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Posté(e)

Et le pire c'est quand tu vois ce qu'ils font de leur cahier à la fin de l'année. L'année dernière, certains de mes élèves ont jeté leur cahier à la poubelle sous mes yeux, les derniers jours quand on a rangé la classe.

Et je ne parle même pas des photocopies que je retrouve chiffonnées dans les cases. Et celles que je trouve par terre et qui n'appartiennent bien sûr à personne !

Posté(e)

Et le pire c'est quand tu vois ce qu'ils font de leur cahier à la fin de l'année. L'année dernière, certains de mes élèves ont jeté leur cahier à la poubelle sous mes yeux, les derniers jours quand on a rangé la classe.

Et je ne parle même pas des photocopies que je retrouve chiffonnées dans les cases. Et celles que je trouve par terre et qui n'appartiennent bien sûr à personne !

oui voilà....

du coup je me dis que ceux que ça interesse, il s'en souviennent de ce qu'on à projeter, et les autres ben ils s'en fichent (d'ailleurs pas sûre pour certains qu'ils lisent la leçon!)

Posté(e)

J'ai pas mal de manuels anciens à la maison mais je n'ai jamais vu de manuels unique. Il y en avait au moins un pour le français et un pour les maths.

Posté(e)

Et le pire c'est quand tu vois ce qu'ils font de leur cahier à la fin de l'année. L'année dernière, certains de mes élèves ont jeté leur cahier à la poubelle sous mes yeux, les derniers jours quand on a rangé la classe.

Et je ne parle même pas des photocopies que je retrouve chiffonnées dans les cases. Et celles que je trouve par terre et qui n'appartiennent bien sûr à personne !

oui voilà....

du coup je me dis que ceux que ça interesse, il s'en souviennent de ce qu'on à projeter, et les autres ben ils s'en fichent (d'ailleurs pas sûre pour certains qu'ils lisent la leçon!)

Bonsoir

oui tout àfait d'accord !

à suivre

Posté(e)

J'ai pas mal de manuels anciens à la maison mais je n'ai jamais vu de manuels unique. Il y en avait au moins un pour le français et un pour les maths.

Bonsoir

J'avais vu ça dans un lot de manuel en départ pour l'Afrique mais datant de 30 ans ou plus.

mais ça n'existe plus !

à suivre bonne soirée

Posté(e)

J'ai des manuels datant de 1912 à 1950 : jamais vu ça. Peut être plus récent alors ? Dans les années 60-70 ?

Posté(e)

Bon de toute façon comme cela n'existe pas (ou plus) !

Posté(e)

Pour apporter un peu d'eau au moulin...

J'ai effectué quelques recherches et j'ai trouvé ceci sur le site de "samuel huet / éducation, linguistique et société", ça date un peu (2003) mais je trouve intéressant :

2.5. L'utilisation des photocopies

Le nombre croissant de photocopies qui encombrent les cahiers et classeurs mérite une attention particulière. Quelques repères chiffrés permettent de mesurer l'ampleur du phénomène : jusqu'à 60 000 photocopies en un an dans une école à 12 classes, soit 5000 par classe ; jusqu'à 535 photocopies par an et par élève (dans une classe qui bénéficie pourtant de manuels). Ce sont certes là des cas extrêmes mais la pratique très générale est inquiétante : c'est en moyenne, tous cycles confondus, quelque 350 photocopies qui sont consommées par élève chaque année, le point culminant se situant en cycle III.

L'enquête nationale conduite par l'Inspection générale sur les manuels scolaires a fait apparaître que les enseignants n'ont conscience ni du nombre, ni du coût des photocopies qu'ils utilisent, ni du fait que la photocopie de documents protégés par un copyright est illégale. Pourtant, il est clair que l'abus des photocopies se fait notamment au détriment d'achats de manuels, qui tendent à disparaître : c'est même le cas des livres de lecture au cours préparatoire ! La photocopie conduit également à moins utiliser les règles, doubles décimètres, compas, équerres, rapporteurs, dont la maîtrise est pourtant indispensable aux élèves.

Plus qu'à lire et écrire, ce qui devrait être un entraînement permanent, la photocopie incite à remplir des blancs par des mots ou un résultat, éliminant ainsi toute élaboration complexe. L'enfant doit être entraîné le plus tôt et le plus souvent possible - pas seulement lors des séquences de français - à lire et à rédiger des phrases complètes, des paragraphes, de petits textes : c'est bien là un support de travail transdisciplinaire.

Les enseignants, y compris et peut-être plus encore dans les classes spécialisées, justifient souvent la surabondance de photocopies par le souci de gagner du temps, d'éviter les corrections et de fournir aux enfants des textes propres. Ils confondent en réalité perdre du temps et passer du temps. Pourtant c'est bien du temps perdu que celui que l'enfant emploie au découpage de photocopies et à leur collage ; en revanche, le temps consacré à l'élaboration d'une pensée, à la construction d'une phrase par tâtonnements successifs n'est certes pas perdu.

Toutes les matières sont concernées par cet excès de photocopies, le français plus particulièrement : l'absurde est atteint dans ce domaine lorsque les cahiers de lecture et/ou d'écriture comptent entre 80 % et 100 % de photocopies, ce qui n'est pas rare. Les cahiers de poésie sont aussi souvent largement composés de photocopies collées, alors que l'écriture des textes participe de l'apprentissage.

Utiliser de façon excessive la photocopie, c'est oublier que le cahier est encore sans doute le meilleur endroit pour écrire et le livre pour lire.

Posté(e)

Très intéressant et tellement vrai.

A montrer peut-être aux profs d'iufm. Je suis en train de vider mon grenier pour faire de la place : quand je vois les tonnes de photocopies qui s'y trouvent et qui ne servent à rien. :getlost: (Ont-elles d'ailleurs servies à quelque chose ! )

Enfin si ! Ca fait des feuilles de brouillon pour que mon fils s'entraine au découpage et ma fille à l'écriture !

Posté(e)

anso, oui mais ce que tu as lu, concerne plus les fiches A4 que l'enfant remplit, effectivement ça je n'aime pas du tout et on ne sait pas où les ranger, ça se déchire ...

Je fais des photocopies mais le plus souvent sous forme A5, les élèves découpent chaque exo (et les problèmes de maths) et le collent et le font sur leur cahier, ils n'écrivent quasiment jamais sur la feuille, sauf s'il faut juste barrer ou relier par exemple.

Pour la production d'écrit, un tout petit papier qui donne la consigne et tout se fait dans le cahier d'écrivain.

ya que en maths pour les ce1 qui n'ont pas de fichier que je fais parfois des feuilles en compilant des exos de divers fichiers (aucun ne me convient totalement)

Le seul fichier que j'aime, on ne l'a pas à l'école (cléo) donc j'ai fait des montages en scannant pour prendre le moins de place possibles et les élèves écrivent tout sur le cahier.

En DDM, j'utilise la photocopieuse pour les docs qui seront collés pour illustrer la trace écrite copiée par les élèves, là pareil, on découpe on colle entre les divers paragraphes.

Donc oui tous les matins, je passe à la photocopieuse, mais les élèves écrivent sur un cahier la plupart du temps.

En double niveau je ne peux pas écrire les exos au tableau, et puis cela permet au plus lent /ou plus rapide d'avancer quand même.

Posté(e)

oui Double R, je comprends, j'utilise aussi les photocopies pour les énoncés problèmes à coller et à résoudre sur le cahier.

C'était juste pour vous faire lire un point de vue que je trouve rare et pour alimenter la discussion.

Limiter les photocops, c'est pas juste pour l'environnement ou pour se simplifier la vie... Je tends à croire que l'usage massif de la photocopie a des répercussions sur nos pédagogies et sur les acquisitions des élèves.

Posté(e)

Lu sur le site "valeurs actuelles, article du 30 janvier 2015"

Etude. Omniprésents dans les amphithéâtres des universités, les ordinateurs permettent, les étudiants tapant désormais (bien) plus vite qu’ils n’écrivent, une prise de notes plus importante.

Problème : une étude réalisée par Pam Mueller, de l’Université de Princeton, et Daniel Oppenheimer, de l’Université de Californie, vient de montrer que les élèves qui écrivent encore à la main présentent une meilleure compréhension conceptuelle et une meilleure capacité d’exploitation de leurs notes que ceux qui se servent d’un clavier d’ordinateur.

Mieux encore : en dépit d’une quantité plus faible de notes, ils se montrent encore meilleurs que leurs camarades “connectés”, quel que soit le délai au bout duquel leur compréhension est testée, preuve que ce n’est pas de l’abondance d’informations (certains étudiants parviennent à taper l’intégralité du cours du professeur) que procède la qualité. L’explication est plurielle : les notes à la main sont plus riches ; écrire à la main constitue un effort qui est, en soi, créateur, alors que taper reste une activité passive, même quand on demande expressément à l’étudiant de faire attention à ce qu’il écrit.

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