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blacknader

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Quand on ne sait plus quoi dire, on touche à la forme... Génial ton argument !

Mais vous, vous faîtes quoi ? Ah rien, j'avais oublié... Pas trop en dire, pas trop en faire non plus...

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Journées régulières ici depuis un an, 8h30-11h30, 13h30-15h45.

Lundi, mardi, mercredi matin, ça va. Le jeudi est franchement pénible, tout comme le vendredi après-midi. Les matinées gagnées sont donc perdues en fin de semaine. Très peu d'enfants restent à la cantine le mercredi midi, et donc au centre aéré cet après-midi là, mais ils sont très nombreux à rester après la classe jusqu'à 16h30 pour les plus chanceux (quel parent qui travaille peut récupérer son enfant à 15h45 ? Même les assistantes maternelles ne peuvent pas être là si tôt sans devoir réveiller de leurs siestes les plus petits qu'elles ont en garde !), et 18h30 pour les moins privilégiés, qui en sont donc à 23 heures de collectivité quand arrive le mercredi à 11h30.

Des classes à 30 en maternelle, et à 27 ou 28 en élémentaire.

La pause du mercredi semble donc manquer. Pour autant je refuse de faire classe le samedi matin, tout comme mes collègues, et les parents de l'école. Je refuse de sacrifier mes week-ends, ma vie de famille, ma santé (j'ai détesté mes premières années avec le samedi matin, et ce sentiment de travailler 7 jours sur 7) alors que je sais pertinemment que le taux d'absentéisme serait plus fort ce matin-là.

Alors oui, les après-midi sont plus courts, mais franchement pénibles en fin de semaine. Je n'ai pas l'impression d'avoir plus de temps en classe, finalement.

Je préférais nettement le rythme antérieur, avec les longues journées, la pause du mercredi, qui permettait de faire autre chose, pour les enfants (le casse-tête des activités extrascolaires ! Moins de créneaux, donc moins d'offres, et des enfants déçus de devoir abandonner l'une ou l'autre de leur activité. Et je ne parle même pas des associations ou clubs qui enregistrent de sacrées baisses d'effectifs, et donc de revenus. Et quelle hypocrisie de faire croire que les activités periscolaires pourraient être d'aussi grande qualité, quand les intervenants ne sont pas forcément des spécialistes, et que les enfants sont là parce qu'ils ne peuvent être ailleurs, et qu'ils n'ont pas choisi, ou seulement par défaut, cette activité !).

Bref, je n'apprécie pas cette réforme des rythmes, et ne vois pas comment elle pourrait être meilleure. On a réussi à éviter une expérimention avec un après-midi libéré, et je m'en réjouis. La régularité est encore la moins mauvaise des solutions :(

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En 2 mots, j'aimerais :

  • Retrouver notre coupure du mercredi pour souffler.
  • Alléger les programmes (est-ce vraiment nécessaire d'avoir autant de matières en élémentaire ?).
  • Réduire le nombre d'élèves par classe (un maximum de 20).
  • Etre augmenté (au moins 300 € voire 500 € pour s'aligner un peu sur le salaire des allemands qui travaillent moins d'heures dans l'année et gagnent beaucoup plus que nous).
:)

Exactement !

Ces points sont les priorités, le reste n'est que cache-misère.

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Vous attribuez la fatigue à la journée du mercredi travaillé.

Je dis que lorsqu'on constate une fatigue accrue des élèves en passant d'une organisation de 4 jours à une organisation à 4 jours et demi consécutifs, la moindre des choses serait de ne pas balayer cette hypothèse du revers de la main comme le fait le SNUIpp...

Bizarrement, dans les autres pays du monde, les élèves ne sentent pas tant fatigués et pourtant, tous travaillent le mercredi.

Bizarrement, ici, ils l'étaient même soit-disant tellement qu'il fallait s'empresser de faire une réforme des rythmes...

Vous critiquez les chronobiologistes mais vous exposez des théories qui sont contredites par ce qui se passe partout dans le monde...

Non, pas tous. Pour rappel, voici ce que préconise Claire Leconte :

http://www.claireleconte.com/blog/mercredi-ou-samedi-comment-le-men-a-choisi.html

Est-ce le samedi ou le mercredi qu'il faudrait remettre à «l'heure scolaire »?

Comme beaucoup d’enfants vont de toutes façons en collectivité le mercredi, donc se lèvent le mercredi matin, il est mieux de privilégier le samedi qui permet d’éviter cette grande rupture de deux jours du week end.

De plus, sur le plan pédagogique, il est mieux d’avoir une fin de semaine pour boucler les activités prévues sur la semaine, au cas où on n’a pas pu tout faire. Le samedi autorise des rencontres entre parents et enseignants que n’autorisent absolument pas les autres jours de la semaine. Rencontres spontanées toujours plus agréables que des rendez vous contraints.

La suppression du samedi matin a aussi éliminé les rencontres entre parents, la possibilité de faire des ateliers en co-éducation dans les écoles avec les parents, qu’on invite à venir en leur disant qu’on a besoin d’eux, ce qui, d’expériences vécues, limite très fortement l’absentéïsme souvent mis en avant pour éviter le samedi matin.

Elle ne permet pas au parent séparé qui n’a son enfant que le week end de maintenir un lien, si important pour l’évolution scolaire de l’enfant, avec l’enseignant et l’école.

Tous ceux qui ont connu le samedi matin de classe s’accordent à dire que le climat d’école est beaucoup plus serein ce matin là, que les enseignants comme les élèves sont plus détendus. Il est vrai que comme souvent le parent qui conduit l’enfant à l’école ce jour là ne travaille pas, il est lui aussi moins stressé (d’arriver en retard au travail par exemple), ce qui rejaillit positivement sur l’enfant.

Et comme c’est « la fin de semaine » pour tout le monde, l’ambiance dans l’école est beaucoup plus agréable.

Le lien social au sein d’un quartier est bien mieux préservé, car on a le temps de se rencontrer : un marché, qui se tenait à la porte de l’école, a fermé boutique dès la suppression du samedi car les parents ont alors préféré aller à l’hypermarché, parfois même pour y passer la journée, ce qui a modifié sensiblement la vie de quartier. [...]

Ce que les parents ignorent souvent, c’est que plus l’enfant est jeune, plus il est important de respecter une régularité dans les heures de coucher et les heures de lever, car le sommeil de grasse matinée n’a pas du tout la même qualité pour la récupération que le sommeil de nuit et en particulier que le sommeil de début de nuit.

Les ruptures qu’on impose aux enfants en retardant leur coucher sous prétexte qu’il n’y a pas classe le lendemain se répercutent aussi sur les apprentissages. [...]

Quand on ne sait plus quoi dire, on touche à la forme... Génial ton argument !

Mais vous, vous faîtes quoi ? Ah rien, j'avais oublié... Pas trop en dire, pas trop en faire non plus...

Comme je ne sais plus quoi dire, j'ajoute une autre remarque de pure forme : dans "vous faites", le i ne prend pas d'accent circonflexe... ;)

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Journées régulières ici depuis un an, 8h30-11h30, 13h30-15h45.

Lundi, mardi, mercredi matin, ça va. Le jeudi est franchement pénible, tout comme le vendredi après-midi. Les matinées gagnées sont donc perdues en fin de semaine. Très peu d'enfants restent à la cantine le mercredi midi, et donc au centre aéré cet après-midi là, mais ils sont très nombreux à rester après la classe jusqu'à 16h30 pour les plus chanceux (quel parent qui travaille peut récupérer son enfant à 15h45 ? Même les assistantes maternelles ne peuvent pas être là si tôt sans devoir réveiller de leurs siestes les plus petits qu'elles ont en garde !), et 18h30 pour les moins privilégiés, qui en sont donc à 23 heures de collectivité quand arrive le mercredi à 11h30.

Des classes à 30 en maternelle, et à 27 ou 28 en élémentaire.

La pause du mercredi semble donc manquer. Pour autant je refuse de faire classe le samedi matin, tout comme mes collègues, et les parents de l'école. Je refuse de sacrifier mes week-ends, ma vie de famille, ma santé (j'ai détesté mes premières années avec le samedi matin, et ce sentiment de travailler 7 jours sur 7) alors que je sais pertinemment que le taux d'absentéisme serait plus fort ce matin-là.

Alors oui, les après-midi sont plus courts, mais franchement pénibles en fin de semaine. Je n'ai pas l'impression d'avoir plus de temps en classe, finalement.

Je préférais nettement le rythme antérieur, avec les longues journées, la pause du mercredi, qui permettait de faire autre chose, pour les enfants (le casse-tête des activités extrascolaires ! Moins de créneaux, donc moins d'offres, et des enfants déçus de devoir abandonner l'une ou l'autre de leur activité. Et je ne parle même pas des associations ou clubs qui enregistrent de sacrées baisses d'effectifs, et donc de revenus. Et quelle hypocrisie de faire croire que les activités periscolaires pourraient être d'aussi grande qualité, quand les intervenants ne sont pas forcément des spécialistes, et que les enfants sont là parce qu'ils ne peuvent être ailleurs, et qu'ils n'ont pas choisi, ou seulement par défaut, cette activité !).

Bref, je n'apprécie pas cette réforme des rythmes, et ne vois pas comment elle pourrait être meilleure. On a réussi à éviter une expérimention avec un après-midi libéré, et je m'en réjouis. La régularité est encore la moins mauvaise des solutions :(

Le jeudi et le vendredi, c'était déjà dur avant. Franchement, le vendredi après-midi, c'était très compliqué et le jeudi après-midi, c'était guère mieux...

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Vous attribuez la fatigue à la journée du mercredi travaillé.

Je dis que lorsqu'on constate une fatigue accrue des élèves en passant d'une organisation de 4 jours à une organisation à 4 jours et demi consécutifs, la moindre des choses serait de ne pas balayer cette hypothèse du revers de la main comme le fait le SNUIpp...

Bizarrement, dans les autres pays du monde, les élèves ne sentent pas tant fatigués et pourtant, tous travaillent le mercredi.

Bizarrement, ici, ils l'étaient même soit-disant tellement qu'il fallait s'empresser de faire une réforme des rythmes...

Ça ne répond pas à la question. Comment se fait-il que la France ait été le seul pays avec une journée libéré le mercredi ? Si c'était cela qui créait la fatigue, tout le monde ferait comme la France et abandonnerait une journée en milieu de semaine, non ?

Le problème de cette réforme, c'est qu'avec un périscolaire de piètre qualité (car les moyens manquent, soyons clair) et avec des rythmes inégaux, les journées ne sont pas raccourcies. Alors, oui, quand on ajoute un mercredi matin, ça pèse. Mais si on organisait la semaine de façon régulière et pertinente, le mercredi ne poserait pas tant de problème. Je rappelle que je reste favorable, à titre personnel, au samedi.

Vous critiquez les chronobiologistes mais vous exposez des théories qui sont contredites par ce qui se passe partout dans le monde...

Non, pas tous. Pour rappel, voici ce que préconise Claire Leconte :

http://www.claireleconte.com/blog/mercredi-ou-samedi-comment-le-men-a-choisi.html

Claire Leconte... qui est défavorable à la semaine de 4 jours...

Est-ce le samedi ou le mercredi qu'il faudrait remettre à «l'heure scolaire »?

Comme beaucoup d’enfants vont de toutes façons en collectivité le mercredi, donc se lèvent le mercredi matin, il est mieux de privilégier le samedi qui permet d’éviter cette grande rupture de deux jours du week end.

De plus, sur le plan pédagogique, il est mieux d’avoir une fin de semaine pour boucler les activités prévues sur la semaine, au cas où on n’a pas pu tout faire. Le samedi autorise des rencontres entre parents et enseignants que n’autorisent absolument pas les autres jours de la semaine. Rencontres spontanées toujours plus agréables que des rendez vous contraints.

La suppression du samedi matin a aussi éliminé les rencontres entre parents, la possibilité de faire des ateliers en co-éducation dans les écoles avec les parents, qu’on invite à venir en leur disant qu’on a besoin d’eux, ce qui, d’expériences vécues, limite très fortement l’absentéïsme souvent mis en avant pour éviter le samedi matin.

Elle ne permet pas au parent séparé qui n’a son enfant que le week end de maintenir un lien, si important pour l’évolution scolaire de l’enfant, avec l’enseignant et l’école.

Tous ceux qui ont connu le samedi matin de classe s’accordent à dire que le climat d’école est beaucoup plus serein ce matin là, que les enseignants comme les élèves sont plus détendus. Il est vrai que comme souvent le parent qui conduit l’enfant à l’école ce jour là ne travaille pas, il est lui aussi moins stressé (d’arriver en retard au travail par exemple), ce qui rejaillit positivement sur l’enfant.

Et comme c’est « la fin de semaine » pour tout le monde, l’ambiance dans l’école est beaucoup plus agréable.

Le lien social au sein d’un quartier est bien mieux préservé, car on a le temps de se rencontrer : un marché, qui se tenait à la porte de l’école, a fermé boutique dès la suppression du samedi car les parents ont alors préféré aller à l’hypermarché, parfois même pour y passer la journée, ce qui a modifié sensiblement la vie de quartier. [...]

Ce que les parents ignorent souvent, c’est que plus l’enfant est jeune, plus il est important de respecter une régularité dans les heures de coucher et les heures de lever, car le sommeil de grasse matinée n’a pas du tout la même qualité pour la récupération que le sommeil de nuit et en particulier que le sommeil de début de nuit.

Les ruptures qu’on impose aux enfants en retardant leur coucher sous prétexte qu’il n’y a pas classe le lendemain se répercutent aussi sur les apprentissages. [...]

Quand on ne sait plus quoi dire, on touche à la forme... Génial ton argument !

Mais vous, vous faîtes quoi ? Ah rien, j'avais oublié... Pas trop en dire, pas trop en faire non plus...

Comme je ne sais plus quoi dire, j'ajoute une autre remarque de pure forme : dans "vous faites", le i ne prend pas d'accent circonflexe... ;)

En effet, il ne reste que la forme... C'est vrai que quand on cite C. Leconte pour défendre la semaine de 4 jours, c'est qu'on commence à piocher dans l'argumentation...

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Vous attribuez la fatigue à la journée du mercredi travaillé. Bizarrement, dans les autres pays du monde, les élèves ne sentent pas tant fatigués et pourtant, tous travaillent le mercredi.

Vous critiquez les chronobiologistes mais vous exposez des théories qui sont contredites par ce qui se passe partout dans le monde...

En effet, les nouveaux rythmes sont plus cohérents, mais pas comme ils sont mis en place actuellement. Dans d'autres pays, en effet, ils sont à 4 jours 1/2, mais:

- les programmes sont souvent moins lourds ( à titre d'exemple, nos ce1 voient pratiquement toutes les opérations). Dans certains pays ( très bien placés selon PISA), les élèves du même âge ne voient que l'addition. Beaucoup de professionnels ( orthophonistes, pédo psychiatres, psychologues) sont attérés de constater la précocité de certains apprentissages qui mettent cetains enfants en difficulté alors que si ces mêmes apprentissages avaient été en adéquation avec le développement affectif, cognitif et psychologique de l'enfant, ces diificultés n'apparaîtraient pas, une émentarisation de l'école maternelle avec un niveau d'exigeance tel que les enfants sont déjà épuisés en élémentaire. heureusement , les nouveaux programmes tentent de remettre l'école maternelle à sa place.

- les rythmes sont adaptés a l'âge des enfants: en Nouvelle Zélande par exemple, les plus petits ( 5-6 ans / pas d'école maternelle là-bas) terminent plus tôt que les plus grands. une étudiante originaire de ca pays était effarée de voir la longueur de nos journées et la charge de travail demandée à la maison! ( ceci s'aggravant au colllège et lycée!)

- La façon dont les nouveaux rythmes ont été mis en place est incohérente: des TAP entre midi et 14h avec une pause mérideienne de 2h15 chez nous!! Comment remobiliser les élèves après une si longue pause de détente, de défoulement...? Ou des petits en perte totale de repères dans leur journée!! Pas étonnant qu'ils soient épuisés.

Comment peut on parler de nécessité de changer les rythmes ( tiens d'ailleurs, à ce propos, F. Testu revenait un peu sur ce qu'il avançait avant la réforme...), comment peut on oser parler du bien être des enfants quand on voit le calendrier scolaire qui se profile l'an prochain?

C'est une honte, et ça me peine beaucoup que mes propres enfants aient à subir cette triste déshérance de notre école....

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REGRESSION dans tous les domaines publics: santé, justice, école...pour mieux casser et privatiser! Le modèle féodal se remet en place petit à petit. Une réforme des rythmes imaginée par la droite dure et mise en place par la gauche! Toutes ces réformes participent à une régression et mettent en danger notre Démocratie! On le constate chaque jour, les privatisations entrainent censures (Bolloré à Canal....), propagandes....et nos élèves de moins en moins préparés à affronter ce monde, formés par des enseignants issus d'un concours devenu bidon (recrutement à 4/20 en région parisienne...) seront des êtres crédules dépourvu de tout esprit critique.

Nous sommes dans un contexte de destruction programmée et cette réforme en fait partie intégrante! Il va devenir possible très bientôt (pour l'instant seule la Savoie bénéficie de cette dérogation) à toutes les académies qui ont des stations de ski d'arrêter les cours du mercredi l'hiver et de récupérer sur les grandes vacances d'été...

Pour améliorer les conditions d'apprentissages: baisse significative des effectifs, augmentation forte des salaires et une formation digne de ce nom (Ecole Normale!).

Toutes les enquêtes le disent, seuls ces 3 leviers permettent une amélioration du système...

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Ça ne répond pas à la question. Comment se fait-il que la France ait été le seul pays avec une journée libéré le mercredi ? Si c'était cela qui créait la fatigue, tout le monde ferait comme la France et abandonnerait une journée en milieu de semaine, non ?

Justement, ici, les "chronobiologistes" s'étaient prononcés en faveur du samedi matin. Certes, certains, comme Testu, ont vite accepté le libre choix laissé aux communes du mercredi ou du samedi matin... par opportunisme politique, soucieux que la réforme de l'ami Peillon ne passe au plus vite.

Donc, même pour ces fervents partisans des cinq jours, le reste du monde n'est pas un modèle absolu...

Le problème de cette réforme, c'est qu'avec un périscolaire de piètre qualité (car les moyens manquent, soyons clair) et avec des rythmes inégaux, les journées ne sont pas raccourcies.

Le périscolaire, de qualité ou non, ne raccourcit en rien les journées des élèves et leur temps de présence dans les locaux scolaires. ..

A Paris, nombreux sont ceux qui se voient contraints de rester jusqu'à 18h00, voire 18h30 pour la garderie en maternelle.

Mais si on organisait la semaine de façon régulière et pertinente, le mercredi ne poserait pas tant de problème

Tout est dans ce "si".

L'organisation de semaine de l'enfant ne dépend pas seulement de l'arbitrage temps scolaire/périscolaire, mais aussi et surtout des obligations professionnelles des parents qui rendent le temps de présence de beaucoup d'enfants dans les locaux scolaires incompressible.

Le problème de cette réforme, c'est qu'avec un périscolaire de piètre qualité (car les moyens manquent, soyons clair) et avec des rythmes inégaux, les journées ne sont pas raccourcies. Alors, oui, quand on ajoute un mercredi matin, ça pèse.

Voilà, on y arrive.

Dommage que l'enquête du SNUIpp n'en fasse pas mention.

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Vous attribuez la fatigue à la journée du mercredi travaillé. Bizarrement, dans les autres pays du monde, les élèves ne sentent pas tant fatigués et pourtant, tous travaillent le mercredi.

L'erreur fondamentale est là !

Oui, effectivement dans tous les autres pays le mercredi est travaillé. MAIS ce n'est qu'un seul des paramètres et ne prendre que celui là envoie directement dans le mur.

Revenons à l'idée principale qui consistait en 2 points : réduire la durée de la journée de l'enfant et mieux étaler les apprentissages sur 5 journée. Enoncée ainsi tout le monde ne peut qu'être d'accord.

Sauf qu'en ne prenant que ces deux paramètres, on obtient ce qui existe actuellement qui ne fonctionne pas et qui a un coût astronomique.

Quels sont les paramètres oubliés ?

- Dans la plupart des pays, le nombre d'heures sur l'année est plus faible que le nôtre. Il est plus facile de réduire la durée de la journée. (Concernant les vacances, en particulier les grandes, la France n'est pas décalée par rapport à la majorité des autres pays.)

- Les programmes et les pédagogies semblent mieux adaptés (démarrage plus lent, progressivité, individualisation) mais, en général, le nombre d'élèves est moins important et le nombre d'adultes, plus important.

- L'organisation de la société est différente. C'est un point ESSENTIEL. Et j'ajoute que beaucoup de pays n'ont ni cantine, ni garderie...

Il n'est pas possible de prendre un paramètre ou deux et de chercher à les coller dans notre école sans modifier les autres paramètres.

Maintenant, je ne dis pas que l'école ailleurs est fondamentalement meilleure que la nôtre. Je dis juste qu'il faut se méfier des bonnes idées et que, pour les mettre en place, il faut au préalable mettre en place tout ce qu'il faut pour que cela réussisse. Clairement, la bonne idée de départ débouche sur le fiasco attendu et dénoncé par nombre d'enseignants dès le départ et contre l'avis de la plupart des syndicats qui ont soutenu cette réforme. Les conditions de travail des élèves et des enseignants se sont encore dégradées. C'est pire que la semaine de Darcos qui, elle-même, était une énorme dégradation. Mais au moins lui était clair, son seul but était économique. Ce qui n'excuse en rien son sabotage de notre école, sabotage qui est continué par le gouvernement actuel et ses trois ministres successifs.

J'ajouterai juste que les enseignants de la plupart des pays ont une durée de travail moindre (sans que celle-ci soit déconnectée du temps élève) et une rémunération supérieure. Ils ont un niveau de reconnaissance plus important de la part de la société. Cela joue aussi dans la réussite de la mise en place d'une réforme : les enseignants ne font absolument plus confiance en l'Education Nationale.

Peillon avait parlé de bienveillance.. Cela devait être une note d'humour noir !

Modifié par ColdTurkey
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J'ai toujours été pour une semaine à 5 jours, mais pas celle-là. Je ne comprendrai jamais, par exemple, comment on peut imposer la même journée à l'école à un PS (3 ans) et à un CM2 (11 ans). Ca n'a pas eu l'air d'émouvoir CERTAINS chronobiologistes, en particulier ceux qui ont été sollicités par Peillon.

Vouloir changer les horaires était, à mon humble avis, à la base, une bonne idée. Mais comme d'hab, on n'y a pas mis les moyens, l'Etat se déchargeant sur les collectivités locales (ce qui ne présage effectivement rien de bon). Il aurait fallu tout transformer pour accompagner cette volonté, l'organisation des vacances, des programmes, des assos sportives, éducatives, en fait de toute la société. Quant à la reconnaissance et à la formation des enseignants, on remarquera que ce n'est pas du tout à l'ordre du jour pour l'instant.... En attendant, les difficultés augmentent et le mal-être au travail est une triste réalité.

Mais bon, ColdTurkey a déjà presque tout dit.

Je rajouterai juste que, comme d'habitude, c'est la bonne méthode Yaka Fauqu'on, très très éprouvée ces dernières années. Et le pire, c'est que ça continue à fonctionner, à cause/grâce à la conscience professionnelle des fourmis laborieuses et aussi parce que les IEN, en bons fonctionnaires zélés, font les gros yeux et font leur loi avec leurs petits bras musclés.

Dans mon secteur, nous avons réussi à bouter hors la communauté de communes, une organisation Hamon, après un an d'expérimentation calamiteuse. Sans syndicat, si ce n'est leur soutien moral, juste parce que nous n'avons rien lâché.

J'ai toujours refusé de signer de quelconques chartes ou conventions si on ne m'avait pas conviée à leur rédaction en amont.

Enseignants et parents ont toujours été soudés face à l'arbitraire de l'IEN et de la communauté de communes, décidant de choses sans consulter ni les uns, et encore moins les autres.

Si personne, localement, ne fait rien d'autre que se lamenter, si les gens continuent de courber l'échine, la territorialisation du premier degré arrivera bien plus rapidement que prévu. Nous vivons la fable de la grenouille, les Jours Heureux du Conseil National de la Résistance seront très bientôt, un lointain souvenir.

En fait, je rêve d'une réelle prise de conscience qui aboutirait à des actions collectives concrètes.

grenouille.jpg

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Ça ne répond pas à la question. Comment se fait-il que la France ait été le seul pays avec une journée libéré le mercredi ? Si c'était cela qui créait la fatigue, tout le monde ferait comme la France et abandonnerait une journée en milieu de semaine, non ?

Justement, ici, les "chronobiologistes" s'étaient prononcés en faveur du samedi matin. Certes, certains, comme Testu, ont vite accepté le libre choix laissé aux communes du mercredi ou du samedi matin... par opportunisme politique, soucieux que la réforme de l'ami Peillon ne passe au plus vite.

Donc, même pour ces fervents partisans des cinq jours, le reste du monde n'est pas un modèle absolu...

Là encore, pas de réponse à la question, d'autres pays sont à 4 j 1/2, voire à 5 j et ça fonctionne pas plus mal que chez nous.

Le problème de cette réforme, c'est qu'avec un périscolaire de piètre qualité (car les moyens manquent, soyons clair) et avec des rythmes inégaux, les journées ne sont pas raccourcies.

Le périscolaire, de qualité ou non, ne raccourcit en rien les journées des élèves et leur temps de présence dans les locaux scolaires. ..

A Paris, nombreux sont ceux qui se voient contraints de rester jusqu'à 18h00, voire 18h30 pour la garderie en maternelle.

Ça c'était déjà le cas avant. Les enfants qui arrivent à 7 h et repartent à 19 h, ça ne date pas de 2013 !!!

Mais si on organisait la semaine de façon régulière et pertinente, le mercredi ne poserait pas tant de problème

Tout est dans ce "si".

L'organisation de semaine de l'enfant ne dépend pas seulement de l'arbitrage temps scolaire/périscolaire, mais aussi et surtout des obligations professionnelles des parents qui rendent le temps de présence de beaucoup d'enfants dans les locaux scolaires incompressible.

Toute la question est là en effet. La société doit-elle s'adapter à son école et ses enfants ou l'inverse ? Moi, j'ai mon opinion personnelle... Apparemment, la tienne est contraire. Je le comprends.

Le problème de cette réforme, c'est qu'avec un périscolaire de piètre qualité (car les moyens manquent, soyons clair) et avec des rythmes inégaux, les journées ne sont pas raccourcies. Alors, oui, quand on ajoute un mercredi matin, ça pèse.

Voilà, on y arrive.

Dommage que l'enquête du SNUIpp n'en fasse pas mention.

D'autres enquêtes y ont fait mention et te souviens-tu du questionnaire ? Et toujours, ta malhonnêteté de reprendre une phrase sans mettre la suite...

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