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Kiko, persiste ça vaut le coup! J'ai été complètement accro quand je les ai lus, à me coucher à point d'heure pour lire encore un peu plus!

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Ma soeur, mon amour, de Joyce Carol Oates: c'est son 37ème roman, j'ai du livre sur la planche.

Ce livre m'a accompagnée pendant 2 semaines. Je n'ai pas pu le lâcher.

"Les familles dysfonctionnelles se ressemblent toutes.

Idem pour les survivants."

Skyler, le narrateur de l’histoire, sait de quoi il parle. Sa famille, mais aussi la plupart des familles qui l’entourent, le sont à de nombreux égards et ses parents sont loin d’être des modèles.

Skyler, dix-neuf ans, junkie et névrosé, à qui l’on a détecté depuis la toute petite enfance de multiples syndromes (déficit de l’attention, dépression, troubles obsessionnels, et d’autres encore) et passé la moitié de sa vie dans des écoles haut de gamme spécialisées et des hôpitaux psychiatriques, a neuf ans lorsque sa petite sœur Edna Louise est retrouvée assassinée dans le sous-sol de la maison familiale. Et parce qu’on l’a longtemps suspecté d’être le meurtrier, même après les aveux d’un voisin pédophile, il entreprend d’écrire l'histoire chaotique et douloureuse de sa famille, son ascension et sa chute fulgurante, s’excusant par avance d’écrire en "amateur".

Bienvenue à Fair Hills donc, banlieue aisée du New Jersey où les Rampike viennent de s’installer. Bix et Betsey Rampike, sont les parfaits représentants de la moyenne bourgeoisie aisée, intellectuellement limités, obsédés par la réussite et la reconnaissance de leurs très fortunés voisins et n’hésitent pas à se servir de leurs enfants comme leviers dans leur ascension sociale. Bix est un ancien sportif, acharné au travail, séducteur coureur de jupons infatigable, qui ne n’exprime que par métaphores sportives. Betsey est mère au foyer, ex-patineuse amateur frustrée, d’origine sociale modeste, à l’équilibre psychologique fragile.

Skyler, l'enfant premier-né, après un essai infructueux sur patins, détruit tous les espoirs de gloire de ses parents en se blessant grièvement lors d’un entrainement de gymnastique où il avait été trainé de force par son père.

C’est donc sur la toute petite Edna Louise, quatre ans, que va désormais se porter toute l’attention de Betsey. Car Edna Louise, enfant timide et effacée, montre un talent exceptionnel sur des patins. Rebaptisée Bliss, après sa première victoire (Miss Bout de chou sur glace), elle devient alors le vecteur des ambitions narcissiques de sa mère, sorte de poupée affublée de costumes toujours plus sexy et sur-médicamentée pour l’empêcher de craquer.

Le roman est effrayant car les enfants, Skyler et Bliss, sont finalement assez lucides et clairvoyants, dans le brouillard des psychotropes dont ils sont gavés, conscients des manipulations et du chantage affectif dont ils sont victimes, mais totalement impuissants face à la détermination de leurs parents.

Ce livre est la version fictionnelle à peine déguisée d’un fait divers qui a profondément choqué l’Amérique et qui continue de passionner, plus de 10 ans après, un certain public avide d’histoires sensationnelles et forcément sordides, l’assassinat un soir de décembre 1996 d’une mini miss âgée de six ans, JonBenet Ramsey. A noter également l’évocation d’une affaire offrant de troublantes ressemblances avec l’affaire O.J. Simpson, qui a alimenté la presse tabloïd, à travers la poignante histoire de Heidi Harkness, petite amie de Skyler dans la dernière école-hôpital fréquentée par Skyler.

http://perduedansleslivres.blogspot.fr/2010/10/petite-soeur-mon-amour-joyce-carol.html

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J'ai lu L'écologie en bas de chez moi de Iegor Gran. Je n'ai pas du tout aimé. Beaucoup de critiques déjà entendues mais peu de propositions concrètes. Dommage.

« Un voisin durable, c’est un voisin qui trie ses déchets et me surveille pour que j’en fasse autant. Une amitié durable, c’est une amitié où l’on ne met pas en danger l’avenir de la planète, même en paroles. On évite d’aborder les sujets qui fâchent. On gobe le discours moralisateur avec le sourire. On accepte l’opportunisme marchand en ouvrant son portefeuille. On se garde de penser sans gourou, sans nounou. On se retient. Ce livre raconte comment je ne me suis pas retenu ».

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Je lis Tu ne marcheras jamais seul.

L'histoire se déroule dans l'univers du foot. Un magnat russe plutôt louche (pléonasme ?) a racheté le Stade de France et le Red Star (un club de la banlieue parisienne) pour en faire le second club de Paris. Un journaliste mène son enquête sur les financements du consortium ayant racheté le club, alors que des crimes visant des joueurs et managers ont lieu en parallèle.

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Je viens de terminer le Signal de Ron Carlson

Pour la dernière fois, Mack et sa femme Vonnie partent camper dans les montagnes du Wyoming afin de se dire adieu. Enlisé dans les dettes, l'alcool et les trafics, Mack a peu à peu contraint Vonnie a renoncer à l'amour profond qui l'avait attirée vers l'Ouest, et la jeune femme a refait sa vie. Cette randonnée est un moment de complicité retrouvée, une ultime occasion de se révéler l'un à l'autre. Pour Mack, cette expédition est aussi la dernière mission qu'il exécute pour le compte d'un intermédiaire douteux afin de sauver son ranch de la faillite. Au cœur des vastes étendues sauvages, guidé par un faible signal GPS, il doit retrouver une mystérieuse balise égarée lors d'un survol de la région. Mais cette mission se révèlera bien plus périlleuse que prévu.

J'ai beaucoup aimé, c'est assez prenant même si l'intrigue est légère au départ. J'ai beaucoup aimé ce récit de randonnée avec des belles descriptions.

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Ayla, tu l'as lu l'agonie de la lumière ou tu commences juste ?

Tu me diras ce que tu en penses ?

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Ayla, tu l'as lu l'agonie de la lumière ou tu commences juste ?

Tu me diras ce que tu en penses ?

J'en suis au 1er tiers disons; pour le moment c'est pas mal du tout, ça met un peu de temps à décoller ceci dit.

Je te dirai ce que j'en ai pensé quand je l'aurai fini ;-)

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J'ai terminé le caveau de famille : j'ai adoré : encore plus que le 1er !

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J'ai terminé et adoré les deux tomes de André-Jean Lafaurie Ozar et Zigor:

Les d’Arritz et les Galzi se haïssent depuis le xviiie siècle. Chez les d’Arritz, Ozar (« l’Insolent », en basque) a chassé la baleine, puis couru les océans sur son bateau de pirate. Fait prisonnier en Angleterre, il se sauve avec lady Malone, la femme du gouverneur, son geôlier. Revenu riche, il enlève la fille du sénéchal Galzi, à Bayonne. Depuis lors, la vengeance se relaie d’une famille à l’autre, sans répit au fil des siècles.

Tous leurs descendants vivent aujourd’hui à Saint-Jean-de-Luz, face à face sur le Grand Quai. Armateurs, marins-pêcheurs, surfeurs : ils continuent de strier l’océan basque, et de le rougir du sang de leurs sacrifices.

Chaque fois, c’est au fort de Socoa, qui domine la baie, que leurs amours finissent sur les rochers. Les vagues les engloutissent. Alors, la haine renaît, infinie.

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Dernièrement, en BD, je me suis avalée le tome 7 des Notes de Boulet (que l'on peut lire aussi ici http://www.bouletcorp.com/) toujours aussi drôle et fin ainsi que Pizza Roadtrip de Eldiablo et Cha, dessinatrice que j'affectionne aussi beaucoup (http://blog.chabd.com/)

Cette semaine, j'ai tourné la dernière page du Domaine des murmures de Carole Martinez. J'aime vraiment beaucoup son écriture, très poétique, assez travaillée dans laquelle on sent vraiment la recherche et le choix du mot juste et beau, mais en ce qui concerne l'histoire j'ai préféré Le Coeur cousu. En même temps, en le lisant je me disait que jamais je n'aurai parié lire un livre sur une recluse du XIIème siècle donc ....

J'ai entamé Les lisières de Olivier Adam : on retrouve son style, pas très éloigné de celui de Carole Martinez d'ailleurs, et ses thèmes de prédilection (solitude des désaimés, mélancolie, rudesse du climat malouin, ...) mais j'attends d'avancer un peu plus pour voir si son regard sur notre urbanisme croissant et déshumanisé me touche autant que les photos de Raymond Depardon dans France.

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Patients de Grand Corps Malade:

Fabien n’a pas vingt ans, lorsqu’il fait un plongeon dans une piscine, où il va heurter le fond du bassin et se déplacer les vertèbres. Après quelques temps en réanimation, Fabien nous raconte son transfert vers un centre de rééducation et son année dans celui-ci. Avec une plume que l’on lui connaît déjà, sensible, émouvante, drôle, plaisante, vive et piquante, nous entrons dans un autre monde : le handicap, les médecins, les infirmiers, les soins, les kinésithérapeutes, et surtout les patients.

C’est en chapitres courts que Fabien nous relate ses souvenirs et anecdotes, lors de son année dans un centre de rééducation pour handicapés lourds. Son premier jour, son premier soin, le premier aide-soignant qui va gérer sa vie quotidienne, car Fabien est tétraplégique, c’est Ernest qui ouvre les volets, donne le petit déjeuner, nettoie, habille Fabien, et bien plus encore. Première petite autonomie avec un fauteuil roulant électrique, à moins que l’aide-soignant est oublié de le chargé pendant la nuit, et que l’on se retrouve seul au milieu de sa chambre sans pouvoir rien faire car tout l’étage est au réfectoire, une fois de plus prisonnier de son corps. Les différentes salles et personnes qui composent ce centre. Et donc également les autres patients paraplégiques, tétraplégiques, traumatisés crâniens, amputés et grands brûlés, des rencontres marquantes, improbables et dures.

Grand Corps Malade écrit là un premier livre sensationnel, on découvre à travers lui et son vécu un monde auquel, on peut être, un jour, nous aussi confronter, car comme il le présente, ce sont souvent des accidents bêtes qui nous mènent dans un centre de rééducation. On se laisse facilement entraîner de page en page, le récit est émouvant, sympathique et parfois drôle.

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