Mélisse Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Oui moi aussi, ça m'intéresse beaucoup ! Je t'envie Maoria, d'enseigner dans un tel système éducatif !
Coquelicotdeschamps Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 ça m'intéresse aussi le résumé de cette conférence. Y-a t-il une différence entre rassurer un parent à la grille et le faire par téléphone? au final, ça revient au même non?
lisou87 Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Coucou, J'ai une petite question, et j'ai besoin de votre avis! Pour l'instant, pour la lecture, je fonctionnais en prenant 10 minutes 3 groupes de 8 élèves, à différents moments de la journée. C'était des groupes hétérogènes. Mais je me demande si c'est bien de continuer à fonctionner comme ça! En gros, dans les 8 élèves: 4 sont très bons, 2 moyens, 2 un peu cata. Du coup, les 4 très bons s'ennuient le temps que les 2 cata essaient de déchiffrer et les 2 moyens n'en retirent pas grand chose parce que soit ça passe trop vite (avec les très bons) soit pas assez vite (avec les cata)! Du coup, je me demandais, s'il n'était pas plus judicieux de fonctionner ainsi: - prendre un groupe de 12 avancés d'un coup, quand on commence Taoki (c'est pas 10 minutes en moins sur les 30-40 minutes que je laisse pour Taoki qui les pénaliseront) - un groupe de 6 très peu avancés à l'accueil l'après-midi - un groupe de 6 moyens un peu plus tard dans l'après-midi J'ai toujours pensé que les groupes hétérogènes étaient mieux, mais la, je me dit qu'homogène serait plus judicieux! Mais d'un côté, les plus en difficulté vont ils être quand même tirés vers le haut? (Il y a évidemment des petits moments de lecture collective dans la journée, mais ça reste 10-15 minutes sinon ils décrochent)
plumonyx Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Dites, cette poésie est trop difficile pour des CP? La soupe de la sorcière !"#$%&' Dans son chaudron la sorcière Avait mis quatre vipères Quatre crapauds pustuleux Quatre poils de barbe-bleue Quatre rats, quatre souris Quatre cruches d'eau croupies Pour donner un peu de goût Elle ajouta quatre clous Sur le feu pendant quatre heures Ça chauffait dans la vapeur Elle tourne sa tambouille Et touille et touille et ratatouille Quand on put passer à table Hélas c'était immangeable La sorcière par malheur Avait oublié le beurre Jacques Charpentreau Faite aussi en période 3
chapichapo77 Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Coucou, J'ai une petite question, et j'ai besoin de votre avis! Pour l'instant, pour la lecture, je fonctionnais en prenant 10 minutes 3 groupes de 8 élèves, à différents moments de la journée. C'était des groupes hétérogènes. Mais je me demande si c'est bien de continuer à fonctionner comme ça! En gros, dans les 8 élèves: 4 sont très bons, 2 moyens, 2 un peu cata. Du coup, les 4 très bons s'ennuient le temps que les 2 cata essaient de déchiffrer et les 2 moyens n'en retirent pas grand chose parce que soit ça passe trop vite (avec les très bons) soit pas assez vite (avec les cata)! Du coup, je me demandais, s'il n'était pas plus judicieux de fonctionner ainsi: - prendre un groupe de 12 avancés d'un coup, quand on commence Taoki (c'est pas 10 minutes en moins sur les 30-40 minutes que je laisse pour Taoki qui les pénaliseront) - un groupe de 6 très peu avancés à l'accueil l'après-midi - un groupe de 6 moyens un peu plus tard dans l'après-midi J'ai toujours pensé que les groupes hétérogènes étaient mieux, mais la, je me dit qu'homogène serait plus judicieux! Mais d'un côté, les plus en difficulté vont ils être quand même tirés vers le haut? (Il y a évidemment des petits moments de lecture collective dans la journée, mais ça reste 10-15 minutes sinon ils décrochent) je n'ai pas fonctionné comme toi en P1 mais c'est ce que je pense faire à la reprise... je prévois aussi un créneau plus long pour ceux en difficulté et je ne fais pas forcément le meme écrit pour m'adpater à leur niveau
FennJA Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Vous me faites flipper........ Faut pas mal le prendre hein, au contraire.... Je me sens bien mauvaise à côté de vous! Toujours cette impression de ne pas savoir m'organiser, de ne pas savoir par où commencer! Bravo! tout pareil que toi +1, et avec mes soucis de santé, je ne brille pas par mes créations
Bla67 Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Moi je fonctionnerais effectivement en atelier homogène à ta place.
@udrey Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 C'est clair que je ne me vois pas appeler au téléphone des parents pour leur dire que leur enfant apporte de belles valeurs dans la classe. Ici, quand l'école appelle, c'est toujours dans le cadre d'une urgence (genre accident, maladie...), je m'en voudrais de leur donner un coup de stress pour rien et de prendre sur leur temps ! Si leur enfant a été une perle en classe, je préfère de très loin le leur dire à la grille. Mais c'est toujours intéressant de voir d'autres manières de faire. Justement c'est pour casser ça et pour apporter une autre vision de l'école de la part des parents. On ne le fait pas car les parents sont habitués à avoir des mauvaises nouvelles, les parents sont habitués à avoir des mauvaises nouvelles car on ne le fait pas ... La conférencière a enseigné dans l'équivalent de classes SEGPA et disait que les parents achetaient un afficheur de téléphone juste pour pas répondre aux coups de téléphone des parents. Elle proposait d'appeler sur le temps de travail à la maison pour laisser ce genre de message sur le répondeur. Sans aller jusque là c'est le genre de choses que je fais par mail et ça apporte beaucoup de confiance de la part des parents. Mais c'est vrai que la mentalité française est "le maître au centre de la classe, il est garant de l'autorité" avec le moins possible de parents comme "collaborateurs". On a vu aussi comment gérer les parents agressifs ou intrusifs, comment gérer le système de motivation/récompense (enfin "conséquence" positive ou négative) c'était vraiment très intéressant. Une enseignante québécoise m'avait dit "en France vous n'avez que des problèmes et nous on n'a que des solutions", c'est un peu réducteur mais ça résume quand même beaucoup la mentalité québécoise qui cherche avant tout à trouver une solution à quelque chose d'embêtant avant de râler Très intéressant! J'aimerais bien en savoir plus, si tu as un doc récapitulatif quelque part! Merci Cette année mes anim péda sont sur des sujets qui me bottent: AVS, comment gérer? - L'attention, la mémoire - EMC/laîcité comment le mettre en place en classe
Maoria Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Alors vous allez rire mais en relisant mes notes elle a même préconisé que les plus grand (genre SEGPA) appellent eux-même les parents pour annoncer des choses positives mais aussi négatives (par exemple "Maman Papa aujourd'hui je n'ai pas respecté les règles et j'ai frappé mon camarade alors vous allez recevoir une note à la maison.") Voici mes notes, je sais que ce n'est pas facile de comprendre quand on ne l'a pas vécu mais peut-être ça peut donner des pistes de réflexion. Avant un RDV parent : réfléchir à ce que l'on sait de l'enfant son nom (et surnom) sa date de naissance (pour le situer dans la classe) sa famille ses amis ? ses camarades ? ses qualités ses goûts ce qui me plaît chez lui Il faut d'intéresser à l'humain avant de s'intéresser à l'élève Que savons-nous de l'enfant, de sa réalité, de sa famille (quel est le discours donné à la maison) ? Quels sont les faits le concernant (parler des faits et non des ressentis) Qu'avons-nous essayé pour lui ? (donner 5 faits que l'on a essayé) Qui et/ou quoi avons-nous consulté ? (collègues, lectures …) Pour quelles raisons parle-t-on aux parents de cet enfant ? Qu'attend-on d'eux ? Pour chaque enfant qui « pose problème » faire un tableau avec : le lieu : où est-ce que ça pose problème (juste en classe ? dans le rang ? …) le moment (matin ? après-midi ? juste en français ?...) Trouver ce qui va bien ET ce qui va mal. les événements (faits mesurables et quantifiables), dire ce qu'il fait et non ce qu'il ne fait pas. Par exemple « Quand on donne des consignes il colorie », les parents peuvent moins nier qu'un « il n'écoute pas » car il doit bien écouter de temps en temps les interventions : celles qui marchent et celles qui enveniment la situation les réactions de l'enfant : l'enfant ne réagit que si on crie fort, que si on le félicite …. les retours : mettre l'enfant dans l'action et établir une date pour un nouveau RDV. Souligner les efforts pour que l'enfant soit encouragé dans son comportement et qu'il ne retombe pas dans ses travers. Petites phrases pour faire de la valorisation positive : « Ouah tu es bien assis » Dans le rang : « Levez la main ceux qui sont bien en rang ! » Leur dire ce qu'on apprécie chez eux Connaître la petite histoire de chaque enfant Pour éviter les chicanes au retour de récré « Levez la main ceux qui ont passé une belle récré ? » ou « Levez la main ceux qui se mis en rang quand ça a sonné ? » Fin de journée « Qu'est-ce qu'on a aimé dans cette journée ? » Accueillir les enfants à la porte, se mettre à la porte pour la sortie Règles de vie En dessous de 9 ans ça ne sert à rien de les faire ensemble. 5/6 règles MAXIMUM. Les enfants retiennent les verbes. Dire ce que l'on peut faire. Dire « On marche dans le couloir » au lieu de « On ne court pas » En bas de 9 ans il faut des images : enfant qui a du mal à rester assis, le prendre en photo quand il est bien assis puis coller l'image sur son pupitre. C'est grave ou c'est plate ? Grave : quand on doit contacter les parents. Quand l'enfant est atteint dans sa - santé sécurité son bien-être sa dignité Plate : tour le reste. On ne laisse pas tomber mais on peut aussi se focaliser sur les éléments positifs, on ne peut pas être sur tous les fronts. Les types de parents : les agressifs : ils attaquent pour qu'on oubli son enfant, parent qui a peur. parler sur le même temps technique du disque rayé : répéter ce que l'on attend d'eux se placer entre le parent et la porte, garder la porte ouverte le laisser parler en entier puis répondre dire ce que l'on veut au lieu de lire ce que l'on ne veut pas trouver une entente que nous on propose, c'est l'enseignant qui décide et accepte ce qui est proposé « Oui votre enfant n'a pas le droit de frapper mais je vais m'assurer pour que les parents des autres enfants n'aient pas le droit d'autoriser leur enfant à frapper votre enfant » Si la discussion est irrespectueuse y mettre fin Négation : « Il ne fait jamais ça à la maison » : prendre la remarque à l'envers et demander les « bons coups » aux parents. Comment ils font. Si c'est vrai proposer à l'enfant des moments où il pourra être calme (surtout ceux qui enchaînent la garderie. se tenir sur les faits Culpabilité parents qui culpabilisent : leur donner des tâches à faire et souligner l'importance du rôle de parent. Y aller par étapes. Faire des retours à court terme. La fuite : il ne vient pas aux RDV, a 1000 excuses, manque d'intérêt pour l'école Inviter le parent pour autre chose que pour parler un parent : vient animer un atelier ou parler de son métier Les envahissants Fixer des limites de professionnels C'est l'enseignant qui fixe les RDV Donner une durée pour le RDV et s'y tenir (timer) Ramener toujours le sujet à l'enfant versus l'école Faire une liste de ce que l'on a à dire les systèmes de motivation : il faut que ça reste au sein de la classe : les parents ne doivent pas récupérer le système. Les conséquences ne doivent pas être matérielles. Système qui ne marche que pour les enfants qui vont bien. Jamais un élève a changé de comportement avec des conséquences négatives (récré en moins …) ou parce qu'il a été pointé du doigts devant l'ensemble de la classe, mais donner des conséquences positives aux élèves qui respectent les règles. Préparer des coupons à distribuer aux enfants qu'ils collent dans leur agenda : Aujourd'hui j'ai vécu une réussite dans le rang. Aujourd'hui j'ai fait des efforts dans la période de mathématiques. Aujourd'hui j'ai essayé une nouvelle façon de faire avant de demander de l'aide. Aujourd'hui je me suis repris et j'ai bien terminé la journée. … Ca montre à l'enfant que l'on a vu ses efforts et ça ne prend pas de temps (préparer les coupons dans des enveloppes accrochées au mur et dire à l'enfant « va prendre un coupon dans l'enveloppe rouge ») L'enfant peut même s'évaluer lui-même. Des outils de communication avec les parents les coupons appeler 5 parents au téléphone par mois et laisser un message sur le répondeur pour souligner les aspects positifs de l'élève écrire une lettre personnalisée à l'enfant ou à la famille (Par cette lettre nous tenons à souligner l'apport positif de XXX au sein de notre établissement. En effet, nous sommes privilégiés de sa présence car … . Merci à vous pour votre précieuse collaboration.) des photos de moments agréables, d'efforts et de réussites des rencontres quotidiennes des rencontres planifiées une lettre à tous les parents
Bla67 Posté(e) 24 octobre 2015 Posté(e) 24 octobre 2015 Très intéressant... En résumé il faut prôner le positif! Depuis 2 ans j'aime ce contact que l'on peut avoir avec les parents et j'essaie de leur parler à chaque fois que je le peux/
Mademoisellelau Posté(e) 25 octobre 2015 Posté(e) 25 octobre 2015 Avez-vous déjà travaillé sur le thème de la bonne utilisation des toilettes à l'école ? Si oui, comment ? Alors, il faudrait que tu précises : tu as des soucis de dégradation ou les élèves n'y vont pas quand il le faudrait ? Si c'est ce dernier souci, ici c'est quasi-réglé : en début d'année, j'ai expliqué pourquoi on ne devait pas aller aux toilettes sur le temps de classe; je leur ai dit que j'allais leur apprendre comment faire et j'ai accepté de perdre 5 minutes de classe durant 2-3 semaines pour qu'ils aillent faire pipi et se laver les mains après la récré. Je leur ai appris le concept de "la petite goutte" car certains n'y vont pas tant que leur vessie n'est pas sur le point d'exposer. Puis, j'ai réduit ce temps de plus en plus pour les "oublieux" après avoir demandé aux élèves d'y aller pendant le temps de récré. Puis j'ai annoncé quand c'était la dernière semaine que je prenais du temps après la récré, qu'il fallait penser à y aller tout seul et que c'était les derniers moments pour s'entraîner. Depuis, ça file. Ceux qui se loupent, savent qu'ils perdront 5 minutes de récré et du coup, il n'y en a quasi-jamais. Il y a le nettoyage des mains à faire acquérir à la prochaine période. Mais je fais ça en même temps que comment on doit se comporter si on est malade. Pour le reste, on sait que les toilettes sont un terrain sensible (bagarres, incivilités, jeux dangereux ou malsains... Donc, on a un enseignant qui est systématiquement dame pipi à chaque récré; sa seule présence est dissuasive...
sanleane Posté(e) 25 octobre 2015 Auteur Posté(e) 25 octobre 2015 Nos élèves n'ont pas accès aux toilettes pendant la récréation, ce n'est pas un choix, mais la configuration des locaux qui font cela : nous sommes au deuxième étage d'un bâtiment, et il n'y a pas de toilettes dans la cour. Nos élèves vont aux toilettes avant d'aller en récré, en revenant et pendant la classe avec les tickets toilette, un à la fois, ce qui permet de résoudre les problèmes. Les toilettes sont juste à côté de ma salle de classe.
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