Frédo45 Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 il y a une heure, montagny a dit : 🤣 et on rebaptise ce truc école kolkhoze avec défilé sur la place Lénine tous les ans? (face au non sens de certaines propositions, je choisis l'ironie à outrance...) Attention, le coup des chars russes sur les Champs-Elysées a déjà été fait en 80. Et je ne vois pas bien l'ironie. Plutôt le mépris dès lors qu'on ne s'agenouille pas devant ta vision managériale de l'enseignement. On aimerait pourtant entendre un argument tangible pour expliquer en quoi c'est un non-sens mais je crois que le seul argument que tu aurais serait d'expliquer que ça doit être comme ça et pas autrement. 1
barbotinne Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 il y a 4 minutes, Frédo45 a dit : Celle-là, je crois que c'est la meilleure de l'année ! Ben désolée dans mon département toute personne nommée sur une 1ere direction, à TD ou TP part en formation des juin avant sa prise de fonction et totalise ensuite ses 6 semaines de formation avant la fin de l'année scolaire de sa premiere prise de fonction et a un directeur tuteur toute l'année. Par contre aucun départ en cappei ni en cafipemf, là c'est candidat libre. Désolée que ça te fasse rire mais c'est la réalité du terrain en l'occurence.
Frédo45 Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 il y a 53 minutes, Torque a dit : Ce qu'il y a de sympa avec les utopistes c'est que ça me rappelle les années 68 / 75 où tout paraissait possible hors le moindre contrôle, la moindre contrainte. Il y avait des fleurs dans les cheveux et ça sentait le patchouli; le monde devait s'auto déterminer selon le désir de chacun, dans une liberté générale et bienfaisante. Ça reposait sur le postulat que tout le monde était bon, tout le monde était gentil et on imagine, mais là vraiment il faut imaginer très fort, que chacun était responsable et capable. Et puis on entrait dans le monde du travail, de la consommation et des responsabilités. On découvrait la contrainte. A partir de là certains se sont aperçus qu'un système pour fonctionner devait comporter des règles. D'autres n'ont toujours pas compris ça et ça a un côté sympathique......sauf quand ils se mettent à insulter en ne présentant comme argument que des procès d'intention et qu'ils appuient leurs théories sur la nécessité de ruer en permanence dans les brancards en rejetant tout contrôle, toute autorité, toute règle. Bref, ils doivent se sentir inutiles et négligés dès qu'ils ne font pas chier quelqu'un. Le procès du communisme et de mai 68. Les réacs sont de sortie ! Sans les communistes, il n'y aurait pas de sécurité sociale, la retraite par répartition, les congés payés et les 35 h. Car oui, chacune de ses avancées sociales a été réalisée lorsque les communistes étaient au gouvernement, certaines ayant été menées directement par des hommes comme Ambroise Croizat. Le maccarthysme des uns démontre bien qu'ils inféodés à la pensée libérale. Quant à mai 68, c'est un mouvement qui a permis, par la suite des évolutions certaines des moeurs. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi une direction partagée serait synonyme d'un contrôle moindre. Et le fait d'utiliser les termes contrôle et contraintes en dit long sur votre projet. Expliquer qu'un fonctionnement horizontal signifie une absence de sérieux et de rigueur est complètement absurde, tout comme le fait d'estimer que ce fonctionnement interdit les règles. Vous êtes particulièrement réac quand même. Et le pire c'est que vous vous dites progressistes, j'en suis certain. 1
barbotinne Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 il y a 8 minutes, Frédo45 a dit : Pourquoi personne ne voudrait ? Et pour rappel, quand il n'y a pas de directeur nommé, il y a presque toujours quelqu'un qui accepte de l'être. Et dans les cas où personne ne veut, c'est l'IEN qui désigne le directeur. D'ailleurs, dans ces cas, une direction partagée permettrait bien souvent de régler le problème. Ben parce que certains adjoints vont te répondre qu'ils sont adjoints pas directeurs et qu'ils ne voient pas pourquoi ils devraient faire ça sans la prime... Ici je ne gère pas la coop par exemple mais la collegue mandataire a deja annoncé qu'elle ne ferait qu'une année de plus et qu'elle souhaite arrêter. On est 4 à l'école, un qui part à la retraite dans un an justement, et une qui a dores et déjà annoncé qu'elle ne prendrait pas la relève. Donc si personne ne veut ben soit on clot la coop et là on doit rendre a l'occe tout ce qu'on a acheté avec la coop soit je m'y colle...
Frédo45 Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 il y a 2 minutes, barbotinne a dit : Ben désolée dans mon département toute personne nommée sur une 1ere direction, à TD ou TP part en formation des juin avant sa prise de fonction et totalise ensuite ses 6 semaines de formation avant la fin de l'année scolaire de sa premiere prise de fonction et a un directeur tuteur toute l'année. Par contre aucun départ en cappei ni en cafipemf, là c'est candidat libre. Désolée que ça te fasse rire mais c'est la réalité du terrain en l'occurence. Tu te rends compte que dans la plupart des départements, la formation des directeurs, c'est une semaine, quand ils le peuvent ? Non, parce que c'est la réalité du terrain de beaucoup de nouveaux directeurs. Alors, tu es dans un département privilégié, tant mieux. Mais je ne suis pas sûr que ce soit très répandu.
Torque Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 @Frédo45 Je ne parle absolument pas de communisme et ne cite 68 que comme le début d'une période. Mais bon, chacun ses obsessions.
Frédo45 Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 à l’instant, barbotinne a dit : Ben parce que certains adjoints vont te répondre qu'ils sont adjoints pas directeurs et qu'ils ne voient pas pourquoi ils devraient faire ça sans la prime... Ici je ne gère pas la coop par exemple mais la collegue mandataire a deja annoncé qu'elle ne ferait qu'une année de plus et qu'elle souhaite arrêter. On est 4 à l'école, un qui part à la retraite dans un an justement, et une qui a dores et déjà annoncé qu'elle ne prendrait pas la relève. Donc si personne ne veut ben soit on clot la coop et là on doit rendre a l'occe tout ce qu'on a acheté avec la coop soit je m'y colle... Mais qui a dit qu'ils n'auraient pas de prime ? Quant à ta collègue qui s'occupe de la coop, pourquoi n'aurait-elle pas le droit à une décharge de temps en temps pour s'en occuper ? Pourquoi le conseil des maîtres ne pourrait-il pas décider qu'une fois par mois, même une demi-journée, ta décharge vienne la remplacer plutôt que toi ?
Frédo45 Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 à l’instant, Torque a dit : @Frédo45 Je ne parle absolument pas de communisme et ne cite 68 que comme le début d'une période. Mais bon, chacun ses obsessions. Lis les commentaires de ton ami. Tu n'es pas toute seule.
Torque Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 il y a 4 minutes, Frédo45 a dit : [......] Et le pire c'est que vous vous dites progressistes, j'en suis certain. Encore une erreur. Pour moi ceux qui se disent progressistes sont dans une fuite en avant qui nous mène droit dans le mur. Je me sens assez conservateur (d'aucuns diront facho mais c'est pas grave, j'ai l'habitude d'entendre ça en lieu et place d'argument structuré). Petite précision, pour moi conservateur ne veut pas dire hostile au progrès et aux évolutions sociales mais prudent et respectueux des valeurs sur lesquelles devraient s'appuyer nos projets pour ne pas risquer l'effondrement et la dispersion. 1
Torque Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 il y a 6 minutes, Frédo45 a dit : Lis les commentaires de ton ami. Tu n'es pas toute seule. Je ne vois pas en quoi des commentaires pourraient définir ce que je dis et au passage je suis un mec. Enfin, va falloir que je vérifie parce qu'avec certains raisonnements plus grand chose n'est vraiment clair...
électron déchaîné Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 J'ai du mal à imaginer un partage des tâches du directeur entre les professeurs...du moins en France. Le travail en groupe n'est pas le fort des travailleurs français. J'ai expérimenté lorsque j'étais dans le privé. Echec absolu. Je travaillais dans un labo de recherche et parfois on avait de gros projets qui nécessitaient une répartition des tâches. Le boss a voulu nous donner de l'autonomie et nous laisser gérer seuls les expérimentations. 1ère réunion avec le boss adjoint : on se répartissait les tâches en fonction des compétences de chacun (psychologie, physiologie, Chronobiologie, Bio-informatique, statistique...) et on définissait les renforts (par exemple si la personne en charge de la chronobiologie avait besoin de renfort pour les expérimentations on y participait tous et elle traitait les données). Quand le boss adjoint sortait de la salle ce n'était plus le même son de cloche : tous les anciens de la boîte refusaient de s'investir car ils prétextaient avoir assez de travail et tout le travail finissait sur le bureau des 2 derniers arrivés en l'occurrence moi et une collègue. Le patron a fini par reprendre un management à la vertical et imposer à chacun sa part de travail, d'expérimentations sur le terrain, de rapports écrits. Il faut de la bonne volonté de la part de chacun pour un management collégial. Quand on voit que certains sont dépités par le métier de prof et comptent les jours avant la retraite...vont-ils s'investir pour le bien des élèves ? 1
ablette Posté(e) 1 juin 2019 Posté(e) 1 juin 2019 J'ai une amie ayant un cp qui croyait avoir au maximum 24 élèves l'an prochain. Or, le conseil des maîtres de son école, directeur en tête, a décidé qu'il y aurait 26 élèves dans toutes les classes ! Elle est désolée. Elle ne comprend pas ce choix qui ne correspond pas aux directives données. Du coup, je me pose cette question : l'idée de mettre 24 élèves dans certaines classes ne serait-il pas un moyen supplémentaire de diviser les équipes, un peu comme l'idée du statut de directeur finalement ?
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