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Ne faites pas les alphas ...


doctole

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apparemment c'est à cause des images psychanalytiques qui seraient contenues dans la méthode. Mais là moi j'y comprends rien, ça veut dire quoi images psychanalytiques? :huh:

Moi je pense surtout qu'une personne qui voit des "images psychanalytiques" dans les alphas est un peu tordu mais bon... <_< C'est plus de lui que j'aurais peur que des alphas !

J'ai attendu sa réponse mais elle n'est jamais venue ! Pendnat l'entretien, je regardais les images, elle m'a dit "Vous ne m'écoutez plus, vous regardez vos affiches ?" "Oui, j'essaie de voir vos images "psychanlytiques " et je ne les vois pas !" "Si, si, regardez bien vous les verrez !" <_<

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apparemment c'est à cause des images psychanalytiques qui seraient contenues dans la méthode. Mais là moi j'y comprends rien, ça veut dire quoi images psychanalytiques? :huh:

Moi je pense surtout qu'une personne qui voit des "images psychanalytiques" dans les alphas est un peu tordu mais bon... <_< C'est plus de lui que j'aurais peur que des alphas !

J'ai attendu sa réponse mais elle n'est jamais venue ! Pendnat l'entretien, je regardais les images, elle m'a dit "Vous ne m'écoutez plus, vous regardez vos affiches ?" "Oui, j'essaie de voir vos images "psychanlytiques " et je ne les vois pas !" "Si, si, regardez bien vous les verrez !" <_<

Je maintiens : TOR-DUE ! :P

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euh...j'ai lu le post en diagonale...c'est quoi des alphas?? :o

Jamais entendu parler...

Reprenez un post de Doctole et cliquez sur "mon blog"...

puis allez sur "Français", puis sur "méthodes de lecture" et tout en bas vous cliquez sur "la planète des alphas"...

Bonne lecture . :)

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  • 3 semaines plus tard...

Comment enseigner la lecture

Les récents acquis des neurosciences peuvent-ils s'appliquer à la façon dont on enseigne la lecture ?

Suite de la présentation de l'ouvrage LES NEURONES DE LA LECTURE

Au début de l'ouvrage, Stanislas Dehaene espère "voir apparaître une véritable neuroscience de l'éducation, capable d'exploiter les nouvelles images du cerveau afin d'optimiser les stratégies d'enseignement et les adapter à chaque cerveau d'enfant ou d'adulte". Cette formulation pourrait faire craindre un nouveau scientisme, la foi dans les neurosciences se substituant aux utopies néfastes des pseudo "sciences de l'éducation".

Telle n'est pas l'intention de l'auteur : "Il y a souvent un gouffre entre la connaissance théorique accumulée dans les laboratoires et sa mise en application dans les écoles. Cette dernière pose des difficultés nouvelles, auxquelles l'intuition et l'expérience des enseignants répondent souvent mieux que les travaux scientifiques".

Il nous semble évident que les espoirs des uns et les craintes des autres sont excessives. La médecine et la chirurgie bénéficient des énormes progrès des sciences et des techniques, mais les médecins et les chirurgiens demeurent des médiateurs irremplaçables entre le monde de la science et cet autre monde qu'est la personne humaine.

Stanislas Dehaene ne prétend pas aboutir à une pédagogie scientifique, il affirme simplement qu'on ne peut pas faire n'importe quoi en contradiction avec l'état de nos connaissances. C'est ainsi qu'il condamne sans appel les méthodes globales et mixtes, qui ne peuvent que contrarier chez l'enfant les changements nécessaires que l'auteur a qualifiés de recyclage neuronal.

L'enseignement "global", de la lecture comme d'autres matières, a des origines diverses, notamment l'utopie des méthodes dites naturelles, selon laquelle les enfants sont naturellement capables d'apprendre seuls ce que l'humanité a mis des millénaires à construire.

Dans le cas de la lecture, il y a aussi l'erreur de croire que l'approche globale s'identifie à la voie directe, la plus utilisée par le "lecteur expert". Or la voie directe ne procède pas de façon globale: le lecteur expert n'enregistre pas l'image des mots, il les analyse très rapidement en leurs composantes, et le résultat de l'analyse – par essais et erreurs – est confronté au "registre lexical" qui n'est pas un répertoire d'images de mots. La pratique, majoritaire actuellement dans les écoles, qui consiste à essayer de doter les enfants d'un "stock" de mots (d'images de mots), est une impasse.

Cinq sujets de réflexion

Pour notre part, nous pensons qu'on peut retirer de la lecture de l'ouvrage de Stanislas Dehaene quelques conséquences utiles, et la confirmation de pratiques anciennes.

Agir précocement. Le recyclage neuronal est d'autant plus facile que l'enfant est plus jeune, car la plasticité du cerveau, énorme à la naissance, diminue progressivement, sans disparaître totalement.

Il est beaucoup plus facile d'apprendre à lire à 6 ans qu'à 12. Rousseau se trompe lorsqu'il déclare qu'il lui importe fort peu qu'Emile ne sache pas lire et écrire avant d'avoir quinze ans. Madame Katherine Weinland , Doyenne de l'Inspection Générale de Lettres, se trompait lorsqu'elle déclarait à propos d'élèves illettrés en 6ème : "ce n'est pas grave, ils n'ont pas fini leurs études" (l'Express 14.3.2002).

Préapprentissage. Agir précocement en veut pas dire qu'on puisse apprendre à lire aux nouveaux-nés ou aux enfants de 2 ans. Il faut commencer dès que l'enfant – vers 5 ans – manifeste intérêt et envie d'apprendre. Avant cet âge, l'enfant doit accomplir de lui-même un énorme travail qui demande un environnement favorable.

La parole a précédé l'écrit, et les enfants apprennent spontanément à parler la langue qu'ils entendent autour d'eux et dans laquelle on leur parle. Cela suppose d'abord la discrimination des sons de la langue parlée. Vers 6 mois, la performance de l'enfant dans la compréhension de la langue maternelle s'accompagne en contrepartie d'un affaiblissement de la capacité à discriminer les sons des langues étrangères. Tout se passe comme si le petit enfant analysait les sons selon leur fréquence dans sa langue maternelle, et qu'il spécialisait en conséquence les aires cérébrales du langage parlé.

Discriminant les sons, il retient les phonèmes les plus fréquents puis commence à constituer un répertoire de mots dont il connaît la signification (lexique phonologique). Puis l'enfant commence à parler, ce qui l'amène vers cinq ans à une certaine maîtrise du vocabulaire et de la syntaxe.

On conçoit que ce travail est un excellent préalable à l'apprentissage de la lecture. On en renforce encore les effets par toutes les activités de "pré-apprentissage" : exercices de discrimination auditive fine, articulation et prononciation correcte des mots, familiarisation avec la langue par la lecture à haute voix, les chansons et poèmes, exercices de la vision, exercices corporels renforçant la maîtrise des gestes et la latéralisation.

Les enfants qui ne bénéficient pas de ce préapprentissage, et encore plus les enfants qui dès la naissance ne bénéficient pas d'un environnement linguistique (en français) correct et dense, arrivent à 5 ans avec un lourd handicap. Il est indispensable de leur offrir le plus vite possible vers 2-3 ans une instruction adaptée leur permettant de rattraper leur retard d'expression orale en français.

Enfin, l'enfant commence à lire spontanément, mais de façon globale, en retenant l'image de quelques mots. C'est l'étape dite picturale, car cette image n'est que l'une des représentations possibles du mot, dotée d'une forme et de couleurs spécifiques. C'est une pseudo-lecture qui d'ailleurs active une zone de l'hémisphère droit. Cette étape est transitoire.

Apprentissage. L'ouvrage n'apporte pas pour nous de novation en ce qui concerne la phase d'apprentissage de la lecture, à partir de 5 ans.

"On n'apprend pas à lire de cent manières différentes". La méthode alphabétique (et ses nombreuses variantes) est la plus efficace car elle est en cohérence avec le fonctionnement cérébral. Elle commence par une phase de déchiffrage, qui correspond à la voie phonologique (de l'écrit à la prononciation et au sens). Lorsque cette voie est maîtrisée, commence l'approche de la voie directe, lexicale, orthographique.

L'apprentissage est un acte conscient. La progressivité, la répétition, permettent le recyclage neuronal, c'est-à-dire ici la reconversion partielle de la zone du cortex qui va être spécialisée dans la reconnaissance des lettres et des mots.

En retour, la lecture modifie favorablement le langage parlé.

Dyslexie. L'ouvrage de Stanislas Dehaene présente de façon assez détaillée l'état de la recherche sur la dyslexie. Il ne s'agit évidemment pas de la fausse dyslexie causée par la maltraitance pédagogique, mais d'une affection qui, sous ses formes les plus lourdes, ne concerne que quelques enfants sur cent. La dyslexie est due à des dysfonctionnements cérébraux, affectant majoritairement les fonctions phonologiques, et dans un cas sur quatre les fonctions visuelles. Elle entrave plus ou moins fortement l'apprentissage de la lecture.

Deux points sont importants :

- d'une part, la détection précoce est possible dès que l'enfant commence à lire par la méthode alphabétique et même avant : il existe des symptômes permettant de présumer l'affection avec une certaine probabilité.

- d'autre part, il existe des moyens efficaces préventifs et curatifs, ne laissant subsister chez la plupart des enfants qu'un ralentissement de la lecture plus ou moins perceptible.

Il importe maintenant de débarrasser la France de la fausse dyslexie, et de la doter de moyens de dépistage et de traitement précoce systématique de la vraie.

Une question, qui nous importe, n'est pas abordée dans l'ouvrage, dont ce n'est pas l'objet. C'est la suivante : à la condamnation sans appel des méthodes globales et mixtes par Stanislas Dehaene, il sera à coup sûr opposé que certains enfants, enseignés selon ces pédagogies, apprennent à lire. Le choix pédagogique ne serait donc pas aussi nettement tranché que l'expose l'auteur.

Mettons de côté le cas des élèves –nombreux – qui, avant ou durant le CP, apprennent en alphabétique avec leurs parents, souvent d'ailleurs à l'insu de l'enseignant. Pour les autres, on peut faire l'hypothèse de deux sortes de causes, d'une part les différences des pédagogies réellement pratiquées, d'autre part les différences d'aptitudes et de caractère des élèves.

Personne ne sait en quoi consistent effectivement les pédagogies mises en œuvre par des instituteurs et institutrices à qui l'on demande d'associer les approches rigoureusement incompatibles que sont le global et l'alphabétique. Entre une période globale courte, suivie d'une période longue où le maître s'efforce de présenter la combinatoire alphabétique de façon progressive, et une période globale de plusieurs mois, suivie d'une soupe pédagogique dont les plus mauvais manuels nous donnent la recette, on conçoit que l'effet sur le cerveau des enfants soit très différent.

La pratique de la méthode alphabétique montre que certains enfants avancent vite et sans effort, alors que d'autres peinent longtemps. Les premiers devraient mieux survivre au naufrage global, sauf si – cas fréquent – ils se révoltent devant l'absurdité des exercices et se murent dans une attitude de rejet. Sur un autre plan, on peut se demander si les enfants opiniâtres et sérieux, qui cherchent à bien faire à l'école, ne sont pas plus handicapés par le global que les enfants nonchalants.

Il faudrait mener des études lourdes pour analyser les facteurs que nous venons d'évoquer, et d'autres, afin de cerner le rapport entre le degré d'exposition au global et le degré de réussite de l'enfant. En tout état de cause, si réussites il y a, elles ne compensent pas les échecs extrêmement graves causés sans conteste à de très nombreux enfants.

L'approche scientifique exposée dans l'ouvrage vient conforter une position qui aurait dû être inspirée depuis longtemps par le principe de précaution cher à nos politiques : il faut éradiquer l'antipédagogie globale, dans l'apprentissage de la lecture comme dans les autres domaines.

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  • 4 mois plus tard...

j'ai entendu parler de cette méthode pour la première fois la semaine dernière. Du coup, j'ai lu ce post...

J'aimerai pour ma part savoir en quoi consiste la valise Pho-syll dont parle Enna. C'est chez hatier comme Catégo...?

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  • 5 mois plus tard...

bon je viens juste partager mon expérience.

Je viens d'être inspectée lundi. J'utilise la planète des alphas pour le code et je travaille en compréhension orale sur des albums de littérature jeunesse.Après avoir lu ton message doctole je me demandais comment réagirait mon ien!

et bien il n'a rien trouvé à redire sur la planète des alphas, il a trouvé les élèves motivés, acteurs. il m'a dit que c'était un outil intéressant, ludique qui mettait bien les élèves en activité.

Voilà!

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bon je viens juste partager mon expérience.

Je viens d'être inspectée lundi. J'utilise la planète des alphas pour le code et je travaille en compréhension orale sur des albums de littérature jeunesse.Après avoir lu ton message doctole je me demandais comment réagirait mon ien!

et bien il n'a rien trouvé à redire sur la planète des alphas, il a trouvé les élèves motivés, acteurs. il m'a dit que c'était un outil intéressant, ludique qui mettait bien les élèves en activité.

Voilà!

Voici une excellente nouvelle très réjouissante !!! :thumbsup:

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Je n'y connais rien mais je serais plus nuancée : j'ai également entendu dire que les alphas étaient vraiment pour des élèves en grosse difficulté....

Si plusieurs personnes le disent, notamment des IEN, c'est qu'il doit y avoir une raison : peut-être une étude sérieuse à laquelle il serait bon qu'ils donnent la référence. (Je me demande si ce n'est pas parce que les élèves focalisent plus sur les personnages en eux-mêmes que sur les sons... Mais je ne suis pas sûre... Quelqu'un a peut-être aussi entendu dire cela et en connaît la raison précise....???)

En tout cas, je connais Borel Maisonny pour les élèves en grosse difficulté, et cette méthode fait des miracles sans polémique aucune. Je l'ai testée et je peux l'affirmer très sincèrement.

il serait intéressant d'avoir des témoignages datant de l'introduction de la méthode de mme Borel Maisonny. J'imagine déjà les arguments simiesques qui ont du être développés. Voyons nos enfants ne sont pas des petits singes ! :bleh:

La méthode des Alphas innove une nouvelle entrée, forcément cela dérange.

Par contre je comprends qu'elle ne convienne pas à tous les enseignants.

Si elle me convient et je la trouve pertinente , je pense qu'elle ne l'est plus avec un enseignant qui n'adhère pas. D'où l'intérét de la liberté pédagogique.

Mon côté maman, me fait faire un lien avec l'allaitement : maternele ou au biberon, qu'importe , mais avec plaisir et sincérité ! :wink:

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