Goëllette Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Sur un autre post, je faisais remarquer que certes, il y avait une augmentation des actes violents à notre égard d'après les statistiques, mais que ceux signalés étaient loin de représenter la réalité de la violence rencontrée, donc qu'il fallait à tout prix faire remonter la moindre manque attaque et déposer une main courante.
nonau Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Mettre l'Etat en face de ses responsabilités notamment de protection fonctionnelle qui ne fonctionne jamais! Soit par lenteur, soit méconnaissance de la procédure, soit par dissuasion...Arrêtons de prendre l'Autonome qui ne sert à rien et demeure une assurance privée et utilisons les moyens légaux.
Frédo45 Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 La récupération par certains de ce drame est indigne. On utilise ce fait divers, dramatique bien entendu, pour donner poids à des revendications. Au passage, on se fait juge à la place des juges (bien qu'on reproche aux autres de se positionner comme enseignant à la place de l'enseignant). Cette enseignante a été assassinée mais la meurtrière aurait très bien pu s'en prendre à quelqu'un d'autre. Récupérer ce drame est indigne pour ne pas dire minable. 1
nonau Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Les seuls qui font de la récupération de ce drame sont les politiques!! Qui sont largement complice de toutes les agressions qui nous subissons! Un brassard noir à la rentrée porté par toute la communauté éducative serait un signe fort de soutien à la famille, aux amis, aux enfants...
Mirobolande Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Pensées et mes condoléances les plus sincères à la famille. Je trouve les réactions symptomatique de notre situation: nous cherchons une reconnaissance de la difficulté de notre métier, de notre métier tout court, et cela nous est refusé par les politiques. Je suis triviale mais j'aimerais savoir quelles seront les conditions financières qui seront faites à la famille de cette enseignante morte dans l'exercice de ses fonctions. Parce que, oui, dans une société régie par l'argent, la reconnaissance qu'on nous accorde passe par là, et les gens respectés dans la situation matérielle qui leur est faite sont plus à même d'être respectés par la société.
Goëllette Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 La récupération par certains de ce drame est indigne. On utilise ce fait divers, dramatique bien entendu, pour donner poids à des revendications. Au passage, on se fait juge à la place des juges (bien qu'on reproche aux autres de se positionner comme enseignant à la place de l'enseignant). Cette enseignante a été assassinée mais la meurtrière aurait très bien pu s'en prendre à quelqu'un d'autre. Récupérer ce drame est indigne pour ne pas dire minable. Tu as raison, cette femme passait par là par hasard, elle a vu de la lumière, est entrée, et a assouvi gratuitement ses pulsions meurtrières sur la première venue. Elle n'avait pas du tout l'intention de s'en prendre particulièrement à l'enseignante de son enfant. Ça aurait été une boulangerie, elle aurait tué la boulangère, une agence de voyage, la conseillère.
Floredelouest Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Je partage les réactions de Fred, qui réagit lui-même sans doute de façon épidermique, et de Mirobolante. Certes ce drame est affreux, certes nous faisons un métier très exposé. Nous réagissons avec une vive émotion au drame même, mais aussi parce qu'il touche une enseignante, parce qu'il nous renvoie à nos propres peurs, parce qu'il se greffe sur un malaise enseignant profond. Mais malheureusement, les cimetières sont pleins de ces faits divers dramatiques. Des pulsions meurtrières peuvent viser bien d'autres personnes, exposées ou pas, et surtout celles qui ont eu le malheur d'être là au mauvais endroit au mauvais moment Nous ne savons rien de la situation, des "motivations" (s'il y en a !!) de la meurtrière, et pas grand chose de son état de santé... Pourtant nous jugeons, accusons, crions au scandale.... Dire sa colère, sa tristesse face au drame, sa solidarité, oui, mais je trouve aussi certaines réactions accusatrices et récupératrices ici ou là limite indécentes. J'ai aussi conscience que la polémique qui se lance par nos messages est tout aussi indécente, voilà pourquoi je rumine mes mots depuis hier Edit : mais j'ai aussi espoir que les vives réactions "à chaud" passées, le dialogue peut s'instaurer et les avis différents s'échanger.. Le temps est au deuil, au soutien de la famille, pas à parler de nous, nous nous, moi, moi moi encore et encore.... Le temps de la réparation (avec la justice "extérieure" libérée des passions) vient ensuite.
dameoiselle Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Cette enseignante a été assassinée mais la meurtrière aurait très bien pu s'en prendre à quelqu'un d'autre. Cette maîtresse a été tuée en tant que maîtresse, dans sa classe, devant ses élèves. Son agresseuse s'est rendue armée à l'école de son enfant. Je ne peux m'empêcher d'ici penser parce que oui, je m'identifie, mais surtout parce que c'est horrible.
Floredelouest Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 La récupération par certains de ce drame est indigne. On utilise ce fait divers, dramatique bien entendu, pour donner poids à des revendications. Au passage, on se fait juge à la place des juges (bien qu'on reproche aux autres de se positionner comme enseignant à la place de l'enseignant). Cette enseignante a été assassinée mais la meurtrière aurait très bien pu s'en prendre à quelqu'un d'autre. Récupérer ce drame est indigne pour ne pas dire minable. Tu as raison, cette femme passait par là par hasard, elle a vu de la lumière, est entrée, et a assouvi gratuitement ses pulsions meurtrières sur la première venue. Elle n'avait pas du tout l'intention de s'en prendre particulièrement à l'enseignante de son enfant. Ça aurait été une boulangerie, elle aurait tué la boulangère, une agence de voyage, la conseillère. Le fait qu'elle soit enseignante n'est peut-être pas complètement étranger au geste bien sûr, peut-être qu'une remarque d'ordre scolaire a été un élément déclencheur de cette furie meurtrière, mais comme ça aurait pu être le cas pour un contrôleur de billets sncf, pour un plombier annonçant une réparation à venir, pour le facteur apportant une facture.... Ça n'ôte rien à l'horreur du geste, aux conséquences dramatiques bien sûr.
dody06 Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Dans ce métier , le contact avec les parents devient de plus en plus oppressant. Il est temps de se calquer sur les modalités de fonctionnement des collèges. Les parents au portail. Davantage de contrôle des entrées et sorties. Prise de rdv si envie de discutailler. Ni plus ni moins. C'est toute la communauté d'enseignants qui est touchée. J'espère , même si ça ne ramènera pas notre collègue , que se fera une marche en sa mémoire , à défaut de pouvoir exercer notre droit de retrait.
Cécile56 Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 La femme a dit que la maîtresse avait "été méchante avec sa fille". C'est la raison qu'elle a donnée juste après le meurtre. Donc oui, elle ne visait pas n'importe qui mais bien la maîtresse
Sarri Posté(e) 5 juillet 2014 Posté(e) 5 juillet 2014 Juste pour rappel, la définition de l'expression "fait divers". http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/fait_divers_faits_divers/32732 Puisque selon certains ici un tel évènement est "sans portée"... bonne continuation à toutes et tous.
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