blacknader Posté(e) 17 mai 2019 Posté(e) 17 mai 2019 Il y a 23 heures, montagny a dit : le temps de décharge et les indemnités sont au programme de l'agenda social. Le GDID est raccord avec les demandes des principaux syndicats quant aux décharges, aux indemnités et au secrétariat (qu'on ne me parle plus d"aide administrative, merci) donc le GDID s'est focalisé sur le statut du directeur pour faciliter le quotidien. le GDID est peut être raccord avec la décharge et les indemnités mais dans leur article avec leur échange avec le ministère, ils n'en parlent pas et se bornent à cette histoire de "statut fonctionnelle" dont je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'il apportera... Toujours pas d'exemple concret ?
naatt Posté(e) 17 mai 2019 Posté(e) 17 mai 2019 Il y a 6 heures, Goëllette a dit : 🤣 J'ai plutôt compris que, comme nous sommes sur un sujet sur la direction d'école et qu'il évoque le dysfonctionnement, il stigmatisait les "vieux" comme créateurs de davantage de problèmes pour le directeur ... J'ai un âge certain mais je suis sûre que je sais aussi bien gérer 30 élèves que mes jeunes collègues sans formation et aux pédagogies bien trop "bienveillantes" (dans le sens où, hélas, maintenant, on met ce concept en pratique aujourd'hui). Je suis plus fatiguée et fatigable que dans ma jeunesse mais n'ai en général pas besoin de crier pour que mes élèves se taisent, se rangent, s'assoient, ... Je ne stigmatisais pas les vieux. Mais si déjà quand tu es jeune tu n'arrives pas trop à tenir ta classe, en vieillissant tu y arrives de moins en moins car tu n'as plus la patience : on fait un travail usant, et à terme, celui qui le fait pour de mauvaises raisons ou qui est fragile psychologiquement, qu'il soit vieux ou jeune, n'arrive plus à le faire. J'ai une collègue plus jeune et une collègue plus âgée : toutes les deux craquent cris et hurlements pour l'une, cris hurlements et menaces physiques envers les élèves pour la "un peu plus jeune"...Je pensais également à une ancienne collègue qui , pour moi, glissait doucement vers la démence : même mon AVS ne comprenait pas ce qu'elle demandait à ses MS suite à la lecture d'un album, toute discussion avec elle était impossible elle te soutenait une chose puis son contraire, tu ne comprenais pas ce qu'elle voulait. Je pensais vraiment à de la fatigue psychologique et au basculement vers la dépression ou la démence. Et si on termine à 67 ans...Même si heureusement ça ne concerne pas tout le monde, mais il y aura forcément des cas. Je ne parlais pas du tout de pédagogie ou de sorties...
javanaise Posté(e) 17 mai 2019 Posté(e) 17 mai 2019 Il y a 7 heures, Goëllette a dit : 🤣 J'ai plutôt compris que, comme nous sommes sur un sujet sur la direction d'école et qu'il évoque le dysfonctionnement, il stigmatisait les "vieux" comme créateurs de davantage de problèmes pour le directeur ... J'ai un âge certain mais je suis sûre que je sais aussi bien gérer 30 élèves que mes jeunes collègues sans formation et aux pédagogies bien trop "bienveillantes" (dans le sens où, hélas, maintenant, on met ce concept en pratique aujourd'hui). Je suis plus fatiguée et fatigable que dans ma jeunesse mais n'ai en général pas besoin de crier pour que mes élèves se taisent, se rangent, s'assoient, ... Mdr.... Je te lis souvent. Et moi aussi je me tais, je me range et je m'assied si tu me le demandes !
BrunoXXX Posté(e) 17 mai 2019 Posté(e) 17 mai 2019 il y a 41 minutes, naatt a dit : Je pensais également à une ancienne collègue qui , pour moi, glissait doucement vers la démence : même mon AVS ne comprenait pas ce qu'elle demandait à ses MS suite à la lecture d'un album, toute discussion avec elle était impossible elle te soutenait une chose puis son contraire, tu ne comprenais pas ce qu'elle voulait. Je pensais vraiment à de la fatigue psychologique et au basculement vers la dépression ou la démence. Et la médecine du travail ne s'est aperçue de rien ??? 😁 ... 🤖
pimouss26 Posté(e) 17 mai 2019 Posté(e) 17 mai 2019 Le 16/05/2019 à 22:03, montagny a dit : le temps de décharge et les indemnités sont au programme de l'agenda social. Le GDID est raccord avec les demandes des principaux syndicats quant aux décharges, aux indemnités et au secrétariat (qu'on ne me parle plus d"aide administrative, merci) donc le GDID s'est focalisé sur le statut du directeur pour faciliter le quotidien. pourquoi?
montagny Posté(e) 17 mai 2019 Posté(e) 17 mai 2019 Il y a 2 heures, blacknader a dit : le GDID est peut être raccord avec la décharge et les indemnités mais dans leur article avec leur échange avec le ministère, ils n'en parlent pas et se bornent à cette histoire de "statut fonctionnelle" dont je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'il apportera... Toujours pas d'exemple concret ? je le répète, donner des moyens au directeur pour assumer leurs fonctions : respecter et faire respecter le référentiel métier.
montagny Posté(e) 17 mai 2019 Posté(e) 17 mai 2019 il y a 29 minutes, pimouss26 a dit : pourquoi? car beaucoup de collègues ont eu une charge administrative plutôt qu'une aide....des gens non formés qui ne restent que 10 mois et qu'il faut former (quand c'est possible). Avoir une vraie secrétaire avec des diplômes et un statut réel. 1
Frédo45 Posté(e) 19 mai 2019 Posté(e) 19 mai 2019 Le 14/05/2019 à 20:56, montagny a dit : en juste que le référentiel métier et le decret de 89 soient respectés avec les prérogatives du directeur dans que ce dernier subisse les pressions d'adjoints mal attentionnés. Juste que le référentiel soit diffusé auprès de tous afin que chaque directeur puisse faire avancer la machine avec l'équipe. C'est marrant d'évoquer des adjoint qui exercent des pressions parce que ce que j'ai pu observer durant mes années de délégation, c'était plutôt l'inverse : des directeurs qui s'octroient des droits sur leurs adjoints et les malmènent. 1
Frédo45 Posté(e) 19 mai 2019 Posté(e) 19 mai 2019 Le 15/05/2019 à 19:01, ablette a dit : Bon ok pour un statut de directeur mais avec une possibilité donnée aux sous-fifres de se plaindre quand ieur directeur dysfonctionne ... Pourquoi pas une évaluation annuelle du directeur par les collègues ? Non mais moi, je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui autorise un directeur à juger ses collègues ? Ni même à animer l'équipe pédagogique ? En quoi est-il plus compétent que les adjoints ? Et ne me parlez pas de formation parce que là, vous prendriez tout le monde pour des cons. Clairement, aujourd'hui, il n'y a aucune justification à cela. Bon nombre d'adjoints sont plus valables pédagogiquement que leur directeur. De même, en quoi un adjoint pourrait-il à l'avenir juger son directeur ? L'évaluationnite aigüe semble ne plus toucher uniquement que les élèves... 1
Frédo45 Posté(e) 19 mai 2019 Posté(e) 19 mai 2019 Le 15/05/2019 à 09:36, Pepettebond a dit : lol, avec les jeunes collègues qui arrivent, sachant tout et ayant une vision monolithique des élèves, les dysfonctionnements il y en aura de plus en plus ... Elle est marrante cette petite guéguerre entre deux âges. Les vieux seraient casse-pied et les jeunes incompétents... Finalement, je suis assez heureux d'être entre deux âges... Quoique... On va bien nous trouver des défauts à nous aussi.
Frédo45 Posté(e) 19 mai 2019 Posté(e) 19 mai 2019 Le 15/05/2019 à 20:26, montagny a dit : proposition faite par le GDID lors de la rencontre au MEN (extrait) Si au sein de l’école certaines décisions peuvent être prises dans l’exercice collectif, les responsabilités du Directeur ne peuvent pas légalement se partager, et l’autorité en est un outil indissociable. Les Directrices et Directeurs d’école font partie de la chaine hiérarchique, ils ont une autorité au sein de l’école. Ce statut hiérarchique n’est pas obligatoirement un statut d’évaluateur des enseignants, mais c’est une autorité fonctionnelle. Le statut d’emploi fonctionnel, engagé avec le GrAF en 2014 puis retiré, est une solution efficace adaptée à l’urgence de la situation. Le ministère, en positionnant le Directeur d’école comme tel, permettrait le principe de subsidiarité et installerait une autonomie de terrain qui donnerait corps à son slogan de l’ « école de la confiance ». ... En conclusion de la réunion le GDiD indique toutes les avancées et tous les points techniques pouvant ou devant être mis en place le plus rapidement possible pour répondre à la souffrance des Directeurs. Les décisions qui seront prises dans le cadre de l’agenda social seront considérées comme un gage de confiance, un indicateur essentiel de la place que le ministère cherche à donner au 1er degré et de la considération qu’il porte aux acteurs de terrain que sont les Directrices et Directeurs d’école. Le directeur est un fonctionnaire d’autorité de proximité, il doit être reconnu et renforcé par l’Institution pour le sortir de ce paradoxe mortifère : identifié comme le responsable local par les parents et les élus mais complètement nié par l’Institution, le Directeur d’école ne peut qu’être dans la souffrance professionnelle. Le GDiD demande que des mesures urgentes puissent être appliquées dès la rentrée de septembre 2019, seule façon pour le ministère d’avoir l’écoute des Directrices et Directeurs d’école. Je croyais que vous ne vouliez pas d'un statut hiérarchique ? C'est pourtant ce que vous réclamez. Les masques tomberaient-ils ? Et les ambitions se dévoileraient-elles ? 1
Frédo45 Posté(e) 19 mai 2019 Posté(e) 19 mai 2019 Le 16/05/2019 à 12:23, Goëllette a dit : Ta hiérarchie ne se retournera pas contre toi parce que ton directeur dysfonctionne ! Et ce n'est pas à toi de juger s'il y a dysfonctionnement ou non. Si tu penses que oui, laisse la hiérarchie s'en occuper, ce n'est pas ton problème. J'ai été directrice, j'ai eu des copains directeurs qui se sont faits emm... par leur équipe (il n'y a pas d'autre mot) parce que, soit disant, il dysfonctionnait, et dans la réalité, ce que les "collègues" appelaient dysfonctionnements n'étaient simplement que ... des demandes qui les contrariaient parce qu'ils avaient décidé qu'ils avaient décidé qu'ils devaient faire ou ne pas faire certaines choses, ce qui, là, pour le coup ... étaient souvent des dysfonctionnements ! Entre autres : - Ne pas assister à une réunion des 108h, - Arriver en retard, - Faire une sortie sans demander d'autorisation au directeur, - Ne pas faire son service de récréation, - Refuser certaines mesures de sécurité : nombre d'enseignants en surveillance, élèves laissés sans surveillance, ... - ... Non, elle ne le croira pas plus, elle le croit déjà ... ou pas, et ça ne changera rien. J'imagine que des directeurs qui arrivent en retard, qui ne demandent pas l'autorisation de sortie à l'IEN, qui ne font pas leur service de récréation, ça n'existe pas. C'est dingue de considérer les adjoints comme des feignasses potentiels et les directeurs comme les meilleurs d'entre nous. Et ça me conforte dans l'idée qu'il ne faut jamais donner de statut hiérarchique à des gens comme vous. 2
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