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L'école en première ligne ?


André Jorge

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Je pense à quelque chose de bien plus fort : la sanctuarisation de l'école (dans le sens où parents et enfants, auraient obligation de respect de la personne et de la fonction des enseignants, sous peine de sanctions sévères). Parce que éduquer c'est très bien (et indispensable), mais c'est insuffisant, à mon sens.

Je suis d'accord a 200%avec toi ... Sanctuatisation de l'école on redonne des lettres de noblesses aux instits on exige qu'ils soient respectés .... Du coup ça veut dire que nos ien vont devoir changer et nous défendre un peu plus !

Et puis sanctuarisation du scolaire aussi et surtout face au périscolaire... C'est le scolaire le plus important et les horaires sont faits en fonction de ça et pas l'inverse .

Mais c'est un peu l'inverse que j'ai entendu des "spécialistes", depuis les attentats : c'est plutôt ouvrir encore plus l'école aux parents et leur donner encore plus de pouvoir de décisions sur ce qui s'y passe.

Et faire des instits des caissières au services des familles ( avec le salaire correspondant bien sûr)...

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Le drame est aussi avec les NAP: chez moi, ce sont les enseignants qui se transforment en animateurs, avec le salaire d'un animateur. Elle est où la limite entre le professeur et le GO?

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Le drame est aussi avec les NAP: chez moi, ce sont les enseignants qui se transforment en animateurs, avec le salaire d'un animateur. Elle est où la limite entre le professeur et le GO?

Ben aucune...vous ne vous souvenez déjà plus de cette mode pédagogique qui voulait que nous soyons des animateurs de groupes d'élèves construisant leurs savoirs?

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Le drame est aussi avec les NAP: chez moi, ce sont les enseignants qui se transforment en animateurs, avec le salaire d'un animateur. Elle est où la limite entre le professeur et le GO?

Ben aucune...vous ne vous souvenez déjà plus de cette mode pédagogique qui voulait que nous soyons des animateurs de groupes d'élèves construisant leurs savoirs?

Pas connu, ou zappé . J'ai toujours fait ce que j'ai voulu.

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Les merveilleux programmes de 2002 ?

Même 95...mais les programmes ne sont pas forcément en cause, on peut les lire de différentes façons.

D'ailleurs les IEN ont lutté contre les programmes de gavage de Sarko en les lisant d'une façon plus constructiviste...

Le truc c'est que la pédagogie n'est pas une science exacte, elle balance sans arrêt d'une vision vers une autre...donc, nous les profs, faut qu'on fasse le tri et qu'on trouve où placer le curseur et comme disait mon prof de philo de l'éduc: ça dépend de chacun, on peut avoir un excellent prof à la péda magistrale et un autre à la péda constructiviste, il n'y a pas de recette à appliquer mais des profs qui, comme dans les autres métiers, sont plus à l'aise avec une façon de travailler qu'une autre parce qu'elle leur correspond...

Vouloir forcer un prof à telle méthode c'est nier son professionnalisme, sa personnalité...et sa liberté!

C'est un non sens.

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Les merveilleux programmes de 2002 ?

Même 95...mais les programmes ne sont pas forcément en cause, on peut les lire de différentes façons.

D'ailleurs les IEN ont lutté contre les programmes de gavage de Sarko en les lisant d'une façon plus constructiviste...

Mais le plus important, toute considération politique écartée, ce sont les résultats sur le terrain, et dans les ZEP (celles de ma connaissance en tous cas), les programmes de 2002 ont fait des dégâts tandis que les résultats reviennent depuis ceux de 2008 :

- élèves qui savent lire en sortant de CP, CM2 qui maîtrisent les mêmes points de programme de grammaire et conjugaison que leurs camarades d'écoles plus favorisées ce qui n'était pas le cas avec les programmes de 2002.

- jeunes collègues moins perdus pour établir une progression et s'y tenir

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Les merveilleux programmes de 2002 ?

Même 95...mais les programmes ne sont pas forcément en cause, on peut les lire de différentes façons.

D'ailleurs les IEN ont lutté contre les programmes de gavage de Sarko en les lisant d'une façon plus constructiviste...

Mais le plus important, toute considération politique écartée, ce sont les résultats sur le terrain, et dans les ZEP (celles de ma connaissance en tous cas), les programmes de 2002 ont fait des dégâts tandis que les résultats reviennent depuis ceux de 2008 :

- élèves qui savent lire en sortant de CP, CM2 qui maîtrisent les mêmes points de programme de grammaire et conjugaison que leurs camarades d'écoles plus favorisées ce qui n'était pas le cas avec les programmes de 2002.

- jeunes collègues moins perdus pour établir une progression et s'y tenir

J'ai juste l'impression qu'on pipote un peu plus les évals depuis 2008... dans certains quartiers.

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