons. On ne met pas dans la tête des enfants qu'ils pourraient choisir leur sexe ! Leur identité ne sera pas brouillée, ils pourront au contraire mieux s'affirmer individuellement : on leur montre qu'être fille ou garçon ne doit pas forcément conditionner leurs choix de loisirs, de lectures, de sports, de métiers...

Chaque fille, chaque garçon est un être unique. Il n'existe pas de particularités de goût, de caractère ou d'aptitude qui seraient partagées par toutes les filles ou par tous les garçons.

L'éducation à l'égalité et l'éducation à la sexualité existent depuis longtemps à l'école, il n'y a rien de nouveau. Il ne s'agit pas de parler de pratiques sexuelles, encore moins de faire des démonstrations ! C'est une éducation au respect entre les sexes, afin de prévenir et d'empêcher les violences sexistes et les abus sexuels, doublés de quelques notions de science sur la reproduction animale et humaine.

Quant à faire la promotion de l'homosexualité, cela ne tient pas : on ne choisit pas d'être homosexuel-le, ni hétérosexuel-le d'ailleurs. Donc parler de couples homosexuels, c'est parler d'amour, d'affection (et non de pratiques, là encore), et cela n'aura pas de conséquences sur l'orientation sexuelle des enfants. En revanche, cela peut éviter des suicides pour celles et ceux qui se découvriront homosexuel-les à l’adolescence.

Au risque de me répéter oui s'il y a lieu mais en classe je ne suis pas présente pour parler d'amour et d'affection à mes élèves, absolument pas mon rôle! (C'est mon avis) Leur apprendre la tolérance, d'accord, mais la tolérance est un état d'esprit, pas forcément nécessaire d'aller parler d'homosexualité ( sauf si ça fait mode d'en parler, j'édite : pas d'offuscation siouplé, my opinion), si certains se suicident (malheureusement) je pense que cela vient aussi du rejet familial peut être.(Personnellement au lycée j'avais des amis homosexuels ça ne gênait personne).

Pour le reste je suis d'accord mais je pense que le gouvernement aurait dû attendre une année au moins avant de lancer l'abcd pour l'égalité. Il le fait juste après l'adoption du mariage dit pour tous, je ne suis pas dirigeante mais je trouve ça un peu stupide, j'ai l'impression que c'est juste une façon du gouvernement de nous montrer qu'il va jusqu'au bout de ses réformes ( parce qu'après tout c'est la seule chose qu'ait réussi Hollande depuis sa mise au pouvoir, le mariage pour tous, du coup il veut frapper fort ( là aussi c'est mon analyse ).

C'est jeter de l'huile sur le feu, rien n'empêchait d'attendre, j'en reste persuadée. Et puis quand on est sûre d'une mesure, on n'expérimente pas, on le met dans le prochain bulletin officiel et ça passe dans les programmes officiels basta! Le terme expérimentation veut dire aussi tâtonnement, incertitude.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Des expérimentations, il y en a régulièrement (lecture, phonologie etc...).

Il y a un an, j'aurais pensé comme toi, cuivre; mais ça, c'était avant...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A mon avis, quel que soit le moment, les réseaux cathos extrémistes et d'extrême droite auraient réagi. Et n'ont pas fini de faire entendre leur voix: on verra les mêmes réseaux au moment de la discussion sur l'ouverture des droits à l'euthanasie puisque selon eux, seul Dieu, aurait le droit de vie et de mort sur les hommes. La liberté de choisir son propre destin (mariage, IVG, euthanasie pour soi même en cas de maladie mortelle et incurable si on le souhaite), ils s'en moquent. Pour moi, mais ce n'est que mon avis, c'est leur accorder trop d'importance pour remettre des échéances à plus tard... Et attendre avant les élections, c'est risqué quand on voit qu'une partie de la droite est capable d'aller manifester, ou attise les braises...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A mon avis, quel que soit le moment, les réseaux cathos extrémistes et d'extrême droite auraient réagi. Et n'ont pas fini de faire entendre leur voix: on verra les mêmes réseaux au moment de la discussion sur l'ouverture des droits à l'euthanasie puisque selon eux, seul Dieu, aurait le droit de vie et de mort sur les hommes. La liberté de choisir son propre destin (mariage, IVG, euthanasie pour soi même en cas de maladie mortelle et incurable si on le souhaite), ils s'en moquent. Pour moi, mais ce n'est que mon avis, c'est leur accorder trop d'importance pour remettre des échéances à plus tard... Et attendre avant les élections, c'est risqué quand on voit qu'une partie de la droite est capable d'aller manifester, ou attise les braises...

+1

Je vais trahir mon âge mais en 81, ce n'était pas le moment d'abolir la peine de mort, ni de dépénaliser l'homosexualité. En 62, ce n'était pas le moment de reconnaître l'indépendance de l'Algérie. Bien avant, ce n'était pas possible de se passer du travail des enfants et il était tout à fait normal d'avoir des grilles salariales différentes pour les hommes et les femmes. Et on pourrait continuer sans fin.

Ce n'est jamais le moment de contrarier ces messieurs dames qui détiennent une vérité révélée.

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui pose aussi question, c'est comment ils ont eu les n° des familles. Faille de Base élève ? De personnels de l'éducation ayant accès à Base élève ? de la (des) mairies ? :devil:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui pose aussi question, c'est comment ils ont eu les n° des familles. Faille de Base élève ? De personnels de l'éducation ayant accès à Base élève ? de la (des) mairies ?

Nous ce qui ont eu le texto sont clairement ceux qui fréquentent la mosquée (peut être qu'ils ont le numéro des familles puisque leurs enfants vont à l'école coranique donc il doit bien y avoir une fiche de renseignement), et après ils ont partager le sms qui s'est diffusé. Toutes les familles ne l'ont pas eu donc c'est très ciblé (je ne pense pas que base élève y soit pour quelque chose).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...