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Posté(e)
Il y a 4 heures, ablette a dit :

 Je voulais juste dire que certes il existe des adjoints qui dysfonctionnent mais que malheureusement il existe aussi des directeurs qui dysfonctionent. Que peut-on dire alors auprès de notre hiérarchie sans que cela ne se retourne ccntre nous ? Certes, c'est un peu caricatural, mais dans l'affaire Benalla, personne n'a rien vu ou certains n'ont pas osé parler ?

Ta hiérarchie ne se retournera pas contre toi parce que ton directeur dysfonctionne !

Et ce n'est pas à toi de juger s'il y a dysfonctionnement ou non. Si tu penses que oui, laisse la hiérarchie s'en occuper, ce n'est pas ton problème.

J'ai été directrice, j'ai eu des copains directeurs qui se sont faits emm... par leur équipe (il n'y a pas d'autre mot) parce que, soit disant, il dysfonctionnait, et dans la réalité, ce que les "collègues" appelaient dysfonctionnements n'étaient simplement que ... des demandes qui les contrariaient parce qu'ils avaient décidé qu'ils avaient décidé qu'ils devaient faire ou ne pas faire certaines choses, ce qui, là, pour le coup ... étaient souvent des dysfonctionnements !

Entre autres :

- Ne pas assister à une réunion des 108h,

- Arriver en retard,

- Faire une sortie sans demander d'autorisation au directeur,

- Ne pas faire son service de récréation,

- Refuser certaines mesures de sécurité : nombre d'enseignants en surveillance, élèves laissés sans surveillance, ...

- ...

 

 

Il y a 4 heures, ablette a dit :

De plus, j'ai le sentiment que l'on veut faire de tous les directeurs des petits chefaillons boucs émissaires  qui subiront davantage encore les foudres des uns et des autres. Je ne donnerai qu'un exemple. Qui a, cette année, annoncé  à Madame X que son enfant handicapé avait du jour au lendemain moins d'heures d'AVS ? : la directrice. Bien sûr Madame X est allée se plaindre à la MDPH et autres Inspections et comme réponse, elle a eu : "C'est de la faute de la directrice qui a mal géré le problème ... " (vécu personnel cette année). Madame X n' a rien dit parce qu'elle sait très bien que la directrice n'y était pour rien et qu'elle ne voulait pas lui faire de tort.

Mais quand le directeur aura son beau statut, madame X croira sincèrement  que c'est lui le responsable et elle n'hésitera pas à l'incendier ... MDPH et Inspections seront aux abonnés absents.

Non, elle ne le croira pas plus, elle le croit déjà ... ou pas, et ça ne changera rien.

  • J'aime 1
Posté(e)
Il y a 21 heures, montagny a dit :

tu ne sais pas lire ?😀

 

Non je dois  être un peu bête , c’ est pas clair et pas concret . Je comprends rien désolée ....

Posté(e)

Statut fonctionnel par le Graf et pas d'autorité d'évaluation. 

Posté(e)
Il y a 23 heures, montagny a dit :

proposition faite par le GDID lors de la rencontre au MEN (extrait)

Si au sein de l’école certaines décisions peuvent être prises dans l’exercice collectif, les responsabilités du Directeur ne peuvent pas légalement se partager, et l’autorité en est un outil indissociable. Les Directrices et Directeurs d’école font partie de la chaine hiérarchique, ils ont une autorité au sein de l’école. Ce statut hiérarchique n’est pas obligatoirement un statut d’évaluateur des enseignants, mais c’est une autorité fonctionnelle. Le statut d’emploi fonctionnel, engagé avec le GrAF en 2014 puis retiré, est une solution efficace adaptée à l’urgence de la situation. Le ministère, en positionnant le Directeur d’école comme tel, permettrait le principe de subsidiarité et installerait une autonomie de terrain qui donnerait corps à son slogan de l’ « école de la confiance ».

...

En conclusion de la réunion le GDiD indique toutes les avancées et tous les points techniques pouvant ou devant être mis en place le plus rapidement possible pour répondre à la souffrance des Directeurs. Les décisions qui seront prises dans le cadre de l’agenda social seront considérées comme un gage de confiance, un indicateur essentiel de la place que le ministère cherche à donner au 1er degré et de la considération qu’il porte aux acteurs de terrain que sont les Directrices et Directeurs d’école. Le directeur est un fonctionnaire d’autorité de proximité, il doit être reconnu et renforcé par l’Institution pour le sortir de ce paradoxe mortifère : identifié comme le responsable local par les parents et les élus mais complètement nié par l’Institution, le Directeur d’école ne peut qu’être dans la souffrance professionnelle. Le GDiD demande que des mesures urgentes puissent être appliquées dès la rentrée de septembre 2019, seule façon pour le ministère d’avoir l’écoute des Directrices et Directeurs d’école.

ah bah on va être bien avancé avec ça ! Est-ce que quelqu'un peut me traduire concrètement ce que ça changera dans mon quotidien de directrice - car personnellement ce qu'il me manque c'est du temps !

Posté(e)
Il y a 2 heures, blacknader a dit :

ce qu'il me manque c'est du temps !

le temps de décharge et les indemnités sont au programme de l'agenda social.

Le GDID est raccord avec les demandes des principaux syndicats quant aux décharges, aux indemnités et au secrétariat (qu'on ne me parle plus d"aide administrative, merci) donc le GDID s'est focalisé sur le statut du directeur pour faciliter le quotidien.

Posté(e)

Les mêmes syndicats qui nous ont fait perdre la retraite à 55ans et le logement de fonction ? Super crédible...

Le GIGD est un lobby qui ne représente que lui même.

  • J'aime 1
Posté(e)
Le 15/05/2019 à 13:27, Goëllette a dit :

Je te remercie mais je ne pense pas qu'il y ait de corrélation entre la vieillesse et le dysfonctionnement ...

 

Je crains que si...Même si plein d'autres choses puissent participer au dysfonctionnement. 

Posté(e)
il y a 17 minutes, Mirobolande a dit :

Je crains que si...Même si plein d'autres choses puissent participer au dysfonctionnement. 

Je pense qu'il y a autant si ce n'est plus de jeunes collègues qui dysfonctionnent (vraiment) que de vieux, ne serait-ce que parce que la jeune génération n'a plus autant la vocation, parce qu'elle n'a pas elle-même toutes les bases et parce qu'elle n'est pas formée.

Le vieux collègue jugé "plan-plan" parce qu'il ne fait plus de sorties et refait les mêmes leçons chaque année ne dysfonctionne pas plus que le jeune qui se forme sur internet, fait travailler ses élèves à quatre pattes par terre et ne leur donne aucun cadre. (Je donne les extrêmes exprès)

Posté(e)

Je pense que ce que voulais dire la collègue et je la rejoins, c'est que l'age n'aide pas à la vigilence, à la forme physique etc... Avec le recul de l'age de la retraite il y aura des PE de plus en plus agés et donc potentiellement moins "en forme" pour gérer une classe de 30, séparer des élèves etc

Je ne pense pas qu'il était question de pédagogie mais bien de forme physique et tout ce qui en découle ( quand je vois le nombre de jours qu'il me faut pour me remettre d'une soirée alors qu'à 20 ans je pouvais enchainer les nuits blanches... il faut admettre que le corps vieillit 😅 )

  • J'aime 1
Posté(e)

🤣

J'ai plutôt compris que, comme nous sommes sur un sujet sur la direction d'école et qu'il évoque le dysfonctionnement, il stigmatisait les "vieux" comme créateurs de davantage de problèmes pour le directeur ...

J'ai un âge certain mais je suis sûre que je sais aussi bien gérer 30 élèves que mes jeunes collègues sans formation et aux pédagogies bien trop "bienveillantes" (dans le sens où, hélas, maintenant, on met ce concept en pratique aujourd'hui).

Je suis plus fatiguée et fatigable que dans ma jeunesse mais n'ai en général pas besoin de crier pour que mes élèves se taisent, se rangent, s'assoient, ...

Posté(e)
Il y a 3 heures, Goëllette a dit :

 

Je suis plus fatiguée et fatigable que dans ma jeunesse mais n'ai en général pas besoin de crier pour que mes élèves se taisent, se rangent, s'assoient, ...

Moi si parce que ce ne sont pas mes élèves, je suis brigade.J'ai encore vu une classe aujourd'hui... hallucinante, pas possible d'obtenir 10 secondes de silence.

Posté(e)

Oui, c'est beaucoup plus difficile pour les TR, et la façon de tenir la classe du titulaire influe grandement sur la capacité du TR à se faire respecter.

C'est pour cela que toutes les mesures discriminatoires à l'égard des TR depuis quelques années et leur quasi absence de défense par les représentants du personnel sont profondément injustes.

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