Tinychris Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 Parce qu'évidement c'est la méthode qui fait tout! Pas notre professionnalisme ou encore le nombre d'élèves dans les classes ou encore les réseaux d'aide. Juste la méthode. ..pffff... 1
corazon Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 Une Cpc nous disait que l'enquête IFE faite sur des centaines d'écoles dans tous niveaux aurait montré que peu importe la méthode de lecture employée, c'est l'effet maître qui permet aux élèves d'apprendre à lire.
cyrille1 Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 Le 17/06/2019 à 20:59, Kalami a dit : Cyrille1, peux-tu préciser ? Par qui sont rejetés Taoki et Pilotis ? Les formateurs ? Les collègues ? (ça, j'en doute !) Qu'est-ce qui leur est reproché ? Personnellement, je rempile en septembre pour une 3ème année de Taoki, et ce rejet m'intrigue ! Notre formation avec une IEN et 2 CPC qui a eu lieu la semaine dernière dans le cadre du plan lecture. Elles ont fait une analyse de plusieurs méthodes de lecture (en libre accès sur le site "le français à l'école, puis "ressources," puis à nouveau " ressources cp). Elles ont dit beaucoup de bien de "je lis, j'écris" même si elles reconnaissent que le vocabulaire est difficile pour des REP. Elles préconisent des manuels où les occlusives (m, p, t...) sont étudiées après Toussaint, de même les syllabes de 3 lettres. Par contre les inversions doivent s'étudier très tôt. Et "Piano" respecte cette progression. Taoki, c'est juste le personnage principal qui les horripile. Pilotis, il y a trop d'images et même parfois dans des phrases des images à la place des mots.
Tinychris Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 Il y a 3 heures, cyrille1 a dit : Taoki, c'est juste le personnage principal qui les horripile. ah ben si c'est que ça, tant mieux parce que le personnage il est là pour plaire aux enfants, pas pour nous!
Kalami Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 Il y a 4 heures, cyrille1 a dit : Taoki, c'est juste le personnage principal qui les horripile Horripilés par un personnage qui n'a aucun trait de caractère, c'est fort ! En tout cas, rejeter une méthode à cause d'un personnage, c'est très léger comme analyse ! Merci cyrille1 pour ta réponse détaillée et intéressante.
chatnoir Posté(e) 19 juin 2019 Posté(e) 19 juin 2019 Le 18/06/2019 à 17:32, cyrille1 a dit : Notre formation avec une IEN et 2 CPC qui a eu lieu la semaine dernière dans le cadre du plan lecture. Elles ont fait une analyse de plusieurs méthodes de lecture (en libre accès sur le site "le français à l'école, puis "ressources," puis à nouveau " ressources cp). Elles ont dit beaucoup de bien de "je lis, j'écris" même si elles reconnaissent que le vocabulaire est difficile pour des REP. Elles préconisent des manuels où les occlusives (m, p, t...) sont étudiées après Toussaint, de même les syllabes de 3 lettres. Par contre les inversions doivent s'étudier très tôt. Et "Piano" respecte cette progression. Taoki, c'est juste le personnage principal qui les horripile. Pilotis, il y a trop d'images et même parfois dans des phrases des images à la place des mots. Bonjour, j'utilise Pilotis depuis 2013 et le fait qu'il y ait un imagier sur chaque page de gauche des leçons de code, m'a vraiment aidée avec les élèves allophones ou ayant très peu de vocabulaire en français. Grâce à cet outil, je n'ai pas été obligée d'aller piocher dans un imagier ou dans d'autres manuels de code. Ces images sont très utiles pour l'étude du code (phonologie) mais aussi pour le lexique (enrichir le lexique, classer des mots par champ sémantique...). Le fait qu'il y ait, en tout début d'année, dans le manuel version 2013, quelques phrases où des images sont insérées, permettait justement de lire des phrases sensées. Car, lorsqu'on a très peu de sons, il est difficile de construire des phrases cohérentes et compréhensibles par de jeunes enfants. Dernière remarque : dans la nouvelle version 2019, toutes les phrases sont déchiffrables sans l'aide des images. Une seule phrase je crois, page 23, est agrémentée d'une image de pyramide.
chatnoir Posté(e) 19 juin 2019 Posté(e) 19 juin 2019 Le 18/06/2019 à 08:04, corazon a dit : Une Cpc nous disait que l'enquête IFE faite sur des centaines d'écoles dans tous niveaux aurait montré que peu importe la méthode de lecture employée, c'est l'effet maître qui permet aux élèves d'apprendre à lire. Je suis assez d'accord. Un document intéressant ci-joint. L'effet maître.pdf
Car_a_Mel Posté(e) 19 juin 2019 Posté(e) 19 juin 2019 Dans Léo Léa aussi il y a des images dans les phrases dans les premières pages. Franchement, on ne s'arrête pas aux premières pages et à la qualité du texte qu'on peut faire avec 3 sons pour juger une méthode Ou alors on fait du global... Justement, moi ce qui me gène c'est de trouver sur la 1ère page d'une méthode qui se dit syllabique: Tyl joue avec ses ami Timéo. (son abordé i/y) J'élimine d'office.
cath056 Posté(e) 19 juin 2019 Posté(e) 19 juin 2019 Le 12/06/2019 à 09:44, Linna a dit : bonjour, en fin de CP, en fluence, les élèves sont censés se situer où ? Je prends le test OURALEC, mais à part les scores pour les élèves en grande difficulté, j'aimerais situer les autres sur : très bonne fluence, fluence normale, fluence à améliorer, fluence qui pose problème..... Y a-t-il un genre d'étalonnage ? Je ne trouve que pour les CE1 avec les éditions la cigale... merci d'avance !! Pour ma classe cette année (je reprends la présentation de Calia) : Bilan global sur 20 élèves : 11 > 40 mots/minutes 5 en entre 20 et 40 4 < 20 (dont 1 MDPH avec proposition d'orientation en ULIS refusée par les parents l'année dernière, et 2 avec des difficultés familiales et psy ++) Si je regarde qui est vraiment au-dessus des 50 mots par minute, je n'en ai que 5 sur 20, soit 25%. Je serais curieuse de savoir si certains ont tous leurs élèves au-dessus de 50 mots, sur le texte de Oura-lec... C'est bien l'objectif fixé par le Ministre... Mais est-il atteignable ?
Nävis Posté(e) 19 juin 2019 Posté(e) 19 juin 2019 il y a une heure, cath056 a dit : Je serais curieuse de savoir si certains ont tous leurs élèves au-dessus de 50 mots, sur le texte de Oura-lec... C'est bien l'objectif fixé par le Ministre... Mais est-il atteignable ? De mémoire, sur un texte connu et travaillé (sens, ponctuation, liaisons + plusieurs lectures), j'en ai plusieurs 4 / 5 qui sont à plus de 70 mots (voire 90 pour mes 2 meilleures), mais sur le texte Ptit Dino, sans préparation, elles sont redescendues à environ 50... 1 seul élève autour de 30 (mais dossier MDPH troubles du langage).
cyrille1 Posté(e) 20 juin 2019 Posté(e) 20 juin 2019 Sur un texte de 100 mots qu'ils n'ont pas préparé mais seulement lu silencieusement en 1 minute et sur 24 élèves : 1 ne lit rien et sera maintenu avec un gros travail RASED à la rentrée 1 qui lit moins de 20 mots 3 entre 30 et 40 mots 3 entre 40 et 50 mots. 16 entre 50 et 150 mots à la minute Je vous mets en pièce jointe le texte sur lequel je les évalue au mois de juin. Dans le parc.docx
maolecha Posté(e) 20 juin 2019 Posté(e) 20 juin 2019 Je viens de les faire passer cette après-midi: 1 à 20 mots 3 entre 30 et 40 mots/minute 3 entre 40 et 50 mots/minutes 15 au dessus de 50 dont 3 à 80 mots/minutes, le maximum dans ma classe (et jamais plus en 4 ans d'ailleurs !). Certains n'ont rien compris à ce qu'ils lisaient.
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