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http://www.lexpress.fr/actualite/societe/imad-eleve-de-cm1-ils-n-avaient-pas-le-droit-de-se-moquer-du-prophete_1639258.html

Un article qui résume très bien ce que j'ai vécu jeudi dernier, à la différence près que c'est ma 1ère année en REP+. Je l'ai très mal vécu et, pour être honnête, je ne m'en suis pas encore remise.

Franchement, bon courage et tu as tout mon soutien...même si cela ne t'apportera pas grand chose. J'avoue que je suis bien content d'être dans une école où les élèves musulmans sont très minoritaires, car nous n'avons pas eu à gérer ces problèmes, comme nos collègues de REP.

Encore une fois, l'institution va laisser des enseignants non préparés à gérer des questions extrèmement complexes seuls.

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http://www.lexpress.fr/actualite/societe/imad-eleve-de-cm1-ils-n-avaient-pas-le-droit-de-se-moquer-du-prophete_1639258.html

Un article qui résume très bien ce que j'ai vécu jeudi dernier, à la différence près que c'est ma 1ère année en REP+. Je l'ai très mal vécu et, pour être honnête, je ne m'en suis pas encore remise.

Franchement, bon courage et tu as tout mon soutien...même si cela ne t'apportera pas grand chose. J'avoue que je suis bien content d'être dans une école où les élèves musulmans sont très minoritaires, car nous n'avons pas eu à gérer ces problèmes, comme nos collègues de REP.

Encore une fois, l'institution va laisser des enseignants non préparés à gérer des questions extrèmement complexes seuls.

Et la société va encore les rendre responsables.

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http://www.lexpress.fr/actualite/societe/imad-eleve-de-cm1-ils-n-avaient-pas-le-droit-de-se-moquer-du-prophete_1639258.html

Un article qui résume très bien ce que j'ai vécu jeudi dernier, à la différence près que c'est ma 1ère année en REP+. Je l'ai très mal vécu et, pour être honnête, je ne m'en suis pas encore remise.

Franchement, bon courage et tu as tout mon soutien...même si cela ne t'apportera pas grand chose. J'avoue que je suis bien content d'être dans une école où les élèves musulmans sont très minoritaires, car nous n'avons pas eu à gérer ces problèmes, comme nos collègues de REP.

Encore une fois, l'institution va laisser des enseignants non préparés à gérer des questions extrèmement complexes seuls.

Et la société va encore les rendre responsables.

C'est exactement ce que j'ai ressenti. Responsable et coupable. Olivier34, tu as entièrement raison, c'est un sentiment de solitude et d'abandon qui prédomine... Je ne comprends pas qu'un retour d'expérience n'ait pas été effectué suite à des situations comparables qui ont déjà été vécues par des collègues (11 septembre, attentats de Toulouse).

La seule chose qui m'a soulagée hier c'est de lire dans cet article que la collègue qui s'est retrouvée dans la même situation a 14 ans d'expérience, car je ne suis que T1.

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Quand je suis arrivée dans ma classe jeudi matin, les enfants étaient calmes comme s'ils avaient ressenti le côté étrange de cette nouvelle journée.
Ils attendaient tranquille au coin regroupement.
J'avais imprimé un "nous sommes Charlie", et je leur ai demandé s'ils savaient pourquoi...
Dans l'ensemble, ils savaient tous.
Certains ont même voulu donner des détails "il y en a un qui a perdu sa basket"...
Les élèves étaient vraiment touchés, à leur niveau, ils avaient retenu qu'on pouvait mourir pour avoir fait un dessin qui ne plaît pas.
Je n'ai fait que parler de la liberté d'expression, je n'ai pas du tout parlé du volet "religion".
Nous sommes descendus faire la minute de silence, toute l'école rassemblée.
A 8h30 nous avions affiché sur la grille de l'école la minute de silence à 12h et avions proposé aux parents de nous rejoindre et avons relayé l'info par mail aux familles.

De nombreux parents sont descendus, même des parents qui ne venaient pas chercher leurs enfants.

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Dans quel milieu travailles-tu ? Ça y fait beaucoup.

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Un article qui résume très bien ce que j'ai vécu jeudi dernier, à la différence près que c'est ma 1ère année en REP+. Je l'ai très mal vécu et, pour être honnête, je ne m'en suis pas encore remise.

Franchement, bon courage et tu as tout mon soutien...même si cela ne t'apportera pas grand chose. J'avoue que je suis bien content d'être dans une école où les élèves musulmans sont très minoritaires, car nous n'avons pas eu à gérer ces problèmes, comme nos collègues de REP.

Encore une fois, l'institution va laisser des enseignants non préparés à gérer des questions extrèmement complexes seuls.

Et la société va encore les rendre responsables.

C'est exactement ce que j'ai ressenti. Responsable et coupable. Olivier34, tu as entièrement raison, c'est un sentiment de solitude et d'abandon qui prédomine... Je ne comprends pas qu'un retour d'expérience n'ait pas été effectué suite à des situations comparables qui ont déjà été vécues par des collègues (11 septembre, attentats de Toulouse).

La seule chose qui m'a soulagée hier c'est de lire dans cet article que la collègue qui s'est retrouvée dans la même situation a 14 ans d'expérience, car je ne suis que T1.

Oui, cette institution culpablilise les enseignants, car elle n'a aucune réflexion sur les difficultés du métier dans certains quartiers. Ou plutôt, elle nous imposé depuis plus de 20 ans le dogme de la pédagogie. Si vous êtes pédagogue, violence et échec scoalire seront éradiqués. Si dans votre classe, il y a de la violence et de l'échec scolaire, c'est votre faute, vous n'avez pas été assez pédagogue.

Tout ce discours a été relié par le petit corps des IEN (appelé aussi grand corp malade), qui, avec des degrés différents, a plus ou moins humilié les enseignants lors des fameuses inspections. Je me souviens d'une collègue T2, il y a 10 ans, dans les getthos du 18e à Paris, qui nous racontait son calvaire, il n'y a pas d'autres mots. Insulte des parents, insultes des enfants, impossibilité de faire son métier, et l'inspectrice qui la met plus bas que terre car elle avec marqué "Lecture" sur sa feuille de preparation au lieu de "Littérature". S'il n'y a pas plus de suicides chez les instits, j'y vois deux raisons : les vacances qui servent de sas de décompression et la sécurité de l'emploi, ils n'ont pas la peur du lendemain comme dans certaines PME.

Il y a une forme de paresse intellectuelle dans cette institution. Tiens, pour le plaisir, quelques phrases entendues lors de mon passage à l'IUFM. Elles ont été dites par des formateurs, en réponse à des problèmes pratiques rencontrés par des collègues au cours des stages :

"que vous soyez enseignants en ZEP, à polytechnique ou en lycée, vous êtes enseignant, vous exercez le même métier mais différemment"

"Lors de mon dernier stage, un élève m'a insulté, que dois-je faire ?"... " Il faut bien le fusiller du regard et lui dire : mais qui es tu pour me parler comme ça ?"

"Je n'arrive pas à travailler dans ma classe, c'est un bazar incéssent" ..."il faut faire du travail de groupe pour qu'il apprennent la solidarité"

"Si vous avez de la violence dans votre classe, il faut faire un débat là-dessus avec vos élèves"

Donc, l'institution maitrise tout, et elle le montre. On attend de nos supérieurs qu'ils aient une réflexion, une stratégie, des bons conseils tirés d'expériences réussies. Elle peut se tromper, mais ne pas s'enfoncer dans des voies qui ne mênent nulle part. Pour l'instant, on va dire qu'elle est encore dans l'innocence.

On va transmettre nos valeurs républicaines à nos élèves. Ca tombe bien, la majorité d'entre eux veulent bien les accepter.

Mais pour les autres, qu'est-ce qu'on fait chef ?

Ben chef, vous êtes où ?

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http://www.lexpress.fr/actualite/societe/imad-eleve-de-cm1-ils-n-avaient-pas-le-droit-de-se-moquer-du-prophete_1639258.html

Un article qui résume très bien ce que j'ai vécu jeudi dernier, à la différence près que c'est ma 1ère année en REP+. Je l'ai très mal vécu et, pour être honnête, je ne m'en suis pas encore remise.

Franchement, bon courage et tu as tout mon soutien...même si cela ne t'apportera pas grand chose. J'avoue que je suis bien content d'être dans une école où les élèves musulmans sont très minoritaires, car nous n'avons pas eu à gérer ces problèmes, comme nos collègues de REP.

Encore une fois, l'institution va laisser des enseignants non préparés à gérer des questions extrèmement complexes seuls.

Et la société va encore les rendre responsables.

C'est exactement ce que j'ai ressenti. Responsable et coupable. Olivier34, tu as entièrement raison, c'est un sentiment de solitude et d'abandon qui prédomine... Je ne comprends pas qu'un retour d'expérience n'ait pas été effectué suite à des situations comparables qui ont déjà été vécues par des collègues (11 septembre, attentats de Toulouse).

La seule chose qui m'a soulagée hier c'est de lire dans cet article que la collègue qui s'est retrouvée dans la même situation a 14 ans d'expérience, car je ne suis que T1.

Oui, cette institution culpablilise les enseignants, car elle n'a aucune réflexion sur les difficultés du métier dans certains quartiers. Ou plutôt, elle nous imposé depuis plus de 20 ans le dogme de la pédagogie. Si vous êtes pédagogue, violence et échec scoalire seront éradiqués. Si dans votre classe, il y a de la violence et de l'échec scolaire, c'est votre faute, vous n'avez pas été assez pédagogue.

Tout ce discours a été relié par le petit corps des IEN (appelé aussi grand corp malade), qui, avec des degrés différents, a plus ou moins humilié les enseignants lors des fameuses inspections. Je me souviens d'une collègue T2, il y a 10 ans, dans les getthos du 18e à Paris, qui nous racontait son calvaire, il n'y a pas d'autres mots. Insulte des parents, insultes des enfants, impossibilité de faire son métier, et l'inspectrice qui la met plus bas que terre car elle avec marqué "Lecture" sur sa feuille de preparation au lieu de "Littérature". S'il n'y a pas plus de suicides chez les instits, j'y vois deux raisons : les vacances qui servent de sas de décompression et la sécurité de l'emploi, ils n'ont pas la peur du lendemain comme dans certaines PME.

Il y a une forme de paresse intellectuelle dans cette institution. Tiens, pour le plaisir, quelques phrases entendues lors de mon passage à l'IUFM. Elles ont été dites par des formateurs, en réponse à des problèmes pratiques rencontrés par des collègues au cours des stages :

"que vous soyez enseignants en ZEP, à polytechnique ou en lycée, vous êtes enseignant, vous exercez le même métier mais différemment"

"Lors de mon dernier stage, un élève m'a insulté, que dois-je faire ?"... " Il faut bien le fusiller du regard et lui dire : mais qui es tu pour me parler comme ça ?"

"Je n'arrive pas à travailler dans ma classe, c'est un bazar incéssent" ..."il faut faire du travail de groupe pour qu'il apprennent la solidarité"

"Si vous avez de la violence dans votre classe, il faut faire un débat là-dessus avec vos élèves"

Donc, l'institution maitrise tout, et elle le montre. On attend de nos supérieurs qu'ils aient une réflexion, une stratégie, des bons conseils tirés d'expériences réussies. Elle peut se tromper, mais ne pas s'enfoncer dans des voies qui ne mênent nulle part. Pour l'instant, on va dire qu'elle est encore dans l'innocence.

On va transmettre nos valeurs républicaines à nos élèves. Ca tombe bien, la majorité d'entre eux veulent bien les accepter.

Mais pour les autres, qu'est-ce qu'on fait chef ?

Ben chef, vous êtes où ?

Ahahah... ça, c'est fort drôle :getlost:

J'attends qu'ils viennent en faire une démonstration devant moi alors.

Posté(e)

Mais pour qui ils se prennent, les médias, pour occulter tous les problèmes que nous avons rencontrés dans nos classes pour évoquer le sujet ?

Qui les commandite ?

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Mais pour qui ils se prennent, les médias, pour occulter tous les problèmes que nous avons rencontrés dans nos classes pour évoquer le sujet ?

Qui les commandite ?

Le gouvernement ? Le capitalisme ?

Posté(e)

Ici pareil,je suis en ZEP violence et les réactions ont été choquantes...dans le style de l'article.

En gros,ils l'ont cherché,s'ils sont morts c'est de leur faute!

Posté(e)

Je suis en Zep (Rep + à la rentrée 2015) et j'ai un cm2. Quand jeudi matin on en a parlé ensemble, les élèves étaient choqués, on a fait la minute de silence dans la cour, il n'y a pas eu un seul bruit, et certains élèves qui mangeaient chez eux ont fait la minute de silence avec leurs parents.

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