Partir enseigner à l'étranger 2020

[Chamallow44]

4 hours ago, sbr13 said:

Voilà la réponse que j'avais obtenue des syndicats. Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que dans la plupart des académies cela soit déconseillé. Je pense que certaines académies sont plus souples car non déficitaires.

 

Voilà, mon département n’est pas très attractif alors que mon académie l’est. La différence aussi c’est que je suis en détachement actuellement, et pas en dispo.

Bref de toute façon je ne demanderai pas une dispo, je veux tenter le détachement. 

[catlalib]

Voilà, verdict est tombé : nous ne nous installerons pas à Los Angeles, nous resterons installés à Boston. Cette fois était la dernière tentative de mouvement, il est fort possible que, dans dix ans, nous y soyons encore. Nous ne sommes pas trop déçus dans la mesure où beaucoup de positif en ressort. Mais, au risque de me répéter, cela fait quand même un coup au moral de sentir que nous sommes devenus moins mobiles avec le temps ; je ne vais pas dire "moins désirables" puisque notre école est très contente de nous garder. Mais je conseille tout de même aux collègues de bien choisir le moment de bouger car cela ne m'a pas l'air très flexible. Je fête cette année mes 20 ans dans l'école. Ce n'est pas rien !

J'espère lire de bonnes nouvelles sur ce forum.

[Gazelle69]

Toujours en réflexion pour un départ en Ontario, j’ai commencé les démarches d’inscription à l’ordre. Je suis vos aventure à distance, et notamment celles de @catlalib qui a toujours répondu présente lors de mes /nos questionnements. Sache que malgré la déception de se sentir moins mobile que je comprends à 100%, c’est une vraie chance d’aimer son école et d’y rester si longtemps. C’est de plus en plus rare, les pressions sont tellement importantes. Bref, bonne chance à tous, bon courage pour ces démarches et préparatifs ! 

[catlalib]

On 2/7/2020 at 2:30 AM, Gazelle69 said:

Toujours en réflexion pour un départ en Ontario, j’ai commencé les démarches d’inscription à l’ordre. Je suis vos aventure à distance, et notamment celles de @catlalib qui a toujours répondu présente lors de mes /nos questionnements. Sache que malgré la déception de se sentir moins mobile que je comprends à 100%, c’est une vraie chance d’aimer son école et d’y rester si longtemps. C’est de plus en plus rare, les pressions sont tellement importantes. Bref, bonne chance à tous, bon courage pour ces démarches et préparatifs ! 

Merci @Gazelle69 J'ai bien conscience que mon manque de mobilité est aussi lié à ma situation familiale et à mes conditions de travail, que ce n'est pas uniquement dû à la concurrence. L'an dernier, nous aurions eu un contrat pour le lycée français de LA mais les conditions salariales n'équivalaient pas, et de loin, celles que nous avions dans notre école. Pour ce qui est d'élargir à la Californie, il nous fallait une école se poursuivant jusqu'au bac et offrant possiblement le IB. San Francisco aurait pu nous intéresser, et là encore d'ailleurs, le poste qui vient de s'y ouvrir est le même que je n'ai pas eu au LILA : tiens, tiens !! alors même que cela faisait plus de 10 ans que personne n'avait bougé de FAIS dans ma discipline. Mais vivre à des kilomètres du lieu de travail parce qu'il n'y a rien à moins d'un million à l'achat autour de l'école, ce n'est pas non plus motivant pour nous qui, aux beaux jours, nous rendons au boulot à bicyclette. Morale de l'histoire, notre manque de mobilité est aussi notre responsabilité. Donc oui, je mesure, Oh combien !, j'ai de la chance d'être appréciée dans mon école et de pouvoir y rester. J'ai dit encore 10 ans dans le poste précédent, en fait, il est possible qu'on retente dans 3 ou 5 ans. Je regarderai peut-être encore l'an prochain juste pour voir, mais nous allons faire une pause quand même, c'est plus sage.

[vpf]

C'est sûr que la qualité de vie est très importante dans le choix des postes. Je te remercie moi aussi Catlalib pour les réponses que tu nous apportes.

Je te souhaite une bonne continuation à Boston. 

[Chamallow44]

11 hours ago, catlalib said:

Merci @Gazelle69 J'ai bien conscience que mon manque de mobilité est aussi lié à ma situation familiale et à mes conditions de travail, que ce n'est pas uniquement dû à la concurrence. L'an dernier, nous aurions eu un contrat pour le lycée français de LA mais les conditions salariales n'équivalaient pas, et de loin, celles que nous avions dans notre école. Pour ce qui est d'élargir à la Californie, il nous fallait une école se poursuivant jusqu'au bac et offrant possiblement le IB. San Francisco aurait pu nous intéresser, et là encore d'ailleurs, le poste qui vient de s'y ouvrir est le même que je n'ai pas eu au LILA : tiens, tiens !! alors même que cela faisait plus de 10 ans que personne n'avait bougé de FAIS dans ma discipline. Mais vivre à des kilomètres du lieu de travail parce qu'il n'y a rien à moins d'un million à l'achat autour de l'école, ce n'est pas non plus motivant pour nous qui, aux beaux jours, nous rendons au boulot à bicyclette. Morale de l'histoire, notre manque de mobilité est aussi notre responsabilité. Donc oui, je mesure, Oh combien !, j'ai de la chance d'être appréciée dans mon école et de pouvoir y rester. J'ai dit encore 10 ans dans le poste précédent, en fait, il est possible qu'on retente dans 3 ou 5 ans. Je regarderai peut-être encore l'an prochain juste pour voir, mais nous allons faire une pause quand même, c'est plus sage.

Je suis désolée pour vous @Catlalib 🙁 C'est vrai que tu as un chouette poste à Boston et que vous vous y plaisez mais c'est toujours une déception. 

La situation familiale et ce qu'on est prêt (ou non) à accepter jouent énormément dans le choix des postes, et c'est bien normal. Pour ma part, je n'avais pas le choix que de chercher ailleurs, et pourtant j'ai été sélective car je n'avais pas envie d'accepter un poste par défaut. J'ai eu beaucoup de chance et c'est parti pour une nouvelle aventure! La prochaine rentrée se fera au Canada, avec un petit pincement car c'est difficile de partir mais aussi avec un gros soulagement d'avoir obtenu mon #1. 

[catlalib]

C'est super @Chamallow44 !!! Est-ce Toronto ? Montréal ? Plus à L'ouest ? Tu restes dans la communauté d'Amérique du Nord, tu ne seras pas tant dépaysée. Et tu pourras aller voir tes amis à Seattle. Bravo en tout cas.

[epona]

Bonjour,

Quand je vous lis, je trouve déjà que vous avez de la chance d'être détachés aussi longtemps et en gardant (peut-être vos avantages sociaux français et une école quand vous reviendrez en France). Dans mon cas (je suis dans l'enseignement privé sous contrat), le détachement n'existe pas (au passage, je le savais en passant le concours.). Seul, une disponibilité est possible et maximum 5 ans. Après il faut décider de quitter de l'enseignement français ou de revenir en France. Il existe peu de choix : la Louisiane par exemple avec le programme CODOFIL. Je l'ai déjà fait. Avoir goûté à la vie et au travail à l'étranger au début de ma carrière me manquent mais c'est comme ça.

Alors, je vous souhaite bon courage dans vos démarches. N'envisageriez vous pas de changer carrément de pays ?

[catlalib]

6 hours ago, epona said:

Bonjour,

Quand je vous lis, je trouve déjà que vous avez de la chance d'être détachés aussi longtemps et en gardant (peut-être vos avantages sociaux français et une école quand vous reviendrez en France). Dans mon cas (je suis dans l'enseignement privé sous contrat), le détachement n'existe pas (au passage, je le savais en passant le concours.). Seul, une disponibilité est possible et maximum 5 ans. Après il faut décider de quitter de l'enseignement français ou de revenir en France. Il existe peu de choix : la Louisiane par exemple avec le programme CODOFIL. Je l'ai déjà fait. Avoir goûté à la vie et au travail à l'étranger au début de ma carrière me manquent mais c'est comme ça.

Alors, je vous souhaite bon courage dans vos démarches. N'envisageriez vous pas de changer carrément de pays ?

Oui Epona, je suis tout à fait consciente de la chance que j'ai, c'est pourquoi, même si j'avais envie de bouger sur la côte ouest, je ne regrette pas de rester où je suis, loin de là.  Et même si je perdais mon détachement, je m'estimerais heureuse de la chance que j'ai eue de le conserver si longtemps. Partir ailleurs m'aurait plu, notamment en Asie, mais je ne peux pas, enfin, je ne veux pas, à cause des enfants, adultes et non adultes, qui sont américains et décidés à rester dans le pays. Leur vie est là alors j'ai du mal à imaginer la mienne ailleurs. J'ai envie de dire que si le manque est grand, faut peut-être essayer de repartir.... même si ce n'est que pour 5 ans.

[Chamallow44]

7 hours ago, epona said:

Bonjour,

Quand je vous lis, je trouve déjà que vous avez de la chance d'être détachés aussi longtemps et en gardant (peut-être vos avantages sociaux français et une école quand vous reviendrez en France). Dans mon cas (je suis dans l'enseignement privé sous contrat), le détachement n'existe pas (au passage, je le savais en passant le concours.). Seul, une disponibilité est possible et maximum 5 ans. Après il faut décider de quitter de l'enseignement français ou de revenir en France. Il existe peu de choix : la Louisiane par exemple avec le programme CODOFIL. Je l'ai déjà fait. Avoir goûté à la vie et au travail à l'étranger au début de ma carrière me manquent mais c'est comme ça.

Alors, je vous souhaite bon courage dans vos démarches. N'envisageriez vous pas de changer carrément de pays ?

Alors pour ma part, au bout quelques années aux USA, j’aurais été prête à renoncer au détachement. Sauf que, quand on te refuse le détachement, on te refuse la dispo puisque c’est généralement pour raisons (besoins?) de service. Et de toute façon tu es hors délais pour demander la dispo. Donc il ne te reste qu’à démissionner. Certes c’est faisable, mais quand tu es sous visa, que tu ne sais absolument pas si tu vas pouvoir rester à l’étranger, c’est assez compliqué. Pour ma part j’ai bien fait de ne pas démissionner car mon école a récemment décidé de ne plus sponsoriser le visa suivant pour les enseignants du primaire. Je me serais retrouvée sans boulot ni ici ni en France... Par ailleurs, on est rattaché à un département, pas à une école donc qui dit détachement dit perte de son poste en France. Si on rentre on repasse au mouvement après réintégration.

Après c’est comme tout, il y a le choix de passer le concours dans le public ou le privé, de tenter l’enseignement à l’étranger ou non, etc. Ce qui est sûr c’est qu’une fois qu’on a gouté à autre chose que la France, ce n’est pas évident de rentrer, qu’on soit enseignant ou non. Mes frères, expat plusieurs années dans un autre domaine, ont trouvé très dur de revenir bosser en France et pourtant c’était leur choix de rentrer.

[epona]

Je suis tout à fait d'accord. Pour ma part, j'aurais pu continuer à l'étranger après mon départ de la Louisiane. J'ai eu le choix entre passer une certification en un an au Royaume-Uni ou passer le concours de professeur des écoles en France dans le privé (car il y a 15 ans, il était facile de l'avoir, beaucoup plus que dans le public). Si j'étais allée au Royaume-Uni, je serai certainement expat encore aujourd'hui. Il est vrai que revenir en France peut être difficile quand on a vécu longtemps à l'étranger. D'un autre côté, la titularisation offre la sécurité de l'emploi et une rémunération intéressante et les acquis sociaux.

Par ailleurs, quand on est célibataire, la mobilité est plus aisée. Quand on a des enfants, cela peut être plus compliqué d'autant plus quand le conjoint n'est pas dans l'enseignement.

 

[laly83]

coucou,

j'ai une petite question : lorsqu'on accepte un poste, on nous renvoie un contrat. est ce que sur ce contrat, il est notifié le salaire brut/net ?

merci d'avance